Elle écoutait avec une particulière attention ce que lui racontait son camarade. Visiblement, lui, ne sortait pas beaucoup de sa chambre. Alizée, elle, passait beaucoup de temps à diverses activités au sein de la propriété, mais elle prenait toujours soin d’éviter au maximum ce qui lui servait de mère. Elle se sentit désolée, quand Augustin exprima le fait que sa simple répartition pourrait jouer sur son avenir au sein de sa famille. Leurs relations en étaient donc à ce niveau ?

Il était vrai que de son côté son père serait également extrêmement déçu si elle n’allait pas à Serpentard, selon lui, c’était la maison des plus grandes familles de sorcier. Et de ce que lui avait raconté son grand frère, elle avait l’air tout bonnement génial ! Malgré que le caractère de la fillette, colle avec les critères de Serpentard, celle-ci avait quand même peur de se retrouver ailleurs. Il y avait peu de chances qu’elle atterrisse à Pouffsoufle et encore moins à Gryffondor, mais… Serdaigle restait une forte possibilité. Après tout, lorsqu’elle était petite, l’écossaise adorait apprendre, elle s’était toujours montrée plutôt vivre d’esprit, et son côté réservé, lui conférait une certaine forme de sagesse.

- J’espère vraiment qu’on sera dans la même ! Après tout, c’est toujours rassurant d’avoir des têtes familières dans les alentours, nan ?

Elle s’imaginait bien assise au coin du feu dans la salle commune des vert et argent avec Aug à côté. Cela lui éviterait, en plus, bien des peines niveau socialisation à la rentrée.

- C’est vrai que le vert pourrait réellement bien m’aller au teint. Enfin, ce qui est sûr, c’est que ça ira toujours mieux avec ma carnation que le rouge vif.

Elle rigola doucement avant de penser à cette possibilité. En plus de ne pas du tout être intéressé et attiré par la maison du Lion, il était juste que ce genre de couleur pétante n’irait pas du tout au teint de la cadette de la famille.

- J'espère, de tout cœur, être admise chez les Serpentards et je pense sincèrement que c’est la maison qui me correspondrait le mieux. Mais une partie de moi a toujours peur qu’au final, il s’avère que ce soit Serdaigle qui finisse par m’accueillir. ⁣⁣

Quoi qu'il en soit, ils auraient tous deux la réponse d'ici quelques mois.

@Augustin Sponsz

La vie du petit écossais était régie par la mélancolie et la déprime. Les seules fois où il sortait, il le faisait avec ses parents. Mais ce soir, il avait réussi à leur échapper et discuter avec une personne qu’il avait estimée au premier coup d’œil.

- Moui, Serpentard pour les deux, ça me paraît bien!

Ils rirent tous deux lorsqu’Alizée aborda la question du teint Gryffondor, et Augustin fit semblant de mimer un spasme de dégoût.

- Boah, au moins Serdaigle c’est pas pire, je pense que je me sentirais bien à Serdaigle aussi, mais mon instinct me dit que ça sera Serpentard, et il ne se trompe jamais. En tout cas pas jusqu’à maintenant! lâcha-t-il dans un sourire.

Alors que les deux amis discutaient, toujours appuyé au bord du toit, les portes vitrées de la terrasse s’ouvrir pour laisser apparaître le couple des Sponsz. Aussitôt, Augustin se tourna vers Alizée, un grand sourire aux lèvres.

De là où ils étaient, les deux adultes ne pourraient pas les voir, mais les enfants entendaient désormais tout. Martin s’exclama :

- Quelle perrrte de temps, cette soirrrée. Le vieux Melrrrose a pas l’airrr décidé à négocier… il est pas vrrraiment dans son assiette.

- Tu crois qu’il finira par lâcher son affreuse femme, non mais qu’est-ce qui lui a pris sérieusement?!

Depuis les toits, les deux enfants assistaient à cette scène, impuissants. Augustin était à la fois gêné et content que ses parents se révèlent sous leur vraie facette en face des yeux de sa nouvelle amie.
Il se tourna vers elle et attendit sa réaction, il espérait qu’elle comprendrait à quel point ils l’utilisaient et qu’il en avait tout bonnement assez.

