Constance sortit à la suite de son aînée, Ennis, de la salle de classe où s'était installé le Salon sur le thème des Animaux et Créatures de Compagnie, au deuxième étage, et dévala à sa suite les marches qui menaient au dehors.
En effet, la préfète rouge et or avec qui elle avait rapidement échangé avait une chouette et lui avait proposé de se joindre à elle. Histoire de continuer leur conversation en plein air et laisser Eithne se dégourdir les ailes.

Bien évidemment, parler d'animaux et créatures magiques, c'était un sujet qui délectait la poufsouffle au possible, passionnée comme elle était. Et puis, si elle s'était pointée à ce salon de prime abord, ce n'était pas pour rien. Non seulement, c'était comme une évidence pour cette mordue de la faune mais en plus, son envie d'adopter à son tour n'avait pas faiblit depuis sa rentrée en première année, 2 ans et demi plus tôt. Au contraire.

Bon, le premier "problème" était qu'il fallait qu'elle convainque ses parents, que c'était faisable, qu'elle était assez responsable pour s'occuper totalement de l'animal en question, que cela n'allait pas tant que ça changer leurs habitudes à la maison... bref, il fallait qu'elle les convainque. Et avec tout ce qu'il s'était passé, au niveau familial ces derniers temps, le sujet n'était pas revenu sur la table.
Le deuxième "problème", c'était que son coeur balançait entre deux choix : une chouette ou un chat ?
La première idée semblait toutefois avoir un souci de taille : elle était née-moldue.
Alors oui, bon, son amie pouffy Eli avait une chouette et vivait à Londres elle-aussi. Mais Constance n'avait pas le coeur de laisser sa chouette en cage toute la journée.

Ennis par contre, avait sa chouette depuis un moment. Alors... peut être aurait-elle un avis avec plus de recul ? Pis y'avait l'idée du chat aussi. C'est mignon les chats. C'est attachant et indépendant. Comme un chouette tiens. Mais ça n'apporte pas le courrier, si on considère que les cadavres de souries n'en est pas.

@Ennis O'Belt

Eithne désormais positionnée sur son bras protégé par un gant de fauconnerie, Ennis traversa couloirs et escaliers jusqu'à se trouver le nez dehors. Dès lors, la petit hulotte hulula, pressée que sa maîtresse tende le bras pour lui donner l'impulsion nécessaire à son envol. Oh, elle aurait pu le faire sans ça, elle en avait la force dans ses pattes, mais ça aurait pu faire du mal à l'irlandaise alors la rapace se retint jusqu'à ce qu'elles soient assez éloignée dans le jugement de l'humaine et que celle-ci écarte enfin le bras. Là, elle profita du léger élan pour pousser sur ses muscles puissants et écarter les ailes.

Son avant-bras désormais plus léger, la préfète laissa ce dernier retomber le long de son buste sans pour autant quitter sa chouette des yeux. Cette dernière avait beau être nocturne elle pouvait être éveillée en journée rien que pour un peu de temps avec elle. Le regard toujours vers le ciel, elle prit alors la parole pour s'adresser à la Poufsouffle. "Tu hésites entre un chat et une chouette alors?" Demanda la Gryffondor à sa jeune camarade en tournant la tête pour suivre le vol de son animal jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans les cimes des arbres de la forêt.

A ce moment là, sachant pertinemment qu'elle reviendrait bientôt, elle pivota le cou pour observer Constance, interrogative, dont elle avait plus ou moins sentit le regard sur le binôme qu'elle formait avec Eithne.

Alors que la brise hivernale rencontrait leurs visages, Constance vérifia d'une main que son col de pull était bien ajusté. Tournant un regard mi-amusé mi-curieux vers Ennis et plus particulièrement sa chouette qui hululait - de plaisir ? - Constance observa avec attendrissement et un brin d'envie le regard complice que la préfète lança à sa compagne plumée.

Avec habitude, la gryfonne tendit son bras et le rapace étendit ses ailes pour prendre son envol avec une facilité fascinante. Alors que du regard Constance suivait sa progression vers le ciel, elle éprouva un mélange d'émotions qui lui fit oublier la fraîcheur environnante.
De l'admiration, de la fascination, de l'amusement, de la curiosité et oui un brin d'envie. Qu'est ce que ça devait être chouette de pouvoir voler. Avoir des ailes.

