La goutte de trop
SAMEDI 27 FÉVRIER 2049
Assise à la table de Gryffondor dans la Grande Salle, Ennis venait d'apprendre plusieurs mouvements dans le corps professoral et le moins qu'il était possible de dire, c'était que chaque nouvelle avait provoqué chez la jeune femme des sentiments diamétralement différents. Le départ en retraite du professeur Featherstone ne l'ému pas plus que cela. Elle respectait l'homme mais n'avait pas beaucoup d'affinités avec lui. La nomination de la professeur de Sortilèges à la sous-direction lui fit ressentir quelque chose d'assez étrange. Comme ci c'était dans l'ordre des choses. Le fait que leur directeur de maison le quitte pour faire le même travail à Poufsouffle lui fit en revanche un pincement au cœur. Oh pas au point de ce qu'elle avait pu vivre lorsque Mark Dole était parti. Et même pas comme celui de Rafael Mason, qui lui était resté professeur. Mais un petit quelque chose quand même, qui fut vite balayé par de la joie en entendant que le professeur de vol reprenait la maison en main.
Le soufflé retomba bien vite. La directrice venait bien de parler des vacances d'avril, de son départ pour l'IMSM - ce qui était un gage de ses qualités au demeurant - et de celle qui prendrait sa suite? Maxine Tremblay? Comme dans Maxine Tremblay? Cette cousine qui avait surgi du néant depuis... quelques mois?
MERCREDI 03 MARS 2049
Elle avait pris le temps de réfléchir à la situation pendant plusieurs jours. Elle avait hésité, trouve des arguments et des contres-arguments à chacune des décisions possibles. En avait parlé avec Tomas et elle avait finalement réussi à s'arrêter sur quelque chose. Elle ne savait pas si c'était la meilleure des choses mais ça lui paraissait être la "moins pire". Alors, même si elle avait passé une partie du cours avec l'esprit ailleurs, peinant à se concentrer sur ce qu'elle devait faire, la jeune femme se dit qu'elle devait rester sur sa position. Aussi, elle rangea ses affaires calmement puis attendit de voir disparaître un à un ses camarades, rassurant ses amis qui lui demandait qu'elle les retrouverait à table, et, lorsqu'elle fut la dernière élève dans la pièce, s'approcha des deux professeurs. "Professeurs? Je peux vous parler?" Dit-elle en regardant d'abord l'homme avant de s'obliger à faire de même avec la femme pour ajouter. "A tous les deux." La précision était importante. "C'est bien vous, qui gérez Gryffondor ensemble jusqu'à votre départ." Elle se tourna vers l'anglais, montrant qu'elle parlait de lui à ce propos là.
L'irlandaise patienta jusqu'à obtenir une réponse et pris une grande inspiration avant de se lancer, rendant tout retour en arrière impossible. "Je pense qu'il est préférable que je laisse le poste de préfet à quelqu'un d'autre." Voilà, c'était tombé entre eux trois. Elle attendit, incertaine de savoir si elle devait ou non en dire plus et puis se tourna vers Maxine. "Ce n'est pas contre..." Elle hésita, "vous." Maxine lui avait dit de la tutoyer lorsqu'elles s'étaient vu, mais elles n'étaient pas dans un contexte privé. Et puis même, c'était trop tôt encore. Aussi, ce 'vous' avait une tessiture particulière. "Mais je préfère éviter que quelqu'un mette son nez dans ce qui ne le regarde pas. Il me reste quelques mois à Poudlard, j'aimerais passer mes ASPIC sans commérages. En restant préfète, et donc proches - en quelques sortes -..." Elle haussa son épaule, celle qui n'avait jamais été blessée puis chercha le regard de Rafael Mason. Il était après tout celui des deux qui la connaissait le mieux. Elle volait juste qu'il accepte sa décision, sans poser de questions. Elle lui expliquerait en temps voulu, mais pas aujourd'hui.
@Rafael Mason
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
La goutte de trop
C'était le troisième jour de Maxine à Poudlard et la matinée venait d'être dédiée à un cours assez théorique pour les septième année. Ce n'était pas forcément ce qu'elle préférait, la théorie. Encore que quand le sujet la passionnait, le problème était résolu. Non, la c'était peut-être la manière dont cela était abordé qui la gênait. Mais bon, elle allait bien devoir commencer quelque part et apprendre en regardant et potentiellement imitant son prédécesseur était un bon début. Elle avait un bon feeling avec lui, donc même si l'abord théorique magistral n'était pas ce qu'elle préférait, elle comptait appliquer ses conseils le temps de se lancer et de trouver une méthode d'enseignement qui lui correspondait plus.
