Le verdict final était tombé, Alyssa regarda impuissante Lily partir en direction de l'infirmerie accompagnée par Leo. Ou plutôt : Leo qui prenait la route seule et Lily qui la suivait la tête basse. La Gryffondor se laissa retomber mollement sur sa chaise, absolument dépitée par la tournure des évènements. Maintenant sans son amie, elle allait encore plus s'ennuyer durant ces heures de lecture du règlement. Car il fallait lire maintenant.

Les minutes s'égrenaient à la vitesse des heures. Une certaine agitation persistait dans la salle mais Alyssa n'éprouvait aucune envie de s'y mêler encore une fois. Le directeur de maison avait sans doute voulu bien faire en organisant cette lecture du règlement mais ces heures étaient littéralement de la torture pour Alyssa. Rester assise, immobile, sans parler, devoir lire ou au moins suivre la lecture. La jeune fille était au supplice. Finalement la Gryffondor décida de sortir les livres contenus dans son sac et les empila sur sa table pour pouvoir appuyer son menton dessus. Après son soutien de fortune fait, Alyssa essaya de se concentrer sur la lecture, s'obligeant à suivre avec le doigt les mots lus afin de ne pas laisser son esprit s'éparpiller une nouvelle fois.

Après un temps ayant semblé interminable aux yeux de la blondinette, Monsieur Charleston annonça finalement une pause. Alyssa était plongée dans un état léthargique, ne sentant même plus les fourmillements qui lui parcouraient ses jambes désespérées de ne pas pouvoir bouger. En plus, sans Lily, elle s'ennuyait carrément : il n'y avait personne d'autre avec qui elle pouvait discuter ici. La jeune fille se leva tout de même afin de manger quelque chose avant de se rasseoir, la mine affligée.

Et la tort... La retenue continua. Le professeur parlait, lisait. Des élèves participaient, lisaient aussi, posaient des questions. Un goûter leur fut proposé. Puis tout se répétait, telle une boucle infernale. A la fin, Alyssa totalement assommée ne suivait même plus, et ne gardait que difficilement les yeux ouverts, son regard vitreux. Honnêtement, elle avait fait de son mieux mais ces heures allaient au delà de ses forces.

Et soudain, le professeur dit quelque chose de totalement inattendu. Si inattendu qu'Alyssa redressa la tête en doutant fortement d'avoir bien entendu. Sigmund venait-il bien de leur proposer des bonbons en échange d'aveux de bêtises passées ? La Gryffondor se pinça pour vérifier qu'elle ne se trouvait pas dans un cauchemar dans lequel le grand homme à la moustache souriante, les mains sur les hanches, serait le personnage central. Mais des élèves confirmèrent bien les paroles qu'il lui avait semblé entendre, ces élèves avouant des bêtises. Alyssa en resta bouche bée, comment pouvaient-ils avouer ? Même pour des bonbons, jamais elle ne ferait cela ! Nullement intéressée, la jeune fille laissa à nouveau son regard se poser dans le vide, attendant juste que chacun ait fini de vider son sac, puisqu'il en était ainsi.

Lorsque... Elle entendit une voix, une voix parfaitement reconnaissable. Attendez, quoi ?! La jeune fille cligna des yeux, complètement confuse à l'entente des paroles qui venaient de lui arriver aux oreilles. Des paroles qui la plongèrent dans une colère noire. Alyssa sentit ses bras trembler, ses poings se serrer, un afflux de sang monter dans sa tête, sans avoir le moindre contrôle de la sourde rage qui montait en elle.

Gideon. Encore une fois. Toujours lui. C'était toujours lui.

C'était trop.

Alyssa se redressa d'un bond, irradiant de colère, le regard exprimant une haine sans limite en direction du garçon qui n'était pas très loin de sa place. Elle empoigna alors le premier objet lui venant sous la main -sa chaise en l'occurrence- et lui lança :

- Et une chaise dans ta gueule ? Tu aimerais ça, toi, non ?

