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26 janv. 2024, 13:10
Une rumeur ? Où ça ?
Les deux jeunes filles changèrent immédiatement de ton lorsqu'Ellana laissa échapper une fine larme du coin de son œil. *Bouse de veaudelune !* pensa-t-elle soudain. Ellana n'était vraiment pas une personne orgueilleuse mais pourtant, elle se sentait un peu honteuse d'avoir livré à ces inconnues – extrêmement désagréables, en plus – ces failles. Peut-être était-ce parce que toute sa vie, elle avait entendu que pleurer était un signe de faiblesse ? Parce que sa sensibilité avait souvent été incomprise et par conséquent moquée, voire châtiée ? Ellana s'en voulait souvent d'être prise de tels accès d'émotions. Quand c'était un enthousiasme débordant, elle avait l'impression de s'émerveiller pour un rien... Et lorsque la tristesse ou l'anxiété la submergeaient, on lui faisait croire que ses larmes demeuraient illégitimes...
Ce qui était on ne peut plus étrange était la réaction des deux jeunes filles. Ces dernières ne semblaient pas avoir d'arrière pensée jugeante et moqueuse. Elles paraissaient surtout embarrassées de se trouver face à une situation à laquelle elles ne savaient pas apporter de solution.

Pour garder la face, Ellana tenta alors un prétexte qui, malheureusement, n'eut pas exactement l'effet attendu... Ellana ne savait pas mentir : elle en était bien incapable.

Non non, pas du tout ! C'est juste ma plume qui me monte au nez et me donne envie d'éternuer...

L'Irlandaise frotta alors tout doucement sa plume de phoenix sous son nez, de la manière la plus discrète possible. En temps normal, cette ridicule excuse l'aurait bien amusée ; elle s'imaginait déjà la tête de son père s'il avait entendu ça... En effet, il était celui qui lui avait offert cette précieuse plume. Les valeurs propres à cette plume correspondaient à sa fille et il le savait ; c'est pour cela qu'il lui en avait fait cadeau après l'avoir ramassée.

Et oui, j'avais bien compris de qui vous parliez. *C'est mon amie. Enfin, j'crois...*

Ellana avait répondu avec une spontanéité qui témoignait de sa franchise. Toutefois, elle n'alla pas au bout de ses pensées car, en effet, elle se méfiait toujours avec le terme "d'ami". Parfois, on peut appeler "ami" une simple connaissance avec qui l'on s'entend bien et être déçu. Et puis souvent, on lutte contre cette déception pour se rassurer alors que ce fameux ami n'en porte que le nom. De toute évidence, Ellana ne connaissait pas encore suffisamment la petite Jadah pour avancer qu'il s'agissait d'une amie. Cela ne signifiait guère que la Serpentard n'en deviendrait jamais une mais, pour l'instant ce n'était pas assurément le cas.
Quoi qu'il en fût, Ellana restait sur sa position, persuadée de ce qu'elle avançait : Jadah était une belle personne ; "quelqu'un de bien", comme on dit. Ellana le savait, au fond, et son intuition la trompait rarement. Parfois, mais rarement.

L'Irlandaise voulait donc savoir pourquoi tant de haine envers Jadah, peut-être pour se rassurer également. Si les deux jeunes filles continuaient de cracher leur venin sur Cartson, Ellana saurait à quoi s'en tenir. Et si leurs raisons d'en vouloir à Jadah lui semblaient justifiées, peut-être – je dis bien "peut-être" – qu'il en serait autrement. Car Ellana, nous le savons, n'est pas du genre à abandonner facilement.

Au fait... Qu'est-ce qu'elle vous a fait, Jadah, pour que vous parliez d'elle comme ça ? Fin', j'veux dire... Tout ce que vous dites sur elle n'est pas vrai. Je ne voudrais pas me mêler de c'qui ne me regarde pas mais... je me dis que vous ne pouvez pas parler comme ça sans raison.

@Cheryl Styles & @Roxane Newcomb, toutes mes excuses pour ce retard ! :wry:

Ellana Collins - Poufsouffle - 5e année RP (2048-2049) - Fiche PR - #Bf9000 #ad621c
"Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai qui tu es."
"Suis-moi, que je te condamne aux Enfers pour l'éternité."