Inscription
Connexion

03 févr. 2024, 00:54
 PV  Speúdomen
MERCREDI 21 OCTOBRE 2048, 14h30
[13e Πυανεψιῶνος, Ol.706-4]
Salle d’études, Poudlard
Iphis, 1ère année, 12 ans
Eyphah, 4ème année, 14 ans


« Pour la cinquième fois, Phi : non, une gosse de douze ans n’peut pas apprendre à lancer Accio ! »

Étant la gosse de douze ans en question, je plaque mes doigts sur mes lèvres afin d’étouffer un grognement agacé. Un regard noir est adressé à mon frère, qui ne fait qu’hausser un sourcil en retour. L’énervement crispe mon corps. Injustice ressentie au plus profond des membres. L’âge n’a jamais été un frein à mon apprentissage, avant le Château. Avoir six ans ou bien onze n’a été qu’indicatif des efforts à fournir. Ici, les règles se dressent en remparts autour de moi. M’arrêtent. Partout, des limites ne tolérant aucune incartade : restrictions imposées quant aux lieux où je peux me rendre, quant aux horaires durant lesquelles je peux sortir, quant aux matières que je peux suivre, et désormais quant à la pratique même des flux magiques bouillonnant en moi. Entre ces murailles de règles, j’étouffe. Soixante-treize articles drainant l’oxygène hors de mes poumons. Loin de moi, cependant, l’idée folle de me soustraire au règlement. Pas une escapade interdite n’a eu lieu en bientôt deux mois. Même si cela signifie ne pas être auprès de mon frère le soir, même si cela signifie ne pas pouvoir me tenir sous le ciel à minuit. Je subis ces obligations, intégrant leur nécessité.
Pourtant, cette dernière limitation réveille une colère profonde. Il refuse, et les adultes aussi refuseraient, et je suis certaine qu’il ne s’agit qu’à moitié de certitude quant à l’impossibilité de ma demande. Avant tout, ce sont des conventions. Apprendre en avance serait comme dérober du savoir, peut-être. Cela ne m’a jamais freinée pour les découvertes théoriques— mon temps passé en bibliothèque est à demi consacré à des recherches ne concernant en rien les enseignements actuels—, mais la pratique est une question bien différente. Régulièrement, depuis un mois, je m’exerce brièvement au lancer de sortilèges qui seront étudié plus tardivement. Ces tentatives sont peu concluantes, à l’exception de quelques sorts que les professeurs nous enseigneront dans les mois prochains. Les autres échecs ne sont en rien surprenants ni décourageants. Mon attention est avant tout concentrée sur la pratique vue en cours, mais mon poignet est désormais habitué à
Lumos et Nox, esquissant leurs étapes avec fluidité. Seule demeure l’interrogation persistante liée à l’étymologie choisie de ce premier sort, son contre-sort d’une logique limpide, lui d’une teinte étrange. Mélange incompréhensible de déclinaisons, entrainant fréquemment mes lèvres à tenter de former lumen. L’esprit vagabondant vers ces questions, je cherche tout de même à réaliser les expressions magiques n’ayant pas encore été abordées. Mais mes doigts tendent vers la praticité. Le quotidien s’impose, dépassé en importance seulement par mon avidité.

Ces flux qui virevoltent en moi depuis l’enfance, je suis ici pour les apprivoiser. Pour être apprivoisée par eux. À quoi bon demeurer si loin de mon foyer si je ne sens pas les nœuds incompréhensibles se délier sous les sorts et les mots ? Il faut extérioriser cette chose qui vit sous ma peau, brûlante de tourbillons. Passer par le catalyseur pour dialoguer avec cette facette. Que faire si on me refuse tout apprentissage nouveau, dont mon évolution dépend pourtant ?

« T’façon, vu comme tu passes ton temps dans les bouquins, c’est très bien que t’attendes trois ans avant d’pouvoir jeter ce sort, continue mon frère, en aucun cas impressionné par mon regard désapprobateur. Sinon tu ferais tout venir à toi et tu te déplacerais même pas pour manger, et faut bien que j’te vois aux repas. »

Dans les quelques secondes de silence nécessaires à la formulation de mon contre-argument, je réalise qu’il est vrai que, dès que j’ai réussi à m’avancer sur le lancer de Wingardium Leviosa— encore une formule à la construction perturbante—, la première mise en pratique dans un contexte externe à mes entrainements était de me procurer un livre sur une étagère proche sans avoir à interrompre mes recherches en me levant. *Mais il a rien à m’reprocher*, j’insiste. Je ne peux le faire fléchir, mais cela ne change rien au fait qu’il doit avoir tort. Le refus face à une volonté d’apprentissage est une attitude incompréhensible et réductrice. Si je souhaite approfondir des voies en en délaissant d’autres, cela ne peut que me permettre de me propulser auprès de connaissances plus précises et intenses. Sous la table, mes jambes s’agitent. Frustration s’emparant de mes membres puisque je lui refuse l’accès à mes cordes vocales.

