Susciter la réflexion
PREMIÈRE QUINZAINE D'OCTOBRE 2048
Depuis la rentrée, soit un peu plus d'un mois auparavant, Ennis réfléchissait plus ou moins consciemment et plus ou moins profondément à l'affichage qu'elle avait voir sur la porte du professeur Priddy. D'abord assez peu, et puis de plus en plus souvent. La préfète était passée par de nombreux stades. Ce qu'elle avait pu vivre au sein du cercle familial que ce soit directement elle ou bien ses frères. Clairement, ce qui était dénoncé sur le parchemin placardé à l'entrée de la salle de cours de Sortilèges elle l'avait vécu à des degrés divers. Elle n'en avait pas fait la liste, c'était superflu. Et puis, le changement d'attitude de son père, les explications qu'il avait pu lui même donner - même à demi-mots - lui avait permis de comprendre d'où ça venait que cela soit de lui ou de sa mère. Il était le seul à s'être excusé sincèrement et à chercher à améliorer les choses, cela jouait en sa faveur. Mais même s'il ne l'avait pas fait et que la communication - la relation - avait tout bonnement été rompue comme avec sa mère, jamais elle ne les aurait dénoncé. C'était une certitude.
Pour autant, ce n'était pas pour ça qu'elle ne souhaitait pas en discuter avec l'adulte. Surtout que son cheminement de pensée était allé un peu plus loin. Parce qu'elle n'avait pas rencontré de chantage et de violences physiques ou morales que de la part de ses parents mais aussi d'élèves. Alors, Smith n'était plus là et elle avait pu en parler au professeur Mason, mais quelqu'un d'autre déambulait toujours dans les couloirs de Poudlard et lui menait la vie dure. A tel point que la rouge et or, malgré le jeu de l'ignorance, avait de plus en plus de mal à ne pas sentir une forme de peur ou d'angoisse à l'idée de la croiser ou de devoir l'entendre l'attaquer sur le moindre prétexte possible, tout ça pour des raisons obscures. Soit disant qu'elle ne parle pas de la grain d'Yggdrasil... Mais ça avait commencé bien avant.
Ainsi, après une enquête rapide auprès de ses camarades, Ennis avait pu déterminer quand la galloise devrait se trouver dans sa salle de classe - ou son bureau - pour pouvoir venir à sa rencontre. Exactement ce qu'elle était en train de faire à ce moment précis. Ennis frappa, patienta pour avoir l'autorisation d'entrer dans la pièce et, dès qu'elle eut la femme en visuel, dit ces quelques mots. "Bonjour Miss, est-ce que vous auriez un moment à m'accorder s'il vous plaît?"
@Sarah Priddy, je n'ai pas mis de date mais il est toujours possible d'en décider une.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
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" Molliare "
C'est avec une satisfaction non feinte que la galloise sentit son postérieur se caler confortablement sur le coussin qui tapissait la chaise derrière son bureau. Un peu de confort ne faisait de mal à personne, bien au contraire lui soufflait d'ailleurs une partie de son anatomie. D'ailleurs, une petite pause non plus ne pouvait pas faire de mal. La sorcière, délaissant sa pile de parchemin, agita sa baguette tandis que les mots affleuraient à ses lèvres. Quelques instants plus tard, elle était jambe croisée, en pleine dégustation d'un délicieux thé à la bergamote et au gingembre. Un petite touche de cannelle venait adoucir le tout au niveau du palais, faisant sourire silencieusement l'enseignante.
Mousufl, sentant sa maîtresse en bonne disposition, en profita pour sauter sur les genoux de la femme. Il ne fallait pas manquer une occasion de gagner quelques gratouilles en ce petit instant de silence partagé. Les deux compères tournèrent la tête d'un même mouvement quand on toqua à la porte faisant taire immédiatement les ronronnements du félin.
" Entrez ! "
Une petite pointe de curiosité, mêlée à la déception du silence brisé, s'empara de l'adulte. Qui donc frappait à sa porte ? Probablement un élève, c'était bien souvent le cas. Restait à savoir pour quelle raison on venait lui rendre visite. La surprise put se lire un court instant sur son visage quand la préfète de Gryffondor passa la porte. Ennis O'Belt ne suivait pas les cours de sortilèges et n'était donc pas une habituée des lieux. La sorcière se redressa légèrement sur son siège, obligeant son matou à se pousser un peu, ce qui ne sembla pas franchement lui plaire et il l'exprima dans un petit miaulement. Elle posa sa tasse sur son bureau avant de répondre à la visiteuse en adressant une caresse d'excuse à son petit compagnon.
