Attendant dans le hall, derrière les autres enfants, j’attendais que l’on nous accueille. Trente secondes plus tard, un homme vient à notre rencontre et pris la parole. Il s’agissait du sous-directeur Archibald Featherstone. Une fois avoir expliqué les différentes maisons de Poudlard et ce qui allait se passer derrière ces grandes portes, il nous demanda de le suivre. Il ouvrit les portes d’un coup de baguette magique et l’on pu voir l’intérieur de la salle.
La Grande Salle se révéla vraiment énorme et je pu observer que quatre longues tables étaient disposées parallèlement les unes aux autres. En face de ces tables, se trouvait celle des adultes.

Le professeur commença à entrer et j’avança au même rythme que les autres tout en continuant à observer la Grande Salle. C’est merveilleux et littéralement magique. Des bougies flottaient au niveau du plafond. Grand-mère en avait déjà parlé mais les voir réellement était merveilleux. Alors que l’on s’avançait de plus en plus vers la grande table, le stress commença à monter et j’eu la boule au ventre au moment où l’on arriva devant l’estrade.

Une fois le chant du Choixpeau finit, les élèves commencèrent à être repartis. Lorsque j’entendis mon nom, je m’avanças doucement vers le tabouret et m’assoit dessus. Le Choixpeau posé sur ma tête, il commença à sonder mes pensées. C’est avec soulagement que j’entendis le Choixpeau crier :

Le professeur Archibald retira le Choixpeau de ma tête et je me dirigea vers la table des serpents qui applaudissaient leur nouvelle recrue.

Suite de...

Cléonice se trouvait mêlée à tous les autres élèves agglutinés devant l'homme qui leur servait de guide. Tout au long de leur marche, elle n'avait pu s'empêcher de s'émerveiller face aux vieilles pierres, à leur énergie médiévale, à la force qu'elles incarnaient. Ses doigts avaient frôlé le granit gris de mur... Ils en picotaient encore.

Son père avait raison, ce château était merveilleux.

Tout en marchant, elle avait observé leur guide. Il avait l'air âgé faire une sorte de sympathie émanait de lui... Enfin, il parla :

- Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue à l'école de sorcellerie de Poudlard. Je suis Archibald Featherstone, votre sous-directeur et également professeur de botanique. Derrière cette grande porte se trouve la Grande Salle du château, où se déroulent les repas et où l'on se rassemble lors de certains évènements. Aujourd'hui, vous allez être réparti dans l'une des quatre maisons de Poudlard : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle ou Serpentard. Votre maison vous accueillera pour toute votre scolarité ; les élèves qui seront dans votre maison seront comme votre famille et vos réussites personnelles conditionneront la réussite de votre maison. A chaque bon comportement, vous ferez gagner des points à votre maison ; et à chaque mauvais comportement, des points lui seront enlevés. Une coupe viendra récompenser celle ayant rapporté le plus de points. Vos maisons vous aideront à progresser tout au long de vos années à Poudlard, à l'aide des qualités qui lui sont propres, de ses forces et de ses faiblesses. Faîtes-lui honneur.

Le professeur marqua une pause durant laquelle Cléonice s'autorisa un petit temps d'angoisse. Une boule se formait dans sa gorge. Comment cela, "devenir une famille" ? Et "Faire honneur" ? Serait-elle à la hauteur ? Ses actes seront-ils suffisants pour les autres ? Elle haïssait par-dessus tout l'esprit de compétition... Il était destructeur.

Le professeur de botanique reprit :

- Maintenant que les présentations sont faites, nous allons pouvoir entrer. Suivez-moi, je vous prie.

L'instinct grégaire régissant ses pas, l'esprit en ébullition, Cléonice suivit la marche.
La porte derrière l'enseignant s'ouvrit.
La salle était immense.
La clameur qui s'élevait des élèves assis selon leur maison s'apaisait doucement...

Sur une estrade trônait un chapeau vétuste à l'aspect miteux. "C'est lui qui choisira où tu ira, et lui seul. Il a été enchanté par les quatre fondateurs de Poudlard. Même si tu doutes, sache qu'il ne se trompe jamais." Les mots de son père résonnaient. Elle devrait s'ouvrir, c'était une épreuve d'honnêteté.

Cléonice fixait de chapeau, qui soudain bougea, dévoilant une bouche qui se mit à chanter :






La chanson terminée, le professeur prit alors de nouveau la parole.

