1er septembre 2048 - matin
Jack (père) #1c782b Elizabeth (mère) #3c8db5 Lily (petite sœur) #ba8f29	Avec Neruda Wells

John était heureux. Aujourd'hui c'était le 1^er septembre 2048 et il allait entre à Poudlard. John avec ses parents Jack et Elizabeth et sa petite sœur Lily était à la gare de King's Cross. Sa grande sœur Kate n'était pas venue. Elle avait perdue goût à la vie depuis qu'elle avait apprise qu'elle ne serait jamais une sorcière et n'irait jamais étudier à Poudlard.
Lily courait devant et quand ils arrivèrent au niveau de l'espace entre les voies 9 et 10 elle cria d'une voix excitée "C'est ici ! C'est ici !". En effet, c'était la première fois que John, sa sœur et son père allait voir la voie 9^3/4 de leur vie. Sa mère avait, elle, étudiée à Poudlard. John était émerveillé. Derière ce petit mur se cache un quai rempli de sorciers et d'élèves qui, comme moi, vont ou sont déjà entrer à Poudlard songea John.
Il regarda ses parents et sa sœur et demanda un grand sourire à la bouche "Qui y va en premier ?" Sa mère lui répondit "Je vais commencer à y aller avec ta sœur : elle ne tient plus en place !" Elle ajouta "Pensez à fermer les yeux se sera plus facile pour la première fois". Sur ce, elle prit Lily par la main, vérifia qu'aucun moldu ne passait par là et s’élança d'un pas rapide. Au lieu de se cogner contre le mur, John pu voir sa mère et sa sœur passer à travers. Il ne restait plus que lui et son père. Jack tourna la tête vers lui et dit "On y va ?" John lui répondit "On y va !" et ils s’élancèrent, John son chariot à la main. John ferma les yeux et au moment où ils franchirent le mur, il imagina le monde qui l'attendait, un monde remplit de sorcier.

Neruda et Emily, sa mère, séjournaient à Londres depuis quelques temps. West Bromwich se trouvant à quelques heures de route de là, il avait semblé à Emily qu'il serait plus pratique de passer quelques jours chez ses parents. Nous étions à la veille du début des cours, pour les sorciers, comme pour les moldus. De ce fait, la librairie familiale était prise d'assaut en cette période et Shawn avait dû rester à la maison afin de s'en occuper. Neruda était un peu triste que son père ne puisse pas être présent pour son départ. Elle savait qu'elle ne le reverrait pas avant les vacances scolaires et elle n'avait jamais été séparée si longtemps de ses bras réconfortants. Cependant, l'excitation prenait largement le pas sur ses angoisses aujourd'hui. L'idée de découvrir enfin cet immense château, dont elle avait tant entendu parler, lui faisait oublier tout le reste.

Elles entrèrent dans la gare, il y avait beaucoup de monde aujourd'hui, mais cela ne perturbé pas Neruda. Ce qui la perturbait, c'était cette histoire de mur, dans lequel il fallait foncer tout droit ! Mais quelle idée, se dit-elle. Elle remarqua très rapidement ses futures camarades de classe entre la voie numéro 9 et 10. C'était drôle de voir qu'ils se distinguaient, tout en se fondant parfaitement bien dans la masse. Parmi eux se trouvaient un jeune homme au cheveux noirs et aux yeux verts un peu semblables aux siens, il était accompagné de son père semble-t-il. Ils se trouvaient devant le mur indiqué par sa mère comme étant la fameuse voie 9 ^3/4. Sous les yeux stupéfaits de Neruda, le mur en question venait d'engloutir une mère et sa fille lorsqu'elle entendit le garçon dire : "On y va !". Et sur ces mots, lui et son père foncèrent droit devant pour disparaître à leur tour. Neruda regarda sa mère d'un air inquiet tout en se plaçant à son tour là où se trouvait le jeune garçon quelques secondes auparavant. Emily, donna quelques paroles d'encouragements à sa fille et lui pria de bien tenir le chariot contenant ses valises avant de s'élancer droit devant, sans réfléchir. Neruda prit une grande inspiration, regarda autour d'elle, personne ne semblait prêter attention à ce qui se tramait là, hormis les quelques futures élèves qui n'avaient pas encore franchi le pas. Elle repensa au garçon, il lui semblait qu'elle l'avait vu fermé les yeux au moment de traverser. Elle ferma les yeux à son tour et sur les consignes de sa mère elle courut droit vers le mur. Et paf ! Elle était persuadée que la voie ne s'était pas ouverte pour elle et que son chariot s'était écrasé contre le mur. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, le rouge lui monta aux joues. Ce n'était pas le mur qu'elle avait heurté, mais le chariot du garçon qui venait de traverser avant elle. Par chance, leurs valises ne s'étaient pas ouvertes mais certains des petits bagages étaient maintenant éparpillés sur le quai, tout proche d'une immense locomotive ancienne. Honteuse, elle lui adressa un sourire maladroit en se confondant en excuses :