Mon silence semble avoir permis à mon frère de dériver. Le voilà qui fixe la porte de la salle. De nouveaux arrivants pénètrent dans l’espace qui est pour l’instant calme, et je grimace. Eyphah reporte son regard sur moi, mais son attention semble partagée. Mes yeux se fixent sur ses mains qui virevoltent tandis qu’il prend la parole, ma requête déjà oubliée.

« Je vais devoir te laisser maintenant, je dois réviser avec une fille. » Sa voix est terriblement calme pour une annonce si soudaine. Un élan de protestation s’empare de moi, et je vais pour saisir son poignet, mais il continue. « Tiens, vu que t’es si intéressée par les sorts de quatrième année, tu peux rester ici pour travailler, nan ? Comme ça tu pourras me regarder m’entraîner avec Virginia. C’est déjà une bonne manière de découvrir les sorts. »

Mon visage se tord. J’ai mieux à faire que de te regarder lancer des sorts que tu ne vas pas m’apprendre, je souhaite répliquer. Je vais ouvrir un de mes cours ainsi qu’un livre sur la philosophie magique, et je ne pourrai pas me permettre de lever le regard de ces mots passionnants pour t’observer. Cependant, la sincérité m’est toujours venue plus facilement que les mensonges. J’acquiesce d’un hochement de tête, et il se lève pour aller à la rencontre de celle pour qui il décide de me laisser. Il me connaît suffisamment pour ne pas la ramener à ma table, pour me laisser les regarder à distance. Et malgré tout ce qui me pousse à refuser son intimation, je sais pertinemment que je vais les regarder. La Magie de mon frère est belle. Si différente des pratiques de nos ancêtres, chose qui devrait me répugner tant je trouve de failles à ce système britannique, et pourtant. Eyphah est accordé avec sa Magie, la manie avec une ferveur flamboyante, et je ne peux que trouver cela magnifique.

Reducio
@Dakota Wyatt, Eyphah salue Virginia et lui propose de s’installer à quelques mètres de là pour débuter leurs révisions. À toi de voir si Dakota est déjà présente ou non.
Dernière modification par Iphis Diotimē le 17 févr. 2024, 16:55, modifié 3 fois.

premier cycle
solit[air]e

08 févr. 2024, 09:25
 PV  Speúdomen
Troisième année ∞ 13 ans
Avec Virginia Wyatt


Une après-midi studieuse s'annonçait pour Dakota et Virginia qui avaient prévu d'aller faire leurs devoirs en salle d'études. Après avoir digéré tranquillement en salle commune, elles se dirigèrent vers le deuxième étage, leurs sacs remplis de manuels, d'encre et de parchemins neufs. Dakota aimait observer sa soeur travailler, surtout lorsqu'elle s'entraînait à lancer des sortilèges. Elle voulait déjà tout savoir du programme de quatrième année et Virginia, avec sa patiente d'ange, ne refusait jamais de lui transmettre l'étendu de son savoir. L'excellence était une valeur que leur avait transmise leurs parents et parfaitement représentée par l'aîné de la famille, Weston. Dakota prenait donc de l'avance avec sa soeur et ce depuis sa première année, ce qui lui permettait d'obtenir d'excellents résultats en Sortilèges et en Métamorphose.

« Au fait, j'ai prévu de retrouver Eyphah pour qu'on s'entraîne ensemble. » lança la blonde de but en blanc. Dakota fut assez mitigée quant à cette annonce. Virginia s'occuperait forcément moins d'elle, absorbée dans ses révisions avec un élève de son âge. Mais elle aimait bien Eyphah, on s'ennuyait rarement avec lui et on sentait qu'il aimait pratiquer la magie. Et puis, elle avait un devoir de sortilèges à terminer, elle pourrait très bien se contenter de les observer. Même si elle doutait de réussir à se tenir tranquille très longtemps. Virginia travaillait souvent avec Eyphah, ils étaient faits pour s'entendre, deux bosseurs qui aimaient tellement la magie.

En arrivant dans la salle, elles saluèrent Eyphah qui était déjà là et s'installèrent à la table qu'il leur désigna. Les jeunes filles sortirent leur matériel, prêtes à s'y mettre. « Ça te va si on commence par s'entraîner avec les sortilèges d'engorgement et de ratatinage ? J'ai apporté des figurines. » proposa-t-elle en sortant quelques figurines de dragons de son sac. Dakota sortit son devoir sur le sortilège d'allégresse qu'elle avait déjà commencé, prête à intervenir à tout moment pour montrer qu'elle aussi connaissait pas mal de sorts. Elle n'allait tout de même pas se contenter de gratter du papier toute l'après-midi.


Dis-moi si tout est bon pour toi :)

Troisième année 2048-2049 ∞ 14 ans
La voie lactée ruisselait sur le ciel, fleuve de soleils en fusion ∞ Spirite de T. Gautier

09 févr. 2024, 23:04
 PV  Speúdomen
Eyphah Diotimē

Un sourire sincère, enthousiasme aisément déchiffrable sur le visage. Le jeune Diotimē s’assoit auprès de son amie et de la sœur de celle-ci, et acquiesce sans un mot avant de sortir sa baguette. Bois contre peau, contact causant immanquablement des étincelles dans son ventre. Quatre années après avoir été choisi par l’objet si précieux, Eyphah demeure fasciné chaque fois qu’il tient la baguette. Cette merveille. Instant de concentration, rassemblant ses pensées vers une visualisation aiguisée, et son poignet esquisse un V dans l’air. Ses lèvres articulent la formule du sortilège de ratatinage avec confiance. Sur la table, un Boutefeu Catalan tremble un instant, la figurine se réduisant aux deux tiers de sa forme première.

