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02 janv. 2024, 02:25
Loin de leur famille
25 Septembre 2048,
avec @Léanne Schwab


Depuis plusieurs jours, Azraël était d'humeur morose. Cela ne lui ressemblait pas du tout, mais c'était plus fort que lui. L'absence de sa famille se faisait de plus en plus sentir, et le poids du manque ne cessait de s'alourdir. Azraël écrivait beaucoup à ses parents et à son frère, mais rien ne remplaçait leurs sourires, ni la chaleur de leurs étreintes. Malgré ce pincement au cœur qu'il ressentait en permanence, la perspective des vacances de Noël le mois prochain lui remontait un peu le moral, car il avait prévu de rentrer chez lui et ainsi, il pourrait enfin retrouver sa famille.

Sortant subitement de sa torpeur, Azraël se rendit compte qu'il regardait fixement le mur depuis déjà plusieurs minutes, sa fourchette vide toujours dans la main. Décidément, il se laissait aller, et ce n'était pas bon pour lui. Pris d'une soudaine inspiration, il s'empressa d'avaler les dernières bouchées de son repas, puis il fila dans son dortoir où il attrapa son sac de cours, le remplit de quelques livres ainsi que d'une plume et d'un flacon d'encre, avant de redescendre l'escalier à la volée et de se glisser par l'ouverture de la salle commune. Il avait décidé de se rendre à la bibliothèque.

Une fois arrivé, il entra dans l'espace de travail où il s'installa à une table vide. Il n'avait pas cours de l'après-midi, il aurait donc le temps de bien avancer dans ses devoirs, ce qui lui semblait nettement mieux que de se morfondre dans son coin à propos d'un manque qu'il ne pouvait de toute façon pas combler pour le moment. Ainsi, travailler devait lui changer les idées, mais pour cela, encore fallait-il qu'il trouve la concentration nécessaire pour se plonger dans un devoir.

Adossé contre le dossier de sa chaise, son sac encore sur les genoux, Azraël scruta du regard la pièce avec curiosité. Il n'y avait que quelques personnes, mais cela ne l'étonna pas car il était encore tôt, ce qui signifiait que la plupart des élèves devaient être encore en train de manger. Chacun des sorciers présents dans la salle était concentré sur un livre, écrivait frénétiquement sur un parchemin déjà couvert de lignes, ou paraissait en pleine réflexion, à l'exception d'une Poufsouffle fluette aux cheveux châtains, assise deux tables plus loin.

Comme Azraël, elle semblait bien plus absorbée par ses pensées que par un quelconque devoir, mais son visage arborait un air si triste qu'Azraël se sentit inquiet pour elle. Il oublia alors instantanément son devoir et tout le reste. Il fallait qu'il aide cette fille, même s'il ne lui avait jamais parlé. Sans hésiter, il ouvrit son sac pour en sortir sa plume et son encre, ainsi qu'un bout de parchemin qu'il déchira aussitôt avant d'y griffonner les quelques mots : « Salut ! Est-ce que ça va ? » . Il dessina dans un coin un émoji souriant, puis il roula le parchemin en boule. Faisant alors preuve de toute l'adresse dont il disposait, c'est-à-dire très peu, il parvint à la jeter sur la table à laquelle la fillette était installée.
Dernière modification par Azraël Aquila le 19 avr. 2024, 19:14, modifié 1 fois.

#b1162d ~ « Il ne cessera jamais d'y avoir des levers de soleil »

02 janv. 2024, 13:07
Loin de leur famille
Après le déjeuner, qui fût assez rapide puisque Léanne déjeunait seule ce midi-là, elle décida de se rendre à la bibliothèque, finir un roman qu'elle avait commencé il y a quelques jours, envoyé par sa mère. Elle se rendit au dortoir, prit le livre, le glissa dans sa sacoche et repartit.