@Alizée Melrose

Les deux enfants riaient, la conversation était vraiment plaisante. Visiblement, ils avaient beaucoup plus de points communs que ce qu’Alizée aurait pu penser. Tout se passait à merveille. Cela était d’un grand soulagement pour la jeune fille qui n’avait jamais eu ce genre d’interaction. Mais alors que la soirée se passait d’une manières des plus plaisantes, des voix s'élevèrent sur la terrasse, en dessous d’eux. La fillette reconnaît rapidement celle du père de son ami. Comment oublier la voix de quelqu’un qui s’était ouvertement moqué d’elle, il y a si peu de temps ?
Elle regarda son acolyte qui semblait satisfait de la situation. Elle tendit l’oreille pour écouter la conversation. D’après le ton de la voix de Martin Sponsz, il était assez mécontent, en prêtant plus attention à la conversation, elle comprit que son paternel n’allait pas vraiment dans le sens de l’inviter par rapport à certaines négociations. Ce constat la fait rire intérieurement, c’était bien fait pour lui ! Il n’avait qu’à pas s’en prendre à la fille de l’hôte. Puis ce qui paraissait être la mère d’Augustin, répondit. Ses paroles glacèrent le sang de l’écossaise. Celle-ci parlait de la femme de Salone. Était-elle au courant de quelque chose ? Non, non, non, il ne fallait pas que ça se sache ! Il ne fallait pas que les différentes familles de sorcier apprennent que la conjointe d’un Melrose était moldu ! C’était une catastrophe, il avait pourtant essayé de faire en sorte que personne ne la découvre ; ne plus côtoyer d’autres sorciers en dehors des habitants du manoir, c’était pour ça à l’origine ! Et maintenant qu’il se décidait à revenir dans la société mondaine avec cette soirée, en envoyant de force sa compagne et son dernier-née chez les parents de celle-ci, les choses semblaient compromises.

Alizée ne savait pas où se mettre ni quoi penser de la situation. Son père aurait-il échoué à garder son secret ? Madame Sponsz faisait-elle uniquement référence au physique de ce qui servait de Mère à la future Serpentard ? Après tout, peut-être que les elfes de maison avaient oublié de cacher certains des tableaux sur lesquels elle apparaissait. À moins que celle-ci ait vraiment deviné qu’une moldue vivait ici en temps normal… Mais le pire pour la cadette de la famille était d’imaginer la réaction de son nouvel ami s'il l’apprenait. Après tout, elle ne savait rien des opinions que celui-ci pouvait avoir sur ce genre de sujet. Si ça se trouve, il était très fortement anti-moldus et ne voudrait plus parler à quelqu’un qui en côtoyait autant ?

Alizée était angoissée, elle avait arrêté de sourire, son visage s’était refermé, elle n'adressait même plus le moindre regard à Augustin. Des milliers de questions défilaient dans sa tête en boucle. Elle ne faisait presque plus attention à ce qu’il pouvait se passer autour. La seule chose qu’elle entendait, c’était cette voix dans sa tête qui était plus bruyante que jamais.

@Augustin Sponsz

Alors que le petit serpent blanc trouvait la situation déstabilisante, mais révélatrice de sa relation avec ses parents, le visage d'Alizée passa du frais, au franchement livide en l'espace de quelques instants après que les paroles de Roxane furent prononcées.
Qu'avaient donc ces paroles de si inquiétant? Une phrase mal placée?
Certes, la remarque était désobligeante, mais la jeune fille semblait droite dans ses bottes et consciente de la situation avec ses propres parents.

Il se tourna vers son amie, et remarqua qu'elle n'osait pas bouger. Pas un regard vers Augustin. Mais que se passait-il?
Le sourire d'Augustin laissa place à de l'inquiétude, il ne voulait pas risquer de perdre une personne qui, pour la première fois de sa vie, lui avait souri et traité d'égal à égal.