Eithne fini sa course dans les cimes des arbres de la forêt - la Forêt Interdite, réalisa Constance - de l'autre côté du Lac, aussi de sa 'faible' vue d'humaine, la pouffy ne pouvait plus la distinguer. Elle se demandait si la chouette allait revenir lorsque la voix de son aînée attira son attention.
Elle tourna donc ses prunelles noisettes vers celle de la gryfonne et sourit. Hochant la tête spontanément, elle répondit :
- Oui, c'est ça. Deux animaux presque aussi différents que semblables je trouve, pas toi ? T'vois ils sont indépendants, beaux, intelligents, affectueux... ce sont aussi des prédateurs, réfléchit-elle à haute voix. Bon, c'est sûr, les chats, ça volent pas ni n'apportent du courrier.

Cette idée prononcée à voix haute l'amusa. T'imagine si c'était le cas ? Qu'il puisse livrer le courrier au petit-déj ? Genre avec une sorte de sac à dos sur le dos comme un harnais et qui contient les lettres ou petits colis ? Hihi ce serait amusant. Quoique. Les hiboux et chouettes trouveraient sûrement ça moins drôle s'ils devaient voir tous les jours des chats dans la volière.

Ces pensées, elle les garda pour elle, ne voulant pas saouler Ennis. Mais vu que celle-ci engageait la conversation, elle ne pouvait manquer de saisir l'occasion.
- Mais du coup, oui, j'hésite parce que... j'me demande si... enfin... si on peut vraiment avoir la même relation avec une chouette qu'avec un chat. Enfin, je sais que chaque animal est différent et chaque personne l'est aussi mais... (soupir songeur) et si je prenais une chouette et... qu'elle préférait passer du temps dehors ou à la volière ? J'aimerais bien passer du temps avec elle moi. Mais en même temps, c'est un animal d'extérieur, comme les chevaux, donc elle sera pas forcément heureuse à l'intérieur comme dans la salle commune par exemple. Comme un chat. Qui lui, aime bien être dehors comme dedans. Mais ce qui est plutôt cool avec une chouette, c'est que c'est inédit ! Et ça vole, donc c'est pratique pour recevoir et envoyer du courrier ! Et ça , c'est pas négligeable vu... tu vois... qu'ici on a pas accès au téléphone ou internet. Et même quand je rentre chez moi à Londres... ça serait pratique d'avoir une chouette car j'ai pas mon propre téléphone vu le peu de temps que j'y passe et si j'ai envie d'envoyer du courrier à une copine sorcière...

Un plutôt long monologue qui reflétait son état d'esprit : songeur, interrogatif. Elle haussa les épaules et lança un regard attentif à Ennis : qu'en pensait-elle de tout ça ?

- "C'est difficile de dire si on peut avoir une relation aussi proche. Mes parents nous offraient un hibou ou une chouette juste avant notre quatrième année donc c'est vrai que je ne me suis pas posé la question." Expliqua Ennis après avoir écouté les doutes et interrogations de la plus jeune concernant les deux espèces entre lesquelles elle hésitait pour en faire un compagnon. Pour parler à Constance, elle avait - enfin - quitté le ciel des yeux. Eithne était partie pour un long vol malgré la pleine journée. peut-être que le peu de luminosité du fait de l'hiver et de l'immense arbre double en haut duquel vivait le paon noir

- "Je sais, à force d'observer ceux qui ont des chats, que moi j'aurais du mal. Ils viennent au contact quand eux le veulent et moi... Parfois j'ai du mal avec ça." Ce n'était pas peu dire. Certains chat étaient très sociaux en salle commune et plus d'une fois elle en avait viré - manu militari - un qui était venu se faufiler sur ses genoux ou son lit. Quant à Ophion, si elle allait à la bibliothèque un mercredi elle savait qu'il y avait de fortes chances qu'il vienne la voir. Si elle ne le souhaitait pas, et bien elle n'y allait pas ce jour là tout simplement. "Les rapaces ne peuvent pas venir en salle commune. Je passe du temps avec Eithne dehors ou à la volière. Elle aime surtout voler et revenir vers moi." Dit-elle en voyant justement la hulotte revenir. Ennis plaça son bras et la laissa y atterrir avant de la gratter là où elle aimait, juste au niveau du poitrail. Une zone où la douceur des plumes étaient incomparable, et chaude aussi.