D'ailleurs, elle comptait bien lui poser quelques questions, certainement une partie tout de suite et d'autres plus tard. Ils avaient beaucoup à voir tous les deux. Elle qui avait observer depuis le fond de la pièce l'avait donc rejoint dès les premier mouvements. Mais elle avait à peine pu commencer à aborder sa quête sur la proportion de théorie et de pratique selon les années qu'une voix retentit dans son dos. Maxine se retourna et put découvrir Ennis, la seule élève qu'elle était capable de nommer sans avoir à se présenter, une jeune fille dans laquelle elle reconnaissait beaucoup de traits de sa mère. Et quelques uns de siens.
La québécoise avait eu l'impulsion de s'éloigner, elle n'était pas encore la professeur. Mais la Gryffondor la retint, évoquant explicitement l'un des rôles qui lui incomberait bientôt. Et qui ferait que sa cousine - qu'elle connaissait à peine - serait une de ces deux élèves de confiance sur qui elle pourrait s'appuyer. Au delà des liens du sang, ça avait quelque chose d'assez rassurant de ce dire qu'elle aurait deux interlocutrice pour continuer à comprendre les ficelles de cette maison. "Oui, c'est ça." Répondit-elle en jetant un regard à Rafael.
Cette confirmation donnée, elle vit l'irlandaise avoir une attitude qui montrait qu'elle prenait sur elle, ou allait chercher au fond d'elle l'énergie de parler. Et pour cause l'annonce était... glaçante. Pas que Maxine comptait sur de la solidarité familiale, plus sur l'expérience et le sérieux de l'adolescente. Elle avait l'impression que ça sortait un peu de nul part. Et puis elle fronça les sourcils. Pas contre elle? Il lui manquait des informations pour comprendre. Cette incompréhension fit qu'elle ne releva même pas le vouvoiement qui était de rigueur à Poudlard. Et puis ce vous sonnait étrangement. Sans parler de la suite. De commérages? Des affaires qui ne regardaient pas les autres. Ses sourcils se froncèrent et un "Oh?!" sortit de ces lèvres. Mais pas sous la surprise, plutôt une forme de contrariété.
La canadienne commençait à entrapercevoir une logique. Tout juste ceci dit. Elle ne voyait pas en quoi un lien non divulgué pourrait nuire à la jeune fille. Et puis surtout, pourquoi ne pas l'expliquer clairement à Rafael et rester sur des demis-mots? Voilà quelque chose qui la laissait bien confuse sur la marche à suivre. Elle avait eu l'impulsion de poser tout un tas de questions pour comprendre. Et puis elle s'était abstenue, se tournant elle aussi vers l'anglais. Il fallait faire quoi dans ce genre de situation au juste?
Modératrice - Professeur de vol et DDM de Gryffondor à partir du 17/04/2049 - color=#b07d15.
D'ailleurs, elle comptait bien lui poser quelques questions, certainement une partie tout de suite et d'autres plus tard. Ils avaient beaucoup à voir tous les deux. Elle qui avait observer depuis le fond de la pièce l'avait donc rejoint dès les premier mouvements. Mais elle avait à peine pu commencer à aborder sa quête sur la proportion de théorie et de pratique selon les années qu'une voix retentit dans son dos. Maxine se retourna et put découvrir Ennis, la seule élève qu'elle était capable de nommer sans avoir à se présenter, une jeune fille dans laquelle elle reconnaissait beaucoup de traits de sa mère. Et quelques uns de siens.
La québécoise avait eu l'impulsion de s'éloigner, elle n'était pas encore la professeur. Mais la Gryffondor la retint, évoquant explicitement l'un des rôles qui lui incomberait bientôt. Et qui ferait que sa cousine - qu'elle connaissait à peine - serait une de ces deux élèves de confiance sur qui elle pourrait s'appuyer. Au delà des liens du sang, ça avait quelque chose d'assez rassurant de ce dire qu'elle aurait deux interlocutrice pour continuer à comprendre les ficelles de cette maison. "Oui, c'est ça." Répondit-elle en jetant un regard à Rafael.