- Bien. Lorsque je prononcerai votre nom et votre prénom, vous viendrez vous asseoir sur ce tabouret. Je poserai alors le Choixpeau sur votre tête afin qu'il détermine dans quelle maison vous serez. Une fois répartis, vous pourrez regagner la table de votre nouvelle maison.

Le sous-directeur déroula alors un très long parchemin parchemin où se trouvaient sans doute les noms des élèves et appela le premier nom sur la liste.

Sans surprise, ils étaient appelés par ordre alphabétique. Cléonice sentait son esprit vagabonder. Elle entendait les membres de maisons applaudir les nouveau arrivants, elle voyait les futurs élèves s'avancer comme des automates et la queue face au tabouret s'amoindrir.

Nerveusement, elle commença à frotter ses ongles les uns contres les autres.

- Von Berg, Cléonice ! annonça le professeur Featherstone.

Alors elle s'avança, le regard fixer ce chapeau qui choisirait son avenir.

On le déposa sur sa tête.

Elle l'entendit vaguement marmonner à propos de loyauté, d'ambitions et de ruses puis la voix de stentor du choixpeau s'éleva :



Cléonice ouvrit des yeux qu'elle n'avait sentit se fermer et s'avança vers la maison qui l'applaudissait.

Elle était bien, les sourires autour d'elle étaient vrais.

C'était la première fois qu'elle entrait dans le grand, le magnifique château de Poudlard et pourtant, Noé n'avait en tête que la faim qui lui tiraillait le ventre. Elle était serrée par tous ces corps inconnus d’élèves de première année. Aussi n’écouta-t-elle qu’à moitié.

*Pffh, encore une compétition trop prise au serrieux... Et qu'est-ce qu'on gagne à la fin ? L'honneur, la gloire...! J'men fiche moi d'ça.

Noé n'écouta pas plus ce que disait le proffesseur, mais elle étudia bien son mouvement de baguette.

*Aah, voilà quelque chose d'intéressant, c'est pour ça moi que je suis là, pas pour autre chose.

Quand elle entra, elle n'eu aucun regard pour la beauté des lieux, par contre, elle jeta un coup d'oeuil avide vers les tables, mais aucun repa n'y était instalé. La jeune fille en déduisi que le festin n'arriverais pas avant que tout les nouveaux élèves ne sois répartis dans chaque maison, autant dire pas avant longtemps.

*Ah, ça, il s'est bien gardé de m'en parlé, tonton !

Déçue, elle suivit le mouvement des nouveaux surecxités.
Elle n'écouta plus ce que le proffesseur avait à dire, mais lorsque que le vieux chapeau pris al parole, elle fut toute ouï.

*Stylé, faudra que j'lui d'mande des conseilles à lui.

Ce fut ensuite le tour de tout les élèves ayant un nom avant elle dans l'alphabet d'aller se faire répartir. Noé n'écoutait pas. elle m'était ce temps à profis pour regarder autour d'elle.

*Vraiment stylé !

Quand ce fut le tour de Noé, elle s'avança vers le vieux châpeau qui allait décider du reste de sa scolarité. Elle s'affala sur sa chaise et attendit. Le Choix peau sut long, il hésitat longtemps mes finalement, il lâcha un :



*OK.

Après un voyage assez mouvementé dans le Poudlard expresse, Lyam n'avait pas vu le temps passer et s'était retrouvé plutôt vite à son goût juste devant les portes de la grande salle. Le garçon réussit à ce glisser sur un coté du troupeau d'élèves de manière à pouvoir contempler la pièce alors que les portes s'ouvraient. Celle ci était comme il l'avait imaginée, notamment grâce aux dessin de sa cousine, mais en plus grand…bien plus grand. Des chandelles volaient en tous sens, le plafond semblait représenter le ciel étoilé et il régnait un tel brouhaha que le garçon eu du mal à entendre les parole du Choixpeau. Lorsque son nom retenti, il s'avança d'un pas décidé vers celui qui déciderait de sa maison. Au moment même au le Choixpeau atterrit sur sa tête, Lyam entendit la voix de l'objet résonner en lui.

- Ne serrais se pas un jeune Coyle que je vois là ? Instinctivement je dirai Serpentard. Hormis ton sang, tu est rusé et malicieux ce qui correspond bien à la maison.