En ce qui concernait les moyens de communication moldus, elle était un peu perdu. Elle connaissait de nom le téléphone mais internet... Ca la dépassait complètement, elle n'avait aucune idée de comment ça pouvait bien fonctionner ni même de ce à quoi ça pouvait ressembler. "C'est sûr que pour communiquer dans le monde sorcier ça sera parfait. Et puis ils volent la nuit en général, avec une fenêtre pour entrer et sortir à ce moment là, ça ne devrait pas poser de problème. Nous à Dublin en tout cas ça va. Aucun voisin ne semble perturbé par les hiboux et la chouette." Cette dernière hulula comme pour appuyer l'affirmation de sa propriétaire avant de chercher à mordiller le doigt qui la flattait. Ennis dégagea sa main des plumes pour récupérer une friandise qu'elle lança pour sa compagne. Celle-ci prit appui sur ses pattes et la récupéra au vol avant de repartir pour un tour

Ennis indiqua alors que le choix de l'animal ne s'était pas vraiment posé dans son cas. C'était un cadeau qu'ils recevaient dans sa famille juste avant leur quatrième année. Cette information indiquant sans ambiguïté son origine sorcière. Avoir une chouette ou un hibou était aussi commun pour eux que d'avoir un chat pour des non-sorciers. Et cela, même si Constance avait un peu de mal à l'accepter, était un fait : la différence de coutume et d'habitude était bien présente entre les deux communautés et il fallait prendre ça en compte.

Non pas qu'elle ne voulait pas le prendre en compte mais une partie d'elle était persuadée qu'elle avait autant sa place ici qu'une née-sorcière et qu'en soi, elle avait autant le droit d'avoir une chouette qu'une née-sorcière, malgré son statut de née-moldue. Mais la volonté pouvait-elle être plus forte que les habitudes de vie ? que les coutumes ?
Elle repense à Eli et son hibou Nighty. Après tout, ce-dernier vit en plein Londres chez son ami. Le truc qui la fait un peu tiquer, c'est qu'il passe sa journée à l'intérieur. Est-ce vraiment idéal ? Elle ne veut pas adopter un animal et que son style de vie impacte son bien-être.

La voix de la préfète résonna de nouveau entre elles, rompant ainsi le fit décousu de ses pensées. La gryffone précisait qu'elle avait du mal à prendre plaisir à un contact physique trop important avec les animaux, notamment les chats. Cette information étonna quelque peu Constance qui lui adressa un regard surpris silencieux. C'était bien la première fois qu'elle entendait quelqu'un dire qu'il.elle n'aimait pas passer du temps à papouiller un chat. Non mais comme ça doit être trop bien d'être sur le canapé avec un bouquin, un chat adorable blotti sur ses genoux ! Mais ce n'était apparemment pas le cas de la préfète et... c'était son droit.

Mine de rien, cette information surprenante, de prime abord, donnait à réfléchir : Ennis indiquait là que sa relation avec Eithne lui convenait tout à fait car cette notion de contact n'avait pas lieu d'être. D'ailleurs, elle le précisa en confirmant que les volatiles n'avaient pas accès aux salles communes et qu'elle appréciait passer du temps en dehors avec sa chouette. Et ça a l'air de lui aller en fait, de ne pas passer autant de temps avec sa chouette. J'imagine quand il pleut qu'elle reste au chaud de sa salle commune tandis que sa chouette reste à la volière. A moins qu'elle monte à la volière ? Même quand il fait froid ?

Lorsque la Grande précisa qu'elle aimait travailler le "rappel" avec sa chouette, elle reporta son regard vers un point précis à l'horizon. Constance imita de suite son aînée et avisa avec un sourire la chouette, en effet, revenir.
La châtaine observa avec admiration et envie la gryffonne présenter son bras et la chouette s'y déposer avec habitude et... une certaine grâce.
Wow. Trop cool. Alors qu'Ennis gratouillait sa compagne ailée, Constance hocha doucement du menton :
- Je vois. Et on peut dire que tu as l'habitude maintenant. C'est impressionnant, ça a l'air "facile" quand on te voit faire. Mais... petite question hein... est ce que tu as un bruit ou un mot que tu prononces et qu'elle revient de suite ? Ou bien elle revient que quand elle veut ? Comme... tu vois... là maintenant ? Ah et... autre petite question désolée : ça te fait pas mal ? L'atterrissage, j'veux dire. Avec ses serres, tu vois ?

