Bien emmitouflée dans son manteau de fourrure et de son écharpe, un pot calé sous son bras, la petite Nyxis sortit du bureau de Mr Charleston.
Elle avait entendu parlé de ce qu'on appelle la '' Serre des élèves '' il y a un petit bout de temps, mais n'avait aucune plante à faire pousser, et donc aucun motif valable pour y accéder. Fort heureusement, pour Noël parmi ses cadeaux, elle avait trouvé un petit sachet de graines, sûrement offerte par son grand-père. C'est donc tout naturellement qu'elle avait décidé de placer sa plante ici, un endroit aménagé pour, et donc de passer chaque semaine pour s'en occuper. La botanique avait toujours été un sujet d'admiration pour la fillette qui, depuis toute petite, jardine dans sa maison. C'est son père qui lui a instruit les bases, et elle même qui, dans sa bibliothèque, a approfondie ses connaissances.

C'est ainsi qu'elle gambada d'un air joyeux, traversant la serre, arborant un sourire lumineux, et saluant les quelques élèves qu'elle croisa. La Serpentard avait si hâte de voir grandir sa plante, d'en prendre soin et tout simplement, de s'amuser. De plus, elle pensait que c'était un des meilleurs moyens de progresser et d'en savoir plus. Rester assise sans rien faire ne l'aiderait sûrement pas. C'est pourquoi, une nouvelle activité, organisée par le si gentil botaniste de Poudlard, ne pouvait qu'être source de joie et d'amusement.

D'après le sachet qu'elle avait gardé, c'est une Reine Marguerite, mais, préférant trouver le nom latin de la plante, balaya du regard les petites écritures, jusqu'à trouver «Callistephus chinensis». Elle répéta le nom dans sa tête. Ça sonne bien !

L'envie de rester toute la journée dans la serre et ne jamais quitter sa plante était forte, mais elle devait bien s'en séparer temporairement. Elle déposa sa plante dans un petit carré prévu à cet effet, puis, reparti. La fillette se promit de ne jamais oublier de venir s'en occuper.

Image :
Espèce : Reine Marguerite, Callistephus chinensis
Propriétaire : Nyxis Calderon
Date d'arrivée : 01/01/49

Voilà plusieurs jours que Dóchas se trouvait dans la serre. Je décidais d'aller lui rendre visite. Elle avait bien grandit depuis la dernière fois. Dans un peu plus d'un mois, elle fleurirais. Je m'étais pas mal documenté à la bibliothèque pour m'en occuper. J'y avais découvert un paquet de livre sur la botanique auxquels je n'avais jamais fait attention auparavant. J'en avais profité pour recopier certaines illustrations de fleures magnifiques.

Je commençais arroser ma plante. Un peu d'eau ne lui ferait pas de mal, bien au contraire. Surtout qu'elle ne risquait pas de geler à l'intérieure de la serre. En examinant plus précisément les tiges, je pus remarquer un petit bourgeon tout vert qui pointait le bout de son nez. La floraison ne devrait effectivement plus trop tarder. Une fois l'entretien terminé, je m'assis à même le sol et commença à gribouiller dans mon carnet. D'abord peu reconnaissable, on pu toutefois très vite distinguer une belle orchidée toute fleurie. Sans couleurs cependant, peut être en ferais je un autre coloré une autre fois. Mais pas celui là. *

- Regarde, c'est toi quand tu aura fleuri. mumurais-je

Satisfait, je déposais le dessin aux côtes de Dóchas et rangeais mes affaires. Après un dernier regard vers la fleure, je sortis de la serre pour me dirigeais vers le château. C'est qu'il ne faisais pas chaud dehors

Ajout de plantes :

Image :
Espèce : Lilium
Propriétaire : Fiona McGaw-Boyer
Date d'arrivée : 18/12/48

Image :
Espèce : Reine Marguerite
Propriétaire : Nyxis Calderon
Date d'arrivée : 01/01/49

Image :
Espèce : Orchidée bleue
Propriétaire : Lyam Coyle
Date d'arrivée : 24/01/49

@Nyxis Calderon, tu gagnes 4 PR pour le dépôt de ta plante.

@Lyam Coyle, tu gagnes 4 PR pour le dépôt de ta plante.

