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29 nov. 2023, 00:30
Liberté doit-elle rimer avec culpabilité ?  RPG Libre 
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27 novembre 2048
06h45

J'ai fait un cauchemar cette nuit. L'un de ceux qui m'empêchent de me rendormir ensuite. L'un de ceux qui remuent en moi un tas de choses douloureuses que je tente de mon mieux de contenir lorsque je suis conscient. L'un de ceux que je n'avais pas fait depuis longtemps. Ces songes pleins de culpabilité et de remords qui me saisissent à la poitrine, me rappellent que je ne suis pas qui je voudrais être, que je ne le serais jamais. Ceux qui m'apportent nausées et sueurs froides. Qui hurlent en moi des millions d'échos de mal-être et me rendent si vulnérables. Alors qu'au quotidien, je parviens à me persuader que tout va bien, que je vais bien, mon sommeil s'amuse à remettre en question le travail que je fais sur moi-même. Lorsqu'une brèche s'ouvre, c'est tout mon univers qui bascule, toutes mes insécurités qui ressurgissent de nouveau. C'est ce qui fait de mes cauchemars récurrents des phénomènes d'une telle violence dans le cycle de ma vie. Je peine chaque fois à m'en remettre. Ils sont certes bien moins fréquents qu'avant, signe je l'espère d'un certain apaisement, mais je ne parviens pas à les faire disparaître. Il faut croire que mon inconscient a trop à dire.

Alors, pendant plusieurs heures, j'ai ruminé puisque Morphée se refusait à m'accueillir de nouveau. Je me suis tourné dans mon lit, encore et encore. J'ai fixé le plafond, au point d'en connaître les moindres détails. J'ai hésité à réveiller Edwin, peut-être aurait-il trouvé les mots justes, mais je n'ai pas osé. J'ai revécu en boucle mes pires souvenirs, ma mère en étant le personnage principal. J'ai pleuré, silencieusement, me rappelant le rejet, les incessantes comparaisons avec ma soeur. Les larmes ont aussi coulé lorsque le petit garçon, devenu marionnette, s'est exprimé au fond de mon coeur. Celui qui ne comprenait pas pourquoi suite à un mot de travers prononcé devant des invités du haut de son jeune âge, il se retrouvait enfermé dans sa chambre pendant plusieurs jours, sans autre contact que celui d'un elfe qu'on lui avait appris à mépriser. Cet enfant qui a du saisir trop tôt que sa mère, qu'il admirait temps, avait plusieurs visages. Qui a du lui aussi apprendre à se composer une panoplie de masques très rapidement, tant qu'aujourd'hui il se demande souvent s'il est vraiment lui, ou s'il joue simplement un nouveau rôle. Celui qui à force d'avoir désespérément voulu plaire a maintenant tellement de mal à s'aimer. Ce gamin a qui on a volé son enfance, simplement sous prétexte qu'il était l'héritier du nom.

Car oui, c'est à cette conclusion que je suis arrivé. Tous mes problèmes me viennent de ce fichu nom, Clifford, et de l'héritage qu'il implique. Je suis né en ayant déjà des obligations, envers ma famille. Je suis celui à qui revient la lourde tâche de la représenter dans le prochain siècle et de former ses descendants qui à leur tour devront faire de même. Je n'ai jamais été libre. Ma vie ne m'a jamais appartenue. Ni à moi, ni à aucun de mes ancêtres avant moi. Nous ne vivons que dans l'idée de garantir l'honneur à notre lignée. C'est d'une tristesse... Je ne veux pas de ça. Je ne veux pas de cette vie que l'on me propose. On ne m'a jamais laissé le choix. Je ne peux pas me marier avec quelqu'un dont le sang n'est pas pur, je ne peux pas aimer un homme, je ne peux pas envisager de ne jamais avoir d'enfant, je dois avoir une carrière brillante, faire quelque chose qui restera dans les mémoires, faire fructifier la fortune familiale. Avant même que je ne vienne au monde, les grandes lignes de ma vie étaient déjà tracées. C'est globalement à ce stade de réflexion que j'en étais lorsque les dortoirs ont commencé à s'animer et les premiers garçons à se préparer pour leurs cours. J'ai fait de même, suivant le mouvement. Mais devant le miroir de la salle de bain, quelque chose m'a dérangé, autre que les immondes cernes qui s'étendent sous mes yeux.