" Bien sûr. Approchez donc, que vous arrive t'il ? "
C'est avec une satisfaction non feinte que la galloise sentit son postérieur se caler confortablement sur le coussin qui tapissait la chaise derrière son bureau. Un peu de confort ne faisait de mal à personne, bien au contraire lui soufflait d'ailleurs une partie de son anatomie. D'ailleurs, une petite pause non plus ne pouvait pas faire de mal. La sorcière, délaissant sa pile de parchemin, agita sa baguette tandis que les mots affleuraient à ses lèvres. Quelques instants plus tard, elle était jambe croisée, en pleine dégustation d'un délicieux thé à la bergamote et au gingembre. Un petite touche de cannelle venait adoucir le tout au niveau du palais, faisant sourire silencieusement l'enseignante.
Mousufl, sentant sa maîtresse en bonne disposition, en profita pour sauter sur les genoux de la femme. Il ne fallait pas manquer une occasion de gagner quelques gratouilles en ce petit instant de silence partagé. Les deux compères tournèrent la tête d'un même mouvement quand on toqua à la porte faisant taire immédiatement les ronronnements du félin.
" Entrez ! "
Une petite pointe de curiosité, mêlée à la déception du silence brisé, s'empara de l'adulte. Qui donc frappait à sa porte ? Probablement un élève, c'était bien souvent le cas. Restait à savoir pour quelle raison on venait lui rendre visite. La surprise put se lire un court instant sur son visage quand la préfète de Gryffondor passa la porte. Ennis O'Belt ne suivait pas les cours de sortilèges et n'était donc pas une habituée des lieux. La sorcière se redressa légèrement sur son siège, obligeant son matou à se pousser un peu, ce qui ne sembla pas franchement lui plaire et il l'exprima dans un petit miaulement. Elle posa sa tasse sur son bureau avant de répondre à la visiteuse en adressant une caresse d'excuse à son petit compagnon.
" Bien sûr. Approchez donc, que vous arrive t'il ? "
Délais de réponse... désolée...
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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Avec la distance, Ennis ne vit pas la courte expression de surprise se peindre sur le visage de la professeur de sortilèges. Mais si ça avait été le cas, elle l'aurait tout à fait comprise puisqu'elle n'avait pas cette matière dans ses cours obligatoires ou optionnels. Cela réduisait donc les raisons possibles à sa venue et si certains auraient pris des paris sur le club de courses, il n'en était rien.
L'irlandaise s'approcha à l'invitation, refermant la porte derrière elle. En s'avançant, elle entendit le miaulement agacé du chat, ce qui la fit sourire une fraction de seconde. Elle reprit néanmoins un visage plus neutre en arrivant près du bureau, c'était qu'elle voulait parler d'un sujet sérieux mais surtout, qui ne la mettait pas vraiment à l'aise. Bien au contraire même.
- "Je voulais vous parler de l'affiche." Dit-elle en guise de préambule en ayant un très léger mouvement de pivot vers la porte, quelques degrés de rotation avant de revenir face à l'adulte. "Celle sur les violences quotidiennes." Précisa la jeune femme pour permettre à Sarah Priddy de se souvenir de leur interaction de ce jour là. Mue par elle ne savait qu'elle impulsion, l'irlandaise était venue à sa rencontre. Sauf que la survenue de plusieurs élèves avait eut pour effet de la faire se raviser. Depuis, elle avait eu le temps d'y penser et elle ressentait de nouveau le besoin d'en parler avec l'enseignante. "Ces violences dont elles parlent. Ce sont uniquement celles que quelqu'un peut vivre en famille?" C'était déjà un pas d'en parler, alors elle ne parvenait pas à expliciter sa pensée. Il faudrait y aller bout par bout.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
L'irlandaise s'approcha à l'invitation, refermant la porte derrière elle. En s'avançant, elle entendit le miaulement agacé du chat, ce qui la fit sourire une fraction de seconde. Elle reprit néanmoins un visage plus neutre en arrivant près du bureau, c'était qu'elle voulait parler d'un sujet sérieux mais surtout, qui ne la mettait pas vraiment à l'aise. Bien au contraire même.