*Dans ce cas je fuguerait de cher moi et n'y retournerait plus jamais*

- Quoi que tu es intelligent, peut-être Serdaigle ? Mais aussi loyal, Poufsouffle ? Et puis courageux, Gryffondor ?

La voix ce tu et Lyam patienta dans le suspenses pendant quelques minutes avant que le Choixpeau ne crie devant tout le monde:

- GRYFFONDOR !

*Gagné !*

Pour Swann, c'était un rêve qui devenait réalité.
Sa mère lui avait parlé de sa rentrée à l'école de magie, mais elle ne s'était jamais imaginé que se serai si excitant. Bien sûr, sa mère avait été envoyé à Beaux-bâtons, et elle à Poudlard...
Enfin bref...
Tout de même, c'est incroyable, quelle chance j'ai ![/color] se dit elle tout en regardant les autres élèves qui marchaient vers le château.
Un homme -peut-être le directeur ou le sous-directeur- se dit-elle les attendait et les accueillis aux portes du château.
Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue à l'école de sorcellerie de Poudlard. Je suis Archibald Featherstone, votre sous-directeur et également professeur de botanique. Derrière cette grande porte se trouve la Grande Salle du château, où se déroulent les repas et où l'on se rassemble lors de certains évènements. Aujourd'hui, vous allez être réparti dans l'une des quatre maisons de Poudlard : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle ou Serpentard. Votre maison vous accueillera pour toute votre scolarité ; les élèves qui seront dans votre maison seront comme votre famille et vos réussites personnelles conditionneront la réussite de votre maison. A chaque bon comportement, vous ferez gagner des points à votre maison ; et à chaque mauvais comportement, des points lui seront enlevés. Une coupe viendra récompenser celle ayant rapporté le plus de points. Vos maisons vous aideront à progresser tout au long de vos années à Poudlard, à l'aide des qualités qui lui sont propres, de ses forces et de ses faiblesses. Faîtes-lui honneur.
Maintenant que les présentations sont faites, nous allons pouvoir entrer. Suivez-moi, je vous prie.
Puis, il tourna les talons et parti vers la grande salle.
Certains élèves durent trottiner derrière elle, Swann, elle, se contentait de marcher tout en regardant les murs qui l'entouraient.
La jeune fille entendait des nouveaux arrivants se demander dans quelle maison ils allaient être, et elle se dit qu'ils n'avaient vraiment pas compris dans quelle école ils venaient d'entrer.
Arrivés au bout du hall, les larges portes de la grande salle s'ouvrirent, et laissèrent passer les élèves tantôt peureux, tantôt excités.
Au bout de l'immense salle se dressait estrade avec tous les professeurs, et, en avant d'eux, sur un tabouret, le Choixpeau magique, celui qui allait désigner dans quelle maison ils allaient être.
Le détendeur de la suite de leur apprentissage entama alors une chanson.
En ce beau jour je suis ravi
De vous voir ici réunis
Après les événements du train
Qui ont causé nombreux chagrins

Un grand départ s’est opéré
Celui de votre directrice aimée
Mais moi je serai toujours là
Pour guider vos premiers pas

Je suis le Choixpeau Magique
Mystérieux et fantastique
Je déciderai à votre place
La Maison qui sera votre palace

Si tu es intelligent et érudit
Si tu réfléchis et es instruit
Tu iras à la bleue Serdaigle
Avec un sourire espiègle

Dans le cas où tes qualités
Seraient gentillesse et loyauté
On t'emmènera à Poufsouffle
Jaune jusqu’au dernier souffle

Si tu es fier et ambitieux
Très rusé et malicieux
Tu vibreras à Serpentard
La couleur verte en étendard

Si on te décrit brave et fort
Que ton courage surpasse la mort
À Gryffondor ton cœur battra
En rouge et or tu te montreras

Chaque maison a ses vertus
Dans chacune d’elles, t’es bienvenu
Car à Poudlard tout le monde est roi
Entre nos murs s’exprime la joie !
Bien. Lorsque je prononcerai votre nom et votre prénom, vous viendrez vous asseoir sur ce tabouret. Je poserai alors le Choixpeau sur votre tête afin qu'il détermine dans quelle maison vous serez. Une fois répartis, vous pourrez regagner la table de votre nouvelle maison. dit le professeur lorsque la chanson prit fin.
Il commença alors à appeler les élèves.
Swann n'attendit pas très longtemps avant d'être appelée, et s'avança nerveusement vers le tabouret.
Lorsque la voix du Choixpeau résonna dans sa tête, elle se crut d'abords folle, puis compris que s'était juste cette créature magique qui lui- ou plutôt à lui-même- parlait.
Hummm... Je vois que tu es rusée, ambitieuse et qui ne se fait pas marcher sur les pieds. Mais aussi que tu es prête à tout pour les personnes que tu aimes, courageuse, attentive et loyale. Tu aimes aussi beaucoup lire, et tu sais garder ton calme à chaque instant... C'est un choix assez difficile...
Il ne dit plus rien pendant un moment qui lui parus très long, puis il cria dans toute la salle...
GRYFFONDOR !

