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08 juin 2023, 03:29
La chorale d'oiseaux chanteurs
Bon, il voulait faire genre qu'il était pas italien, mais je le savais, ça se voyait, puis pourquoi ma mère se tromperait. C'était pile poil ce qu'elle m'avait dit sur comment ils étaient. Je fais mine de le regarder un instant à sa réponse, comme pour le dévisager et être sur que je me trompais pas, oui c'était un italien c'était sûr ! Je l'écoute avec attention lorsque je lui expose mon idée que j'avais eu, bah ouais, la guitare électrique, c'était classe non ? Avec ça, j'allais devenir la star de Poudlard, c'était sûr et même si j'étais pas le meilleur des sorciers, au moins, je serais connu pour ma musique. Mais, de ce qu'il me dit, il fallait que j'aie une guitare spéciale ? Je le regarde en levant un sourcil, un peu perdu par ce qu'il me décrit mais particulièrement surpris qu'il accepte.

— C'est vrai ? Vous allez m'aider à apprendre monsieur ?!

Avec un grand sourire, mes yeux s'écarquillent en le regardant, mais j'avais oublié un petit quelque chose.

— Ça s'achète où les spécimens enchanté de guitare électrique ? C'est cher non ? C'est que .. ma famille ils ont pas trop les moyens .. puis même s'il les avaient, ils voudront pas je suis sûr.

J'avais oublié ça. Ma mine se ternit un peu, mon rêve de jouer de la guitare électrique qui s'envole direct, alors que je m'imaginais déjà composer mon premier truc. Puis si je dis à ma mère qu'il me faut un spécimen magique, elle va m'envoyer bouler. Il y a bien mon frère, mais je vais pas lui demander, il a déjà acheté toutes mes fournitures .. c'est dommage. Je sais même pas si j'ai de l'argent pour m'acheter quoi que ce soit comme instrument. Bon pour l'instant, profite de Romeo Nico, tu penseras à ça après. Le maestro me retourna d'ailleurs ma précédente question, et j'avoue que je m'attendais pas à celle-ci, j'ai une tête d'italien ?

— Euh .. je sais pas je crois pas, je sais juste que c'est ma mère qui a choisi, mais je crois pas qu'on aie de la famille en Italie.

Je marque un temps quand même pour réfléchir. Du coté de mes oncles et tantes, ils étaient bien Irlandais, ça c'est sûr, donc je pense pas ... faudrait que je demande. En attendant, je me focalise sur le petit oiseau entre mes mains, et il faut bien dire qu'il réussit à m'apaiser un peu face à la nouvelle juste avant. Je caresse cette petite chose tout doucement, et il se laisse faire tout aussi bien. Fallait croire que j'avais un truc avec les animaux, ils avaient toujours tendance à se laisser faire avec moi.

— Il a l'air de se calmer un peu, regardez Maestro.

D'un air guilleret, un petit sourire reprend contenance tandis que j'indique de ma tête le creux de mes mains où l'oiseau était venu se lover légèrement. Il avait l'air d'être bien là le petit Romeo.

— Quand Neptune il se comporte bien à la maison, on lui donne une friandise, vous pensez qu'on peut faire pareil avec Romeo ?

J'esquisse un sourire en regardant le chef de coeur avec des yeux amusés. Quand on sortait la friandise, généralement Neptune, il devenait fou et sautait partout. Là, vu comment il est gentil, il mérite quand même le p'tit Romeo, mais après, c'était pas mon oiseau, j'espérais quand même que l'italien serait pas contre.

25 juin 2023, 00:54
La chorale d'oiseaux chanteurs
Le menton légèrement relevé et le regard concentré sur un point invisible, le Maestro semblait avoir réfléchi un instant aux inquiétudes du garçonnet. Peut-être qu'en l'espace de quelques secondes, le souvenir de son propre apprentissage chaotique du luth s'était rappelé à sa mémoire. Il demeurait bien trop fier pour partager cette réminiscence qu'il craignait capable de mettre à mal sa réputation mais il pouvait au moins essayer de diriger son jeune invité matinal - si possible en omettant de lui parler de marchés noirs au cœur du Londres sorcier.