- "Je voulais vous parler de l'affiche." Dit-elle en guise de préambule en ayant un très léger mouvement de pivot vers la porte, quelques degrés de rotation avant de revenir face à l'adulte. "Celle sur les violences quotidiennes." Précisa la jeune femme pour permettre à Sarah Priddy de se souvenir de leur interaction de ce jour là. Mue par elle ne savait qu'elle impulsion, l'irlandaise était venue à sa rencontre. Sauf que la survenue de plusieurs élèves avait eut pour effet de la faire se raviser. Depuis, elle avait eu le temps d'y penser et elle ressentait de nouveau le besoin d'en parler avec l'enseignante. "Ces violences dont elles parlent. Ce sont uniquement celles que quelqu'un peut vivre en famille?" C'était déjà un pas d'en parler, alors elle ne parvenait pas à expliciter sa pensée. Il faudrait y aller bout par bout.
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La pause était terminée et Sarah lança un bref regard de déception à sa tasse encore fumante avant de se concentrer pleinement sur l'adolescente qui venait d'entrer dans son bureau. De sa main gauche, par reflexe, elle s'était remise à caresser le félin qui, acceptant les excuses pour le dérangement précédent, se mit à ronronner tout bas.
Il fallut un instant à l'adulte pour comprendre de quoi la Gryffondor voulait parler quand elle annonça vouloir s'entretenir avec elle au sujet d'une affiche. Quand le cerveau de la Galloise, probablement embrumé par la cannelle remit les choses en place, elle se remémora une scène qui l'avait alors étonnée. Le jour où elle avait accrochée cette affiche justement, Ennis O'Belt était entrée dans la salle de classe pour lui demander... De quoi s'agissait il déjà ? Une question au sujet de la personne agressée ? Non... ce n'était pas ça... Si ! Un délais ! La petit O'Belt avait demandé si on devait en parler dans un délais particulier. Sarah avait alors songé que la gamine avait pu assister par le passé à des moqueries ou des violences sur un ou plusieurs de ses camarades, peut-être des choses passées qui l'avait marquée, voir qui l'avait poussée à devenir préfète ? Néanmoins, la conversation s'était arrêtée là et la Rouge et Or avait vite quitté les lieux. Voilà qu'elle revenait à nouveau, preuve que quelque chose la tracassait bel et bien.
"Non, bien sûr que non. Il existe en effet des violences dans le cadre familliale mais, pas seulement. Elles existent sous diverses formes et on n'a parfois même plus conscience de leur gravité. Il vous est arrivé quelque chose ? À vous ou à un de vos camarades ?"
Il fallut un instant à l'adulte pour comprendre de quoi la Gryffondor voulait parler quand elle annonça vouloir s'entretenir avec elle au sujet d'une affiche. Quand le cerveau de la Galloise, probablement embrumé par la cannelle remit les choses en place, elle se remémora une scène qui l'avait alors étonnée. Le jour où elle avait accrochée cette affiche justement, Ennis O'Belt était entrée dans la salle de classe pour lui demander... De quoi s'agissait il déjà ? Une question au sujet de la personne agressée ? Non... ce n'était pas ça... Si ! Un délais ! La petit O'Belt avait demandé si on devait en parler dans un délais particulier. Sarah avait alors songé que la gamine avait pu assister par le passé à des moqueries ou des violences sur un ou plusieurs de ses camarades, peut-être des choses passées qui l'avait marquée, voir qui l'avait poussée à devenir préfète ? Néanmoins, la conversation s'était arrêtée là et la Rouge et Or avait vite quitté les lieux. Voilà qu'elle revenait à nouveau, preuve que quelque chose la tracassait bel et bien.
"Non, bien sûr que non. Il existe en effet des violences dans le cadre familliale mais, pas seulement. Elles existent sous diverses formes et on n'a parfois même plus conscience de leur gravité. Il vous est arrivé quelque chose ? À vous ou à un de vos camarades ?"
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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