Et me voilà au même stade, devant l'un des miroirs des toilettes abandonnés que j'ai rejoint précipitamment aussitôt le couvre-feu terminé. Je fixe immobile la médaille autour de mon cou, dont le contact m'est soudainement si désagréable. Le serpent et le C majuscule gravés dans l'or, ainsi que la devise inscrite en latin juste en dessous "Nobilitatem, Excellentia & Puritate Sanguinis" me répugnent. Ce n'est pas moi. Je ne sais pas qui je suis. Mais je sais qui je ne veux pas être. Et actuellement, je veux tout sauf être celui dont on m'a imposé l'existence. Hésitant, je commence à détacher la chaîne. J'ai l'impression ainsi de me libérer, au moins un peu, de l'emprise que mes ancêtres ont sur moi. Le bijou repose maintenant dans la paume de ma main, et je me décide à faire ce pourquoi je me suis rendu dans cet endroit si isolé. Je me rends dans l'une des cabines et je le jette sur le sol, dans un coin. Les probabilités que quelqu'un le trouve ici sont nulles, et je ne viens jamais alors aucune chance que je sois tenté de le récupérer. N'est-ce pas ? En voyant pitoyablement par terre cette relique que six de mes ancêtres ont successivement porté avant moi, je me sens terriblement honteux. Ils doivent se retourner dans leur tombe. Et je frémis en pensant à toutes les choses atroces que me ferait Mère si elle assistait à cela. Avant de changer d'avis, je me précipite hors de la cabine. Je dois m'éloigner, vite, j'ai besoin d'air. Je ne suis pas sûr d'avoir pris la bonne décision, mais j'avais terriblement besoin d'éloigner rien qu'un peu ma famille de moi, suite à cette horrible nuit. Je veux me sentir libre, au moins une fois. Quitte à décevoir, encore une fois.

977 mots.

Reducio
Ce RPG est libre, en sachant qu'un panel de possibilités s'offre à vous.
Je préfèrerais de mon côté une interaction indirecte, à savoir : le comportement d'Antonn depuis son réveil est très louche puisqu'il est en panique et complètement ailleurs, intrigué vous pouvez donc l'avoir suivi lorsqu'il s'est précipité dans les toilettes abandonnées. Complètement perdu, il ne vous aura pas remarqué. Libre à vous ensuite de trouver ou non le médaillon dans les toilettes.
Vous pouvez vous aventurer dans les toilettes alors qu'il en fuit, trouver ça bizarre, jeter un coup d'oeil dans les cabines et repérer le médaillon, ou pas d'ailleurs. Attribuez lui un méfait des toilettes, il est louche ce garçon après tout. Cela peut être amusant aussi. En bref, faites comme vous le sentez.
Votre intervention peut aussi avoir lieu quelques temps après le passage de mon protégé dans les toilettes, pas forcément dans l'immédiat.
A savoir, si vous trouvez le médaillon, que si votre personnage a une idée de qui est Antonn et qu'il est un minimum observateur il saura que ce dernier lui appartient puisque mon personnage à moi le porte la majorité du temps de manière volontairement visible. Il peut choisir de le voler, le restituer, ou que sais-je encore. Antonn reviendra de toute manière dans quelques heures chercher son pendentif, pris de regrets, alors s'il n'y est plus il va mener une sacré enquête ce qui pourra déboucher sur un nouveau RP.
Si vous favorisez une interaction directe, vous pouvez considérer que mon jeune Serpentard n'a pas encore quitté les toilettes et qu'il n'est vraiment pas dans son état normal.
Ou d'autres options encore, celles-ci ne sont que des pistes !
Si vous avez un doute n'hésitez pas à me contacter par hibou.

