Alizée en avait assez de rester enfermée en permanence à l’intérieur des murs de Poudlard. Depuis le début de la période hivernale, elle était restée enfermée à cause des températures. Cependant, tout ce monde la dérangeait, elle voulait sortir, respirer, et voir autre chose que les pierres froides du château.
C’est ainsi qu’armée de son manteau le plus chaud, de ses grands et de ses cache-oreilles, la jeune fille partit affronter le froid.

Elle avait pris avec elle "Le Grand livre des créatures magiques, un ouvrage qu’elle affectionnait tout particulièrement. Passionnée de nifleurs, botrucs ou encore dragons, Alizée ne ratait pas une occasion de lire sur le sujet.
La jeune fille marcha donc seule jusqu’au parc, celui-ci était bien vide, le froid rebutait souvent les élèves, qui perdaient alors l’envie de sortir. Cela arrangeait Alizée, ne sachant pas comment agir avec ses camarades, elle préférait rester seule pour éviter tout conflit ou malentendu. 

Le froid lui caressait les joues, une légère brise soufflait, c’était plutôt agréable. Ses pommettes rosies par le froid, se démarquaient sur son teint de porcelaine.

Livre en mains, elle décida de s’asseoir près du chemin, adossé à un arbre. Le ciel était dégagé et arborait un magnifique bleu. L’absence de nuages laissait la douce lumière de novembre se diffuser. Tout était parfait, la Serpentard prit une grande inspiration et se plongea enfin dans sa lecture.

Ça y est, elle venait de finir ses 30 minutes de course sans s'arrêter. Lorsqu'elle réalisa le temps affiché au chronomètre, elle avait sauté de joie, le sourire aux joues. Après tout ce temps passé à courir, elle avait amélioré sa performance. Et elle ne s'était pas évanouie, contrairement à un certain jour.
En regardant les rayons du soleil diminuer dans le ciel, elle prit la décision de prendre son sac à dos, contenant des affaires de change, et de quitter le terrain. Elle fit bien attention à ne pas déranger les autres sportifs qui, eux, misaient tout sur le Quiddich magique, pour se diriger vers la zone de SaCM. Elle avait hâte de finir sa journée, pour prendre une bonne douche apaisante, et traîner avec les autres filles du dortoir, à papoter. Le sac sur les épaules, elle sourit légèrement pendant un court instant, avant de se remettre à courir jusqu'à destination, impatiente de pouvoir enfin rencontrer les créatures magiques.

Elle n'avait jusqu'à présent pas trouver le bon chemin l'y menant, et s'était toujours perdue, à sa plus grande honte. Haletante, son corps continuait de suer durant l'effort et ses vêtements en étaient entièrement imprégnés, générant une odeur forte que la rouquine avait du mal à percevoir.


Sa course s'arrêta vite. Autour d'elle, tout respirait la non zone de SaCM : des arbres mourants, qualitatif de l'automne, un grand ravin de pierres ornés de végétation, ainsi qu'un grand pont couvert tombant en ruine. Hallie connaissant le pont et l'avait déjà emprunté une fois, mais n'arrivait plus à se souvenir de son nom. Ça commençait par un C. Après cinq secondes de réflexion intense, elle conclut que retrouver le nom du pont ne la mènerait pas sur le droit chemin

L'intrépide rebroussa chemin, à la course, à la recherche de sa destination. L'air qu'elle expirait se changeait rapidement en condensation, et l'air froid lui griffait les joues rouges. Elle maudissait son manque d'orientation à Poudlard. Après cinq minutes à errer, elle diminua sa course pour entamer une marche, ses enjambements devenant plus petits. Au bout du chemin, au pied d'un arbre, elle décela une fille de son âge, qui était en pleine séance de lecture. Chaudement habillée, elle semblait toute délicate avec ses caches oreilles et mon manteau couvrant plus de la moitié de son corps. Ses yeux pétillaient d'une lueur résolue, et ses pommettes rosies par le froid accentuaient la délicatesse de ses traits. Hallie se rapprocha suffisamment pour pouvoir entrevoir le titre du livre, se tenant maintenant à quelques mètres de distance. Elle lisait passionnément "Le Grand livre des créatures magiques", paraissant préférer la compagnie des êtres fantastiques à celle de ses camarades. Sa solitude soulignait son mystère, tandis que la tranquillité du parc se mariait harmonieusement avec le ciel dégagé de novembre.

Avant qu'elle ne put lui demander de partir, compte tenu de l'étrangeté de la situation, elle prit la parole. « Hey. J'me suis perdue, encore une fois ! Je cherche la zone de SaCM. Désolée de te déranger. Est-ce que tu peux m'aider s'te plaît ? » Alizée, dégageant une aura de délicatesse, arborait des traits fins et une posture gracieuse. Hallie, elle, émergeait du terrain d'entrainement, vêtue d'une tenue de sport odorante. Des gouttes de sueur perlaient sur son front, ses cheveux roux étaient légèrement ébouriffés, et elle respirait profondément après avoir posé sa question, témoin d'un gros effort.

Au moins une heure s'était écoulée depuis qu'elle avait commencé sa lecture, elle était totalement absorbée. Alizée avait déjà lu cet ouvrage des dizaines de fois, pourtant elle ne s'en lassait pas. Tout était si fascinant, si bien que ses yeux, habituellement si vides, pétillaient et s'illuminaient un peu plus à chaque page passée. Elle aimerait tellement pouvoir découvrir toutes ces créatures en vrai, pouvoir les toucher, les observer, les étudier ! Mais malheureusement, rien n'affirmait que son père soutiendrait sa décision. Ce dernier préférerait, sûrement, que sa fille fasse de la politique ou s’intéresse à des matières plus prestigieuses comme les sortilèges ou la métamorphose. Tant que la jeune fille ne savait pas ce que son père pensait du soin aux créatures magiques, elle préférait garder secrète sa passion pour les animaux.

C’était également l’une des raisons qu’il avait poussé à sortir durant un jour aussi froid. Tout était si calme, jusqu’à ce qu'une voix féminine se fasse entendre : la brunette sursauta. Avant de se retourner rapidement pour voir d’où cela venait. Dans le même temps, machinalement, elle referma son livre avant de le poser à côté d’elle, de manière à ce qu’il ne soit pas visible par son interlocutrice. En face d’elle se tenait une jeune fille, une première année sûrement, elle semblait sortir d’une séance de sport, on pouvait apercevoir de fines gouttelettes glisser doucement sur son front. Elle n’était visiblement pas très soignée, ce qui avait tendance à rebuter un peu Alizée.
Mais avant que celle-ci puisse lui poser la moindre question quant à sa présence ici, ou même lui demander de partir, elle prit la parole. Apparemment, elle cherchait la zone de SaCM, ce qui avait piqué la curiosité de la jeune écossaise, qui se décida à répondre à sa camarade bien que son visage se soit totalement refermé, ne laissant passer plus aucune émotion.

- Je peux savoir qui tu es ?

La fille aux yeux émeraude avait répondu d'un ton sec, mais tranchant. Elle marqua une pause avant de reprendre.

- Je ne suis pas sûr de connaitre le chemin pour y aller, mais... Son visage commença à devenir de plus en plus rouge. On pourrait peut-être... y aller... euh... toutes les deux ?

À mesure qu'elle parlait, sa voix s'affaiblissait, sa tête couleur pivoine trahissait sa gêne. Elle n'avait pas l'habitude de beaucoup parler avec ses camarades et encore moins de proposer ce genre de chose. Mais, cela lui manquait vraiment de n'avoir personne avec qui partager sa passion. Et cette jeune sportive en face d'elle semblait partager ce genre de centre d'intérêt. Il fallait qu'elle tente sa chance, ce serait peut-être la seule occasion de trouver quelqu'un avec les mêmes goûts.

L'écossaise, réprimant son agacement face à une telle impolitesse, fronça les sourcils en entendant le ton de la fille qui se tenait devant elle. Hallie n'était pas là pour être traitée comme un chien et ne lui demandait qu'un simple service courtois, car elle s'était perdue. Elle avait veillé à être aimable pour ne pas heurter les sentiments de l'autre, et résultat, elle eut le sentiment que ses efforts étaient vains. Non merci, elle irait demander à une autre personne. « J'pourrais te d'mander la même chose » lui rétorqua Hallie, non sans irritation. Elle jeta un coup d'oeil sur la gauche, alors que sa tête était repliée sur elle-même, son corps traduisant tout son inconfort. Puis, la jeune fille émit un énorme soupir, avant de se retourner et commencer à rebrousser chemin. « Pff, laisse tomber », déplora-t-elle, lasse. Hallie avait d'autres chats à fouetter que de se faire agresser verbalement à la première occasion venue. Un vent commençait à se lever doucement ; les premières caresses de l'air frais effleuraient la peau brûlante d'effort de Hallie. Une légère brise s'engouffrait dans ses vêtements, apportant un soulagement bienvenu après l'effort intense. Pourtant, malgré cette fraîcheur bienvenue, une sensation de froid s'insinuait peu à peu, faisant frissonner la jeune fille malgré la chaleur qui la submergeait. Sur son front, les gouttes de sueur perlant semblaient s'évaporer au contact de l'air frais, laissant sur sa peau une sensation de fraîcheur éphémère, mais agréable.

Une petite voix hésitante l'interrompit dans sa lancée. L'inconnue paraissait vouloir passer du temps avec Hallie en lui proposant de l'accompagner à bonne destination. Rancunière, la petite prit quelques instants pour considérer l'offre de sa camarade, dos tournée à elle. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez elle. Hallie afficha un visage boudeur, laissant transparaître sa légère rancœur envers Alizée. Puis, se tournant vers elle, son regard accusateur témoigna de son ressentiment. « Ça va pas ou quoi ? D'abord, t'es froide comme d'la glace alors que j't'ai absolument rien fais, et ensuite tu joues la miss je-suis-finalement-gentille ? Sérieusement, j'préfère amplement me perdre encore plus. » Son regard perçant défiait les actions de la jeune Serpentard. Puis, contre toute attente, après une absence de réponse, elle se retourna puis commença à rebrousser chemin, ne sachant réellement où aller mais voulant avant tout faire passer le message.

Prise par surprise, la jeune fille avait oublié de se présenter. Comment avait elle pu oublier ses bonnes manières !

- À oui, excuse-moi… je…

Elle eut à peine le temps de parler que sa camarade tourna les talons pour partir. Elle avait visiblement vexé la rouquine, l’écossaise ne comprenait vraiment pas comment, elle avait pourtant essayé d’être sympathique, mais apparemment, elle avait été "froide comme de la glace". Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire de travers ?

Oh et puis zut ! Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire de rester seule, sa camarade n’avait qu’à partir, ça ne lui faisait ni chaud ni froid, après tout, elle avait toujours vécu plus ou moins seule, ce n’est pas maintenant que la jeune Serpentard allait en être affecté. Elle n’avait qu’à partir de perdre ailleurs !

Toutefois, alors que ces pensées lui traversaient l’esprit, ses jambes commencèrent à bouger. Alizée se leva et commença à courir vers sa camarade. Bien qu’elle essayait de se persuader du contraire, au fond, elle n’avait pas envie que la Poufsouffle s’en aille, elle voulait lui parler, faire connaissance.

- Attends ! Dit-elle d’une voix neutre et essoufflée. S’il te plaît !

Elle tendit la main vers sa camarade pour tenter de lui faire signe, quand soudain, elle se sentit tombée. Ses pieds s’étaient pris dans un petit creux dans le sol. En un rien de temps, elle s’écrasa sur le sol tête la première. Son précieux livre qu’elle tenait dans sa main gauche glissa jusqu’au pied de l’autre élève. C’était vraiment la honte, jamais la première année n’aurait pensé s’étaler de la sorte pour une raison si futile. Elle releva un peu le torse en s’appuyant sur ses mains, cherchant du regard l’ouvrage qu’elle lisait avant l’arrivée de sa camarade.

Un bruit sourd l'arrêta dans sa course. Lorsqu'elle se retourna, elle vit la petite, face contre terre, étendue dans la boue, d'abord immobile. Son précieux livre avait atterri aux pieds de Hallie, maintenant bien amoché. Elle ne put s'empêcher d'échapper un petit rire en voyant la scène, c'était plus fort qu'elle. L'ironie de voir cette fille, légèrement hautaine selon elle, s'écraser de son poids sur le sol la fit sourire légèrement.
À genoux, elle ramassa le bouquin et essaya de lui enlever la terre boueuse qui l'entourait désormais. À son plus grand regret, elle ne fit qu'empirer la situation en l'étalant sur toute la page de couverture, ainsi que sur le coin des pages. Le livre s'ouvrit de lui-même lorsque la rouquine se mit à le tenir d'une seule main, grattant son dos qui le démangeait fortement, coulant de sueur. Là, à la page quarante-trois, la petite y posa son doigt boudiné, empêchant la lecture du chapitre. Bien gênée, elle eut un sourire de coin tout en murmurant un simple « mince », et referma le livre, comme si cela allait pouvoir effacer le méfait. Loin des yeux, loin du cœur. Si Alizée avait été chanceuse ce jour-ci, cela mit clairement un holà.

Les nuages libérèrent leur chagrin, et la pluie se mit à tomber, d'abord doucement. Lorsque la première goutte l'atteignit, Hallie tressaillit au contact de son front, puis elle tendit légèrement la main tout en regardant vers le ciel sombre, voulant confirmer la sensation. Ayant temporairement oublié Alizée à terre, la petite se demanda s'il fallait mieux laisser tomber cette histoire d'animaux magiques, et plutôt filer au château pour s'y mettre à l'abri. Les mouvements de sa camarade la ramenèrent à la réalité, et elle s'approcha en sautillant, pour s'abaisser à son niveau. Elle n'était pas très inquiète, une chute de cette hauteur, elle en avait pas mal encaissé. Cependant, elle se rappela qu'elle avait beaucoup apprécié l'inquiétude et l'empathie que son entourage avait éprouvé lorsque ceux-ci lui avaient demandé si elle ne n'était pas blessée.

Les yeux alternants entre le sol boueux, et la fragile Alizée, Hallie opta pour la plaisanterie, de manière à remonter l'humeur de chacune. « Tu t'es pas fait trop mal ? », lui demanda-t-elle, en posant la main sur son épaule. Comme un propriétaire faisant l'état des lieux, la petite analysa de la tête aux yeux la pauvre Alizée qui était à présent tout aussi belle que Hallie. La pluie commençait à s'intensifier, et Hallie l'accueillit de bon cœur, rinçant la sueur accumulée du sport. Elle leva les yeux au ciel et rigola en plissant les yeux. Quel comique de situation. Décidément, elle voyait difficilement comment la situation pouvait empirer : là, devant une inconnue, toutes les deux sales, un livre abimé, et devant consoler la fille. Après quelques secondes, elle s'esclaffa devant Alizée, toujours le rire aux lèvres. « Au moins maint'nant t'as perdu ton teint pâle ! T'es comme moi. Regarde-toi, t'es toute pleine de boue ! »


@Alizée Melrose Je m'excuse du délai de la réponse. J'ai pas trouvé la motiv'. Si tu veux que je change un truc, envoie-moi un hibou.

Elle était entièrement recouverte de boue, cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas salie de la sorte. Elle se redressa un peu, entendant dans un même temps sa camarade rire, l'écossaise s'abstint d'une quelconque réflexion ne voulant pas paraitre mesquine auprès de sa camarade. Celle-ci avait par ailleurs ramassé le livre tombé à ses pieds. Il était dans un sale état et Alizée devrait surement en racheter un exemplaire... le ciel s'était couvert et il commençait à pleuvoir. La Poufsouffle voudrait surement rentrer au château et abandonner l'idée d'aller voir les animaux... La petite était déçue, elle venait de louper une chance de partager sa passion avec quelqu'un.

Son interlocutrice se rapprocha, lui demandant si elle allait bien. La Serpentard prit un court temps de réflexion, afin de constater son état. Elle n'avait mal nulle part, une simple égratignure sur l'une de ses mains, mais rien de bien dramatique. Elle répondit simplement.

- Non, je n'ai rien.

Sa camarade tourna la tête vers le ciel, elle semblait bien profiter de cette pluie, qui par ailleurs devenait de plus en plus intense. Les gouttes ruisselaient maintenant sur le visage des fillettes, qui étaient complètement trempées à présent.

- Ce sont les elfes qui vont avoir du travail pour les lessives...

Elle tenta cette blague pour rebondir sur celle de l'autre élève. Ne sachant pas si elle était réellement amusante, l'objectif était simplement de ne pas laisser la conversation se finir et l'ambiance devenir encore plus glaciale qu'au début.

@Hallie MacCruimein

Rassurée, Hallie poussa un petit soupir de soulagement. Elles allaient pouvoir rentrer tranquillement, bien qu'à présent trempée jusqu'aux os. Ça ne dérangeait pas réellement la rouquine, qui au contraire, était très heureuse de recevoir cette douche bienvenue. La météo n'allait pas l'arrêter dans ses plans.
Ah oui, les elfes. Il était selon elle injuste que les petits élèves de poudlard jettent leur linge en vrac, et que quelqu'un d'autre passe s'en charger. Lyubov avait bien veillé à ce que sa fille commence à s'occuper des tâches ménagères très tôt, considérant que toute enfant devait pouvoir aider du mieux que possible à la maison. Ainsi, même si la jeune fille était encore bien trop petite pour avoir une réelle opinion politique, il lui parut tout de même horrifiant que de petits êtres soient coincés dans le château et forcer à ne pas cotôyer les êtres humains.

« Les elfes oui... », marmonna-t-elle sous sa moustache. Elle ne voulut pas en ajouter plus, de peur de dévier trop rapidement et d'envenimer la situation déjà précaire. Malgré son amour pour la pluie, le froid commença à la gagner et elle se mit à grelotter en se tenant les bras, des grimaces apparaissant sur son visage. Pour envenimer la situation, le vent commençait à se lever la faisant claquer des dents un peu plus, et la pluie s'immisçait dans ses yeux maintenant plissés. Bien qu'à première vue, elle n'était pas dans une relation des plus chaleureuses avec la châtaine, elle décida qu'il serait malvenu de la laisser à elle-même, dans un accoutrement aussi funeste. Son regard se porta sur elle, où elle vit une camarade des plus boueuses, la pluie n'accentuant que ce trait, et n'aidant qu'à moitié à la laver de la crasse. Comme elle, l'inconnue semblait en piteux état.

Leurs regards se rencontrèrent pendant l'espace d'une seconde, ce qui suffit Hallie à interjeter la jeune serpentard. « On s'les pèle ici au secours ! », déclara-t-elle d'un ton excessivement dramatique. « Allez ! Viens ! On va s'mettre à l'abri que'que part ! » Ses yeux émeraude insistaient, et paraissaient implorer la jeune fille qui ne semblait pas bouger d'un pouce. La marmotte claquait maintenant des dents et attendait impatiemment la réponse de sa camarade. Le sac bien sécurisé sur les épaules, Hallie était prête à bondir dans un sprint à tout moment.

@Alizée Melrose