Le garçon penche la tête. Frustration effleurant ses traits pour une fraction de seconde, avant d’être chassée par une expression enjouée et déterminée.
« Il faut vraiment que j’trouve le truc. Ça n’se réduit jamais de moitié ! » Visage plissé par la réflexion, il tente de détecter la faille dans son lancer. La forme est correcte, le résultat le prouve. Peut-être est-ce sa visualisation qui lui fait défaut. Haussement d’épaules, invitant Virginia à s’entrainer à son tour, peut-être en redonnant à la figurine sa taille initiale.

Après un instant, une lueur passe dans ses yeux. Pensée fugace, se devant tout de même d’être partagée. Ayant vérifié qu’il ne risquait pas de déconcentrer les filles par ses paroles, il lance sa proposition.


« On pourra s’entrainer à Accio rapidement, à un moment ? J’le maitrise bien, mais je suis tenté de tester mes limites potentielles. » Son regard vire sur sa sœur, immobile à quelques mètres de là, regard perdu dans ses parchemins. Un mouvement du menton la désigne. « Iphis est un peu trop intéressée par les sortilèges d’année supérieure, et elle apprécierait sans doute de pouvoir observer nos entrainements de loin. Même si elle n’en dira rien, il rit doucement, vu qu’elle est agacée parce que j’lui ai dit qu’elle ne pouvait s’avancer qu’en théorie, pas en pratique, pour ces sorts là. » Toujours posé sur la silhouette renfrognée d’Iphis, son regard se fait tendre, compréhension fraternelle s’immisçant au cœur de son amusement.

•••

Iphis Diotimē

Livres étalés sur la table devant moi, je tente de me plonger dans les recherches en n’accordant que de rapides coups d’œil à mon frère. La tâche est difficile. Il me faut plisser les yeux pour scruter attentivement la figurine qu’il vise. Les métamorphoses si simples visuellement ne sont pas le domaine où il brille, ou du moins pas l’aspect de sa Magie que j’aime tant observer. Eyphah existe entre sortilèges flamboyants et métamorphoses éclatantes. Sourire laissant visibles ses dents et exposant la joie dans ses yeux, lorsqu’il laisse libre cours à ses flux. Là où je suis minutieuse— à l’exception de ces manifestations si brutales qui font trembler tout mon être, Magie d’implosions—, il s’illustre par des explosions de beauté. Étincelles jaillissant de sa baguette, bout de bois semblant vivant entre ses mains. Ces objets étranges que sont les baguettes m’intriguent autant qu’ils me repoussent, mais une exception de ces sentiments s’impose pour la symbiose établie entre mon frère et sa baguette : ils sont liés et inséparables, agissant d’un seul corps et d’une seule volonté. Véritable prolongation de son bras. Sublime. Une harmonie perceptible par ses sorts les plus distingués et chatoyants, lorsqu’il rayonne de couleur et de joie. Certes, les ajustements de taille sont pertinents, je n’ai aucun doute quant à leur aspect pratique ; mais ils sont peu impressionnants, et la Magie d’Eyphah ne m’a jamais alpaguée dans sa banalité.

Replonger mon regard dans les parchemins devient aisé lorsque le fil de mes pensées dérive enfin, de mon frère aux merveilles s’étalant sous mes yeux. D’un côté, des notes prises sur des sortilèges qui seront étudiés dans quelques mois. Avifors et Aguavino. Il me faut aiguiser ma perception de la métamorphose, urgemment, avant que l’agacement né de mon incertitude ne perturbe mes aptitudes. Sur le reste de la table, un manuel de philosophie sorcière fort intéressant, ainsi que mon carnet de recherches, déposé sur un bouquin fascinant. L’altérité en Grèce durant la période classique. Mon attention virevolte entre ces diverses pistes. Ce sont sur mes notes que mes yeux finissent par cesser leur course. Aguavino. Sortilège inconstant, aux résultats approximatifs. Il est simple de me remémorer les impressions qui m’ont parcouru lorsque j’ai lu à propos du sort pour la première fois. Détermination. Une seule voie possible, moins la réussite du sortilège que sa compréhension. Est-ce dû à la formule, à la gestuelle, à un détail inadéquat lors de la création du sort, ou à un défaut partagé par de nombreux lanceurs ? Me voilà alors perdue dans mes notes, griffonnant des réflexions supplémentaires dans les marges de temps à autre.