- Alizée, ça va? Tu es drôlement pâle... chuchota-t-il. Ma mère a dit quelque chose de grave? Je n'ai pas vu ta maman ce soir, elle était là?

Il espérait ne pas avoir touché la petite écossaise sur un sujet sensible, mais il était désireux de savoir ce qu'il se tramait. La lune tapait désormais très fort, et ses parents avaient fini leurs commérages et retournèrent à la fête, continuer leur tournée de léchage-de-bottes.
En signe de compassion, il posa une main amicale sur la frêle épaule de la jeune fille.

@Alizée Melrose

Tu n’es qu’une ratée ! Une demi-sorcière ! voilà ce que la petite voix lui répétait. C’était un véritable combat intérieur, il ne fallait pas qu’elle cède face à ses angoisses. Comment réagira-t-il quand il apprendra ce que tu es vraiment ? Il te laissera en chemin, voilà tout ! La voix ricanait, c’était comme si une part d’Alizée se moquait d’elle-même, se moquait de sa condition, se moquait de son être. Les yeux dans le vide, l’écossaise finit par être ramenée à la réalité par son ami.

Il ne fallait surtout pas qu’elle laisse transparaître son n’inquiétude. Elle arbora un doux sourire, sur son visage de cire, avant de répondre.

-Hein ? Ah nan, tout va bien, ne t’en fais pas ! Elle prit discrètement une grande inspiration. hmm, qu’est-ce qu’on disait déjà ?

Pitié tous, mais pas une discussion autour de sa famille… En dépit du fait qu’elle n’ait pas du tout envie d’en parler, elle se doutait qu’il fallait malgré tout, d’une manière ou d’une autre assouvir la curiosité de son camarade. En plus, si elle refusait de répondre, cela paraissait encore plus suspect, non ?

- Non, elle n’est pas là. Et elle ne viendra pas. Enfin bon, cette personnes n’est rien à mes yeux, donc ça m’arrange.

Rien ne m’oblige à rentrer dans les détails. J’espère que ça lui suffira comme réponse… Pensa t-elle. Il fallait maintenant trouver un sujet pour rebondir, en espérant que les parents du garçon ne continuerait pas à parler de sujets problématiques aux yeux d’Alizée.

- D’ailleurs, vu qu’on parlait de l’école tout à l’heure, tu as déjà fait tes courses de fournitures ?

Avec un peu de chance, il les avait déjà effectuées et pourrait lui raconter comment cela s’était passé, ce qu’il en lancerait un nouveau sujet et éviterait ce que la fillette considérait comme une catastrophe.

@Augustin Sponsz
Les texte en italique violet sont les pensées d’Alizée, celui en prune correspondent aussi aux pensées mais de la partie d’elle même dévalorisante.

Un sourire se creusa dans les joues de la jeune fille, comme tirée de ses pensées par la question d'Augustin. Le sourire sonnait faux, comme fabriqué de toutes pièces pour dissimuler un sentiment, et bien que jeune, le petit-blanc ne se laissait pas berner : il avait touché une corde sensible sans le vouloir.

Cette personne n'était rien à ses yeux : leur situation familiale se ressemblait donc bien plus qu'à première vue. Les deux enfants n'avaient pas l'air de porter leurs parents très haut dans leur estime, ni à les traiter comme des figures parentales impeccables.

- Oh, d'acc', excuse-moi je voulais pas en parler si ça te dérange! Euh oui, j'ai déjà tout ce qu'il faut pour l'école. J'ai même déjà lu tous les bouquins de première année et commencé à apprendre des sorts, j'ai peur de pas réussir, je connais pas la difficulté...

La jeune fille semblait être revenue à son état de début de soirée, et l'écossais trouvait cela triste : Elle qui semblait si heureuse une fois sortie des griffes de la soirée.

Comme dans un désir de se faire racheter en la faisant sourire à nouveau, il se leva et tendit sa main vers elle.

- Tu viens? On va se balader sur les toits de ton manoir. Tu veux quand même un joli cadeau pour ton anniversaire, non?

@Alizée Melrose, alors tu viens?