@Fiona McGaw-Boyer, tu gagnes 4 PR pour le dépôt de ta plante.

Vous pouvez demander ces PR dans mon bureau.

Désolé pour le retard ! La seconde mise à jour pour l'entretien des plantes arrive sous peu !

Entretien et visite aux plantes :

C'est avec plaisir que Sigmund offre un nouveau pot pour Luka à Ari. Sa plante semble bien entretenue.

@Ari Calvin, tu gagnes 2PR.

Difficile de parler de la serre N°6 sans évoquer Eileen et ses soins réguliers à Mochara, sa plante. Voilà longtemps qu'elle fait partie des meubles !

@Eileen O'Brien, tu gagnes 4PR. Tu as atteint le seuil maximal de PR gagnés via ce sujet : tu n'en gagneras plus désormais, mais rien ne t'empêche de continuer à poster par ici, et même d'amener une nouvelle plante !

Sigmund a aperçu Lucas auprès de sa plante. Il est content de le voir dans les parages.

@Lucas Calme, tu gagnes 1PR.

Mais qu'est-ce donc ? En flânant dans les parages, le botaniste aperçoit un petit dessin à côté de la plante de Lyam, encore fraîchement déposée. Le dessin vient du garçon ? Il a beaucoup de talent !

@Lyam Coyle, tu gagnes 2PR.

Vous pouvez venir les demander dans mon bureau.

Le temps était à l'amour. Ca se sentait dans l'ensemble du Château. Le lendemain verrait la St Valentin et dans l'air, une certaine électricité vrillait... non pas celle des moldus puisque la technologie ne fonctionnait pas au contact de la magie, mais celle qui correspondait à une certaine excitation... à laquelle la jeune fille était plutôt hermétique. Autant, elle comprenait l'idée, la volonté de célébrer celui ou celle que l'on aimait, autant elle trouvait cela particulièrement commercial et regrettable que ce ne soit pas aussi ouvert aux amis. C'est pour cette raison qu'elle avait décidé de célébrer et d'écrire des lettres à ses amis ou à ceux qui étaient chers à son coeur.

Elle avait ainsi placé des lettres dans une petite boîte dédiée décorée de cœurs et de fleurs installée provisoirement devant la Serre Méditerranée. Elle y faisait preuve de reconnaissance et d'amitié. C'était ce que devrait être cette fête célébrée le lendemain à tout bien y réfléchir ! Une hymne aux sentiments, quelqu'ils soient !

Enfin bref, Eileen avait quitté le coin SaCM. Elle venait d'y croiser un Grinchebourdon, un Lutin de Cornouailles et un Chupacabra. Mila était restée à la volière et ne l'avait donc pas accompagnée et elle avait besoin de douceur. Heureusement, Mochara était là ! Elle l'attendait patiente, attentive et disponible comme toujours. C'était un pur bonheur !

Comme à son habitude, Eileen prit le temps de vérifier l'état de santé de sa plante, l'état de sa terre, de ses feuilles, son orientation au soleil. Et elle considéra qu'un arrosage n'était pas nécessaire. Quelques mauvaises herbes éradiquées plus tard, l'irlandaise prit un temps de silence pour admirer sa plante.

Perdue dans sa contemplation, elle ne se rendit pas compte immédiatement que Mila venait de la rejoindre. Ce n'est que lorsque celle-ci la frôla au niveau de la jambe que la Serdaigle sortit de sa transe. Elle s'empara de la féline, la prenant dans ses bras, à hauteur de Mochara puis leur dit à toutes les deux :
- "J'ai tellement de chance de vous avoir ! Je vous adore !"

Sur ces paroles, un bisou rejoignit le haut du crâne de Mila tandis que des gratouilles prenaient la suite sous sa tête. Un miaulement résonna bientôt.

Mine de rien, la rouquine s'était fait prendre par l'atmosphère qui régnait au Château. Autant l'électricité amicale avait été évacuée au niveau des cages de la zone SaCM, autant dans la serre n°6, la jeune fille se sentait aimée et aimante, comme si une sorte de coussin d'ondes positives enserrait son cœur.

Dans les minutes qui suivirent, Eileen reprit le cours de ses habitudes en expliquant à Mochara ce qu'elle avait loupé des quelques jours où elles ne s'étaient pas vu. Le récit fut court car la serre était au programme de la jeune fille plusieurs fois par semaine.