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c

29 nov. 2023, 11:37
Liberté doit-elle rimer avec culpabilité ?  RPG Libre 
L'adolescence, et ce corps de femme auquel je n'étais pas encore habituée — je le dissimulais d'ordinaire sous plusieurs centimètres de velouté velours noir et vert. Sous cette large veste noire d'hiver, majestueuse cape de sorcière, l'évolution de ma morphologie passait sous les radars même des plus avertis, j'imaginais. Tant mieux. Mais difficile, face à ces lambeaux de miroir de bon matin, avec cette blanche chemise de Serpentard, seule sur mes épaules, sans grosse veste, de ne pas constater la façon dont ce corps toujours frêle s'était décoré de courbes avec les années. Je ne savais pas quoi en penser en vérité ; j'avais bien sûr toujours su que ces changements devaient arriver, mais je ne savais pas si j'aimais vraiment les voir ainsi s'opérer sans que je puisse les contrôler.

Décalant mon regard des lambeaux de miroir au lavabo écaillé, de ma main droite, je continuais toujours de frotter, le savon allait faire son effet, il le devait ! L'autre main toujours bien maintenue sur ce pantalon dans l'évier, mon pantalon, cette vile tache pouvait, devait, allait disparaître, allez. Je trouvais honteuse la raison de la tache et son emplacement, et il n'était même pas envisageable de remettre aux elfes du linge maculé de sang. Et en même temps, ce n'était pas dans les salles d'eau des dortoirs que j'allais pouvoir nettoyer discrètement, quand je ne pouvais même pas laisser mon journal intime sans qu'entre ses secrets se trouvent intercalés les mots d'une mystérieuse V. Et quand même ma baguette (!) avait disparu, pourtant précautionneusement posée dans le tiroir de ma table de chevet hier, me réduisant à jouer Cendrillon la souillon aux aurores dans des toilettes abandonnées. Quant aux toilettes des filles, elles étaient un lieu relativement peuplé, ce qui était déjà trop. Et même un peu après six heures, on n'était jamais trop prudent. Je n'étais de toute manière pas à l'aise pour parler à quiconque de ce genre de sujets, je le pensais.

Au moins les lieux en ruine étaient en harmonie avec la catastrophe de ce vêtement avili. Mais il était hors de question de laisser les choses ainsi, et puis aussi de porter cet ample short vert de la tenue de sport poudlarienne en runes à 10h30. Il était prévu pour une musculature de sportif, pas une gracilité de danseuse qui littéralement flottait dedans, ce pourquoi je ne le portais jamais - et ce n'était pas près de changer. Les pantalons longs constituaient ma tenue à l'année. Je n'étais pas dupe sur les regards des élèves, et un short court en plein novembre attirerait les regards, et moi, je ne voulais pas être remarquée pour la minceur de mes jambes, mais pour l'épaisseur de mon intelligence. J'en étais persuadée, tout autant qu'il fallait que cette tache disparaisse.

J'en étais presque venue à soupirer quand à mon étonnement -6h45, jour de semaine, dans les toilettes abandonnées-, des pas se firent entendre dans le couloir. Ni une ni deux, j'allais me plaquer derrière la porte d'une de ces cabines rouillées, le vêtement humide de l'eau du lavabo des dortoirs savonneux à force de frottements agrippé dans une main, le savon d'oeufs de grenouille dans l'autre, fermant le battant de la cuvette multiséculaire, montant debout dessus pour ne avoir de pied qui dépasse et pariant pour l'équilibre sur mon poids de danseuse légère, m'appuyant du bras depuis mon promontoire sur la porte vacillante pour toujours continuer de la bloquer manuellement, le verrou ne marchant pas, naturellement.