Elle avait bien senti qu'Augustin ne la croyait pas, ou plutôt ne croyait pas le sourire qu’elle affichait. Elle ne voulait pas lui cacher des choses, mais c’était mieux comme ça pour le moment.

- Ne te mets pas trop la pression, je suis sûre que tu seras très douée en magie !

Sa phrase était un énorme but contre son camp, c'est comme si elle avait envoyé un cognard de son côté du terrain. S'il y avait bien quelqu’un qui se mettait beaucoup trop la pression, c'était bien elle.
Elle prit le temps d’observer son camarade, il ne voulait pas la brusquer et ne posait pas de questions indiscrètes.

- Merci pour ta compréhension.

Ces remerciements étaient sincères. Bien que la fillette ait hésité quelques secondes avant de les formuler, ceux-ci venaient du cœur.
Son ami lui proposa ensuite d’aller se balader sur le toit du manoir. Celui-ci était quand même assez raide… Alizée avait peur de voir Aug tomber, mais après une petite réflexion, elle finit par saisir la main que lui tendait le garçon.

- D’accord, je te suis ! Mais fais bien attention en chemin, si tu tombes, ça sera la catastrophe…

Elle se leva à son tour, face à la mer, une brise fraîche souffla, décidément, on était bel et bien en plein mois de janvier. Puis, elle se tourna vers Augustin.

- Un cadeau ? Pour mon anniversaire ?

Elle était un peu dubitative, à vrai dire, elle ne s’attendait à rien. C'était donc une surprise pour elle d’entendre cela sortir de la bouche du petit serpent blanc. Elle lui fit un grand sourire avant de rajouter :

- Passer cette soirée avec toi est déjà un beau cadeau, je ne me suis pas ennuyé une seule fois depuis que je suis en ta compagnie !

@Augustin Sponsz

La noiraude assura qu’Augustin serait douée en magie. Si elle ne doutait pas de lui alors qu’elle ne le connaissait que depuis quelques heures, il ne pouvait pas douter de lui-même. Il lui répondit d’un ton calme et rassurant :

- Tu as raison, je m’en fais trop. Tu feras une excellente sorcière aussi, j’en suis convaincu.

Les mots lui sortirent tout seul, sans réfléchir : il le pensait sincèrement.

Le sourire revenu sur son visage, la jeune fille attrapa la main que lui tendait l’écossais.
Ils marchèrent ensemble pendant une minute ou deux, tant le toit du manoir était vaste et large, passant ça-et-là au dessus de convives trop occupés à palabrer pour les remarquer.
Puis ils arrivèrent finalement là où Augustin voulait : l’avant du Manoir.

La vue sur la baie de Cove au rayons de presque minuit offrait un sentiment prenant auquel l’albâtre n’était pas insensible. La douce brise était juste assez douce pour être agréable, et la lune reflétait dans la baie, offrant sa plus belle couleur réchauffante.
Augustin tira de sa poche une Chocogrenouille qu’il avait à l’origine pris pour lui et la tendit vers Alizée :

- J’avais pas vraiment prévu de cadeau, je savais même pas en quel honneur était la fête mais j’espère que la vue et la grenouille ça te fait plaisir. Joyeux anniversaire, Alizée!

@Alizée Melrose

La jeune fille, suivi son ami de près. Elle l’observa de dos. Il avait plutôt une belle carrure et ses cheveux blancs caressés par le vent arboraient, grâce à la lune, une teinte que jamais la jeune fille n’aurait pensée voir.

Ils arrivaient à l’avant du manoir, la vue donnait sur la baie. C’était magnifique. Le garçon avait réussi à lui faire découvrir une partie de son lieu de vie qu’elle-même ne connaissait pas. Cette sensation de liberté qu’elle est éprouvait en sa compagnie n’avait pas de prix, c’était ÇA le plus beau cadeau qu’elle pouvait recevoir, redécouvrir le temps d’une soirée, les plaisirs de l’innocence et de la liberté enfantine.
Augustin lui tandis une Chocogrenouille, et lui expliqua qu’à l’origine, il ne savait même pas pourquoi il venait. L'écossaise rigola à cette anecdote, c’était vraiment une situation improbable. Elle lui adressa le plus sincère des sourires, alors que ses cheveux volaient au vent.