Debout au milieu d'autres élèves de première année, je me balance d'un pied sur l'autre. Je ne sais pas si c'est l'excitation ou le stress qui me rend aussi active, peut-être même les deux à la fois, mais je ne tiens pas en place. Et être collée à d'autres inconnus ne facilite pas les choses. J'ai beau essayer de préserver un minimum d'espace personnel, il y en a toujours au moins un pour me marcher sur le pied ou me donner un coup de coude, qui s'ensuit alors d'un timide "désolé".
C'est ridicule. Le château est sensé être gigantesque, alors pourquoi est-ce qu'on est tous entassés les uns sur les autres ?

Je pousse un énième soupir, avant de reporter mon attention sur le professeur devant moi. Un vieux, super... Espérons qu'il ne fasse pas de crise cardiaque en plein milieu d'un cours, ce serait dommage de perdre un temps précieux à essayer de sauver ses vieux os plutôt qu'à étudier sa matière - qui plus est est la botanique, et je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle sera ma préférée. Valerian m'a déjà un peu parlé des autres cours, sans pour autant s'étaler sur le sujet. J'aurais bien aimé en savoir plus, mais il a dit "qu'il valait mieux me laisser les découvrir par moi-même". N'importe quoi, que je les connaisse maintenant ou après n'aurait absolument rien changé. De toute façon, je me suis déjà assez avancée dans le programme pour savoir à peu près à quoi m'attendre.

Je n'ai pas écouté grand chose à ce que le sous-directeur a dit, mais ce n'est pas bien grave, je connais déjà le système des Maisons et comment gagner des points. Et puis il ne faut pas être une lumière pour comprendre comment ça fonctionne.

Après une durée qui me semble interminable, le professeur se retourne et ouvre enfin les portes de la grande salle. Je crois que mes attentes n'auraient jamais pu dépasser le spectacle qui s'offre devant moi. Ou plutôt au dessus de moi. Mes yeux se perdent dans les bougies flottantes, les étoiles scintillantes et le bleu sombre de la nuit qui semblent tellement réels que je pourrais les toucher rien qu'en volant jusqu'à leur niveau. Evidemment, cela est impossible, tout comme ce plafond est une illusion des plus trompeuses - et pourtant tellement réaliste ! J'admire encore quelques secondes ce ciel dont j'ai tellement rêvé d'en parcourir les moindres coins et recoins, puis mon regard se dirige d'abord vers la table des Serdaigle, où j'essaye de trouver Natanaël parmi la centaine d'élèves assis. La tâche me semble impossible, mais je le vois assis en bout de table, près de l'entrée. Il m'adresse un bref geste de la main, avant de replonger ses yeux dans le livre qu'il a posé sur la table. Du Nat tout craché, ça, de ne pas regarder un événement aussi important que la rentrée.
Je tourne la tête vers la table des Serpentard, tentant de trouver Valerian et Gwennaëlle. Je les vois vers le milieu. Il me tire la langue et elle m'adresse un sourire moqueur. Je les ignore, et reporte mon attention vers le vieux chapeau posé sur un tabouret. Il ne fait aucun doute que c'est le Choixpeau, celui qui dans quelques instants déterminera le déroulement des sept prochaines années de ma vie.
Je le regarde, intriguée. Il a vu tellement d'élèves avant moi, lu tellement d'esprits... Avec le temps, il a du devenir un peu erroné, non ? Son jugement ne doit plus être très lucide. Je me demande comment il fait pour voir en chacun de nous les qualités qui nous mèneront dans telle ou telle Maison.

Lorsqu'il entame sa chanson, j'essaye de l'écouter, mais mon attention s'égare à nouveau. Il mentionne quelques événements récents, comme l'incident du Poudlard Express, dont j'ai vaguement compris l'histoire par le biais de Natanaël.
Entendre le Choixpeaux parler des valeurs des Maisons, c'est comme entendre ma grand-mère me raconter comment elle a connu son défunt mari : long, barbant et, par Merlin, extrêmement répétitif.