Ma baguette disparue dans le dortoir, je me mordis fort les lèvres à l'idée d'en être privée. Comment me défendre sans elle ? Quel individu louche pouvait bien arriver ici à une heure pareille ? Et une boule de peur se saisit du bas de mon ventre - mais c'était juste des émotions à ce moment du mois un peu exacerbées, je n'avais *pas peur* entre mes dents, serrées sur ma lèvre pour ne pas claquer, je me le répétais. Et le danger allait arriver derrière la porte, sans possibilité aucune de l'identifier.

Vu les pas, il venait même d'entrer. Il parcourait la pièce - il s'approchait... et je serrais tant et si bien mes lèvres sur mes dents que je sentis ce goût métallique caractéristique glisser dans ma bouche. Et je sentais aussi qu'un de mes pieds menaçait de glisser sur la cuvette refermée - il ne fallait pas trembler, non, il ne fallait pas ! - sans quoi je finirais par tomber, et pire, me faire repérer par le danger qui rôdait. Et mon corps par réaction se raidit complètement. De l'autre côté, la présence pesante planait sans odeur, sans mots, sans un bruit.

Si ! Tout à coup, un cling, fort. Le danger a précipité un objet contre le sol ! Je savais le sol dur, dallé. Mon corps sur mon perchoir se raidit encore davantage si c'était seulement possible. Je ne pouvais pas voir ce qu'était l'objet métallique ainsi balancé par le danger de l'autre côté de la porte, mais la chute avait été précipitation sans douceur, cela s'était diablement entendu. Et les instants me semblaient éternels tandis que je savais l'inconnu.e toujours là - j'étais même, à un moment donné, persuadée d'entendre le souffle traverser ses narines, un souffle lent de fatigue, haché de colère, frémissant d'ondes négatives. Ma lèvre inférieure, elle, saignait désormais pour de bon et une goutte de sang glissa de mon menton dans la région de mon poignet, dont les veines ressortaient sous l'effet de cette immobilisation forcée, attente tendue comme élastique tiré. Une main déjà prise par le savon que je ne pouvais pas laisser glisser, l'autre par le vêtement mouillé avec le bras correspondant contre la porte maintenue fermée, je me demandais comment repositionner mon corps pour ne pas ni glisser ni non plus laisser couler ces quelques gouttes de sang de mes lèvres de façon visible du danger à la respiration menaçante. Pourvu que ce ne soit pas un danger en mesure de sentir l'odeur du sang !

En y pensant, je réalisais soudainement que cette respiration saccadée venait de disparaître. Laissant encore passer quelques instants, pour m'assurer du départ qu'une telle absence de souffle signifiait, je finis par me laisser tomber de mon perchoir plutôt qu'en redescendre, soupirant de toute cette tension qui s'était accumulée. Ce n'était pas l'heure pour faire peur aux bonnes gens, patacitrouillopurée.

J'avais déjà reposé mon vêtement sous le savon sur l'évier écaillé quand l'éclat d'un disque métallique sur le sol toucha mon regard. *L'objet.* Laissant le vêtement et le savon en plan, je l'examinai du regard, doucement. Et s'il était ensorcelé ? L'objet même étalé sur le dos cependant, je le reconnaissais sans difficulté. Le médaillon des Clifford. Antonn n'ayant pas de frère ou soeur au château à ma connaissance, il s'était donc très probablement fait voler son médaillon par l'inconnu à la respiration coléreuse qui traînait dans les toilettes abandonnées le matin. Aaah, ma baguette me manquait. Ce n'est pas une bonne idée de saisir dans ma main sans examen magique un objet laissé dans un lieu abandonné par un inconnu le matin, je le savais.