premier cycle
solit[air]e

17 févr. 2024, 16:25
 PV  Speúdomen
Eyphah lança un sortilège de ratatinage presque parfaitement réussi sur une figurine de Boutefeu Catalan. Dakota l'observait, émerveillée. Virginia lui avait déjà montré comment réaliser ce sortilège, mais après quelques essais, elle n'avait réussi à faire rapetisser sa figurine que d'un centimètre ou deux. Elle se disait que c'était déjà ça, après tout c'était un sortilège vu en quatrième année. Mais elle ne s'avouait pas vaincue, elle avait ajouté tous les sortilèges que Virginia lui avait montrés à sa petite routine d'entraînement. « C'est déjà génial Eyphah ! » l'encouragea Virginia. « Je suis sûre qu'il ne manque pas grand chose pour que tu y arrives complètement. »

La quatrième année se lança à son tour, se concentra au maximum en prenant contact avec sa baguette. « Amplificatum » prononça-t-elle tout en visant un Opaloeil des Antipodes et en réalisant le geste approprié. Celui-ci doubla de volume et Virginia esquissa un sourire. Ses nombreux entraînements en dehors des cours portaient leurs fruits et elle avait toujours eu des facilités en Métamorphoses, sa matière préférée.

Dakota trépignait et n'avait pas avancé d'un iota sur son devoir. N'y tenant plus, elle pointa à son tour sa baguette sur la figurine que sa soeur venait d'amplifier, traça une flamme de côté et prononça « draCOnifors ». La figurine se transforma alors en un véritable dragon d'une vingtaine de centimètres. Il battit des ailes puis observa les alentours en tournant sa petite tête de gauche à droite. Mais alors qu'il allait visiblement se mette à cracher du feu, Virginia lança le contre-sort général et il redevint une simple figurine.
« - Dakota, tu ne vois pas qu'on essaye de travailler-là ? maugréa-t-elle sans grande conviction.
- Mais moi aussi je travaille ma chère Virginia, ça ne se voit pas ?
- Très réussi en tous cas.
- Merci ! »
Elle ne put s'empêcher de féliciter sa soeur et son habituel sourire revint parer son visage. Elle aimait la magie flamboyante de Dakota et plus que tout, elle aimait la voir s'épanouir à Poudlard.

Le Serdaigle proposa qu'ils s'entraînent aussi à lancer le sortilège d'attraction. « Oui bien sûr ! Il faut que je m'améliore là-dessus. » Puis il désigna du menton une jeune-fille assise non loin d'eux et qui lui ressemblait étrangement. Les deux Gryffonnes tournèrent leur regard dans sa direction, très intéressées. « C'est ta petite soeur ? Oh, mais il faut que tu nous la présente ! Je la comprends, moi je n'arrive pas à dire non à Dakota, je lui montre tous les sorts qu'elle veut » avoua-t-elle en riant. « Mais elle est déjà en troisième année et elle est très douée en Sortilèges. » Elle se pencha vers son ami et ajouta en chuchotant : « Et c'est aussi qu'elle devient insupportable quand elle n'a pas ce qu'elle veut ».

Dakota n'y prêta pas attention. Elle dévisageait la prénommée Iphis. Alors comme ça, Eyphah avait une petite soeur qui venait d'entrer à Poudlard ? Elle la reconnaissait, elle l'avait déjà vue en salle commune et l'avait remarquée car elle avait un physique qui n'était pas anodin, un peu androgyne. Pourquoi ne se joignait-elle pas à eux ? Mais elle paraissait plongée dans ses livres. Peut-être préférait-elle être seule, ce qui pour la Gryffonne était parfaitement incompréhensible. Elle hésita à aller la saluer mais préféra attendre que son frère fasse les présentations.

Troisième année 2048-2049 ∞ 14 ans
La voie lactée ruisselait sur le ciel, fleuve de soleils en fusion ∞ Spirite de T. Gautier

18 févr. 2024, 14:47
 PV  Speúdomen
Eyphah

Un ‘bravo’ est murmuré lorsque son amie réussit brillamment le sortilège, le garçon s’apprêtant à approfondir les possibles techniques qu’il devrait utiliser pour parfaire son propre lancer. L’élan est arrêté par la prononciation d’une formule, dont l’effet fait surgir un immense sourire sur le visage d’Eyphah. Bien que silencieux tant que Virginia s’adresse à sa sœur, un léger soupir de déception lui échappe lorsque le contresort est lancé. Ces manifestations si vivides demeurent fascinantes, même lancées par des élèves plus jeunes, même après quatre ans entre les murs de Poudlard. « Magnifique, Dakota !, renchérit-il après le compliment sororal. On dirait que l’don pour la métamorphose est de famille. » Cette fille qu’il fréquente par le biais de son amie, sans pourtant la connaître réellement, semble suivre la voie de perfection tracée par sa sœur avant elle. Et il ne se lasse jamais d’observer ces petites prouesses, qui n’ont rien d’étonnant et pourtant tout d’incroyable. La Magie est belle, Eyphah l’a appris par sa famille. Poudlard fut cependant une révélation, l’omniprésence d’une flamboyance magique dont il ne pouvait imaginer l’existence avait d’y être confronté.