Puis, après ce qui me parait avoir duré une éternité, le sous-directeur entame la liste d'élèves à répartir. Lorsque vient mon tour, je m'avance avec assurance vers le tabouret, la tête haute. Serdaigle et Serpentard semblent être les Maisons qui me conviennent le mieux, sans aucun doute. Mais je ne veux pas aller chez les Verts et Argents. Devoir supporter Gwen et Val pendant deux ans, ce serait invivable. Je les vois déjà bien assez pendant les vacances. Quant à Serdaigle, c'est ce qui me paraît être le plus probable. Et puis, là-bas, je pourrais passer presque toutes mes journées avec Natanaël, et il n'y aurait rien de mieux. Il pourrait me passer ses cours, histoire que je m'avance sur le programme, et ce serait tellement plus intéressant qu'avec les deux autres zigotos. Au moins, je n'aurais pas à subir leurs blagues et leurs moqueries...

– POUFSOUFFLE !

Je me tenais là, droite, frissonnant à la fois d’appréhension et d’excitation pour la nouvelle aventure qui s’ouvrait à moi. En effet, j’avais été acceptée à Poudlard, la prestigieuse école de magie dans laquelle était mon père et dont les histoires avaient bercées mon enfance. Je fus sortie de ma rêverie par un vieille homme d’une soixantaine d’années qui prit la parole :

« Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue à l'école de sorcellerie de Poudlard. Je suis Archibald Featherstone, votre sous-directeur et également professeur de botanique. Derrière cette grande porte se trouve la Grande Salle du château, où se déroulent les repas et où l'on se rassemble lors de certains évènements. Aujourd'hui, vous allez être réparti dans l'une des quatre maisons de Poudlard : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle ou Serpentard. Votre maison vous accueillera pour toute votre scolarité ; les élèves qui seront dans votre maison seront comme votre famille et vos réussites personnelles conditionneront la réussite de votre maison. A chaque bon comportement, vous ferez gagner des points à votre maison ; et à chaque mauvais comportement, des points lui seront enlevés. Une coupe viendra récompenser celle ayant rapporté le plus de points. Vos maisons vous aideront à progresser tout au long de vos années à Poudlard, à l'aide des qualités qui lui sont propres, de ses forces et de ses faiblesses. Faîtes-lui honneur. »

Il marqua une petite pause, nous laissant le temps de comprendre et d’appréhender ce qu’il venait de nous dire puis reprit.

« Maintenant que les présentations sont faites, nous allons pouvoir entrer. Suivez-moi, je vous prie. »

Soudain, les portent s’ouvrirent et je crue être transportée dans un autre monde. Bien-sur, j’avais déjà vu de la magie et on m’avait parler de la grande salle mais ce n’était rien comparé à ceux qui se trouvait sous mes yeux. Des centaines de bougies flottaient dans les airs sous un ciel étoilé qui semblait sans fin. A ma gauche, 4 tables étaient alignées, une pour chaque maison, avec dessus plus de nourriture que je n’en aurai imaginé dans mes rêves les plus fous. C’était donc là, dans ce monde parallèle qui semblait sortir d’un roman fantastique, que j’allais passer les 7 prochaines années de ma vie… Et bien ma foie, ce n’était pas pour me déplaire bien au contraire.
En tournant la tête pour regarder plus attentivement les tables, mon regard fut aimanté par l’une d’entre elles, la rouge et or. Mon père m’en avait parlé, c’était la table des courageux Gryffondor, la maison dans laquelle il était allé et dont je rêvais d’arborer les couleurs depuis ma plus tendre enfance.
Reportant mon attention sur le professeur Featherstone, je vis qu’il se tenait debout sur une estrade, aux côtés d’un tabouret et d’un vieux chapeau pointu qui semblait être là depuis des décennies. En un seul coup d’œil, je su que c’était le choixpeau magique, celui qui allait me placer dans une maison et par la même occasion, déterminer quel chemin prendrai mon futur au sein de Poudlard. Essayant de calmer mon stress, je me remémorai de ce que me disait mon père sans arrêt :

« Le choixpeau ne se trompe jamais, il te guidera toujours là où est ta place »

Ce simple souvenir suffit à me faire sourire et surtout à évacuer tout le stress accumulé depuis la réception de ma lettre. Soudain, une large fente s’ouvrit, révélant ce qui semblait être sa bouche, suivie de deux plus petites pour ses yeux, et d’une voix rauque qui surprit tous les nouveaux, il se mit à chanter





La chanson terminée, le professeur prit alors la parole.