La Grande finit par rebondir sur le sujet de la "communication" et le côté concret de l'hébergement.
Hochant la tête silencieusement, Constance regardait avec envie le couple que sa camarade formait avec sa chouette.
- Ouais, « parfait » comme tu dis. Mais... bien qu'ils volent la nuit, pour chasser et tout... bien qu'est ce qu'ils font la journée ? T'habite à Dublin ? Ah oui, donc en ville comme moi. J'habite à Londres, précise-t-elle rapidement. Mais justement, à moins d'avoir une volière chez soi où ils peuvent faire ce qu'ils veulent, ben... ça veut dire qu'ils restent en cage... tu vois ?

Une petite moue d'embarras s'est alors dessinée sur ses traits lorsqu'elle prononce ces derniers mots.

La Poufsouffle avait repris la parole alors qu'elle flattait la gorge de sa chouette. Ennis sourit d'ailleurs distraitement en entendant que ça semblait simple. Elle avait déjà entendu ça, parfois alors qu'on pensait qu'on ne l'entendait pas, mais plutôt à propos de ses résultats scolaires. Non, elle n'obtenait pas ses notes juste par facilité. Il y avait du travail derrière tout ça, un travail de plusieurs années, un travail débuté avant son entrée à Poudlard. Certes ses parents avaient toujours dit à leur précepteur d'être exigeant mais avec le recul, il avait aussi su travailler sur leurs points forts et leurs faiblesses.

- "Mon père a demandé à un spécialiste de m'apprendre les gestes. Pendant tout un été il venait tous les deux jours pour qu'on travaille là dessus." Expliqua l'adolescente tout en donnant la gourmandise à l'animal. "En fait, les rapaces ont une vue bien meilleure que la nôtre, généralement monter le bras qui porte le gant et y placer un appât suffit. Je crois que les moldus ajoute un cri ou un sifflement. Avec Eithne je n'ai pas besoin, la connexion est forte. Si on est en séance de vol comme ça, elle me surveille toujours. Mais la plupart du temps elle va et vient comme elle veut." Poursuivit-elle avant de, justement, laisser la chouette repartir pour une balade.

- "Le gant protège de ses serres. Par contre, c'est vrai qu'il faut résister à l'impulsion quand elle arrive et quand elle part. Sinon ce n'est pas confortable." Maintenant elle était habituée, elle s'était musclée avec le temps, grâce au Quidditch aussi. Et comme elle avait prit l'habitude depuis presque un an de faire des exercices quasi quotidiennement elle avait même gagné en force... au point de prendre du poids, ses muscles demandaient plus d'énergie, elle avait plus faim. Diarmuid ne s'inquiétait plus de sa finesse et de son petit appétit, quoiqu'elle n'était toujours pas une ogresse.

La discussion avait bifurqué sur le fait d'avoi run rapace quand on habitait en ville et des contraintes associées. "Ce sont des animaux différents, ils vivent avec des sorciers, leur comportement n'est pas identique à ceux qui vivent à l'état sauvage. Eithne est en train de voler alors qu'elle devrait dormir. Si je ne la sollicite pas elle dort la journée. Donc à l'appartement, elle a son nid sur un perchoir et elle dort. C'est un nid magique, il ne perd pas sa paille. On n'a pas de cage. Les trois hiboux sont en liberté et ils ne font pas de dégâts. Ils entrent et sortent comme ils veulent par la bais vitrée magique." Une porte fenêtre qui pouvait rester ouverte à longueur de temps sans que le froid rentre. Même sur le balcon la température était toujours confortable.

Ennis laissa planer un peu de silence avant de lever son bras ganté et de poser dans le creux formé par son pouce et son index une patte de poulet séchée venue tout droit du sachet de friandise récupéré plus tôt. Sa compagne se montra bien vite. "Elle arrive." Dit-elle à la plus jeune en la désignant du menton, un point loin dans le ciel. Puis, en attendant que Eithne arrive. "Tu as des origines moldues c'est ça? Peut-être que tu pourrais avoir un espace pour un rapace dans ta chambre et lui ouvrir le soir puis le matin?" Ennis - uoique certains puissent en penser du fait de l'inscription de sa famille au registre - n'avait pas parlé du sang de Constance de manière désobligée. Il ne s'agissait que d'une demande de confirmation de son raisonnement.