Les paroles suivantes, concernant sa propre petite sœur, tournent son sourire d’éclatant à doux. Iphis est bien différente de Dakota, malgré les propos de Virginia. Lui refuser des choses est aussi difficile que nécessaire.
« Je lui montre tous les sorts aussi, approbation d’un geste de tête, Mais ça suffit pas pour l’empêcher d’être insupportable ! » Un rire léger. Phi n’est pas insupportable, en réalité. Mais elle est déterminée, et bornée. Son temps est dédié au travail, avec une intensité qui ne peut que l’inquiéter. Si elle pousse contre ses recommandations, et se perd dans des entrainements de niveau supérieur, sa sœur s’épuisera bien avant de réussir. « J’peux vous la présenter, mais vous vexez pas si elle n’est pas très loquace. » Lui a grandi autour de l’atypique Iphis, et ne s’offusque pas de l’écart qui les sépare parfois. Mais depuis l’arrivée au Château, il ne cesse de remarquer à quel point elle semble froisser les autres, dans son indifférence distante.


Iphis

Une formule parvient à mes tympans et m’extirpe de mes notes fascinantes. Impossible de me refuser le plaisir d’observer cette Magie de loin, ces métamorphoses sublimes qui me sont inaccessibles. Cet éclat que je ne trouve pas dans de banales manipulations de taille, le voilà. Il surgit grâce à une fille plus âgée que je ne connais pas, mais qui ressemble vivement à l’amie d’Eyphah. Mon attention ne quitte pas le petit dragon. Créature similaire à des monstres mythiques, tout en étant distincte de la plupart ; un élément de folklore qui ne m’est pas si familier, demeurant pourtant fascinant à observer. Les diverses figurines ne pouvaient me captiver, l’immobilité étant déconcertante, mais l’agitation du produit de la métamorphose est plus proche de ce qui touche mon imaginaire.

Mes yeux croisent alors ceux de mon frère, et une certaine tension m’envahit. Son regard pèse sur moi alors même qu’il semble en pleine discussion, ce qui ne peut qu’être source d’inquiétudes. Dans l’inclinaison soudaine de sa tête, je reconnais une question muette, que je crains d’interpréter correctement. Seule réponse : lever les yeux au ciel, puis reposer avec hésitation mon regard sur mes livres. Il est complexe pourtant de les laisser reprendre mon attention, quand je sens les mouvements à quelques mètres. Quelques pas se font entendre, et je me résous au fait que le travail va m’échapper pendant quelques minutes. La voix familière de mon frère se fait entendre, enjouée sans être trop bruyante.


« Phi ! Voici Virginia, que tu as déjà aperçue, et sa sœur, Dakota, qu’il lance. J’ai désormais un nom à poser sur la fille à l’origine du joli sort précédent, chose m’intéressant à vrai dire moins que les étapes de réalisation de la métamorphose en elle-même. Mais je sais que, comme tous les sorts qui m’intriguent, il s’agit d’une Magie réservée aux plus âgés. En quatrième et troisième année, les deux à Gryffondor, comme toi. » Les couleurs de leurs uniformes me permettaient de déduire cela moi-même, mais je ne réplique rien. Lorsque les paroles suivantes résonnent dans l’air, je relève enfin la tête.

« Et voilà ma p’tite sœur, Iphis. En première année. »

Prudemment, je trace les contours des deux filles, les observant tout en évitant leur regard. Je balbutie doucement un « Bonjour, » agrémenté d’un faible sourire, ce dont Eyphah devrait être reconnaissant, car il s’agit simplement de ne pas me faire détester par des personnes que mon frère apprécie. Pour autant, je suis incertaine ; je lui fais confiance pour choisir ses fréquentations, mais l’écart entre moi et la Foule ne peut pas diminuer dû au seul fait que mon frère apprécie des inconnues.

premier cycle
solit[air]e

25 févr. 2024, 13:21
 PV  Speúdomen
Dakota ne fut pas peu fière lorsque Eyphah la complimenta et un large sourire apparut sur son visage. « Merci ! » Elle le connaissait peu mais elle l'appréciait et le considérait assez pour que son avis ait un impact considérable sur la jeune fille. Il était gentil, qualité bien trop peu estimée selon elle, qui en manquait parfois, jamais volontairement, mais essentiellement parce qu'elle ne prenait pas le temps de percevoir ce que pouvaient ressentir les autres. Et il était sans aucun doute doué pour la magie. Elle s'était d'ailleurs déjà demandé si il y avait quelque chose de plus que de l'amitié entre sa sœur et lui. Mais aucun indice n'avait pu confirmer cette théorie. Elle trouvait pourtant qu'ils avaient tout pour s'entendre, même au-delà d'une amitié, mais ce n'était pas son affaire et elle n'avait jamais questionné Virginia à ce sujet.

