Volière
20 Mars 2049
Avec :
@Kayan Pinepeak
Et :
@Neruda Wells

Je me sens juste vraiment mal en ce moment. Je suis là, dans la volière de Poudlard, entourée de tous ces hiboux, et je suis vraiment en proie à une colère que je n'arrive pas à contrôler. Je ne sais même pas pourquoi je suis aussi contrariée.

En ce moment, je me sens juste complètement dépassée par cette colère inexplicable. C'est comme si toute cette énergie négative était emprisonnée à l'intérieur de moi, cherchant désespérément une issue.

Je regarde autour de moi, observant les hiboux vaquer à leurs occupations paisibles, et je me demande ce qui ne va pas chez moi. Est-ce à cause des cours ? Des soucis personnels ? Ou simplement une mauvaise journée ?

Je ne sais pas si vous avez déjà ressenti cela, mais c'est comme si une boule de feu brûlait en moi, impossible à éteindre. Et je suis là, au milieu de la volière, me demandant quoi faire.

Certaines personnes diraient de respirer profondément ou de compter jusqu'à dix pour se calmer. Mais honnêtement, est-ce que ça marche vraiment ? Cette colère est si intense, si bouillonnante, que l'idée de la faire disparaître d'un coup de baguette magique me semble irréaliste.

Je suis là, essayant de me calmer, mais je me sens comme une bombe à retardement. Et cette idée me terrifie. Parce que je ne sais pas ce qui va se passer si je laisse cette colère exploser. Est-ce que je vais casser quelque chose ? Dire quelque chose que je regretterai ? Ou peut-être vais-je simplement fondre en larmes ? Je n'en ai aucune idée, et cela me fait peur.

Je ne sais pas trop quoi faire à présent. Peut-être devrais-je simplement rester ici, dans la volière, et laisser ces émotions passer. Ou peut-être devrais-je aller parler à quelqu'un, demander de l'aide. Oui, peut-être que c'est ce que je devrais faire.

Mais pour l'instant, je suis là, avec cette colère qui bouillonne en moi. Et je suis vraiment perdue quant à la meilleure façon de la gérer.

Kayan monte lentement les marches qui mènent à la volière. Il tient à la main un morceau de
parchemin, sur lequel il à écrit de sa plus belle plume une lettre pour sa famille. Plongé dans ses
pensées, il avance lentement, réfléchissant à ce qu'il c'est passé récemment.

Il est toujours seul. Il bavarde vaguement avec les autres garçons du dortoir, mais préfère largement
se plonger dans un de ses livres. Comme d'habitude. Il faudrait peut-être qu'il songe à se faire des
amis. Passer une année entière dans un nouvel endroit sans personne avec qui partager ses
découvertes, ça peut être dure. Kayan le sait plus que quiconque.

Les cours se sont enchaînés. Il écoute bien, mais participe peu. Comme toujours.

L'odeur et le bruit le ramènent à l'instant présent. Il se dirige vers le hibou le plus proche - une chouette lapone - en ignorant l’autre personne présente dans la tour. Il attache rapidement la missive aux pattes du rapace, lui indique l’adresse et le laisse s’envoler. Il regarde un instant le volatile disparaître parmi les nuages.

Lorsque Kayan se retourne, la jeune fille présente avec lui dans la volière attire son attention. De toute évidence, elle est à gryffondor, comme l’indique son uniforme. Et elle a l’air … bouleversée. Ou énervée. Difficile à dire pour Kayan. Le jeune garçon se racle la gorge. Comment est-il censé réagir ? La peste soit son manque d’expérience en interaction sociale !

« Euh… fait timidement le jeune garçon, est-ce que ça va ?  »

Neruda, toujours aussi tête en l'air, se rend à la volière pour la deuxième fois de la journée. Elle aurait très bien pu envoyer cette lettre destinée à son grand-père avec celle pour ses parents, partit un peu plus tôt. Mais comme à son habitude, elle s'était précipitée et avait oublié la précieuse enveloppe sur son lit.

La voilà donc en train de gravir les marches, tête basse et l'air boudeur tout en marmonnant quelques remontrances envers elle-même. A quelque pas de l'entrée de la volière, elle lève les yeux et un sourire se dessine au coin de ses lèvres. Elle s'arrête là, quelques secondes, et malgré le vent froid et le ciel gris de ce mois de mars, elle ne peut plus dégager son regard de la vue imprenable qui s'offre à elle. Quelques rayons de soleil percent le ciel aux multiples nuances sombres des nuages, et le paysage semble presque irréel à ce moment-là.

Puis, le murmure d'une voix lui parvient depuis l'escalier, elle sort de sa rêverie et parcourt les dernières marches jusqu'à l'encadrement de la porte. Lorsqu'elle pénètre dans la pièce, deux élèves sont déjà présents. Un garçon, qu'elle n'a jamais vu, il est quasiment de dos, elle ne sait pas si il a remarqué son arrivé. Mais la fille qui lui fait face, Neruda la connait et elle lui paraît contrariée. Elle lui adresse un sourire avant de lancer joyeusement un : " Salut ! ", puis, plus doucement, elle poursuit : " Est ce que tout va bien Rose ? Qui est ton ami ? "

Kayan tente de se mettre à la place de la gryffondor qui lui fait face. Pourquoi semble-t-elle troublé ? Qu’est-ce qui a bien pu la mettre dans cet état ? Et pourquoi les émotions humaines sont-elles si compliquées ?

Plongé dans ses réflexions, le jeune garçon n’entend pas le bruit de pas qui s’approche de la volière.

" Salut ! Est ce que tout va bien Rose ? Qui est ton ami ? " fait une voix féminine dans son dos.

Kayan sursaute et se retourne brusquement. Il se retrouve face à une jeune serdaigle, certainement en première année elle aussi. Elle a les yeux verts et les cheveux noirs. Il lui semble qu’il l’a déjà vu quelque part… en cours de sortilège ? De potion ? Impossible de s’en souvenir. Peut-être qu’il ne l’a jamais vu tout compte fait. A moins que… pendant la cérémonie de la répartition ?

La voix de la politesse le ramène brusquement à l’ordre, et le jeune garçon se présente d’un ton hésitant :

« Je m’appelle Kayan. Et toi ? »

En disant cela, il ne regarde pas la serdaigle dans les yeux. C’est presque impossible pour lui, de se présenter en regardant son interlocuteur en face. Surtout quand il ou elle vient de le surprendre. Il préfère fixer son regard sur un détail du décor qui l’entoure. Ici, il pose son regard sur un trèfle derrière la serdaigle. Cette petite plante lui rappelle l’Irlande, plus particulièrement la fête de la saint Patrick, qui a eu lieu 3 jours plus tôt. Ce petit détail le fait sourire, et le rassure. Il ose enfin regarder la serdaigle dans les yeux, en attente de sa réponse.

Mots en gras pour les JIs

Le garçon, visiblement surpris, fit volte-face et son visage revint en mémoire à Neruda. Elle l'avait déjà croisé plusieurs fois depuis son arrivée au château sans pour autant qu'il ne se fasse remarquer. Et pour cause, c'était un élève de première année lui aussi, ils partageaient donc les mêmes cours. Cependant, ils ne s'étaient jamais parlé auparavant, celui-ci lui avait donné l'impression d'être plutôt réservé et avait tendance à se montrer assez discret. Ses impressions furent confirmées lorsque la voix hésitante du jeune homme se fit entendre :

" Je m’appelle Kayan. Et toi ? "

Il ne la regardait pas dans les yeux. Il fixait un point par-dessus l'épaule de la fillette, quand un sourire se dessina sur son visage. Puis il planta son regard dans celui de Neruda, qui affichait une expression étonnée à présent. Elle se retourna, et elle vit au sol un petit trèfle ayant réussi à se frayer un chemin à travers les briques. Elle s'amusa de la présence de ce petit végétal en ce lieu.
Elle pensa à son grand-père qui était Irlandais en pressent doucement entre ses doigts le courrier qui lui était destiné. Elle eut un léger pincement au cœur, elle aimait beaucoup son grand-père et il lui manquait parfois. Ils avaient très souvent parlé du pays natal de celui-ci, mais elle n'avait jamais eu l'occasion d'y aller. Le sujet avait été abordé plusieurs fois depuis sa rentrée à Poudlard et elle espérait vraiment pouvoir faire ce voyage. Elle se ressaisit et pivota de nouveaux pour soutenir le regard de Kayan :

" Je m'appelle Neruda, mais tu peux m'appeler Neru si tu veux ! T'aimes bien les plantes ? " Demande-t-elle naïvement avant d'ajouter. " Il est drôle lui hein ?! "

Elle désigna le trèfle solitaire d'un mouvement de tête et observa à tour de rôle les deux Gryffondor avant de se diriger vers un hibou afin d'expédier la précieuse missive. Le volatil prit son envol et Neruda resta plantée là, à le regarder s'éloigner à travers les nuages.

Qu'est ce que c'est un JIs ?

Je laissais les deux personnes discuter. Il y avait Neruda, sa présence me calmerais peut-être, et un jeune Gryffondor, sûrement en première année, qui s'appelait Kayan.
- Salut Neru ! Bonjour Kayan, moi c'est Rose !
Ils m'avaient tout les deux demandé si ça allait.
heu ... oui ... ça va ...
La présence de Neruda m'avait calmé, et celle de Kayan m'avait forcé à me calmer, par politesse.
- Sinon ... vous êtes venus faire quoi ? Sans paraître impolie !
Moi je ne me souvenais même plus pourquoi j'étais là. Je ne me souvenais encore moins ce qui m'avait transformé en bombe à retardement. Je ne me souviens de rien. Et je pense que c'est mieux comme ça, parce que j'avais peur de ce qui se passerais si je me souvenais pourquoi j'étais énervée. Je regardais autour de moi ! Neru et Kayan regardaient un trèfle, et moi, j'aperçu un morceau de parchemin par terre. Je me penchais pour le ramasser. Il était tout chiffoné. En le dépliant, mes yeux se remplirent de larmes.

Bonjour Rose !

J'espère que tu va bien,

Je voulais juste prendre la peine de te dire que l'état de ta mère a empiré,

Je voulais aussi te dire que je veux que tu rentre pour les vacances de pâques. Je t'emmènerai ainsi voir ta mère.

En espérant que tu passes une bonne journée,

Ton père.

Alors c'était pour ça que j'étais énervée ? Je remis la lettre en boule, je m'asseyais contre le mur et fondais en larmes.

@Neruda Wells Voilà une occasion pour renforcer le lien entre Neru et Rose

@Kayan Pinepeak Pour toi, une occasion d'avoir un lien particulier avec Rose

"- Sinon ... Vous êtes venus faire quoi ? Sans paraître impolie !
- J'avais oublié la lettre pour mon grand-père ce matin donc je..."

Neruda s'interrompit en se retournant, elle vit sa jeune amie assise par terre en larme à présent. A coté d'elle un parchemin en boule gisait sur le sol. Elle ne connaissait pas le contenu du courrier, mais il était certain que c'était cela qui causait la peine de Rose. Elle s'approcha d'elle et s'assit à ses côtés silencieusement. Elle aurait aimé la prendre dans ses bras pour la consoler, mais elle n'osait pas. Elle ne savait pas comment celle-ci pouvait réagir et il lui sembla qu'elle avait besoin d'air au milieu de tout ses sanglots. De plus, Neruda était un peu déstabiliser, jusqu'à présent, sa camarade lui paraissait très forte malgré son jeune âge. Elle ne s'attendait pas à la voir ainsi dévastée un jour. Elle se contenta de poser sa main sur l'avant-bras de la jeune fille et le serrer doucement comme pour lui signifier qu'elle était là. D'une voix très douce, elle lui demanda :

"Est-ce que tu veux en parler ?"

De sa main libre, elle se mit à fouiller dans la poche de sa robe et en sortie un mouchoir en papier qu'elle tendit à Rose. Puis, d'un air inquiet, elle adressa un regard à Kayan, cherchant un soutien pour faire face à cette situation qui était nouvelle pour Neruda. Avant son arrivée à Poudlard, elle n'avait eue que très peu de contact avec d'autres enfants et ne savait pas forcément quelle était la façon la plus adapté pour apaiser son amie. En temps normal, elle aurait fait l'andouille pour la faire rire, mais il lui sembla que la situation était trop grave pour cela.

Neru est encore un peu gauche face à ce genre de problème, mais si @Rose Ravens en à besoin, cela ne lui posera pas de problème qu'elle pleure sur son épaule...

Kayan écoute la gryffondor se présenter. Elle ajoute, l’air plus calme qu’auparavant :

« Sinon ... Vous êtes venus faire quoi ? Sans paraître impolie !
_ J'avais oublié la lettre pour mon grand-père ce matin donc je... » commence la serdaigle.

Elle s’interrompt brusquement, et pour cause : Rose est assise contre le mur de la volière, les joues ruisselante de larmes. Un morceau de parchemin se trouve près de la gryffondor. Neruda s’assoit près d’elle et pose sa main sur l’avant-bras de la gryffondor dans un geste réconfortant. Kayan, dépassé par les événements et par la vitesse à laquelle la situation s’est dégradée, se contente de rester à sa place, réfléchissant à ce qu’il devrait faire.

«  Est-ce que tu veux en parler ? » demande la serdaigle d’une voix douce.

Elle tend ensuite un mouchoir à Rose, avant de jeter un regard interrogatif à Kayan. Celui-ci comprend qu’elle souhaite du soutien dans cette situation. Le jeune garçon hausse les épaules pour exprimer son désarroi, et s’approche des deux filles. Il s’accroupit près d’elles, sans néanmoins les toucher.

« Si tu veux… » il toussote « Si tu veux en parler, ou si tu veux que je m’en aille… dis-le moi, ok ? »

Il lance un regard à Neruda pour quémander de l’aide. Il n’est pas du tout à l’aise, mais il lui semble important de soutenir la gryffondor.

« Enfin bref… je ne suis sans doute le mieux placé pour ça… mais tu peux m’en parler, si tu veux. »

Bon sang, pourquoi est-ce que je me répète comme ça ? Reprend toi Kayan !

Il fait un léger sourire qu’il espère réconfortant.

Kayan est assez peu à l’aise dans ce genre de situation, mais si @Rose Ravens le souhaite, il est là pour la réconforter.