Finalement, l'appel du ventre se rappela à la jeune fille qui posa de nouveau Mila à terre, caressa une des feuilles de Mochara et s'en alla en la saluant.

Cette visite avait été particulièrement bénéfique. Le positif revenait dans l'esprit de la jeune fille. Elle pouvait en remercier sa chère plante !

Eileen sortait toute guillerette de son cours de vol. Le printemps était assurément de retour et les balades en balai n'étaient plus aussi mordantes que plutôt dans l'année ce qui était un indéniable mieux. Toutefois, la chaleur de la serre restait très réconfortante, et cela, d'autant plus lorsqu'on y ajoutait une visite à sa plante, n'est-ce pas ?

Aussi, lorsque ses pas la menèrent vers sa bruyère adorée, l'irlandaise était-elle heureuse.

Elle chantonnait un air joyeux sans forcément essayer d'en identifier les paroles et sautillait presque d'excitation.

Parvenue devant sa Mochara, elle lui envoya un grand baiser qui passa de sa paume ouverte au bout de ses doigts par un geste d'ouverture.

Les rayons du soleil tombaient correctement sur le végétal.

Sa main tâta la terre, ses yeux examinèrent, ses doigts ôtèrent les mauvaises herbes, l'arrosoir tomba en pluie fine sur la plante.

Le monde était calme, le monde était bon, le monde était beau. La jeune fille n'avait rien de spécial à évoquer avec Mochara. Elle était simplement heureuse de la voir. Aussi pour une fois resta-t-elle silencieuse.

Elle la contempla un instant. Si court fut-il, à cause de son excitation, elle n'en profita pas moins.

Son caractère l'amenant tout de même à discuter, la jeune fille évoqua, tout à son bonheur, les paysages d'Irlande qu'elle aimait tant, ceux d'où sa bruyère venait. Elle évoqua des collines verdoyante, quelques murs de pierre pour arrêter le vent. Elle parla d'un lac, de la lande, d'un château supposément hanté. Elle voyagea par la pensée vers son pays natal, évoquant la poésie des endroits, la joie des rencontres avec ses voisins, les dimanches après-midi à faire du hurling avec sa famille dans le jardin de ses grands-parents.

Cette vague de nostalgie parvint à apaiser l'excitation. Elle adressa un doux sourire à Mochara, la salua de la main puis repartit, silencieuse et comblée vers des devoirs qui l'attendaient.

dans le courant de janvier 2049

C'est en dissimulant un léger sourire que Nyxis entra dans la serre numéro 6, où il y a quelques semaines, elle a déposé sa plante. Pour être tout à fait honnête, elle ne sait pas trop comment elle va grandir, se développer, comment seront les fleurs, alors elle considère sa Reine Marguerite comme une expérience. Bien entendu, elle sera déçue si sa si adorable plante venait à mourir, mais d'un autre côté, il faut bien essayer pour comprendre. Elle pris de commenca par se procurer différents outils de jardinage, dont un arrosoir qu'elle utilise pour irriguer sa petite protégée qui commençait à devenir sèche. Premier point. Elle sorti un petit carnet en papier jauni, où elle nota en s'appliquant

a besoin d'une certaine quantité d'eau pour survivre

Puis, elle replaça celui-ci dans sa poche. Les dernières semaines, elle était venue rapidement entre deux cours afin d'arroser sa plante machinalement, mais n'avait pas eu beaucoup de temps pour l'étudier plus en détails.

La serpentard examina ensuite les petites tiges qui sortaient petit à petit de la terre. Elle était si excitée et impatiente de voir comment cette magnifique plante évoluerait ! S'occuper d'une fleur est si intéressant !

Nyxis se sent dans son élément. Pendant plusieurs minutes, elle fit des allers retours entre les armoires et l'emplacement de terre réservée pour sa Callistephus chinensis.

Au bout d'une bonne demi-heure et de deux pages d'examinations rédigées, la blondinette considéra qu'il était temps pour elle de s'en aller. Elle salua affectueusement sa plante, telle une mère prenant soin de son enfant, puis passa la porte qui délimitait la serre de l'extérieur.