Elle en avait passé du temps sur ce sortilège du dragon. Qu'est-ce qu'il pouvait être beau, elle ne se lassait pas de voir apparaître ces magnifiques créatures miniatures. Virginia sourit à son tour lorsque son ami suggéra que c'était de famille. « Tu n'es pas en reste il me semble Eyphah. Toi aussi tu es très doué. » répondit-elle d'un air entendu. « Mais c'est vrai qu'on est des passionnés de sortilèges dans la famille. Et on a eu un bel exemple avec notre grand frère Weston qui excellait partout et qui ne manquait jamais une occasion de nous apprendre quelque chose. »

Virginia rit lorsque Eyphah lui avoua qu'il n'y avait pas grand chose pour empêcher sa sœur d'être insupportable. « Je suppose que c'est le lot des aînés. » Le Serdaigle avait visiblement le même genre de problèmes avec sa petite sœur. Même si ce mot n'était pas vraiment adapté en ce qui concernait Virginia. Elle râlait un peu pour la forme, et pour que Dakota ne pense pas que tout lui était dû. Mais au fond, elle aimait réellement enseigner ce qu'elle savait à sa petite sœur et voir sa passion pour la magie grandir de jour en jour. Mais Iphis semblait bien différente, beaucoup plus réservée que Dakota qui lui attirait parfois des ennuis avec son caractère fougueux et impulsif.

Ils se levèrent pour aller saluer Iphis qui était encore plongée dans ses livres. Eyphah fit les présentation et sa petite sœur, levant enfin la tête, les salua timidement. « Bonjour Iphis, enchantée de te connaître, j'espère que tu te plais au château. N'hésites pas à venir me voir en salle commune quand tu veux, si tu as des questions, ou même juste pour discuter. » L'instinct protecteur de Virginia, surtout envers les plus jeunes, ressortait clairement en cet instant. « Salut ! Contente de te connaître aussi ! Tu travailles sur quoi ? Tu veux venir t'assoir avec nous ? » questionna Dakota avec son enthousiasme habituel. « On pourra faire connaissance ! » La Gryffonne était curieuse d'en apprendre plus sur la première année. Si elle était aussi sympathique que son frère, nul doute qu'elle l'apprécierait.

Troisième année 2048-2049 ∞ 14 ans
La voie lactée ruisselait sur le ciel, fleuve de soleils en fusion ∞ Spirite de T. Gautier

01 mars 2024, 17:14
 PV  Speúdomen
Et soudain, des paroles en avalanche. Celles, posées, de la plus âgée. Elle m’arrache un faible hochement de tête, tandis que je réprime une légère grimace que mon frère ne voudrait pas apercevoir en cet instant. Puis celles, en exclamations et interrogations, de l’autre fille. Mes yeux s’écarquillent brièvement et je prends un instant pour trier les mots perçus, et formuler une réponse qui s’accorderait avec la totalité de leurs propos. Mon premier aperçu des deux sœurs est qu’elles parlent trop, surtout la plus jeune. Ce n’est pas un jugement objectif, puisque je pose cette même opinion sur la majorité des individus composant la Foule. Mais la subjectivité s’impose dans la perception des autres êtres, et régit les interactions. Impossible de l’éviter, et je ne tente donc pas de le faire. Songer que ces filles parlent moins que d’autres, et ne le font sans doute pas pour ne rien dire, et sont certainement gentilles si mon frère les apprécie, n’aboutit à rien. Si ce n’est à la certitude qu’il me faut faire de mon mieux pour apaiser mon trouble face à leur irruption dans ma vie. Qu’Eyphah les ait guidé jusqu’à moi me semble une trahison. Il sait que je souhaitais travailler, et m’a presque imposé le fait de les observer à distance. Et voilà que cette distance soigneusement instaurée se voit détruite.

Après un regard accusateur envers mon frère, et quelques seconds où le silence domine l’air nous séparant, je tente de vocaliser des propos adéquats.
« Enchantée, je murmure à l’amie d’Eyphah. Et merci. » Nul besoin de répondre à ses espérances, ce ne serait que la décevoir : je ne me plais pas au Château, sans aucune surprise, mais il me semble qu’il n’est sans doute pas pertinent de mentionner mon dégoût pour ce lieu. Aucune chance que je me dirige vers elle ‘juste pour discuter’, et les seules questions que j’ai sont des espoirs futiles— quand est-ce que je peux rentrer chez moi, est-il possible d’avoir un dortoir solitaire coupé de la Foule, suis-je obligée d’aller en cours de vol, comment faire taire le vacarme en salle commune ? À sa sœur, dont la Magie est plus intéressante que les paroles —chose peu surprenante—, je lance d’un ton neutre : « Bonjour, puis, désignant mes notes, Je m’avance sur le programme de Métamorphoses. » Plus précisément, je décortique la théorie pour amorcer des analyses des différents sorts. Mais le résultat est similaire : je m’avance dans cette matière qui me fascine autant qu’elle ne me repousse. Et pour laquelle eux aussi s’entrainent, avec des formules bien plus avancées, qui me laissent un goût amer dans la gorge. Eternellement présente, cette frustration face au classement par âge.

Ses paroles précédentes restent en arrière-plan dans mon esprit, et je souhaiterais les esquiver pour ignorer l’invitation. Mais le regard de mon frère pèse sur moi, un sourcil haussé, marquant son attente.
« Dakota a raison, Phi, viens donc t’assoir avec nous. » Je me détourne pour rassembler mes parchemins, soigneusement, et les ranger dans ma sacoche. Ensuite, mes livres et carnets. Une fois la table vide, j’attrape mon sac et m’appuie sur ma canne pour me relever. La table à laquelle ils étaient assis est suffisamment grande pour que je puisse m’y installer, bien que ne m’offrant pas la possibilité de ressortir toutes mes affaires. Je repose le regard vers Wyatt, la plus jeune, et songe à ses derniers mots. Mes pensées tentent encore de s’accrocher à mes notes de Métamorphoses, mais je sais que ma concentration est brisée et le restera tant que je ne serai pas de nouveau seule.