« Bien. Lorsque je prononcerai votre nom et votre prénom, vous viendrez vous asseoir sur ce tabouret. Je poserai alors le Choixpeau sur votre tête afin qu'il détermine dans quelle maison vous serez. Une fois répartis, vous pourrez regagner la table de votre nouvelle maison. »

Le sous-directeur déroula alors le parchemin et appela le premier nom sur la liste, sous le regard curieux de tous les premières années. Vinrent les A puis les B. Tous les noms se succédait, se rapprochant de plus en plus du mien. C’est alors qu’il m’appela d’une voix forte :

« Rebecca Petrova »

Je me mis alors en route, la tête haute, un sourire toujours plaqué sur mon visage. Arrivée en-haut, je m’assis pendant qu’on posait le choixpeau sur ma tête. J’eus à peine le temps de le sentir sur mon crâne qu’il cria de sa voix rauque et fort.

« Sans aucune hésitation, GRYFFONDOR ! »

Mon sourire s’intensifia et je me leva sous les applaudissements des autres élèves. Mes pieds me guidèrent d’eux mêmes et je m’assis à la tables des rouges et ors, comme si ça avait toujours été ma place. Je venais de réaliser mon rêves mais mieux encore, une nouvelle aventure s’ouvrait à moi et j’avais hâte de pouvoir un explorer toutes les possibilités.

Ça y est, Charlie était entouré d'élève portant le même uniforme qu'elle. Elle y était enfin, Poudlard, après toutes les histoires que sa mère lui avait raconté elle ne pouvait qu'être impatiente. Elle fixait tout autour d'elle en faisant attention aux gens à ses côtés. Elle avait un petit sourire collé aux lèvres. Un professeur arriva et expliqua l'importance des maisons et y décrit les critères. Au fond d'elle Charlie savait qu'elle irai soit à Serdaigle soit Serpentard, impossible que se soit une autre maison.

Le professeur les fit rentrer dans la grande salle, en tout cinq tables, 4 avec une couleur chacune à la verticale et une longue à l'horizontale où était réunis tous les professeurs. C'est par là que le professeur les emmena. Devant eux se trouvait un tabouret avec un chapeau qui devait avoir plusieurs siècles derrière lui. Il commença à chanter pendant que Charlie explorait des yeux toute la salle sans pour autant trop bouger sa tête, ne voulant pas que les autres remarques sont inattention aux Choixpeau magique.

De par son nom de famille elle fut rapidement appelée, elle s'assit sur le tabouret et on lui mit le chapeau sur la tête. Après quelques secondes de discussion mentale avec ce dernier il cria Serpentard. Laissant un sourire fier d'avoir deviné sa maison à l'avance elle se leva et rejoignit sa nouvelle maison même si elle resta quelque peu éloigné des autres. Elle suivit la fin de la cérémonie avec assiduité, essayant de retenir un maximum de personnes.

Le repas arriva bien vite, elle ne mangea pas beaucoup mais se régala quand même, n'adressant pas un mot du repas aux autres élèves, observant juste.

La gare 9 ^3/4 que j'avais quitté ce matin n'était déjà plus qu'un souvenir distant. Londres m'apparaissait par fragments sensoriels : le mugissement de la grande ville, la fumée des automobiles et la crasse qui s’agrippait aux tissus. J'avais laissé derrière moi le commun de l'urbain pour soulever grâce aux barges le manteau du mystique. Les coques avaient filé sur l'ondée sombre du lac immense, tanguant d'un côté ou de l'autre selon les volontés éoliennes. Je me revis y plonger timidement la pointe de mes phalanges, que la morsure cruelle du froid me fit retirer vivement : cette nature ne m'était pas bienvenue et me faisait savoir que j'aurais à cohabiter avec un univers sous-marin dont les accès ne souffriraient une intrusion. Je fus trompé par sa troublante ressemblance avec les eaux impitoyables de ma fière Écosse, celle qui berce amoureusement ses côtes et fracasse les navires hostiles. Celle-là, j'avais la prétention de penser l'avoir apprivoisée. Bien que l'inverse soit plus vraisemblable. Mes orteils remuèrent dans mes chaussures à la pensée du toucher de l'écume et des lames de pierre. Je chérissais ma mémoire d'une tendresse infinie, elle qui me murmurait qu'en un battement de cil je serais à la maison, à laisser courir mes doigts sur les vastes tentures et capturer d'un regard le spectre du vent. Maman et papa me manquaient. Mais c'étaient les délices de la lenteur de feu mon quotidien qui faisaient se serrer mon cœur. Je me souvins avoir levé les yeux vers l'imposant château se découpant difficilement sur le ciel nocturne. J'en avais gravé un premier tableau dans mon esprit et m'étais promis de ne pas oublier.