La respiration hachée, la blondinette fut obligée de marquer une pause, les yeux débordant maintenant de larmes de colère, puis elle cria :

- Tu peux pas me laisser tranquille à la fin ?! Je t'ai jamais rien fait !

Entre l'accident avec le Calmar Géant, ces histoires avec Éli, et ce que le garçon venait de dire devant une bonne partie des élèves de Gryffondor, Alyssa n'avait qu'une envie : le mettre en état de nuire pour toujours et à jamais.

Après le départ de Lily et de Leo, Alyssa est plongée dans un état léthargique durant tout le reste de la séance, elle fait tout de même de son mieux pour suivre au maximum de ses capacités la lecture du règlement - c'est-à-dire que peu. Cependant, les paroles de Gideon la plongent soudainement dans une sombre colère et elle le menace avec une chaise, pleurant presque de rage. Et je n'aurais jamais imaginé écrire ça un jour...

Trop de bruit. Quelle idée de laisser des enfants parler dans une pièce fermée. Plus le temps passait et plus je réfléchissais à partir. Partir et laisser ici le bruit et l'ennui. De toute manière qu'est ce qui pourrait m'arriver de plus hein ? Hormis peut-être rencontrer mon père dans le couloir, chose totalement impossible.

Ce furent les évènement qui me décidèrent. Lorsque le professeur annonça que l'on pouvait avouer nos bêtises en échange de bonbons. Lorsque certains le firent. Lorsque Alyssa empoigna une chaise et s'énerva comme jamais je ne l'avais vu. A ce moment je savais ce que j'allait faire, ce que j'allait dire. Je me levais, décidé. Je me tournais vers le professeur et lui dit

- J'en ai pas grand chose à faire des bonbons. Si vous voulez vraiment nous faire avouer ce qu'on à fait, voilà ce que j'ai à vous dire. C'est clairement pas la première fois que j'enfreins le règlement et ce sera pas la dernière. Organisez autant de réunion que vous voudrez, j'irais pas. Maintenant si ça vous dérange pas, j'ai autre chose à faire.

Sur ce, j'attrapais mon sac puis poussais ma chaise. Je commençais à marcher en direction de la sortie puis ouvrais la porte. Je sortis de la salle puis referma cette foutu porte. J'avançais dans le couloir en essayant de rester calme. Mais si on regardait bien, on pouvait voir des larmes couler sur mes joues. Des larmes de colères et de tristesse à la fois. Le prof allait me tuer.



272 mots
@Sigmund Charleston oups je crois que j'ai fait une grosse bêtise
@Alyssa Wright pour la mention
Fin du RP pour moi sauf si quelqu'un me rattrape, merci beaucoup

Une fois la lecture débuté, le reste de la réunion fut plutôt correct. Aleyna de son côté, c'était donnée à cœur joie dans la décoration de son cahier. Celui-ci fini rempli de gribouillis informe. Après tout, il fallait bien occupée le temps passé à cette ennuyantes, inintéressantes, et redondante piqure de rappel.

Le dernier paragraphe en revanche fut suivie avec rigueur. Ses yeux passaient de mot en mot, accompagnant chaque syllabes prononcées. La petite fille, sur le qui vive, prête a bondir attendait le mot magique. Le signal pour déguerpir. "... et Directrice de maison".
La fin, c'était la fin !

La fin, enfin sans compter sur leur DDM qui, en une parole fit voler en éclat, toutes ses espérances. Une discussion devait avoir lieu et tel un chamallow fondant aux soleil, l'écossaise se laissa choir sur son bureau. Sa tête martelait doucement le pupitre tandis qu'elle hurlait de désespoir négligeant ainsi les paroles environnantes.
Un cri de rage la sortie de sa léthargie. Sa tête relevée brusquement par la crainte et l'incompréhension. Ses sens en alerte alors que sa respiration et son pouls s'accéléraient.
Une élève se tenait debout, menaçante, agressive envers un autre, une chaise dans les mains pendant qu'un garçon sans vergogne les quittaient.
Quelqu'un pouvait il lui expliquer ? d'un regard, la rouge et or chercha des réponses dans ceux qu'elle connaissait. Ses amis, l'adulte, sa marraine ou encore Alexandre.