« C'est vrai, les guitares modifiées par enchantements sont des objets très couteux : les ensorceleurs sont rares. Sans compter que les sorts doivent être renouvelés régulièrement pour ne pas mettre en danger les musiciens... entama-t-il doucement comme si sa réflexion prenait encore forme. Electricité et magie ne font pas bon ménage, votre professeur d'Etude des Moldus vous l'apprendra. Peut-être... »

Quelque part, il était soulagé que la tâche d'éloigner cet enfant de cet instrument effrayant lui soit rendue si facile : les arguments ne manquaient pas pour le convaincre de préférer un instrument moins explosif. Un sourire encourageant - et un peu déroutant malgré lui - traversa son visage. Il fixait un point précis de la salle de répétition, désignant rapidement du doigt la scénette qui accueillait les instruments derrière le jeune garçon.

« Le mieux serait de commencer votre apprentissage avec une guitare classique. Elles sont plus abordables et accessibles pour les sorciers qui veulent se lancer sans disposer de connaissances préalables. »

C'était un conseil raisonnable par rapport à sa malheureuse expérience de jeunesse... Se lancer dans l'apprentissage du luth pour corroborer son mensonge, voilà ce que Piccolo avait fait dans l'espoir de se maintenir dans une troupe d'artistes professionnels. Ses doigts aussi bien que tout le reste de son corps avaient souffert pour arriver à un résultat convaincant, le sorcier se souvenait encore de l'angoisse de l'échéance. Il fallait dire qu'il n'avait pas choisi le plus facile des instruments en plus de cela - mais sa recherche de communion avec des objets de très bonne facture était apparemment ancestrale...

Sa main gauche avait déployé ses doigts comme dans un mouvement d'étirement. Le petit oiseau bleu immobile avait quitté ses mains pour celles du garçon. Un léger sourire énigmatique restait figé sur son visage pâle comme s'il maintenait sa plongée à des années lumières de cette réalité. Il était aujourd'hui devenu le guide et non plus l'apprenant. Le poitrail de plumes gonflé, Romeo semblait apprécier l'attention, fermant ses minuscules yeux doucement. Le Maestro sentait que son expérience portait ses fruits en observant le tableau : ce chérubin semblait être capable de se canaliser sans problème, il suffisait de le motiver à le faire dans l'exercice de ses centres d'intérêts - et prendre soin des animaux figuraient parmi eux visiblement.

« Ah, Romeo a toujours apprécié d'être au centre de toutes les attentions », déclama-t-il pour amuser le petit sorcier.

Il était probable que Piccolo se soit empêché d'ajouter en aveu "Comme moi". S'il observait avec une pointe de jalousie sa perruche apprécier le contact d'autres mains que les siennes, curieusement il n'était pas tout à fait contrarié : c'était une belle façon de débuter cette journée que de partager ses expertises avec l'un des jeunes pensionnaires de cette surprenante école. La proposition d'offrir une friandise à la perruche le surprit. D'habitude, il s'occupait de ce couple d'inséparables tout seul. D'un geste doublé d'incertitude, le sorcier répéta :

« Une friandise... »

Le visage du jeune Nico s'était illuminé d'un sourire, peut-être pour tenter de le convaincre. Vaincu par cette frimousse, le Maestro sortit lentement sa baguette magique, cherchant de son autre main étique quelque chose dans la poche de sa grande cape.

« C'est une information qui peut surprendre beaucoup de monde, et même les propriétaires de perruches... commença-t-il en agitant l'outil. Elles adorent les pissenlits ! »

Triomphal, le sorcier présenta entre deux doigts une petite akène devant les yeux du garçonnet. S'ils l'offraient ainsi à Romeo, ce dernier allait sûrement leur faire vivre un enfer - lui qui partageait parfois le tempérament de son maître très facilement vexé. Placée au creux de sa main, la minuscule graine qui donnait envie de souffler se mit à changer d'apparence sous la baguette du sorcier et de ses directions. Des racines s'allongèrent, une tige s'étira et deux feuilles aussi hautes apparurent à leur tour. Une sphère d'akènes se forma pour finalement fleurir dans un éclat lumineux à l'extrémité de la tige. Herbivicus et Florentibilis étaient deux sortilèges issus d'une belle magie, cela ne faisait aucun doute. Le Maestro posa l'appétissant pissenlit sur le banc. Au son qu'il produisait, Romeo devait se montrer intenable dans les mains du petit Nico.