Le week-end était enfin arrivé ce qui signifiait que le jeune Serpentard disposait d'un peu de répit. Quand le temps lui était accordé, il en profitait pour rendre visite à sa plante, un Géranium Dentu. Le professeur avait hésité sur l'accord d'avoir cette plante pour un première année. Heureusement, l'accord des parents suffisait pour convaincre Mister Charleston. Et cela faisait la joie d'Etan qui souhaitait depuis longtemps obtenir son propre Géranium Dentu et le voir grandir, ou plutôt l'aider à le faire grandir. C'est ce qu'il aimait dans la botanique, voir l'évolution de ses plantes au fil du temps, mais surtout la satisfaction de se dire que c'était un petit peu grâce à lui. Bien sûr, le plus grand honneur revenait à la nature qui permettait de donner vie à ces êtres souvent incompris que sont les plantes.

Le garçon profitait d'être sur place pour entretenir sa plante. Etan se servait des outils et consommables mis à disposition pour l'arroser et lui remettre un peu de terre accompagné par de la bouse de dragon. Sans oublier de retirer ses feuilles mortes et de lui offrir quelques petits insectes comme si c'était une friandise qu'on donnait à son chien. C'est que sa plante commençait à pouvoir bien mordre, c'est pour cette raison que l'Irlandais n'oubliait plus de mettre ses gants de protection.

Pendant tout l'entretien, le brun n'arrêtait pas de parler au Géranium Dentu, que ce soit pour lui expliquer ce qu'il était en train de faire ou pour lui raconter ses dernières péripéties et malheurs. La plante était un peu comme un journal intime qui ne risquait pas d'être dévoilé. Le Serpentard ne pouvait pas passer à côté de la merveilleuse aventure dans laquelle c'était lancé, Ernest et lui-même. Etan lui expliquait qu'ils commençaient leur élevage de champignon dans les souterrains et que peut-être un jour, ils auraient une serre aussi grande que celle-ci et pourquoi pas plus ! Cependant, pour ne pas effrayer la plante ou plutôt pour la rassurer, le brun lui affirmait qu'il continuerait de passer régulièrement et qu'il ne l'oublierait pas. Peut-être même qu'un jour, il rejoindrait la serre des deux Serpentard.

Ellana était venue les mains vides -ou presque, elle n'avait qu'un bout de parchemin dans sa sacoche- dans la serre où reposaient maintenant deux plantes qu'elle adorait : Lapinou et Oneiros. Les mains vides, mais la tête pleine de pensées. Dans deux jours, c'étaient les vacances. Dans deux jours, elle reprendrait le Poudlard Express. Elle était encore un peu crispée à l'idée de reprendre ce train rouge qui, deux ans auparavant, avait été attaqué mais le nœud du problème n'était pas là. Non, elle, elle ne voulait pas rentrer chez elle. Elle ne voulait pas revoir ses parents, les voir faire semblant de s'intéresser à ce qu'elle faisait alors qu'ils n'en avaient rien à faire. Elle n'avait pas envie de revoir ses frères et sœurs, qu'elle adorait pourtant plus jeune mais qu'un mur séparait à présent. Être une sorcière, vivre dans un autre monde, voilà la source de tous ses problèmes.

Cette nuit-là, elle avait cauchemardé. Elle avait rêvé que ses parents ne voulaient plus la voir -drôle de paradoxe, étant donné que c'étaient eux qui avaient insisté pour qu'elle vienne-, qu'ils la rejetaient et que, plus jamais, elle ne pourrait sentir les yeux emplis de fierté de son père sur elle, plus jamais elle ne pourrait se laisser tomber dans les bras accueillant de sa mère. Elle était bouleversée, ne savait plus quoi penser. Etait-ce ses parents qui la rejetaient, ou elle qui les rejetait ? A bien y réfléchir, c'était plutôt la seconde option, mais elle ne voulait pas l'admettre. Ce n'était pas de sa faute si elle savait qu'elle n'avait plus aucun avenir avec eux, ce n'était pas sa faute si elle allait devoir, à un moment ou à un autre, couper les ponts avec toute sa famille ! Elle n'allait pas pouvoir dire indéfiniment à ses grands-parents qu'elle était en internat, que c'était très bien ce qu'elle faisait là-bas -non, un jour, elle sortirait de l'école, elle serait majeure et sans aucun diplôme en poche. Elle pourrait rester proche de ses parents qui eux, étaient mis dans la confidence, qui eux connaissaient l'existence de la magie -de cette maudite magie !- mais elle avait l'impression que leurs lettres se faisaient plus distantes, qu'elle était devenue la fille partie un peu trop loin. Et en même temps... si ça n'avait tenu qu'à elle, elle serait restée à Poudlard pour les vacances.