Aleyna n'a qu'une hâte en finir. Pendant la discussion elle tape sa tête contre son bureau sans vraiment écouter ce qui se passe avant d'être ramener par les paroles d'Alyssa. Elle ne comprend pas vraiment ce qui se passe et tente de se rassurer en cherchant un contact visuel auprès de @Alexandre Bellanger @Sigmund Charleston @Nélya Marks ou @Noé Roy et @Logan Erskine

Les rires enfantins semblaient contagieux puisqu'Orlaith et Alf en eurent rapidement les larmes aux yeux - et ils n'étaient pas les seuls de l'assemblée. Si son ami finissait effectivement comme ces adolescents, elle avait clairement pas mal de chance ! C'étaient des fous-rires quotidiens garantis ! Que demander de plus ? Enfin, il la faisait déjà bien rire pour le moment, même pas forcément besoin de demander plus.
Mais elle se calma rapidement quand Lily s'explosa par terre avant de hurler à la mort. Elle s'était cassé quelque chose ?! Elle avait jamais eu l'air d'être super douée, mais de là à se faire mal à ce point en tombant de sa chaise... Ok, non, elle voulait simplement s'échapper. Compréhensible, même si la méthode employée était plutôt ridicule...

D'ailleurs, Alyssa ne fut pas dupe non plus puisqu'elle se proposa immédiatement de l'accompagner. Orlaith haussa les sourcils, amusée devant le jeu d'acteur de sa marraine. Et bah, bientôt ça serait à elle de lui donner des cours !
Enfin, le coup d'éclat de Leo la fit redescendre bien vite. C'était sa capitaine maintenant, et la rouquine ne pouvait pas se permettre de faire trop mauvaise impression devant elle... En même temps, de quoi elle se mêlait à essayer de jouer à la prof ?! Avec Charleston, tout le monde savait qu'ils étaient coincés là pour la journée, aucun besoin de se dépêcher !

Clairement, c'était le masque "rabat-joie" qui était de sortie... Bon, au moins elle était sortie de la salle avec Lily, c'était ça de fait ! Le professeur était décidément de plus en plus pathétique et elle laissa échapper un gloussement devant la situation. S'ils réussissaient à lui faire avoir un malaise, ils seraient peut-être débarrassés de cet atelier...
La fillette se tourna vers Alf, prête à lui lancer une blague bien sentie, mais elle grimaça en apercevant le visage débordant d'empathie de son ami. "On parle d'un prof qui vient de nous foutre une retenue pour que dalle, comment ça il t'fait d'la peine ?!" marmonna-t-elle entre ses dents, pas aussi discrètement qu'elle ne le pensait.

Et voilà, le numéro larmoyant de leur DDM avait réussi à recadrer tout le monde ! Non mais c'était quoi ce délire, ils allaient vraiment tous se mettre à gentiment lire leur règlement ?! Oui, bon, le Gryffon avait toujours été plus lèche-bottes qu'elle, mais de là à se prêter au jeu si facilement...
De dépit, Orlaith laissa échapper un lourd soupir de mépris avant de s'effondrer, la tête dans ses bras. Elle attendit quelques minutes que le temps passe, laissant les autres élèves enchainer les tours de lecture tandis qu'elle sentait ses paupières s'affaisser. Décidément, elle avait du sommeil à rattraper... Mais elle s'ennuyait trop pour pouvoir s'endormir. C'était complètement impossible.

Elle se releva en sursaut quand la pause goûter fut annoncée. Elle n'avait clairement pas faim, et les espèces de gâteaux dégoulinants proposés ne lui donnaient aucune envie, mais elle allait enfin pouvoir se dégourdir les jambes ! Pas trop tôt.
Évidemment, cette pause fut de courte durée et la fillette fut rapidement encouragée à se rasseoir. Elle continuait à maugréer dans sa barbe, n'hésitant pas à jeter des regards noirs à son ami quand il semblait un peu trop intéressé par ce qui se disait, tout en continuant à jouer avec tout ce qui lui tombait sous la main.