En passant dans la salle commune, elle glissa le livre devant son visage. Elle pouvait encore sentir les effluves de fleur de riz des kimonos de sa mère sur les pages. Cette odeur familière lui fit monter les larmes aux yeux. Elle les essuya rapidement, et sortit de la pièce.

Elle avait passer les vacances de la Toussaint chez ta tante, avec son petit frère. Ses deux parents étaient en déplacement, l'âinée de la famille avait déménagé à Sheffield et sa seconde soeur était en voyage scolaire. Sacré concours de circonstances. Bien que Léanne aimait particulièrement Alison, et qu'elle était toujours comblée de joie de voir son petit frère, sa mère lui avait énormément manqué.
Et mauvaise nouvelle, celle-ci lui avait appris qu'elle serait aussi en déplacement pour les vacances de Noël !

Elle se rendit compte qu'elle était déjà arrivée devant la porte de la bibliothèque. Ses pensées avait fait passer le temps plus vite. Elle rentra et s'installa à une table vide, plutôt vers le fond de la pièce. Elle sortit son roman et, se rappelant qu'elle avait un devoir de potions à rendre dans quelques jours, prit la décision de garder son livre pour plus tard.

Absorbée par ses pensées, elle n'écrivit pas grand-chose en dehors de son nom et de quelques lignes. Elle ne vit pas la boulette de parchemin qui arriva sur sa table et sursauta. Elle regarda autour d'elle, essayant de savoir qui avait bien put la lancer, espèrant que ce n'était pas une mauvaise blague ; elle n'était pas vraiment d'humeur à plaisanter.

Ne trouvant personne à l'air suspect, elle prit la boulette entre ses doigts et entreprit de la déplier en douceur. Etait inscrit sur le parchemin « Salut ! Est-ce que ça va ? » avec un petit émoji dans le coin. Ce petit message réussit à lui faire esquisser un très léger sourire. C'était une gentille attention de lui demandait comment elle allait. Elle aurait bien voulu répondre, mais elle ne savait pas à qui appartenait ce mot !

@Azraël Aquila

1ère année RP | 11 ans | #3a79df
- Pour toutes demandes de RP mes messages n'attendent que votre hibou -

03 janv. 2024, 04:13
Loin de leur famille
Dès que la boulette atterrit sur sa table, la Poufsouffle la remarqua. En la voyant jeter un coup d’œil suspicieux en direction des autres élèves et avant qu'elle n'ait eu le temps de poser les yeux sur lui, Azraël cessa de la fixer. Il ne voulait pas qu'elle se sente mal à l'aise, mais il espérait aussi que son mot ne la dérangerait pas, car après tout peut-être qu'elle souhaitait rester seule, ou qu'elle n'avait pas envie d'être interrogée sur ses tourments par quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.

Azraël porta à nouveau son regard sur elle. Désormais, elle était en train de déplier la boule de parchemin. Lorsqu'elle eut fini de lire, Azraël crut apercevoir l'esquisse d'un léger sourire, mais il n'était pas certain d'avoir bien vu. Ce dont il était sûr, en revanche, c'était qu'elle ne paraissait pas en colère, ce qui signifiait que par chance, elle avait plutôt bien pris le petit mot.

La fillette semblait à présent un peu confuse, et dans un premier temps, Azraël ne comprit pas pourquoi. Puis soudain, il saisit ce qui la tracassait : elle ne l'avait pas vu jeter la boulette, elle ne pouvait donc pas savoir à qui adresser sa réponse. Azraël se sentit bête de ne pas avoir pensé à lui faire un signe ou à écrire une indication sur le parchemin pour qu'elle puisse savoir qui en était l'auteur.

Il essaya donc d'accrocher le regard de la Poufsouffle, mais ses yeux étaient tournés de l'autre côté de la pièce, et Azraël ne voulait pas la scruter jusqu'à ce qu'elle ait le sentiment gênant d'être observée, même si cela aurait pu lui permettre de le remarquer. Il opta donc pour l'option qui lui semblait la plus logique dans cette situation, et arracha un nouveau bout de parchemin.