John ne sentit pas le moment où il passa le mur en compagnie de son père. Il ouvra les yeux une fois qu'il était sûr d'avoir franchit le mur et il resta figé d'admiration. Il voyait ce monde, ce monde dont il avait tant rêvé. La magnifique locomotive rouge qui fumait qui tirait ce fameux train qui allait l'emmener à Poudlard, dans un château où il apprendrait à faire de la magie en compagnie de sorciers.
John étant absorbé par la contemplation du quai, ne s'était pas décalé après avoir franchit le mur. Soudain il sentit que son chariot avait cogné quelque chose. Il le tint fermement afin qu'il ne parte pas et vit alors qu'une fille avait heurté son chariot.
John l'entendit dire avec un sourire maladroit :

- Oh, excuses moi, je suis vraiment désolé, j'ai fermé les yeux, j'ai couru et je crois que j'ai oublié de les rouvrir…

John lui répondit :

- C'est pas grave, ne t'inquiètes pas. C'est plutôt moi qui ne me suis pas décalé après avoir franchit le mur.

John, lui, n'avait aucune de ses affaires qui étaient éparpillées. Il demanda donc à la jeune fille :

- Est-ce que tu veux de l'aide pour ramasser tes affaires ?

Il rajouta après, une fois qu'il ait vu qu'ils se trouvaient toujours au milieu du passage :

- On ferait peut-être bien de se décaler si on veut pas finir tout les deux par terre ainsi que nos valises la prochaine fois que quelqu'un passe...

Neruda, toujours rouge de honte, accepta la proposition du garçon et Emily aida les jeunes gens à ramasser les affaires de sa fille. Il ajouta alors :
"- On ferait peut-être bien de se décaler si on veut pas finir tous les deux par terre ainsi que nos valises la prochaine fois que quelqu'un passe...
- Oui ! Bonne idée ! Au fait moi, c'est Neruda et c'est ma toute première rentrée, et toi t'as déjà pris le train ? C'est vraiment incroyable tout ça !". Elle avait un air émerveillé sur le visage.

Sur ces mots, elle se retourna vers l'imposante machine étincelante, qui lui semblait s'étendre sur des kilomètres. Sur le quai, plusieurs parents serraient déjà leurs enfants dans leur bras et petit à petit les wagons se remplissaient. Elle le savait, l'heure du départ était proche. Elle eut une pensée pour son père, puis elle se tourna vers sa mère, le regard larmoyant. Il allait bientôt falloir se dire au revoir pour plusieurs semaines. L'idée de ne pas dormir chez elle cette nuit lui fit monter les larmes aux yeux. Elle n'avait jamais été aussi loin de ses parents pendant si longtemps et elle était inquiète. Cependant, la bienveillance du garçon la réconfortait, elle n'était pas seule dans cette aventure. Et si tout le monde se montrait aussi gentil que lui au château, elle n'avait pas de quoi s'inquiéter. Elle se mit à sourire et reporta son attention sur le jeune sorcier en attendant sa réponse.

La fille accepta que John l'aide à ramasser ses affaires. John s'y mit donc, il y avait aussi la mère de la jeune fille qui les aida.
Quand John lui proposa de se décaler, la fille prit la parole :

- Oui ! Bonne idée ! Au fait moi, c'est Neruda et c'est ma toute première rentrée, et toi t'as déjà pris le train ? C'est vraiment incroyable tout ça !

Après avoir dit ces mots, elle se retourna vers la magnifique locomotive pour l'admirer. John ne répondit pas tout de suite, il était lui aussi perdu dans la contemplation de l'énorme train qui aller bientôt les amener à Poudlard.
John ne voyait pas bien le visage de la fille comme elle était de dos mais il sentait qu'elle était un peu triste. John aussi était triste, il allait quitter sa famille pendant longtemps. John s'était beaucoup attaché à sa famille, peut-être car il n'avait pas beaucoup d'amis qu'il voyait.
Quand la fille se retourna vers lui, John se souvint qu'elle lui avait poser une question et qu'elle attendait sa réponse. John dit alors :

- Moi c'est John ! Et c'est aussi ma première année à Poudlard. Oui j'ai déjà pris le train, enfin pas celui là. On prend assez souvent le train pour aller voir de la famille qui habite un peu loin.