Des aveux ?! Non mais de quoi il parlait encore, ce prof était complètement perdu ! Et voilà qu'un autre imbécile se prêtait au jeu et déblatérait sa confession qui n'intéressait pers... Ok, non, c'était un génie ! La Gryffone, tentant de maintenir sa mine blasée, ne put toutefois s'empêcher de laisser apparaitre un léger sourire devant le jeu de son aîné.
Son sourire s'élargit en entendant les inepties de Redose, et elle afficha une mine dégoûtée face à celles de Gideon. "Berk... Il est dégueu ce mec ! Il a vraiment fait ça avec Alyssa en plus, quand on était avec Peeves..." glissa-t-elle, toujours répulsée par le garçon.

En voyant la réaction d'Alyssa, elle serra son poing. Elle avait pas comprit grand chose à ce que Gideon lui avait fait, mais elle savait que c'était vraiment immonde, et que ça mettait son amie vraiment mal. Elle se rapprocha donc doucement de la blondinette et lui attrapa la chaise des mains. Elle était en colère depuis le début de l'Atelier, et voilà une belle occasion qui s'offrait à elle d'extérioriser !
Elle la balança en arrière et la lança en direction de Gideon, achevant le geste que sa marraine n'avait pas osé faire. "Tu touches pas ma copine, tu parles pas de ma copine et tu la laisses tranquille ! T'es dégueulasse et ton dessin aussi !" Elle se tourna ensuite vers la blondinette pour lui faire un grand sourire. Elle savait pas quoi lui dire, mais l'autre avait pas intérêt à encore s'approcher d'elle.

Oooh, Gid', quel beau gosse tout de même, il me ferait presque remettre en doute mon hétéro-sexualité et d'autant plus que par "erreur" ma main se posa sur sa taille. Non mais quel beau gosse alala, je comprends pas comment il puisse être célib.
En plus ses tripes quoi, manquer au règlement comme ça, devant le prof je dis pas mais pendant l'atelier "lecture du règlement de l'école" c'était culotté, génial, ce type est tout bonnement incroyable.
Son aveu sur la bouffe est compréhensible, tout aveu est compréhensible en même temps, une bonbon par connerie, c'est comme tu dis !

Je me demande bien ce que mon petit Gid' allait dire.
Il est trop mim's Gid'.

Mon regard se porta sur une folle qui sursauta, c'est avec un large sourire que je n'ai pas compris la situation bahaha.
Ah, j'ai rien dit, c'est sûrement elle Alyssa. Jolie punchline, oh oui très jolie punchline, j'adore. Encore faut-il qu'elle ait les tripes de les mettre à exécution.

C'est quand j'entendit sa dernière phrase que j'ai failli éclater de rire, je ne suis pas allé plus loin qu'un petit gloussement, on aurait dit Elisabeth c'est dingue ça ! Toujours à rabâcher ce fameux "laisse moi tranquille" et son mémorable et légendaire "je t'ai jamais rien fait", comme si ça changeait quoique ce soit aux choses.
Si elle est comme Alyssa elle posera la chaise, quelle déception, pensais-je en fermant les yeux, pourtant dès que je les ai rouvert une chaise volait, réflexe normal je pousse Gid' de là mais réflexe de débile puisque j'ai pas eu le temps de l'esquiver ou de l'attraper ou je sais pas quoi puisque je la prends dans la tête et tombe à la renverse.

Fracis Fracas et patatra, me voilà par terre ! Et j'ai mal à la tête, j'ai de la chance d'avoir un crâne dur.
La situation est trop drôle je peux pas m'empêcher d'éclater de rire cette fois, j'ai vraiment résister du mieux que j'ai pu. Visiblement, c'était pas assez.
J'crois y'a un mariole qui a prit la fuite, bon, peu importe.

Allez, c'est parti.

Redose se relève et prend la chaise avant de se diriger agressivement vers les deux troubles-fêtes comme pour leur asséner un violent coup, il lève la chaise avant de la poser tout doucement devant les deux marioles.

- Bonjour mes chères demoiselles, je n'en suis pas totalement sûr... Mais je crois que vous avez aCCidentellement, fait tomber cette chaise. Dis-je d'un large sourire, j'ai peut-être mal au crâne, mais c'est pas si grave si c'était drôle au final.

Je redresse ma chaise et ramène Gid' sur mes cuisses, c'était digne d'un compte de fée, d'une histoire romantique dont le romantisme est sans précédent... Ni subséquent d'ailleurs.

J'espère que m'sieur Candide va pas m'envoyer à l'infirmerie, en passant ma main dans mes cheveux je me rend compte que ma tête saigne à peine, un petit peu mais c'est rien. Pas la peine de m'envoyer en taule.

Rencontrant le sol, je grogna. Je m'attendais à recevoir une chaise en pleine tête pour accompagner ces accusations, mais au lieu de cela, Red avait été mon chevalier en armure étincelante. Pendant une infime seconde, je n'ai pu m'empêcher de l'admirer. Est-ce que c'est comme ça qu'on se sent quand on est une demoiselle en détresse ? Ma belle Éli me regardait-elle ainsi quand je la défendais ? Bien que lui et moi ayons des traits similaires, j'avais l'impression qu'il les portait mieux. Si je n'étais pas cul par-dessus tête pour une certain Poufsouffle, j'aurais peut-être eu une discussion différente avec Edwin. Était-il possible d'aimer deux personnes à la fois ? Sans doute l'infirmier et la psychomage avait un séminaire sur ce sujet.

Je ne comprenais pas comment Red pouvait être aussi calme, comment il pouvait saisir la chaise et l'apporter à la bande de rouquines comme si elles avaient laissé tomber leur plume. J'espérais qu'il ne les aimait pas. Même s'il était mon ami, je ne pouvais pas supporter l'idée que ces filles puissent lui plaire.

Mais il était de nouveau à mes côtés, m'aidant à me relever, et je fis le spectacle. C'était plus facile de me concentrer sur mon ami que de me retrouver en retenue à cause de ces deux gogoles. "Oh Red ! "m'exclamai-je d'une voix légèrement efféminée. "Mon héros !" J'ai pris ses joues et, même si je jouais à un jeu de poule mouillée, j'ai remarqué le sang qui scintillait dans ses cheveux. "Mais qu'est-ce que ces sorcières malveillantes t'ont fait, mon pauvre chou !" Je me suis tourné vers notre directeur de maison. "Mais avez-vous vu ça M'sieur ? Il saigne !" Je présentai mes doigts couverts de sang en guise de preuve de leur horrible comportement et attendais le résultat de leur acte.

@Redose Omniak, @Sigmund Charleston, @Alyssa Wright, @Orlaith Ó Súilleabháin

Malgré sa tentative de rattraper la situation avec son Directeur de maison, Alf se sentait mal par rapport à Orlaith. Il avait bien senti sa déception et son agacement quant à sa réaction par rapport à Charleston.
Néanmoins, il voulait seulement que cet atelier finisse en bonne et due forme pour éviter de se mettre à dos leur Directeur de maison qui, malgré sa gentillesse hors du commun, pouvait potentiellement cacher son jeu et être rancunier. Il ne voulait pas que ses années à Poudlard soient gâchées à cause d'un pot de colle qui passerait son temps à le surveiller. Quoique, après réflexion, il n'était certainement pas l'élève le plus turbulent du groupe.

Dans un état semi léthargique depuis sa prise de parole, Alf écoutait d'une oreille inattentive le Directeur et Orlaith, sans pour autant réagir. Il fut par contre réveiller par la... bagarre ? embrouille ? Breff : par le truc qui opposa Alyssa (d'après les dire d'Orlaith) à Gideon, un gars qu'il avait rencontré lors d'une bataille de nourriture légendaire.
Ce ne fut que quand la première menaça de balancer une chaise qu'il écouta attentivement ce qui se passait. Orlaith se leva, énervée comme il ne l'avait jamais vu et fit quelque chose qu'il ne pensait pas possible...
Abasourdi, il resta quelques secondes immobile, pétrifié devant la situation dans laquelle s'était fourrée Orlaith. Est-ce qu'elle se rendait compte qu'elle risquait l'exclusion ? Elle venait de blesser physiquement un élève de sa propre maison !

Par contre, quand l'autre débile qui avait lancé les hostilités osa dire que tout revenait sur Orlaith, Alf ne put s'empêcher de voir rouge :
"Oh l'autre trouduc débile ! Si jamais t'avais pensé à la fermer, y'aurait pas eu une chaise qui aurait failli atterrir dans ta gueule ! C'est pas nécessaire d'aller lécher pour gratter des faveurs balança-t-il à l'encontre de Gideon. Ca va toi ? s'enquit-il tout de même à l'encontre de Redose, même s'il ne semblait pas forcément traumatisé par l'expérience... "hors du commun" qu'il venait de vivre."

Alf prit tout de même soin de rester à bonne distance du 3^ème année qui, malgré tout, restait plus âgé et fort que lui. Il ne voulait pas que se lance une bagarre générale au sein même de sa maison, même si ses paroles ne risquaient pas d'apaiser les tensions.

Alf n'écoute que d'une oreille discrète après son intervention est n'est réveillé que pas l'altercation. Malgré son choc face au lancer de chaise d'@Orlaith Ó Súilleabháin, il ne peut s'empêcher d'insulter @Gideon Atwood qui ose balancer toute la faute sur Orlaith. Il prend quand même soin de demander à @Redose Omniak si tout va bien.

@Alyssa Wright, @Sigmund Charleston

Plus Nélya parle, plus j'ai envie d'essayer de me donner à ces nouveaux sortilèges que nous avons appris cette année. Mais je parviens à me contenir, laissant une chance au directeur de maison de prendre une mesure forte pour rétablir l'ordre. Ce que, bien sûr, il ne fait pas.

Sauf que la situation dégénère rapidement ; si ceux qui ont sans cesse l'esprit absorbé par la bouffe m'exaspère au plus haut point, c'est la blague grossière d'Atwood que je trouve digne d'un enfant de cinq ans. Je souffle à Nélya :

^__ Ouhhh, mais c'est qu'on va avoir une baston ?

Je ne croyais à ce moment là pas si bien dire. Si la réaction de la visée ne me choque pas outre mesure, c'est plus la suite qui me dérange. Et, pensant à notre cher directeur de maison, je décide de prendre les choses en main. En chuchotant, je conseille à Nélya de se boucher les oreilles du mieux qu'elle peut, place délicatement ma baguette au niveau de ma gorge, et lance à mi-voix « Sonorus ». Puis, d'une voix ferme, j'ordonne à tous de se taire :

^__ SILENCE.

Après avoir mis fin au sort, je m'approche du jeune homme manifestement légèrement blessé, jette un coup d’œil à la petite plaie, et commente :

^__ C'est juste une petite égratignure, on peut régler ça facilement. Je ressors ma baguette, et lance Episkey !

Le résultat n'est pas trop mal, et je dis à Mr Charleston :

^__ Je crois que ça c'est refermé, il ne devrait pas avoir besoin d'aller à l'infirmerie.

Scary demande à tout le monde de se taire. Elle lance un Episkey sur la plaie d'@Redose Omniak et recommande à @Sigmund Charleston de ne pas l'envoyer à l'infirmerie.

Évidemment, tout se déroulait parfaitement comme prévu dans la salle de classe réservée par Sigmund Charleston, ce dimanche 15 novembre. Aucun incident n'avait été à signaler, aucun chuchotement ou bruit suspect n'avait fait se retourner le professeur, et tout le monde avait été extrêmement sages.

C'était, du moins, la version qu'il présenterait à ses collègues et avec plus de véhémence encore, à ses supérieurs, quand on lui demanderait un retour sur sa drôle d'idée d'atelier. Aucun mot ne serait dit sur l'attitude de ses élèves, sur les aveux troublants de certains, ni sur les quelques blessés. Sa réputation serait sauve et tous ses collègues, sans exception, persuadés qu'il se trouvait être un brillant professeur doué d'une grande autorité.

Bien sûr, personne ne saurait que face à l'attitude de Redose Omniak, Sigmund avait simplement hoché la tête et pris mentalement des notes pour plus tard. Le discours avait été long, les aveux, inutilement nombreux, mais l'enseignant l'avait laissé parler sans l'interrompre. Un peu dégoûté par toutes les ignobles confessions entendues, Sigmund avait simplement pris le bonbon le plus bizarre de sa sacoche pour le donner au petit. Face à Lance, il n'avait pu cacher une grimace de surprise : après avoir longuement débattu avec Neven sur ce qu'il estimait n'être qu'un malheureux quiproquo, il se trouvait un peu bête de constater que son collègue avait eu en réalité parfaitement raison. Évidemment, Neven Pearce n'en saurait rien.

Gideon Atwood avait été la goutte de trop, quand bien même le professeur de botanique avait la patience d'un ange avec les enfants. Parfaitement indigné par ce qu'il confessait avoir fait subir à quelqu'un ; même s'il s'agissait là de bêtise parfaitement commune chez les adolescents, il en était resté bouche bée de surprise et, pâle, avait dû s'asseoir pour retrouver ses esprits. Celui-là n'avait pas eu de bonbon - et qu'on le pardonne de faillir à ses promesses, n'en aurait certainement pas.

Alyssa non plus n'aurait pas de friandise, car si son action avait paru parfaitement sensée, elle n'en restait cependant pas moins inappropriée. Mais bien trop occupé à incendier du regard Gideon, Sigmund n'avait pas remarqué qu'une chaise, passant de mains à d'autres, s'apprêtait à littéralement prendre son envol. Il n'avait pas vu, non plus, le départ en pleurs d'un des garçons. À la place, fixant toujours Gideon, il avait fini simplement par relâcher une colère qui ne l'habitait que peu souvent : « Ah oui, tu as fait ça ? Et dis-moi, ça t'a bien fait rire hein, gros malin ? Ça t'amuserait toi, qu'on te fasse quelque chose de similaire ? Si tu levais un peu le nez au-delà de tes bas et douteux centres d'intérêt, tu aurais peut-...» Il avait parlé en même temps que d'autres ; le tout s'était perdu dans une cacophonie insupportable, et seul l'impact de la chaise au sol avait brièvement ramené le silence dans la pièce. Aussi insupportable que depuis le début de l'atelier, Redose avait mis fin à ce bref répit, et se tenait hilare avec son camarade sur les genoux. « Ça - ça su-suffit, les deux drama queens. Silence. » Mais sa supplication était restée sans effet, et sentant que la situation lui échappait plus encore, il ne put contrôler les larmes perlant au coin de ses yeux. « S'il vous plaît, les enfants. Silence.. Laissez-moi... réfléchir... » Sa voix s'était faite faible, et dépassé, il avait simplement lâché prise et pris une grande inspiration, pour que sa tête cesse de tourner.

Et soudain, le silence. Il n'avait pas trouvé son origine dans la demande formulée par un enseignant en larmes, mais par Scary Limpson, qui en avait peut-être depuis le temps simplement marre de toutes ces petites têtes bornées. Le silence n'avait peut-être duré qu'une poignée de secondes - ou peut-être une minute, Sigmund n'avait plus le décompte en tête, simplement le palpitant en alerte. Avant de n'avoir pu retrouver un semblant d'esprit, quelqu'un avait paru entreprendre un premier soin. D'un pas hasardeux, la pensée diffuse, l'enseignant s'était approché pour lui-même faire sa propre estimation de la blessure. Une égratignure, en somme. Un rien mais c'était déjà trop.

« Je suis las de vous deux. Vous êtes les pires imbéciles que cette terre ait jamais porté. Leo. » Elle lui avait proposé son aide, lui semblait-il, sur un instant où il perdait le contrôle. « Emmène-moi cet idiot à l'infirmerie, s'il te plaît. J'ai besoin qu'on m'en débarrasse. » avait-il soufflé, désolé mais encore rouge de colère et de larmes. « Merci. » Et il lui avait fallu du temps, pour retrouver quoi dire, quoi faire. Pour se souvenir que c'était lui, l'adulte responsable, et qu'il se devait de gérer une situation qu'il voulait simplement fuir et oublier à jamais. Fatigué et désireux qu'on oublie un instant son existence, Sigmund avait simplement fourré ses affaires dans le sac de Redose et s'était adressé à l'ensemble des élèves : « Déguerpissez, l'atelier est terminé. Partez. » Avant qu'Orlaith ne s'échappe totalement, il avait posé son froid regard sur elle, du soupir à revendre mais vidé de sa colère et de ses acerbes remarques. « Nous en reparlerons, Orlaith. » lui avait-il simplement dit.

Ils ne devaient pas les voir, ses larmes, alors il avait simplement demandé à tout le monde de quitter les lieux. À l'instant où les étudiants franchissaient la porte de la salle de classe, ce n'était plus de la responsabilité de Sigmund, se disait-il, ce n'était plus son problème. Et de cette histoire, personne ne saurait rien. Personne ne remettrait en question sa personne et son enseignement à Poudlard, si ce n'était lui-même. Personne ne le rabaisserait, ne se moquerait de lui pour son incapacité à gérer une classe, si ce n'était lui-même. Personne, si ce n'était lui-même.

Fin du RP

Un récapitulatif des PR gagnés ou perdus sera fait prochainement.

Mise à jour des PR suite au RP Atelier "Lecture du règlement de l'école" :

Sigmund garde un très mauvais souvenir de cet atelier. S'il a ressenti un malaise vis-à-vis de l'ensemble des Gryffondor et se sent nettement moins confortable en leur présence depuis, il n'est cependant pas rancunier pour un sou.

Les plus discrets pendant l'atelier ont déjà été pardonnés ; PR inchangés pour : Alf Wytte, Aleyna Rankins, Ari Calvin, Gloria Shah, Nélya Marks, Alexandre Bellanger.

Il ne sait toujours pas quoi penser de la "blessure" de Lily. Finalement, tout a été tellement chaotique que c'est un peu parti aux oubliettes. PR inchangés pour Lily Dawson.

Running gag ou preuve de confiance, Leo Ginger a par deux fois accompagné les blessés à l'infirmerie, sur demande de son DDM. Il lui en est très reconnaissant. + 15 PR pour Leo Ginger.

Redose Omniak et Gideon Atwood ont été infects. Sigmund ne peut même plus les voir en peinture. - 30 PR pour Redose Omniak et Gideon Atwood.

Sigmund n'a toujours pas réussi à comprendre l'attitude d'Alyssa, mais il ne fait aucun doute que dans l'histoire Gideon, elle est la victime. Il a beaucoup d'empathie pour elle. + 3 PR pour Alyssa Wright.

L'attitude de Scary a été appréciée. + 5 PR pour Scary Limpson.

Le DDM note de ne plus faire confiance à Lance, et de ne plus systématiquement prendre sa défense face aux autres professeurs. Vilain, vilain garçon ! - 5 PR pour Lance Blacksword.

Déçu de Lyam Coyle. - 5 PR pour Lyam Coyle.

Balancer une chaise sur un camarade, c'était un peu too much. - 10 PR pour Orlaith Ó Súilleabháin.

Les PR seront ajoutés/enlevés directement par mes soins, si vous disposez bien d'une fiche élève valide.