Des puissants battants se tenaient clos devant nous. Ils marquaient une séparation symbolique entre les initiés et les recrues. Aucun bruit ne pouvait percer leur armure, laquelle paraissait partager un même souffle avec le reste des lieux. L'osmose entre chaque élément faisait peser sur moi un malaise palpable : l'impression de m'être aventuré dans les entrailles d'une créature archaïque dont la compréhension du monde, plus ancienne que notre ère, lui découvrait nos âmes. Je cherchais à basculer mon poids d'un pieds sur l'autre et détacher mes bras de mon corps pour limiter le contact entre mes membres moites de sueur et ma chemise immaculée. Je ne comprenais pas comment les autres enfants pouvaient supporter de se tenir dressés si proches les uns des autres. Ma voisine, une petite brune, paraissait distraite. Elle donnait l'impression de se ficher royalement des explications que le vieil homme - faisant montre d'une énergie honorable pour son âge avancé - prodiguait. Je profitai de sa distraction pour détailler son profil. Elle possédait des traits délicats, une beauté indéniable ternie par un masque de froideur. Cheveux bruns et sourcils arqués, elle piqua ma curiosité et je me promis de lui parler dès la cérémonie finie. Enfin, les portes s'ouvrirent pour vomir le flot d'arrivants qui se dispersait sur le dallage de la Grande Salle.

La pièce - si elle pouvait ainsi être qualifiée - abondait de richesses. Elle s'étendait en longueur pour aboutir sur une estrade où un pupitre trônait roi, à ses pieds quatre tables aux couleurs des maisons traversées d'une allée centrale. De lourds rideaux venaient encadrer les fenêtres taillées à même la roche, comme érigées d'un bloc unique, qui ouvraient le regard sur l'Empyrée et donnaient aux sorciers le sentiments d'être enlacés par les astres. Cependant, aussi sublime le ciel fut-il, il ne pouvait rivaliser ce soir avec le plafond qui nous surplombait et se présentait à nous pour la première fois. Parsemé de bougies flottantes qui nimbaient la pièce d'une atmosphère intime, celles-ci se fondaient dans les étoiles de l'ouverture factice sur l'extérieur. Trop occupés à se tordre le cou pour balayer des yeux les arches soutenant le ciel à la manière d'Atlas, les élèves en devenir laissèrent s'écouler plusieurs longues minutes avant de remarquer le sorcier accompagnateur debout, flanqué d'un morceaux de cuir élimé. Je fus frappé par sa ressemblance avec un visage : dans les plis de sa toile, j'aurais juré apercevoir des yeux s'ouvrir et des lèvres se mouvoir.

Un chant grave s'éleva. Difficilement humaine, la voix prononçait pourtant des mots compréhensibles à l'oreille d'Homme. Les notes profondes étaient un murmure à l'oreille de chacun, l'écho d'un souvenir collectif, une parole sacrée pour lier. En communion, les esprits de la pièce se tendaient les mains dans une sentiment de révérence. Une pensée à ceux qui furent, une pensée à ceux qui seront. La chanson mourut sur les lèvres du Choixpeau mais persista dans les cœurs. Le reste de la soirée s'enchaîna avec fluidité. Le vieux sorcier appela les enfants individuellement pour les inviter à le rejoindre sur l'estrade. Une fois assis sur un petit tabouret richement orné, ils se voyaient couronnés de la relique qui clamait après de longues secondes de tension le nom d'une maison. J’observais le cortège de mes futurs camarades défiler devant moi, désespérant d'entendre mon nom. Debout depuis un certain moment déjà, une douleur s'était réveillée dans le bas de mon dos. Mon corps avait commencé à se tendre et je devais faire un effort constant pour me rappeler de relâcher mes épaules, desserrer ma mâchoire et cesser de froncer mes sourcils. Du mouvement à ma droite me sortit de ma torpeur : la jolie brune de tout à l'heure grimpait sur l'estrade. Je pestai intérieurement à cette occasion ratée d'enregistrer son prénom puis retint mon souffle jusqu'à l'annonce de sa répartition. Poufsouffle. Ça pour une surprise !