Lorsqu'elle questionna Ennis sur ses capacités de rappel et son apparente aisance concernant l'atterrissage, la préfète sourit et lui répondit en précisant notamment que son père lui avait payé des cours avec un spécialiste.
Admirative, Constance l'écoutait avec une moue éclairée, curieuse et envieuse. Ses prunelles brillaient et elle observait, écoutait avec beaucoup d'attention. Comme Ennis avait de la chance, comme cela devait être tellement coooool et puis génial et puis incroyable et puis...

Finalement, son aînée embraya sur une explication technique concernant les chouettes et les hiboux et la châtaine resta silencieuse à l'écouter, prenant des notes mentalement. Son regard variant entre le visage de la gryffonne et le faciès plein de contentement de sa chouette. Chouette qui repartait déjà.

La conversation si instructive continuait allègrement, bondissant de sujets en sujets et maintenant, celui de l'hébergement, qui inquiétait tant l'anglaise était sur le plateau.
Et là... Constance fut très étonnée d'apprendre que les chouettes et hiboux sorciers n'étaient pas les mêmes qu'à l'état sauvage, leur comportement étant modifié.
- Ah ouais ? Donc tu veux dire que dès bébés, ils sont... comme sélectionnés ? pour pouvoir vivre auprès des humains ou bien... que ce sont des espèces vraiment différentes de celles qu'on voit dans la nature ? Parc'que... mine de rien, ils ressemblent beaucoup aux hiboux et chouettes "sauvages". Pour moi, enfin, je croyais qu'il s'agissait d'hiboux et chouettes qu'on avait dans des élevages qui étaient habitués à l'Homme très vite et... j'sais pas trop comment, mais qui apprenaient à vivre à leur contact et... livrer le courrier. Mais c'est vrai qu'en y réfléchissant... (disant cela, la troisième année relève son regard vers le ciel, réfléchissant à voix haute) c'est pas tous les hiboux et chouettes qui livrent le courrier. En tout cas, j'ai jamais vu ça dans le monde magique. Bon, en tout cas, je suis soulagée d'entendre ton explication comme quoi, si elle a son perchoir à l'intérieur de la maison de son "humain", alors cet animal ne sent pas "mal". Et ton... comment tu dis déjà ? Nid magique, voilà, c'est vachement pratique dis donc !

La magie, c'est tellement cool en vrai, ça rend les choses tellement plus pratiques ! Ca, c'est un bon point à présenter aux parents ! Le côté nettoyage !

Ennis laisse un petit silence planer avant de lever son bras ganté. D'ailleurs, sa connexion lui indique que sa chouette revient comme elle l'indique à Constance qui, telle une stagiaire émerveillée, tourne son regard pour chercher en vain le volatile dans le ciel immense.

Alors qu'elle attend que le rapace revient - elle finit d'ailleurs par la repérer tandis que Eithne vole à grande vitesse vers elles - une question tombe entre les deux jeunes filles. Une question qui surprend Constance bien qu'elle se rend compte qu'elle ne devrait pas. Mais c'est tellement évident pour elle, de son point de vue et en plus vu qu'elle ne cache pas son origine dans sa façon de parler, qu'elle n'avait pas anticipé cette question.

De fait, elle tourne un regard à la fois intimidé et interrogateur vers le visage bienveillant de la Grande :
- Euh oui ?
C'est un problème ?
-Peut-être que tu pourrais avoir un espace pour un rapace dans ta chambre et lui ouvrir le soir puis le matin?
Ah bah apparemment non, c'est pas un problème pour elle. Cool, tant mieux. J'aurais été déçue sinon.
- Si tu penses qu'il ou elle ne sera pas malheureux.se ainsi alors oui, ça me plairait beaucoup ! C'est sûr que le côté "nid magique" est un vrai plus. Mais en terme de nettoyage... ça se nettoie automatiquement ? Tu vois par rapport aux odeurs et tout...
Maman serait pas trop contente sinon...
Ah d'ailleurs, va falloir que j'ose aborder de nouveau le sujet.

ce rp
désolée pour le délai...