Complètement perdue dans ses pensées, elle ne pouvait s'empêcher de les retourner dans tous les sens. Demain, le Poudlard Express partait. Il fallait qu'elle finisse ses valises. Mais elle avait envie de ne rien emporter.

- Salut, murmura-t-elle à l'attention de ses deux plantes, une fois qu'elle fut à leur niveau, au fond de la serre. "Vous savez... c'est bientôt les vacances. J'pourrai pas être là parce que c'est mon anniversaire et que mes parents veulent que je rentre et je pense que c'est mieux pour vous de rester ici alors... voilà. Je voulais juste vous souhaiter de bonnes vacances. Vous dire qu'on se revoit dans une semaine ? J'espère que le professeur Charleston s'occupera bien de vous, je lui ai laissé un petit mot" continua-t-elle. Elle serait partie, si le noeud qu'elle avait dans le coeur ne l'en avait pas empêchée. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. La serre était vide. A présent à genoux sur le sol de cet endroit qu'elle connaissait si bien, pour y venir deux à trois fois par semaine, elle fixa les deux plantes. "Vous... vous savez c'que ça fait de se sentir rej'té ? Vous savez, vous avez l'impression qu'on veut plus de vous, qu'on s'intéresse plus à c'que vous faites, que c'est plus important, parce que, de toute façon, vous êtes un cas désespéré, et rien ne pourra rien y changer." Elle commença à parler, à délivrer tout ce qui lui pesait, tout ce qui était trop lourd, tout ce qui l'empêchait de déployer ses ailes pour se sentir mieux. "C'est ça, être sorcière. Avoir de la magie. C'est être un cas désespéré." chuchota-t-elle. Puis, dans un souffle : "J'veux pas rentrer à la maison. C'est même plus la maison..."

Elle aurait aimé dire plus, mais les mots ne venaient plus. Elle en avait déjà assez dit. Elle se releva, regarda les deux petites plantes, s'assura qu'il ne leur manquait rien, puis posa le petit mot qu'elle avait fait, à l'attention de son professeur.
Puis, elle quitta la serre, laissant derrière elle quelques uns de ses maux, se sentant un peu plus libre après ces aveux.

A la rentrée tu avais reçu de la part de ton père un assortiment de graines et même si en règle générale tu n'aurais pas prit le temps d'ouvrir son colis tu avais étonnement beaucoup apprécié son présent. Il avait juste envoyé des graines et une petite lettre disant qu'il espérait que cela te plairait mais tu n'avais aucune idée de la plante qui allais pousser. Les premiers mois tu avais gardé la plante dans ton dortoir car elle n'avait pas besoin de soins particuliers si ? Fin si il y avait eu besoin ton père te l'aurait précisé non ?
Cependant depuis maintenant quelques semaines il est possible de comprendre quelle est cette magnifique plante, elle est sortie de terre et tu était suffisamment attentive en botanique pour savoir que les plantes avaient besoin de soleil et que dans les cachots de Serpentard elle allait vite dépérir. Tu avais tenté de simplement allumer un lumos en direction de la plantes quelques minutes par jour mais au vu de la couleur de ses feuilles il était vraiment temps d'en prendre soin et de l'apporter dans les serres de Botanique pour qu'elle reçoive le traitement de princesse qu'elle mérite.

Tu vas t'appeler Rouflaquette, je viens d'apprendre ce mot, il est marrant et tu as une tête marrante donc ça colle plutôt bien je trouve

Tu déposais Rouflaquette dans la serre avant de repartir en direction de ta salle commune car tu avais encore une tonne de choses à travailler.

Image :Par ici
Espèce : Lysichiton
Propriétaire : Melody Brown
Date d'arrivée : 12 Mars 2049