Cette confirmation donnée, elle vit l'irlandaise avoir une attitude qui montrait qu'elle prenait sur elle, ou allait chercher au fond d'elle l'énergie de parler. Et pour cause l'annonce était... glaçante. Pas que Maxine comptait sur de la solidarité familiale, plus sur l'expérience et le sérieux de l'adolescente. Elle avait l'impression que ça sortait un peu de nul part. Et puis elle fronça les sourcils. Pas contre elle? Il lui manquait des informations pour comprendre. Cette incompréhension fit qu'elle ne releva même pas le vouvoiement qui était de rigueur à Poudlard. Et puis ce vous sonnait étrangement. Sans parler de la suite. De commérages? Des affaires qui ne regardaient pas les autres. Ses sourcils se froncèrent et un "Oh?!" sortit de ces lèvres. Mais pas sous la surprise, plutôt une forme de contrariété.
La canadienne commençait à entrapercevoir une logique. Tout juste ceci dit. Elle ne voyait pas en quoi un lien non divulgué pourrait nuire à la jeune fille. Et puis surtout, pourquoi ne pas l'expliquer clairement à Rafael et rester sur des demis-mots? Voilà quelque chose qui la laissait bien confuse sur la marche à suivre. Elle avait eu l'impulsion de poser tout un tas de questions pour comprendre. Et puis elle s'était abstenue, se tournant elle aussi vers l'anglais. Il fallait faire quoi dans ce genre de situation au juste?
Modératrice - Professeur de vol et DDM de Gryffondor à partir du 17/04/2049 - color=#b07d15.
La goutte de trop
Cela faisait maintenant quelques jours que Maxine était arrivée à Poudlard et que elle et Rafael partageait la salle de cours de Vol. Pour l'heure, ils donnaient cours au septième année, un cours très théorique pour la matière. Les plumes grattaient rapidement sur les parchemins au fur et à mesure que Rafael parlait ou que Maxine ajoutait quelques détails. Malgré tout, le cours passa assez rapidement et la cloche finit par retentir dans tout le château.
Rafael savait que les cours théoriques dans sa matière n'était pas les préférés des élèves mais malheureusement, il y avait quelque uns. Comme à chaque cours du genre, les élèves ne mettaient pas de temps à récupérer leurs affaires et quitter la salle de cours. Ils préféraient la pratique en Vol et cela pouvait se comprendre. Mais, alors que tout le monde était sorti de la salle de cours, Rafael remarqua qu'une élève était encore dans la salle, Ennis, la préfète de Gryffondor.
Cette-dernière s'approcha des deux enseignants et très vite pris la parole. Elle voulait leur parler et, comme à son habitude, Rafael accueillit cette demande avec un sourire. Il était tout à fait disponible pour entendre ce qu'elle avait à dire. Mais visiblement, il n'était pas le seul concerné car elle précisa qu'elle souhaitait aussi parler à Maxine. Elle s'assura d'avoir bien compris la dynamique actuelle dans l'encadrement de Gryffondor, puis, rassurée par la nouvelle venue, elle continua.
Contre toute attente, elle annonça aux deux professeurs qu'elle souhaitait laisser son insigne de préfète et Rafael ne put masquer sa surprise. Il ne comprenait pas du tout les raisons de cette décision qui semblait assez brutale. Son cerveau était en ébullition, essayant de comprendre les raisons de cette décision. Il ne lui restait que quelque semaines à faire avant la fin de sa scolarité, et il n'avait vu aucun signe avant-coureur. Il se gratta la nuque avant de prendre la parole à son tour.
« — Je suis un peu ... surpris. Non pas que je m'y opposerais si votre décision est réfléchie, et vous connaissant je n'en doute pas mais c'est assez ... soudain. Et je ne suis pas sur de comprendre ce que vous voulez dire par commérages. »
Contrairement à lui, Maxine semblait très bien comprendre de quoi elle voulait parler lorsqu'elle évoquait les commérages. Il avait grand besoin d'éclaircissements.
Rafael savait que les cours théoriques dans sa matière n'était pas les préférés des élèves mais malheureusement, il y avait quelque uns. Comme à chaque cours du genre, les élèves ne mettaient pas de temps à récupérer leurs affaires et quitter la salle de cours. Ils préféraient la pratique en Vol et cela pouvait se comprendre. Mais, alors que tout le monde était sorti de la salle de cours, Rafael remarqua qu'une élève était encore dans la salle, Ennis, la préfète de Gryffondor.
Cette-dernière s'approcha des deux enseignants et très vite pris la parole. Elle voulait leur parler et, comme à son habitude, Rafael accueillit cette demande avec un sourire. Il était tout à fait disponible pour entendre ce qu'elle avait à dire. Mais visiblement, il n'était pas le seul concerné car elle précisa qu'elle souhaitait aussi parler à Maxine. Elle s'assura d'avoir bien compris la dynamique actuelle dans l'encadrement de Gryffondor, puis, rassurée par la nouvelle venue, elle continua.
Contre toute attente, elle annonça aux deux professeurs qu'elle souhaitait laisser son insigne de préfète et Rafael ne put masquer sa surprise. Il ne comprenait pas du tout les raisons de cette décision qui semblait assez brutale. Son cerveau était en ébullition, essayant de comprendre les raisons de cette décision. Il ne lui restait que quelque semaines à faire avant la fin de sa scolarité, et il n'avait vu aucun signe avant-coureur. Il se gratta la nuque avant de prendre la parole à son tour.
« — Je suis un peu ... surpris. Non pas que je m'y opposerais si votre décision est réfléchie, et vous connaissant je n'en doute pas mais c'est assez ... soudain. Et je ne suis pas sur de comprendre ce que vous voulez dire par commérages. »
Contrairement à lui, Maxine semblait très bien comprendre de quoi elle voulait parler lorsqu'elle évoquait les commérages. Il avait grand besoin d'éclaircissements.
La goutte de trop
Dire qu'elle venait de surprendre les deux adultes était un euphémisme. Il n'y avait pas d'autres mots. D'un côté, il y avait cette femme de sa famille; une inconnue; à qui il manquait pas mal d'éléments pour comprendre tout ce qu'elle sous-entendait. En fait, hormis qu'elle partait à cause de leur lien de parenté, tout devait lui échapper. Et de l'autre, il y avait celui qu'elle se figurait comme bien plus qu'un professeur. Il la connaissait bien, très bien, peut-être trop. Et pourtant lui aussi tombait de son balai. Elle le voyait bien.
- "J'y réfléchis depuis les annonces de la semaine dernière." Dit-elle avec le reste de conviction qu'il lui restait, ne quittant pas des yeux ce professeur qu'elle ne voulait pas décevoir. Elle ferma ses paupières, les gardant ainsi closes quelques secondes, le temps d'une longue inspiration et au moins tout aussi longue expiration. Elle baissa la tête, rouvrit les yeux puis chercha à nouveau le contact visuel. "Il y a eu plusieurs bruits qui ont couru à mon sujet. La triche au Quidditch avec l'équipe de Gryffondor. Ca encore..." Elle leva son épaule, signe que ça lui passait maintenant au dessus. Elle pourrait même rire au nez de celui qui viendrait lui en parler. "Mais après les rumeurs d'une relation avec Owen Locke mais aussi avec un homme qui rendrait visite à la directrice... Je préfère éviter que ça recommence et qu'on dise que j'ai des faveurs parce que nous sommes..." Là, elle se tourna vers Maxine et soutint son regard, elle n'arrivait pas à terminer sa phrase, il fallait qu'elle, elle le lui dise. Ses prunelles noisettes étaient voilées mais elle tint bon avant de revenir à Rafael qui devait désormais apprendre quelque chose de plus la concernant.
- "Je veux juste finir ma septième année sans donner à Al... qui que ce soit du grain à moudre." Le prénom de celle qui cherchait à la déstabiliser dès que c'était possible avait bien failli lui échapper. Elle aurait pu le laisser sortir mais était-ce vraiment nécessaire de donner cette image d'elle? Elle en doutait. L'adolescente souffla de nouveau pour se donner du courage. "Un directeur de maison voit souvent ses préfets. Et..." Elle se tut, son regard se portant de nouveau sur la femme. Leurs traits étaient semblables. On était loin d'une ressemblance fraternelle mais tout de même. Et puis elle revint vers les deux adultes. "J'ai pesé le pour et le contre. Je suis peut-être égoïste ou lâche, peut-être que j'ai peur pour rien, mais c'est ma décision." Elle laissa le temps aux différentes informations de parvenir aux deux adultes. L'envie du moment était de partir pour se réfugier quelque part. Idéalement, elle aurait voulu voir Tomas. Mais il n'était plus à Poudlard. Et Diarmuid non plus. Il y avait encore la possibilité de la bibliothèque. Owen ne lui refuserait probablement pas de s'isoler avec Ophion dans ses appartements attenants. Il fallait juste arriver discrètement.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
- "J'y réfléchis depuis les annonces de la semaine dernière." Dit-elle avec le reste de conviction qu'il lui restait, ne quittant pas des yeux ce professeur qu'elle ne voulait pas décevoir. Elle ferma ses paupières, les gardant ainsi closes quelques secondes, le temps d'une longue inspiration et au moins tout aussi longue expiration. Elle baissa la tête, rouvrit les yeux puis chercha à nouveau le contact visuel. "Il y a eu plusieurs bruits qui ont couru à mon sujet. La triche au Quidditch avec l'équipe de Gryffondor. Ca encore..." Elle leva son épaule, signe que ça lui passait maintenant au dessus. Elle pourrait même rire au nez de celui qui viendrait lui en parler. "Mais après les rumeurs d'une relation avec Owen Locke mais aussi avec un homme qui rendrait visite à la directrice... Je préfère éviter que ça recommence et qu'on dise que j'ai des faveurs parce que nous sommes..." Là, elle se tourna vers Maxine et soutint son regard, elle n'arrivait pas à terminer sa phrase, il fallait qu'elle, elle le lui dise. Ses prunelles noisettes étaient voilées mais elle tint bon avant de revenir à Rafael qui devait désormais apprendre quelque chose de plus la concernant.
- "Je veux juste finir ma septième année sans donner à Al... qui que ce soit du grain à moudre." Le prénom de celle qui cherchait à la déstabiliser dès que c'était possible avait bien failli lui échapper. Elle aurait pu le laisser sortir mais était-ce vraiment nécessaire de donner cette image d'elle? Elle en doutait. L'adolescente souffla de nouveau pour se donner du courage. "Un directeur de maison voit souvent ses préfets. Et..." Elle se tut, son regard se portant de nouveau sur la femme. Leurs traits étaient semblables. On était loin d'une ressemblance fraternelle mais tout de même. Et puis elle revint vers les deux adultes. "J'ai pesé le pour et le contre. Je suis peut-être égoïste ou lâche, peut-être que j'ai peur pour rien, mais c'est ma décision." Elle laissa le temps aux différentes informations de parvenir aux deux adultes. L'envie du moment était de partir pour se réfugier quelque part. Idéalement, elle aurait voulu voir Tomas. Mais il n'était plus à Poudlard. Et Diarmuid non plus. Il y avait encore la possibilité de la bibliothèque. Owen ne lui refuserait probablement pas de s'isoler avec Ophion dans ses appartements attenants. Il fallait juste arriver discrètement.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
La goutte de trop
Son collègue était tout aussi perdu qu'elle, c'était du moins ce qu'elle comprenait en le regardant, mais il engagea la discussion avec la préfète. Enfin, l'ex-préfète, il n'allait de toute évidence pas chercher à la retenir à un poste qu'elle ne voulait plus tenir. Et elle, elle ne voyait pas quel argument opposer. Ou plutôt, elle ne se sentait pas légitime à le faire. Pas après trois jours à ce poste intermédiaire.
Les yeux de l'américaine passèrent de son prédécesseur à la jeune fille qui commençait à expliquer sa décision. Les sourcils de la trentenaire se froncèrent. Alors oui le frère aînée de la septième année avait évoqué certaines choses lors de leurs discussions mais pas tout ça! Sa bouche s'entrouvrit de surprise, mais une mauvaise surprise. Ces découvertes n'était pas agréable à entendre. Et ce n'était pas à cause du lien du sang. Elle n'était pas proche de l'adolescente. C'était de la pure empathie qu'elle aurait pour n'importe quel autre humain.
- "Je ne crois pas que ça soit égoïste ou lâche." Répondit-elle bien trente secondes après la fin de la prise de parole d'Ennis. Elle n'était pas certaine de comprendre toutes les craintes de cette dernière. En quoi les voir l'une avec l'autre pourrait mettre la puce à l'oreille? Elle ne se ressemblaient pas tant que ça? Si? La presque professeur de vol détailla les traits de l'étudiante... Les yeux peut-être, plus ou moins la forme de la mâchoire, le nez... A bien y réfléchir, plus qu'avec Maxine, c'était avec Abiageal qu'elle partageait le plus de traits. C'était presque perturbant. "J'ai l'impression que cette décision est réfléchie et ferme." Elle chercha le regard de Rafael, comme pour y chercher une confirmation avant de revenir vers l'irlandaise. "On ne va pas te retenir plus longtemps, tu peux y aller." Le tutoiement avait toujours été naturel pour elle, il avait donc été utilisé sans arrière pensée et sur un ton qui ne laissait aucun doute sur le respect portée à la jeune fille. D'ailleurs elle ne releva pas, se contentant de les saluer avant de partir.
Désormais deux dans la salle de classe dont la porte venait de se refermer sur la Gryffondor. Maxine eut un soupir embarrassé avant de croiser les bras sous sa poitrine. Si pendant ce court entretien elle avait chercher le regard de l'homme, là elle l'évitait. "Je ne l'ai vu qu'une fois pendant l'été. Je ne pensais pas qu'elle..." Maxine releva la tête à ce moment là, "serait à ce point angoissée à ce que je travaille ici." La québecoise passa une main sur sa nuque, dire qu'elle était gênée et se sentait coupable n'était qu'une stricte vérité.
Actions d'Ennis validées par la joueuse.
Modératrice - Professeur de vol et DDM de Gryffondor à partir du 17/04/2049 - color=#b07d15.
Les yeux de l'américaine passèrent de son prédécesseur à la jeune fille qui commençait à expliquer sa décision. Les sourcils de la trentenaire se froncèrent. Alors oui le frère aînée de la septième année avait évoqué certaines choses lors de leurs discussions mais pas tout ça! Sa bouche s'entrouvrit de surprise, mais une mauvaise surprise. Ces découvertes n'était pas agréable à entendre. Et ce n'était pas à cause du lien du sang. Elle n'était pas proche de l'adolescente. C'était de la pure empathie qu'elle aurait pour n'importe quel autre humain.
- "Je ne crois pas que ça soit égoïste ou lâche." Répondit-elle bien trente secondes après la fin de la prise de parole d'Ennis. Elle n'était pas certaine de comprendre toutes les craintes de cette dernière. En quoi les voir l'une avec l'autre pourrait mettre la puce à l'oreille? Elle ne se ressemblaient pas tant que ça? Si? La presque professeur de vol détailla les traits de l'étudiante... Les yeux peut-être, plus ou moins la forme de la mâchoire, le nez... A bien y réfléchir, plus qu'avec Maxine, c'était avec Abiageal qu'elle partageait le plus de traits. C'était presque perturbant. "J'ai l'impression que cette décision est réfléchie et ferme." Elle chercha le regard de Rafael, comme pour y chercher une confirmation avant de revenir vers l'irlandaise. "On ne va pas te retenir plus longtemps, tu peux y aller." Le tutoiement avait toujours été naturel pour elle, il avait donc été utilisé sans arrière pensée et sur un ton qui ne laissait aucun doute sur le respect portée à la jeune fille. D'ailleurs elle ne releva pas, se contentant de les saluer avant de partir.
Désormais deux dans la salle de classe dont la porte venait de se refermer sur la Gryffondor. Maxine eut un soupir embarrassé avant de croiser les bras sous sa poitrine. Si pendant ce court entretien elle avait chercher le regard de l'homme, là elle l'évitait. "Je ne l'ai vu qu'une fois pendant l'été. Je ne pensais pas qu'elle..." Maxine releva la tête à ce moment là, "serait à ce point angoissée à ce que je travaille ici." La québecoise passa une main sur sa nuque, dire qu'elle était gênée et se sentait coupable n'était qu'une stricte vérité.
Actions d'Ennis validées par la joueuse.
Modératrice - Professeur de vol et DDM de Gryffondor à partir du 17/04/2049 - color=#b07d15.
La goutte de trop
Rafael était perplexe face à cette situation et ne savait pas vraiment ce qu'il devait dire. Ennis avait son entière confiance mais il avait l'impression qu'il ne savait pas tout. C'était totalement dans ses droits mais cela rendait l'annonce plus difficile à comprendre et à digérer. Décelant son incompréhension, Ennis commença à développer les raisons qui la poussaient à venir les voir en cette fin de cours.
Rafael avait déjà entendu parler de ce qu'elle évoquait, et pour autant, il ne comprenait pas pourquoi cette décision aussi soudaine après les annonces faites la semaine passée. Il resta silencieux, essayant d'assembler les pièces du puzzle et, sorti de nul part, il eut une illumination. Maxine, c'était elle la raison de cette décision. Elle semblait bien alerte quant à ce que disait la préfète, il était évident que c'était lié à elle. Le professeur de Vol tourna la tête vers celle qui allait reprendre les rênes de la maison Gryffondor pour essayer de deviner ce qu'elles lui cachaient.
Ennis continua de parler et confirma les suspicions de Rafael sans pour autant qu'il comprenne vraiment le lien qui unissait les deux sorcières et les empêchaient de se retrouver dans le même bureau. Ennis se tut et Rafael, toujours perplexe, ne savait pas quoi répondre. Ce fut Maxine qui prit la parole pour laisse entendre à la préfète qu'elle comprenait sa décision et que celle-ci n'avait rien de lâche. Elle congédia l'adolescente et Rafael ne put s'empêcher d'ajouter:
« — Si vous avez besoin d'un petit peu de temps pour y réfléchir n'hésitez pas. Et ma porte reste ouverte si vous avez besoin d'en parler ... en privé.
Il n'avait pas pu s'empêcher d'ajouter ces deux derniers mots. Une certaine méfiance était née vis à vis de la nouvelle professeur. Il s'était visiblement passé quelque chose entre les deux sorcières et Ennis ne voulait peut-être pas en parler devant Maxine. Cette-dernière reprit alors la parole pour révéler à l'anglais qu'elle avait déjà vu Ennis l'été dernier. L'incompréhension de Rafael ne faisait qu'augmenter et il posa alors des questions:
— Je suis désolé mais je n'ai pas tout compris sur ce qu'il s'est passé. Comment ça, vous vous êtes déjà vues cet été? Et qu'importe, en quoi cela est-il un problème pour qu'elle reste préfète. Je pense que je n'ai pas toutes les informations pour comprendre. »
Rafael avait déjà entendu parler de ce qu'elle évoquait, et pour autant, il ne comprenait pas pourquoi cette décision aussi soudaine après les annonces faites la semaine passée. Il resta silencieux, essayant d'assembler les pièces du puzzle et, sorti de nul part, il eut une illumination. Maxine, c'était elle la raison de cette décision. Elle semblait bien alerte quant à ce que disait la préfète, il était évident que c'était lié à elle. Le professeur de Vol tourna la tête vers celle qui allait reprendre les rênes de la maison Gryffondor pour essayer de deviner ce qu'elles lui cachaient.
Ennis continua de parler et confirma les suspicions de Rafael sans pour autant qu'il comprenne vraiment le lien qui unissait les deux sorcières et les empêchaient de se retrouver dans le même bureau. Ennis se tut et Rafael, toujours perplexe, ne savait pas quoi répondre. Ce fut Maxine qui prit la parole pour laisse entendre à la préfète qu'elle comprenait sa décision et que celle-ci n'avait rien de lâche. Elle congédia l'adolescente et Rafael ne put s'empêcher d'ajouter:
« — Si vous avez besoin d'un petit peu de temps pour y réfléchir n'hésitez pas. Et ma porte reste ouverte si vous avez besoin d'en parler ... en privé.
Il n'avait pas pu s'empêcher d'ajouter ces deux derniers mots. Une certaine méfiance était née vis à vis de la nouvelle professeur. Il s'était visiblement passé quelque chose entre les deux sorcières et Ennis ne voulait peut-être pas en parler devant Maxine. Cette-dernière reprit alors la parole pour révéler à l'anglais qu'elle avait déjà vu Ennis l'été dernier. L'incompréhension de Rafael ne faisait qu'augmenter et il posa alors des questions:
— Je suis désolé mais je n'ai pas tout compris sur ce qu'il s'est passé. Comment ça, vous vous êtes déjà vues cet été? Et qu'importe, en quoi cela est-il un problème pour qu'elle reste préfète. Je pense que je n'ai pas toutes les informations pour comprendre. »