Le sourcil haussé, je décidai de déboutonner ma chemise, pour saisir ledit médaillon entre deux pans de tissu : si le tissu se mettait à brûler, je me débarrasserais de ma chemise et prendrais mes jambes à mon cou dans les couloirs vides, mon pantalon dans mes bras, j'étais parée à cette éventualité. Mais alors que je les observais dans leurs moindres aspects, le tissu et le métal l'un contre l'autre n'eurent aucune réaction. Avant de reboutonner ma chemise, je décidai donc d'enfiler le médaillon juste avant dessous, invisible des regards extérieurs certes, impossible à détruire pour un inconnu malintentionné donc, bien retrouvable par moi cependant. Je laissai ensuite le savon et le pantalon étendu dans un petit coin à l'abri des regards - la tache n'était plus que reflets. A croire qu'elle s'était carapatée de peur devant le danger rôdeur des toilettes abandonnées, alors le savon ferait effet sur les derniers reflets suspects avant que je ne le récupère, je le croyais.

Une fois le vêtement étendu dans ce recoin dissimulé, je m'élançai ni une ni deux d'un pas véloce et feutré vers le couloir. Procédant au plus probable d'un individu en pleine colère, je me mis à suivre l'itinéraire de rattrapage du grand couloir le plus direct. Oui, plus j'avançais, me remémorant ce souffle dans le moindre de ses aspects, plus j'en étais persuadée : c'était très certainement une créature ou un humain de sexe masculin et pas un riquiqui première année. De toute manière, à cette heure, avec des couloirs désertés, ma vitesse ninja de déplacement et cet itinéraire qui faisait tomber sur le croisement de tous les croisements, j'avais des probabilités pas fines d'identifier le voleur, qui me semblait à cet instant plutôt brutal brisaque que malin ensorceleur. Les battements de mon coeur avaient repris un rythme certes accéléré - mais cette fois, ordonné.


***

Et effectivement, sans même avoir à atteindre le croisement, Carole vit une grande ombre se déplacer au bout du couloir dans lequel elle venait d'entrer... et elle fit l'effort pour réduire la distance qui les séparait, ce short sportif ayant le mérite de lui offrir les mouvements les plus amples. Plus elle avançait, plus elle pouvait rassembler d'informations sur l'ombre dont elle se rapprochait : c'était un élève, complètement ébouriffé, sous le coup de l'émotion vu son pas désordonné, et dont la sortie n'avait rien de planifié, vu l'incertitude du changement de direction qu'il venait d'esquisser.

Et à ce tournant, elle fut quelques pas derrière lui, cette gracilité de danseuse lui permettant, encore et toujours, la discrétion nécessaire pour être hors de ce qu'il pouvait entendre lui — et elle le reconnut : "Oh Merlin"

"Antonn." Elle en avait même oublié d'appeler le garçon par son patronyme. Oublié qu'elle portait ce short qu'elle détestait. Oublié que sa lèvre toujours saignait. Oublié même comment elle s'appelait. Le temps d'une respiration, tout cela n'était que second.

Car pivotant pour se trouver face à lui, elle voyait, voyait désormais seulement combien les traits, ses traits à lui, étaient tirés, voyait la façon dont ses yeux bleu-gris étaient bordés de ce dégradé gris foncé qui ne laissait rien présager de bon. Il avait ce brouillard qui entoure une tempête dans son expression - et, seconde après seconde, Carole réalisait que la question de celui qui lui en voulait ne se posait pas. Car celui qui en voulait très certainement à Antonn, celui qui cherchait à lui faire du mal, et qui avait aussi mis ses intentions maléfiques en application, celui-là n'était autre que lui-même.


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A mon tour de te choisir comme partenaire RP d'exception :wise: (si ça te va bien sûr).
J'imagine qu'on est au bout du couloir des toilettes alors que celui-ci ouvre sur une intersection donc encore très proches de celles-ci ?

Avatar composé par Ava Meywood, partagé avec Louna Hamilton et Erza McGowan.