Observant la fille, j’ai envie de lui dire : je n’ai aucune envie de faire connaissance. Observer me convient très bien. Mon frère est un idiot s’il a cru qu’il pouvait se permettre de faire irruption comme ça, avec vous. Garde ton enthousiasme pour eux, qui le méritent et te le rendront. À la place, je laisse simplement échapper quelques mots :


« Ton Draconifors, tout à l’heure. Très joli. »

premier cycle
solit[air]e

09 mars 2024, 13:40
 PV  Speúdomen
Sans grande surprise, Iphis parlait peu. Elle semblait comme coupée du monde. Ces présentations ne semblaient pas l'enchanter. Elle répondit qu'elle travaillait ses cours de Métamorphoses, peinant à ne pas montrer que toutes ces questions la dérangeaient plus qu'autre chose. Virginia le comprit aisément, avec son don naturel pour ressentir les émotions des autres. Elle n'insista pas. Mais Dakota, toute heureuse de faire une nouvelle rencontre, continua sur sa lancée. « Oh, intéressant ! Et tu en étais à quel sortilège ? »

Sur l'incitation d’Eyphah, sa sœur finit par se lever et rassembler ses affaires pour les rejoindre. Le petit groupe de nouveau assis, Iphis complimenta la Gryffonne sur son Draconifors. « Oh merci beaucoup ! J'adore ce sortilège ! Et toi ? Je sais que tu arrives tout juste à Poudlard, mais est-ce qu'il y a un sortilège que tu préfères pour le moment ? »

Virginia ne perdit pas plus de temps, après tout ils étaient là pour travailler. Elle décida de commencer par un objet présent dans la pièce. Elle ne maîtrisait pas encore très bien le sortilège d'attraction sur des objets qui étaient trop éloignés. Elle alla déposer la figurine de l'Opaloeil des Antipodes sur une table vide à l'autre bout de la pièce, puis revint s'assoir. « Accio Opaloeil des Antipodes ! » Le petit dragon vola rapidement jusqu'à sa main ouverte. « Bon j'avoue c'était facile, il faut aussi que je m'entraîne avec des objets plus éloignés. »

Dakota écarquilla les yeux, enthousiasmée par ce nouveau sortilège.
« - Trop bien ! Tu me l'apprends Virginia ?
- Pas tout de suite Dakota. On vient de le voir en cours. Et on est là pour s'entraîner avec Eyphah, pas pour t'apprendre de nouveaux sortilèges. » répondit-elle avec un air sévère.
Une moue boudeuse s'afficha sur le visage de la troisième année.
« - Mais comment ça marche ? Qu'est-ce qui se passe si l'objet est derrière une porte fermée ? » demanda-t-elle en fixant ses deux aînés.

Troisième année 2048-2049 ∞ 14 ans
La voie lactée ruisselait sur le ciel, fleuve de soleils en fusion ∞ Spirite de T. Gautier

26 mars 2024, 23:54
 PV  Speúdomen
« Je relisais mes notes sur Aguavino, » réponse mécanique, ne demandant pas de réflexion. Ce n’est pourtant pas là que j’en suis rendue, mon approche de ce domaine pouvant aisément être qualifié d’éclectique. Si j’ai des pages entières rédigées sur des sorts de niveau supérieur ou des lois et phénomènes étudiés plus tardivement, il m’est toujours complexe d’accorder mon attention au programme de première année. Les métamorphoses représentent d’ailleurs la matière pour laquelle ce trait est le plus marqué, ne comportant qu’un seul sort qui m’intrigue réellement. Ma relecture présente consistait donc en une énième tentative de dénicher une caractéristique suffisamment intrigante pour mériter ma concentration approfondie sur les autres sorts. Par sa nature instable, cette métamorphose du vin demeure vaguement intéressante, lorsque je dépasse mes premières impressions. Son lien avec des motifs culturels et religieux soulève des interrogations, ce qui lui confère une dimension théorique digne d’intérêt ; et bien qu’elle ne me fascine pas, je peux m’y consacrer dans le but de maitriser le programme au plus tôt.