« Vous pouvez le lâcher maintenant, informa-t-il, toujours attentif et, il fallait bien avouer, quelque peu amusé de faire tout cela au-dehors de l'intimité de sa cabine. Il y a des vocations qui se présentent très tôt à nous, Nico, parfois d'une façon tout à fait innée. Ce serait quelque chose qui vous plairait de faire, plus tard, vous occuper d'animaux ? »

Les mains de nouveau jointes derrière le dos et la mine sérieuse, on aurait dit que le Maestro étudiait l'un de ses disciples choristes. A vrai dire, la nature profonde des humains était un sujet qui lui tenait à cœur. Pour lui, même s'il ne s'était pas trouvé dans cette église il y a plus de vingt ans, il aurait fini par développer d'une façon ou d'une autre un lien affectif avec la pratique du chant de chorale puisqu'il était dans sa nature d'être un sorcier attiré par les choses parfaites. Ce n'était pas toujours de bonne grâce que l'on se découvrait une nouvelle passion, cela dit : dans cette réalité, il avait atterri dans l'église en fuyant une famille de sorciers trop bruyants et le jeune Nico s'était sûrement découvert ami des animaux en défendant la cause de son chien auprès de sa mère. Il était probable que ces combats transformés en objectifs de vie participaient à la création de passions mais, pour Piccolo, il existait un autre ingrédient plus profond encore, peut-être quelque chose qui était lié à ce destin éminemment insondable. C'était d'ailleurs ce destin que le sorcier accusait, lorsqu'il se rappelait de quelle façon il avait été rappelé auprès des chorales, tiré brutalement d'une voie qui le déviait ostensiblement d'elles. Peut-être que ses mésaventures à l'Opéra n'avaient été qu'un moyen de la part du destin de lui faire réaffirmer son premier amour. L'air mélancolique et absent, le Maestro observait le petit oiseau en liberté.

Maestro Piccolo inRP
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Avatar : picmitsuba

30 juin 2023, 01:12
La chorale d'oiseaux chanteurs
Comme je le craignais, les guitares électriques modifiées à la mode magique, c'était pas pour tout de suite. Et il fallait vendre un bras même. Je souffle un peu déçu par cette nouvelle. Mais je perdais pas espoir, un jour j'allais en jouer de la guitare éléctrique. Quand bien même je devais dépenser toutes mes économies dedans. Il me fallait quoi, un balai et une guitare électrique magique. C'était pas grand chose au final. Juste trois reins et deux poumons. Attendez, on a combien de reins ? Et tandis que je me morfondais un peu sur cette mauvaise nouvelle, le Maestro réussit bien vite à me faire gagner de l'intérêt. Derrière moi, il me présenta plusieurs instruments, dont une guitare qui payait pas vraiment de mine. Je la regarde un peu longuement. Bon, après c'était une guitare quoi, elle était un peu rabougri mais fallait d'abord que j'apprenne comment en jouer avant de pouvoir être à fond sur la guitare électrique. Je me retourne à nouveau vers le maitre de choeur, intéressé par l'objet.

— Vous pensez vous pourrez m'apprendre à en jouer Maestro ? Si je peux au moins commencer par ça, ça me dit bien. Puis vous verrez, j'apprends vite, vous aurez pas à me reprendre deux fois .. euh .. enfin pas trois en tout cas !

Ouais, j'allais droit au but, puis je connaissais déjà des gens qui jouaient de la guitare trop bien à mon âge, je me sentais un peu en retard. On dit que le cerveau il retient moins bien au fil du temps et que c'est mieux d'apprendre quand t'es petit. Mais j'étais carrément excité à l'idée de m'y mettre, je pense que le Maestro pouvait le sentir. Pour en revenir au petit zozio qui était actuellement dans mes mains, c'était marrant de le voir fermer ses petits yeux et chou aussi, fallait pas mentir. C'était une star ce Romeo, ça se voyait ! Et ce que me dit le maitre ne fit que confirmer ce que je pensais.

— Comme moi ! C'est pour ça qu'on s'entend bien je pense.