Lorsque mon nom résonna, je ne pus retenir un petit cri d'exclamation. Alors que j'allais à la rencontre du Choixpeau, je me répétai intérieurement de marcher posément pour ne pas chuter : le moment n'était pas franchement propice. J'atteins le tabouret sans encombre, m'y installai et eus à peine le temps de croiser les sourires rassurants des élèves connaisseurs du processus qu'un voile de cuire m'obscurcit la vue. La voix de tout à l'heure se fit entendre. D'abord inintelligible manifestation de la réflexion de l'objet, elle se mit à penser à voix haute. Je n'étais apparemment pas si évident à classer. Si la rigueur académique, l'amour de l'étude et la quête perpétuelle de sagesse me faisaient défaut, ma curiosité dévorante, mon atypisme affirmé et mon amour passionnel de l'art poussèrent la voix rauque à annoncer à l'intention de l'école toute entière : Serdaigle !

Sofia était, comme la plupart des autres Première Années, vraiment excitée. Stressée, moins. Sa mère lui avait raconté comment le Choixpeau mettait chaque élève dans la maison qui lui correspondait. Sa mère lui avait aussi dit, que, quelque soit sa maison, elle serait fière de la sorcière qu'était Sofia. Donc, Sofia ne s'inquiétait pas trop. Enfin, un petit peu, car sa maison sera l'endroit ou elle vivra pendant le reste de sa scolarité, appart les vacances.
Sofia observa le plafond étoilé. Il était même plus beau que ce qu'elle s'imaginait. Elle regarda ensuite les quatre grandes tables, Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle, et Serpentard. Tant d'élèves...
Les pensées de Sofia revinrent vers la répartition. Elle soupira. C'était si enchantant, de se retrouver avec des personnes pareilles à soi, qui partageaient les mêmes qualités...
Le Choixpeau, une fois posé sur le tabouret, ouvrit sa bouche faite par une déchirure et chanta sa chanson annuelle. Elle racontait les qualités de chaque maison et sa beauté. Sofia soupira encore une fois, s'attirant quelques regards. Elle se donna une claque mentale: il fallait qu'elle arrête d'être aussi sentimentale !
M. Featherstone commença à appeler chaque Première Année, un par un. Sofia regarda en silence tandis que chaque élève trouvait la maison à laquelle appartenait, et à l'enthousiasme avec laquelle la maison correspondante applaudissait le nouveau venu.
Puis le professeur de Botanique l'appela. Un frisson d'appréhension parcourut le dos de Sofia. C'était là, maintenant, le moment le plus important de sa scolarité au collège de Poudlard.
Calmement, ou, en tout cas, exterieurement, car à l'interieur la jeune sorcière bouillonait d'excitation et d'appréhention, Sofia s'assit sur le tabouret et mit le Choixpeau. Instantanément, elle entendit une petite voix dans sa tête.
- Tiens, tiens... Mademoiselle Joyce... Je me souviens bien de ta mère, une merveilleuse Serdaigle... Mais voyons voyons... Une immense curiosité... Ah, je vois que tu aime l'art, hein ? Hmmm... Une soif d'apprendre, une soif que tu sais pourtant inassouvissable... Je pense que je sais, c'est évident, ta maison sera SERDAIGLE !
Sofia entendit les applaudissements venant de la maison de Serdaigle - non, elle se reprit, sa maison de Serdaigle, l'applaudir tandis qu'elle enlevait le Choixpeau. Elle marrch vers sa table et s'assit à coté d'une autre Première Année déjà répartie. Sofia regarda la file de nouveaux élèves rétrécir, tout en applaudissant ceux choisis, comme elle, en Serdaigle.
Soudain, la nourriture apparut devant tout le monde. Sofia secoua sa tête en souriant, puis attrapa du bœuf rôti à point, de la purée de pommes de terre et des cornichons. Ne voulant pas tarder pour se faire des amies, Sofia décida d'entamer une conversation avec la fille à coté d'elle.
C'était une magnifique soirée.