Leila marche d’un pas rapide en direction de la volière. Elle tient une feuille, vierge et un stylo à la main. Elle s’approche d’un meuble en bois et pose son papier avant d’écrire :

Cher Père. C’est Leila. Ta fille. Je t’envoie ce message pour te demander des nouvelles de maman… je t’aime, même si je sais que ce n’est pas ton cas.

Leïla.

La jeune Serdaigle enroule le papier avant de le glisser à la patte d’une chouette et de la laisser partir. C’est la cinquième fois qu’elle lui envoie ce message. Il ne réponds jamais. Chaque jour, Leila revient et ne reçois aucun message. Alors, elle lui en réenvoie un. C’est toujours le même scénario. La même histoire.

Leila se tourne vers la porte et s’apprête à repartir avant d’apercevoir un mouvement. Elle se retourne et croise le regard d’une autre fille de Serdaigle de première année. Leila essaie de mettre un nom sur son visage. Elle hésite son prénom est étrange… mais Leila l’aime bien. Un truc comme Affuti ou Amuti… elle ne se rappelle plus. Puis, en s’approchant, son nom lui revient enfin. Acuti Caligo. Elle a les traits fins et de jolis cheveux longs. En un seul mot, elle est… Belle. Leïla lui dit dans un demi sourire :

- Bonjour, je m’appelles Leïla. Tu es Acuti ? Je me trompe ?

Tu t’en parlant, Leïla essaie de chasser les larmes qui semblent vouloir s’incruster sur ses paupières. Elle ne veut pas que cette fille la voie pleurer. Encore moins à cause d’un père qui refuse de répondre à ses hiboux. Elle trouverait sûrement ça exagéré… malgré tout, Leïla ne peut empêcher certaines larmes parcourir ses joues. Semblables à des perles, celle ci tracent des sillons sur son visage. Leïla attend une réponse de sa camarade et espère qu’elle ne verras pas le désespoir de Leïla. Et elle va même jusqu’à espérer qu’Acuti la comprendra si jamais elle apprend la situation de Leïla. Après tout, même si son père l’a abandonné, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde…

353 mots. @Acuti Caligo à toi…