J'esquisse un grand sourire assez fier et amusé, j'avoue qu'on se ressemblait presque tous les deux, et j'avais pas honte de le dire, on aimait bien être au centre des choses et prendre la lumière. On y peut rien, on était né comme ça ! Continuant à lui caresser doucement le plumage, j'espérais que ma proposition de friandise, c'était pas un peu trop pour l'italien. Peut-être que l'oiseau suivait un régime très stricte, pour ses cordes vocales ou je sais pas. Mais non, au final, c'est assez vite que le castafiore fut convaincu. De ce qu'il me disait, ça aimait particulièrement les pissenlits et le Maestro ne tarda pas à user de sa magie pour en faire fleurir quelques uns. Le spectacle magique qu'offrait la pousse de ces petites plantes m'émerveilla un court moment, faut dire que c'était joli à les voir s'illuminer comme ça puis c'était beaucoup plus sympa que ce qu'on apprenait avec Monsieur Charleston. A l'invitation, je laisse le petit oiseau prendre ses ailes et foncer vers son repas du jour. Il le méritait après tout. Et c'est la question qui vint après qui m'interrogea un peu plus. Si j'avais déjà pensé à m'occuper d'animaux ?

— Oui j'aimerais trop Monsieur ! Je les adore tous ! Avant je voulais devenir vétérinaire, mais ma maman elle a dit que j'étais pas fait pour ça vu que j'étais pas bon dans les études, mais quand je vois les animaux magiques, genre les niffleurs, ça me donne envie de tous les découvrir. Un peu comme les Pokemon ? Vous connaissez ?


Encore un truc de moldu, pas sûr que ça lui parlait à lui, mais avec un peu de chance, on sait jamais. Mais d'ailleurs, je pouvais lui poser la même question.

— Vous avez toujours voulu diriger des grenouilles qui chantent vous monsieur ?

C'était quand même assez particulier comme vocation. Pas sûr que tout le monde y pense en étant enfant, mais au moins, personne pourrait lui piquer son poste.

01 août 2023, 16:50
La chorale d'oiseaux chanteurs
Comme de nombreuses fois au cours de cet échange matinal, le regard du Maestro avait semblé se perdre dans une sorte de réflexion à la demande du petit sorcier, lui qui émettait le souhait de l'avoir pour professeur. C'était une demande tout à fait naïve à laquelle le luthiste aurait répondu catégoriquement par la négative s'il n'avait pas ressenti une certaine énergie en lui. Tripplehorn se montrerait moins abrupte, cette fois-ci. Certains enfants émettaient une motivation à toute épreuve lorsqu'ils avaient un centre d'intérêt entre les mains - ce n'était pas pour rien que, souvent, les parents voulaient les intéresser très tôt à toute sorte d'activités. Si la plupart souhaitait seulement voir leurs chérubins s'épanouir, d'autres espéraient déjà réveiller en eux de véritables vocations sous un régime presque militaire. Placido Tripplehorn n'était pas un sorcier qui pouvait leur jeter la première pierre, à ces parents trop autoritaires : s'il détenait un secret, c'était celui d'apprécier davantage les efforts de ses plus jeunes disciples, parce qu'ils lui permettaient d'imaginer qu'ils atteindraient un sommet que jamais il n'avait pu effleurer lui-même. Dans tous les cas, il ne pouvait accepter de prendre le petit Nico parmi ses disciples de façon officielle : le sorcier avait ses habitudes et celle de gratter les cordes d'une simple guitare n'en faisait pas partie, ni même celle de prendre de parfaits débutants sous son aile - outre les petits chanteurs de son chœur. Il aurait peut-être mieux réfléchi à la demande si l'intérêt du garçon s'était porté sur l'apprentissage du luth ou, mieux, sur le chant.

A vrai dire, tout cela ne constituait que la moitié des raisons lui faisant refuser cette position de professeur. S'il avait été honnête avec lui-même, il aurait écouté son inquiétude à l'idée de se faire un nouveau - petit - ennemi. Le Maestro n'était pas réellement la même personne lorsque l'on touchait à son domaine d'expertise : il pouvait se montrer extrêmement exigeant - voire même très désagréable - durant ses leçons de tutorat, pour des choses parfois - souvent - désuètes. Il pouvait perdre patience facilement s'il arrivait que les progrès mettaient du temps à faire leur apparition, abandonnant alors sans sommation l'apprentissage et l'apprenti. Ce n'était pas chose aisée d'être l'un de ses disciples, surtout lorsque le chef de chœur manquait de temps.