Il y inscrivit les mots « Désolé, j'ai oublié de te dire que je suis le Gryffondor aux cheveux blonds qui est assis deux tables plus loin ! » , puis il dessina un nouvel émoji, toujours souriant, mais cette fois-ci avec une goutte de sueur perlant sur son front. Il trouvait ses messages plus vivants lorsqu'ils étaient agrémentés de dessins ou de petits visages expressifs.

Pris d'une soudaine inspiration, il décida de ne pas rouler en boule le bout de parchemin, mais de le plier de sorte à en faire un avion. Une fois l'avion fait, il eut un sourire de satisfaction. Il le trouvait plutôt réussi. Maintenant, il était temps de le faire voler ! Azraël le jeta à travers la pièce en direction de la table de la Poufsouffle, puis le vit passer juste devant les yeux de cette dernière avant de s'écraser contre le mur, deux bons mètres plus loin.

Azraël retint un rire. L'avion était réussi et il volait bien, ça c'était sûr, mais visiblement, le lanceur avait encore des progrès à faire. En tout cas, il était impossible que la fille n'ait pas vu son avion, alors la mission était tout de même accomplie ! Un sourire encore au coin des lèvres, Azraël porta à nouveau son attention vers elle, se tenant prêt à lui faire signe lorsqu'elle le chercherait du regard.

#b1162d ~ « Il ne cessera jamais d'y avoir des levers de soleil »

25 mars 2024, 13:36
Loin de leur famille
Observant tour à tour chaque table de la bibliothèque, Léanne ne parvint pas à deviner qui avait envoyé cette boulette de papier. Elle haussa les épaules, et tenta alors de se reconcentrer sur son devoir. De quoi parlait-il, déjà ? Ah, oui, c'était un devoir de botanique, c'est vrai. Elle entreprit de continuer tranquillement son devoir, couchant sur le papier les idées qu'il lui venait en tête. Alors qu'elle était parvenue à se concentrer, un petit bruit se fit entendre et Léanne aperçut un objet passer dans son champ de vision. Surprise, elle se retourna et vit, contre le mur du fond, un petit avion en papier, complètement écrasé. Elle lâcha un petit rire. Si la boulette avait atteint sa cible, l'avion l'avait complètement raté ! En tout cas, le tireur n'était pas le meilleur ! Remettant sa plume dans son encrier, la jeune Poufsouffle se leva et alla ramasser le petit avion. Elle l'ouvrit et lu le message inscrit dessus : « Désolé, j'ai oublié de te dire que je suis le Gryffondor aux cheveux blonds qui est assis deux tables plus loin ! ». Immédiatement, elle se tourna vers la direction indiqué par le garçon. Quand elle l'aperçut, elle lui sourit et lui fit un petit signe de la main.

S'étant prise au jeu, elle décida de répondre au garçon de la même façon. Venant se rasseoir à sa table, elle chercha un petit morceau de parchemin dans sa sacoche. Une fois qu'elle en eu trouver un, elle prit sa plume et inscrit de sa plus belle écriture : « On peut dire que ça va, surtout depuis que j'ai vu ton avion faire un magnifique vol plané ! ». Tout en riant, elle plia son message dans un avion similaire à celui du Gryffondor, et le lança de toute ses forces. Mais l'avion fit à peine un demi-mètre qu'il s'écrasa brutalement au sol.

@Azraël Aquila - Excuse-moi de mon retard de réponse :( ! J'ai été absente pour raisons personnelles et je reviens seulement aujourd'hui sur le site.

1ère année RP | 11 ans | #3a79df
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il y a 5 minutes
Loin de leur famille
Alors que la petite Poufsouffle semblait avoir réussi à se concentrer sur son devoir, elle remarqua l'avion en papier d'Azraël filer près d'elle puis percuter le mur, stoppant net son vol à la trajectoire douteuse. Le visage de la fillette s'éclaira un instant, faisant alors s'agrandir le sourire du blondinet qui était à présent enchanté par l'échec de son lancer, puisque ce dernier avait permis de la faire rire.

Il aimait lorsque ses actions, qu'elles soient volontaires ou bien le fruit de sa légendaire maladresse, faisaient naître des sourire, ou mieux encore des rires. La plupart du temps, il n'était pas compliqué pour lui d'égayer l'humeur de ses proches voire même d'inconnus, notamment grâce sa bonne humeur communicative, mais évidemment la tâche se révélait bien plus ardue face à quelqu'un de triste comme pouvait l'être la fillette.

L'avion avait atterri si loin de sa destination cible que la fillette dut se lever pour aller le récupérer, suite à quoi elle lut le petit mot rédigé par Azraël quelques instants plus tôt. Dès qu'elle eut terminé, elle le chercha du regard et le trouva très vite. Un nouveau sourire se dessina sur son visage et elle adressa un signe de la main amical au blondinet, qui l'observait d'un air curieux. Allait-elle lui répondre ?

Lorsqu'il la vit rejoindre sa place, Azraël eut immédiatement sa réponse, car elle se mit à écrire quelques mots sur un bout de parchemin. Le Gryffon trouva amusant de voir qu'elle se risquait à confectionner un avion avec son petit mot, comme il l'avait fait avant elle. Parviendrait-elle à le faire voler de façon plus convenable que lui ? Dans tous les cas, étant donné le désastre de l'atterrissage du premier avion, elle ne risquait pas de se ridiculiser outre mesure.

Pourtant, l'improbable se produisit lorsqu'elle brandit son pliage pour le lancer dans un puissant mouvement de bras. En effet, Azraël qui s'était attendu à voir l'avion fendre l'air de la salle, laissa échapper un rire quand celui-ci heurta le sol sans même avoir franchi la moitié de la distance qui les séparait. Visiblement, la concurrence pour le titre du pire lanceur d'avions en papier était rude !

Sentant quelques têtes se tourner vers lui, le petit rouge et or fit mine de se plonger dans le travail pour éviter les regards réprobateurs. Il était vrai que rire dans une salle de travail n'était pas vraiment un comportement approprié, et comme il ne voulait pas déranger ses camarades qui s'efforçaient de travailler, il décida de rejoindre la fillette. De toute évidence, des chuchotements seraient bien plus acceptables que des avions virevoltant à tout va parmi les élèves.

Le blondinet prit donc ses affaires et s'avança vers la table de la petite Poufsouffle, ramassant sur le chemin l'avion qu'elle avait tenté de lui lancer. Il le déplia pour lire ce qui y était inscrit, et dut alors se retenir de pouffer de rire. Au moins, il avait vu juste ! Arrivé devant la table, il tira une chaise et posa son sac par terre.

« Tu peux parler, t'as vu comment tu l'as lancé ton avion ? » plaisanta-t-il en chuchotant. « Non en vrai je suis content si ça t'a fait rire ! Dis, je peux m'asseoir là ? Ça sera plus pratique pour discuter à mon avis, car sinon on risque de devoir se lever toutes les deux minutes pour aller chercher nos messages aux quatre coins de la pièce... » poursuivit-il, un sourire taquin aux lèvres.

Il savait qu'il s'était assis avant d'en demander l'autorisation et il espérait de tout cœur ne pas importuner la fillette, mais il pensait s'être assez fait remarquer comme ça pour ne pas en plus devoir rester planté debout au milieu de la salle en attendant une réponse. Et puis si la petite Poufsouffle refusait sa présence, il n'aurait qu'à partir ! Un sourire égayant toujours son visage, il attendit donc sagement la réponse de son interlocutrice.

#b1162d ~ « Il ne cessera jamais d'y avoir des levers de soleil »