John n'ajouta rien, il ne savait pas quoi dire, ne savait pas quoi lui poser comme question et n'aimait pas trop parler avec plein de gens autour.
Il attendit donc que Neruda relance la conversation.

"- Moi c'est John ! Et c'est aussi ma première année à Poudlard. Oui j'ai déjà pris le train, enfin pas celui là. On prend assez souvent le train pour aller voir de la famille qui habite un peu loin."
John termina sa phrase et au même instant, un coup de sifflet strident retentit dans la gare. L'heure du départ avait sonné ! Le quai s'anima, certains s'empressaient de monter à bord après une dernière étreinte de leurs proches, d'autres rejoignaient leurs camarades sans plus de cérémonie.

Neruda se tourna vers sa mère qui la prit dans ses bras et l'embrassa tendrement. L'au revoir fut douloureux, mais beaucoup moins déchirant que ce qu'elle avait imaginé quelques instants plus tôt. À présent, l'impatience avait empli la fillette et elle ne pouvait plus attendre de commencer sa nouvelle aventure. Elle était contente d'avoir rencontré quelqu'un, le trajet serait moins long, pensa-t-elle. Lui aussi semblait triste de quitter sa famille, mais Neruda comptait sur son optimisme naturel pour remonter le moral des troupes.

Elle saisit un joli petit sac en tissus bleu nuit, sur lequel était brodé de fines étoiles argentées, contenant son nécessaire de voyage. Ayden, lui avait préparé quelques douceurs pour le trajet et la jeune fille comptait bien les partager avec son nouvel ami. Intérieurement, elle remercia son grand-père de lui avoir donné une occasion de se rapprocher du jeune garçon. Malgré leurs premières interactions assez timides, elle était persuadée qu'ils pourraient très bien s'entendre. Tout en sautillant vers le premier wagon, elle répondit à John d'un air guilleret, ne prenant même plus la peine de masquer son excitation :

"- Oh, tu dois être un peu moins impressionné que moi alors. Où habite ta famille ? Mon grand-père est Irlandais, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller. Dis... Est-ce que je peux m'asseoir avec toi ? Tu aimes les cookies ?"

Elle avait conscience que son comportement changeant pouvait être déstabilisant, voir même agaçant pour certains. Mais quand Neruda était heureuse, il était difficile de ne pas le remarquer ! Sa joie avait tendance à jaillir de sa toute petite silhouette menue sans qu'elle ne puisse se contrôler.

J'ai pensé qu'il était temps de quitter le quai parce qu'on commencé à tourner un peu en rond. Je réfléchis à une idée pour faire vivre un peu le trajet, à moins que tu en es une @John Esperaza ? Ou l'ouvrir en libre ?

Quand John s'arrêta de parler, un sifflement retentit. Le train allait bientôt partir. John était d'un côté, pressé d'aller découvrir le monde qui s'ouvrait à lui et d'un autre côté, un peu triste de devoir quitter sa famille. Mais bon, il allait les revoir bientôt et il aurait plein de choses à leur raconter !
John se tourna vers son père, sa mère et sa sœur. Il fit un long câlin à sa mère puis un autre à son père. Et pour finir, il se pencha un peu pour embrasser sa sœur.
Puis il se tourna vers Neruda qui venait de lui répondre. Il lui dit :

- Oui mais ce train n'est pas pareil : il nous emmène à Poudlard ! J'ai mes quatre grands-parents qui habitent en Angleterre mais à l'opposé de chez nous ! Ça me va qu'on s'assoit à côté, je n'avais personne avec qui passer le voyage. Et bien sûr que j'aime les cookies !

John n'était pas souvent joyeux comme ça et, en tous cas, ne montrait jamais sa joie autant que ça. Mais l'humeur joyeuse de Neruda était contagieuse, elle rendait quiconque à côté d'elle de bonne humeur !
John trouvait la perspective du voyage avec elle plutôt bonne. Il sentait qu'il allait peut-être se faire une amie.
John fit un dernier au revoir à sa famille puis leva la jambe pour monter dans le train.