- Merci Aug ! Je n’aurais pas rêvé mieux !

Après un certain temps passé sur les toits, tous les deux, il était venu l’heure de redescendre. La soirée était passée à une vitesse folle. La seule personne avec qui le temps passait aussi vite d’ordinaire était son frère. C’était réellement agréable d’enfin trouver quelqu’un d’autre avec qui elle se sentait aussi à l’aise. Les deux enfants commencèrent à entamer leur descente vers le rez-de-chaussée, où se trouvaient tous les convives. Alizée avait le cœur serré, à vrai dire, elle ne savait pas quand elle pourrait revoir son ami, ce qui la chagrinait un peu. Elle redescendit par là où elle était montée, silencieuse. Arrivée sur le petit balcon, elle s’arrêta, elle voulait profiter un peu plus encore de cet endroit qui renfermait désormais de merveilleux souvenirs avec Augustin.

- Je pense que je ne te remercierai jamais assez pour cette soirée ! C’est dommage de devoir se quitter, mais j’ai le sentiment que nos retrouvailles seront encore plus formidables que cette soirée !

Elle lui tourna le dos pour partir. En effet, elle devait rejoindre son père, afin de clôturer comme il se fallait cette réception, en saluant une fois de plus tous les invités. Mais avant de partir, elle se retourna de nouveau et vint poser délicatement un baiser sur la joue du garçon, avant de s’en aller pour de bon vers le rez-de-chaussée de la bâtisse.

- T’as intérêt à être à Serpentard.

Elle murmura cette dernière phrase en s’engouffrant à l’intérieur par la grande porte fenêtre.
Une fois en bas, ce fut le même rituel qu’à l’arrivée, les invités se succédaient devant elle, lui adressant une fois de plus d’hypocrite félicitations pour ses 11 ans. Elle avait retrouvé son habituelle masque de cire, arborant un visage froid avec peu d’expression. La vie allait reprendre son cours, et cette soirée resterait ancrée dans sa mémoire comme un rêve éveillé. Cette nuit, aucun cauchemars ne viendraient troubler son sommeil, seulement le rêve d’une rentrée future, dans la meilleure école de magie du monde en compagnie d’un jeune garçon blanc comme neige.

Fin du RP pour Alizée
Merci @Augustin Sponsz

La vue était vraiment prenante, et la jeune fille confirma le fait, arborant à présent un large sourire sur son visage. Malheureusement pour les deux enfants, la soirée n'était pas infinie, et il fallait bien la conclure tôt ou tard.
Ils entamèrent leur descente du toit par l'endroit où ils étaient montés.
L'arrêt sur le balcon marqua leur dernière discussion de la soirée, et la dernière avant longtemps.

Un léger baiser fut déposé sur la joue d'Augustin et eut comme l'effet d'une gifle tant la surprise fut grande. Sonné par tant de délicatesse, sa bouche resta fermée sous l'effet.

- T’as intérêt à être à Serpentard, lâcha finalement la jeune fille dans un dernier sourire avant de s'en retourner à la clôture de la cérémonie.

- Compte sur moi, Alizée Melrose, répondit-il lorsque la silhouette de l'écossaise passa la porte-fenêtre par laquelle ils étaient rentrés quelques temps auparavant.

Pour ne pas se perdre en salutations inutile, l'albâtre alla se ranger directement à côté de la voiture Moldue de ses parents. Ceux-ci arrivèrent environ dix minutes plus tard, visiblement frustrés.
Le trajet de retour fut globalement silencieux, mais toujours ponctué de phrases type : "les gâteaux étaient trop secs", ou encore "pas la moindre trace de la femme Melrose".

Une fois de retour dans la demeure familiale, Augustin se pressa de rentrer dans sa chambre, et afficha un beau sourire comme trop rarement. Il reprit la même position qu'au lancement de la journée, avachi sur son lit, bras croisés derrière la tête, repensant à la meilleure soirée qu'il avait vécu depuis longtemps.