« Cette salle est l'antre des expériences musicales, jeune Nico, et j'en suis le gardien. Je serai ravi d'être spectateur de vos entraînements ici et de vous conseiller quelques partitions accessibles aux yeux novices mais... Son calme raisonné se décida sur le meilleur compromis qu'il pouvait trouver : Si la découverte de l'instrument vous donne réellement envie, je vous aviserai le nom d'un véritable professeur de guitare... Certains proposent des ateliers fort peu coûteux pour les jeunes sorciers. »

Que lui prenait-il, à vouloir autant préserver l'opinion que le garçon avait de lui ? Un "non" aurait pu très bien faire l'affaire... La vérité, c'était que Placido Tripplehorn était un sorcier sans enfants et sans attaches, et que les apprentis sorciers qu'il côtoyait à présent avaient le don ces derniers temps de faire ressortir chez lui quelque chose de très... paternel. Heureusement, c'était une chose qu'il n'avait pas réalisé de façon consciente, l'épargnant encore un peu de quelques crises existentielles. Si la liberté éphémère de Romeo lui rappelait la raison qui l'amenait à se tenir ici, dans cette salle du château de Poudlard, les yeux amusés du petit Nico ne lui inspiraient rien qu'il n'avait connu jusqu'alors. Tripplehorn trouvait cela dommage, qu'il ne connaisse cet effet que maintenant. La perruche ondulée commençait à se désintéresser de sa tige, le sorcier se rassit près d'elle sur le banc en écoutant l'enfant.

Bien qu'il lui était compliqué de tout comprendre - ses cours d'Etudes des Moldus commençaient à dater un peu - il saisissait l'essentiel. Vétérinaire... Pokemon...

« Les Pokemon... Est-ce une espèce de dragon ? » tenta le Maestro, un peu dubitatif devant sa propre proposition.

Il était assez drôle que Nico mentionne avoir apprécié les Niffleurs. Piccolo était souvent surnommé ainsi au sein de sa famille, outre "le Chat Noir", "La Pie voleuse" ou encore le "Chardonneret élégant" qui lui avait été attribué par ses anciens admirateurs.

« J'ai connu des sorciers qui travaillaient auprès d'animaux sans avoir fait de grandes d'études. Le grand sorcier se reprit tout aussitôt : Mais bien entendu, je vous conseillerai de mettre toutes les chances de votre côté en essayant de bien travailler à l'école. »

Il avait failli oublier qu'il devait être un adulte responsable, pendant un instant. Peut-être trouvait-il un peu gonflé de conseiller à des enfants de bien travailler à l'école puisque lui-même n'avait jamais été le plus studieux des élèves. C'était davantage son cran et sa confiance en lui-même qui lui avaient permis d'atteindre ses sommets. Bien sûr, les choses auraient peut-être été rendues plus faciles pour lui s'il avait porté plus d'attention à son instruction, mais il s'était finalement bien rattrapé au fil de somptueuses rencontres. On apprenait de plusieurs façons différentes au cours du temps, finalement : il y avait Poudlard et l'école de la vie. Le petit Nico aussi avait des questions sur ses choix de carrière. Piccolo attrapa Romeo, visiblement requinqué, dans ses deux mains. Il laissa échapper une exclamation rieuse.

« Ah ! Je dirige surtout des sorciers, les crapauds harmoniques sont totalement autonomes mon petit Nico. »

Le sourire du sorcier s'évanouit un peu. S'il était heureux dans son statut de chef de chœur, il était avant tout un artiste lyrique passionné. Piccolo craignait de déjà savoir où la discussion pouvait se diriger s'ils continuaient de se diriger vers ce sujet.

« Moi aussi j'étais chanteur, tout comme vos camarades du Chœur des Grenouilles. Mon chef de chœur était un sorcier passionnant alors c'est sûrement de cette façon que la vocation est entrée, mentit-il comme un professionnel. Reprenez Romeo, on va le remettre à sa Juliet. »

Le Maestro se releva et actionna la porte de la cage, un peu décontenancé de devoir faire diversion sur ce sujet-là.


Moult excuses pour le temps de réponse, c'était une période fort bien chargée mais me revoilà avec plaisir.

Maestro Piccolo inRP
En poste depuis le 5 janvier 2048 à Poudlard
Avatar : picmitsuba

04 janv. 2024, 01:40
La chorale d'oiseaux chanteurs
Alors comme ça, le Maestro me refusait son apprentissage ? Pour une fois que je demandais à apprendre quelque chose, fallait en profiter non ? Je suis sûr qu'il avait juste la flemme au final. Je suis sur que c'était trop cool d'apprendre avec lui. Il avait ce coté artiste un peu loufoque que j'aimais bien et en plus il était italien c'était sûr. Et ils étaient doué eux. Bon au moins, il allait me donner le numéro d'un de ses collègues. S'il était aussi cool que lui, j'avais pas de soucis à me faire.