Une fois assise, je m’accorde une seconde de réflexion face à la question posée. Non pas pour décider d’une réponse, mais pour trouver les mots nécessaires à sa formulation. Échanger avec ces inconnues n’était pas une tâche prévue, et mes pensées ne cessent de dériver vers les recherches que j’entreprenais avant que mon frère ne juge utile de bousculer ainsi ma routine. La sincérité domine, comme toujours, lorsque je souffle un simple
« Diffindo, je crois. » Enchantement de premier cycle, qui ne sera étudié que dans quelques mois mais qui m’est venu avec une facilité perturbante. L’incertitude que je laisse transparaître dans ma réponse reflète moins un doute quant à l’identité de mon sortilège préféré que le malaise persistant qui m’envahit lorsque j’y pense longuement. Mais ce sont les entailles qui surgissent instantanément dès lors que je les appelle. Naissant d’un simple murmure et d’un geste du poignet. Ma Magie ne me vient jamais plus naturellement que dans la réalisation de ce sortilège. Le fouet prenant également une nuance similaire, tant la première réussite m’a coupée le souffle. Fendre la réalité est bien plus simple que de l’illuminer ou de la faire léviter, quand bien même ces manifestations magiques-ci n’ont rien de complexe non plus.

« Dans les sorts que je maitrise, précisé-je cependant. Ce qui ne laisse pas un choix très vaste. »

Quelque chose me dit que les sortilèges ignés, tels qu’Incendio ou Flambios, rejoindront un jour prochain la brève liste des formes que ma Magie aime prendre. Sans être pour l’instant parvenue à les achever, j’ai à plusieurs reprises pu sentir les volutes magiques s’enflammer sous ma peau. Une réussite est imminente. Quelques jours tout au plus en poursuivant mes efforts de façon constante, et les étincelles réchauffant le bout de ma baguette pourront former des lettrages enflammés. À cette idée, une vague de ravissement se saisit de moi. Le Château est haïssable, mais les explorations magiques me permettent parfois de reprendre mon souffle au sein de ce carcan de pierre.

Avec mes songes éveillés, il me faut un instant pour réaliser qu’un sortilège est en pleine action, figurine fusant sous mes yeux. L’enthousiasme manifesté par l’autre fille, je le partage en silence. Qu’ils nous ignorent et décident de poursuivre leur entrainement sans prêter attention à ses questions, c’est pourtant ce que j’espère : les réponses peuvent aisément être trouvées dans les livres, contrairement aux démonstrations. Ces manifestations magiques se déroulant sous mes yeux, je m’en imprègne pour mieux pouvoir les appréhender. Cependant, je ne ressens aucune surprise lorsque mon frère baisse la baguette qu’il avait à son tour levé, et se tourne vers la sœur de son amie. Un léger sourire est visible sur son visage lorsqu’il rétorque avec ses propres questions.
« À votre avis ? Vous en pensez quoi ? » Eyphah, fidèle à lui-même, renvoyant les interrogations au lieu d’y apporter des réponses. Il tient cela de Ma, et j’apprécie ces cheminements reflétés vers l’interlocuteur, bien que cette indication d’y songer nous-mêmes ne me soit que peu nécessaire. Il est rare que je demande quelque chose avant d’y réfléchir seule. Cette fois, je tente, d’une voix incertaine.

« Cela dépend peut-être de l’objet, et de la réussite du sort ? Sans autre sortilège retenant la cible, le sortilège d’attraction devrait fonctionner. Mais la porte s’ouvrirait-elle d’elle-même, ou serait-elle endommagée ? »

premier cycle
solit[air]e

07 avr. 2024, 16:10
 PV  Speúdomen
« Ah oui, Aguavino ! J'en ai passé des heures là-dessus avant de vraiment réussir à obtenir du vin. Beaucoup d'efforts pour quelque chose de pas très bon si tu veux mon avis. » commenta-t-elle en riant. Le programme de première année n'était pas des plus passionnant, mais Dakota s'y était malgré tout attelée avec ardeur. En arrivant à Poudlard, elle était tellement heureuse de pouvoir pratiquer la magie que n'importe quel sort aurait fait l'affaire. Et ce sentiment ne l'avait jamais quittée, les sortilèges et les métamorphoses étant qui plus est de plus en plus intéressants à mesure que les années passaient.

Iphis répondit que son sortilèges préféré pour le moment était Diffindo. « Ah oui, c'est vrai qu'il est pratique. Moi j'aimais bien Wingardium Leviosa quand j'étais en première année. Et aussi Avifors. » Sortilèges qu'elle utilisait encore régulièrement d'ailleurs. Mais la Gryffonne précisa qu'elle avait choisi dans les sorts qu'elle maîtrisait déjà et qu'ils n'étaient pas si nombreux. « Ah oui, c'est normal, on n'est qu'au début de l'année. »

Eyphah répondit à la question de Dakota en l'interrogeant à son tour. Iphis donna son interprétation. Dakota n'en savait rien, puisqu'elle avait demandé, mais elle tenta quand même de répondre. « Aucune idée, mais à mon avis si l'objet ou la pièce ne sont pas protégés et que le sortilèges est réussi, la porte doit probablement s'ouvrir, sinon le sortilège ne servirait pas à grand chose. »

« On n'a qu'à essayer tout de suite », proposa Virginia avec un regard espiègle. « Eyphah, tu aurais un objet dans ton dortoir que tu pourrais faire venir jusqu'ici ? Je veux bien essayer aussi mais je ne maîtrise pas encore très bien à une si grande distance. »

Troisième année 2048-2049 ∞ 14 ans
La voie lactée ruisselait sur le ciel, fleuve de soleils en fusion ∞ Spirite de T. Gautier