— Bon, ça aurait plus cool avec vous. Mais je veux trop apprendre à en jouer. Mais faut que j'en parle à mes parents ... mais donnez moi quand même son nom, je vais voir comment faire.

Au pire, j'allais me débrouiller pour avoir l'argent. J'étais plein de ressource et c'est pas une tâche comme ça qui allait me faire peur. J'avais qu'à vendre des trucs. Si il y a bien une chose qui caractérisait les Ferrell, c'était de toujours savoir retomber sur ses pattes. J'esquisse un sourire affirmé. Purée, j'allais tout gérer bientôt et le Maestro sera épaté.

— Vous pensez que je peux emprunter une des guitares Monsieur ? Si c'est pas vous qui m'apprenez, je vais devoir avoir besoin de la transporter .. je vous jure que j'en prendrais soin comme je prends soin de Neptune, promis juré !

Par ce qu'on en revenait à cette histoire de guitare, peut-être que je me tracassais pour rien. Je regarde l'italien avec un air presque de supplication. Allez, je vais pas l'abimer monsieur, s'il vous plait. Vous pouvez pas empêcher une futur rockstar de rencontrer son avenir. Enfin, bref. En attendant, j'étais plus choqué d'autre chose, il connaissait pas les pokémons ? Même les sorciers devaient connaitre ! D'où il venait celui-ci ?

— Mais non monsieur les pokémons ! En gros, c'est des animaux qu'on attrape grâce à une pokéball et une pokéball c'est euh ... Je mime la rondeur d'une pokéball avec mes mains. .. une boule où on peut enfermer ces animaux. Un peu comme les animaux magiques mais dans un autre monde. Sauf que dans ce monde là, on les collectionne. Et il y en a plus de 600 à attraper ! Vous connaissez vraiment pas ?

Bon au moins, s'il connaissait pas, maintenant il saurait. Et heureusement qu'il était tombé sur le plus grand connaisseur de pokémon qui existe dans cette école. Au moins, le chef de choeur me rassurait un peu sur une chose, on pouvait travailler avec des animaux sans avoir besoin de faire beaucoup d'études. Et dans mon cas, ça m'aidait pas mal vu comment les trois quarts des cours m'intéressaient pas.

— Ça serait plus facile pour moi si chaque cours, on les faisait avec des animaux. A part la métamorphose qui me plait bien, on voit jamais d'animaux dans les autres cours. Imaginez avoir Roméo et Juliet en cours, ça serait tout suite plus sympa vous pensez pas monsieur ?

J'esquisse un sourire enjoué. Bon, moi j'avais rien compris. Au final, il dirigeait pas les crapauds, mais il y avait des gens ? C'est quoi cette histoire encore ?

— Mais c'est pas les grenouilles qui chantent ? Pourquoi vous dirigez des sorciers ?

Je me gratte un peu le cuir chevelu. Ouais, dans ma tête, c'était pas très clair pour pas mentir. En attendant d'y voir plus clair, c'était leur pour la petite bestiole plumée de retrouver son acolyte après s'être parfaitement régalé. Proposant ma main, je viens doucement le faire venir sur ma paume. Je crois qu'il commençait à s'habituer à moi et ça m'arrache un petit sourire satisfait.

— On va devenir meilleur pote mon Roméo si ça continue .. mais pour l'instant ..

Je viens me déplacer doucement vers sa cage, le déposant à nouveau sur le présentoir prêt de la petite Juliet. Voilà, tout était en ordre. Donc comme ça, le Maestro était un chanteur à la base ? Il doit être balèze.

— Pourquoi vous avez arrêté monsieur ? Vous étiez une star chez les sorciers ? Faut dire que je connais pas trop les grands chanteurs sorciers .. mais je suis sûr que si vous êtes ici, vous deviez être pas mal célèbre non ?

D'un grand sourire intéressé, je voulais vraiment en apprendre plus. Si je devais devenir une star un jour à mon tour, fallait quand même bien savoir ce qui m'attendait. Et quoi de mieux qu'une ancienne star du chat pour ça. Allez Maestro, raconte tes petits secrets du showbiz.

Désolé du gros retard, je suis de nouveau là pour continuer ce très chouette RP ! :blush: