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25 févr. 2024, 20:43
Danse glacée  Iphis Diotimē 
Samedi 20 février 2049
9h00
Avec @Iphis Diotimē
"Hi ! Froid, froid, froid !"

Narcisse adorait le froid. Il le préférait de très loin à la chaleur, peu importe la situation. Il était du genre à se balader sans le moindre souci en t-shirt à manches courtes en hiver, sans aucun problème. Tout le contraire de son père, qui avait besoin de mille couches de vêtements, et de bouillottes dans son lit, au milieu de l'hiver, pour survivre. Au grand dam de sa mère, véritable bouillotte humaine, à l'image de son fils. Parfois, Honor et Narcisse s'amusaient de cette petite faiblesse chez Oscar. Honor avait une fois laissé volontairement la fenêtre ouverte pendant la journée, prétendant aérer. Narcisse était là pour la couvrir, mais ses éclats de rire n'avaient pas tardé à ressortir, les exposant au grand jour.

Toutefois aujourd'hui, pendant son jogging quotidien, Narcisse avait eu le malheur de glisser dans une flaque glacée. Un accident bête, son attention avait été attirée par Klee, accrochée à ses cheveux, qui avait eu la mauvaise idée de lui insérer sa longue langue de son nez. Comme ça, pour rire. Désormais, alors que Narcisse courait à toute allure pour revenir au château, la moitié de ses vêtements trempés, il n'en menait pas large.

Un flocon.

Puis deux, puis quatre, puis une centaine. Aucun degré d'hypothermie n'aurait pu empêcher le garçon de s'arrêter pour les observer. Il adorait la neige. Le vent glacé qui parcourait sa peau, le faisant frissonner, devint presque agréable. Klee se réfugia sous son t-shirt de compression, pour se réchauffer, pendant que Narcisse inspirait de grandes goulées d'air, fermant les yeux pour mieux ressentir les flocons tombant sur son visage.

Son étui à baguette vibra doucement. Accroché à son poignet droit, il sentit que sa baguette réclamait quelque chose. Et il se mit à sourire. Alors qu'il la dégainait, il baissa son regard sur Klee.

"Tu restes sage, ok ?"

Un couinement de protestation. Laisse-moi faire la sieste, il pouffa de rire.

Baguette entre les doigts de sa main gauche, il respirait profondément, fixant le ciel encendré de flocons. En temps normal, il aurait réfléchi à comment trouver une combinaison de sorts intéressante. Mais là, il n'avait qu'une envie. La pointe de son catalyseur accompagna son bras qui se leva vers le ciel.

"Wingardium Leviosa."

Un flocon, plus gros que les autres, stoppa soudainement sa chute saccadée. Ignorant le petit frisson à la base de sa nuque, le garçon eut un sourire éclatant. Et pourquoi ne pas...

"Oui, et pourquoi pas ?"
Dernière modification par Narcisse Brando le 15 avr. 2024, 07:53, modifié 1 fois.

0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart

26 févr. 2024, 14:48
Danse glacée  Iphis Diotimē 
SAMEDI 20 FÉVRIER 2049, 8h55
[18e Ἀνθεστηρῐῶνος, Ol.706-4]
Parc, Poudlard
Iphis, 1ère année, 12 ans


Impossible de poser le regard sur ma baguette sans y transposer la vision des Bâtons divinatoires. Alors que j’avance dans le parc, chaque main serrant un morceau de bois —canne en chêne à gauche, catalyseur en cerisier à droite—, je ne cesse de me replonger dans les interprétations nébuleuses du tirage réalisé quelques instants plus tôt. S’y multipliaient des cartes que je ne tire habituellement que nuancées par d’autres, avec une étrange absence de mes signes de prédilection. En réalité, les arcanes étalées sur la couverture de mon lit se rapprochaient davantage de ce que à quoi je me serais attendue en réalisant un tirage pour mon frère, plutôt que pour moi-même. Leur image persiste dans mon crâne, et je tente encore de la décrypter. Rien de complexe dans le message, simplement un décalage quant à ma réalité. Face à ma main agrippant fermement le catalyseur, je ne peux que songer à l’As de Bâtons, qui dans le jeu de Rider-Waite apparaît d’une façon similaire, si ce n’est le nuage d’où surgit la main. Il se dressait au cœur de mon tirage, accompagné du fidèle Valet. Mes pensées volent vers Hermes, comme toujours face à cette arcane ; d’autant plus maintenant, éprouvant la similitude entre baguette et canne. Catalyseurs de mon énergie. Une telle chaleur est étonnante à repérer, le tarot me l’offrant malgré le froid qui s’empare du monde en ce jour. Le vent glaciale transperce mes vêtements, me malmène. Aucune plainte ne m’échappe, ni ne commence à se former ; ces températures me sont douces. Y naît une certitude d’être en vie.

Les pans de ma cape sont resserrés d’un geste habile de la main qui tient également ma baguette, mais je laisse ma nuque exposée aux éléments. Des bourrasques tranchantes s’y écrasent, et j’esquisse un sourire. Il y a, quelque part dans ce froid brûlant, une énergie telle que celle observée dans mon tirage matinal. Sept de Coupes. Deux de Pentacles. As de Bâtons. Le Fou. Valet de Bâtons. Huit de Bâtons. Valet de Coupes. Une danse surprenante, me laissant alerte, prête à capter les premières notes de leur mélodie. Ces teintes étranges, la quasi-omniprésence de jaune et de bleu, laissant ressortir l’As au cœur du nuage. En parallèle avec les mains de son Valet. Et le Fou qui trônait, élevé, ouvert au ciel. Je laisse mes doigts s’enrouler autour du bois de cerisier, sentir ses aspérités et tenter de déceler le secret qui s’apprête à m’être révélé. Une telle énergie, sans aucune de mes douces Épées à son côté, ne peut qu’établir un lien profond vers la Magie. De la Magie pure, un plongeon dans la pratique. De la Magie intrigante, alpaguante, celle qui me fait oublier les limites de mon corps et les horizons de mon âme.

Perdue dans mes souvenirs, je ne vacille pas lors de la chute des premiers flocons. Pour m’extirper de mes rêveries, un tourbillon est nécessaire. Chioné s’empare de moi. Son Souffle me dérobe à mes propres respirations, éteint mes songes à leur source. Marche abruptement arrêtée, je lève le regard vers le ciel, et m’oublie dans cette immensité de blanc. La déesse recouvrera bientôt la terre de son étreinte immaculée, et un soupir tremblant m’échappe.
*Kαλή Χιόνη...*. Le sublime du monde qui surgit, le souffle des Dieux se déposant sur la terre. Un bref sourire naît sur mes lèvres, index et pouce débutant un léger tapotement au rythme des flocons qui choient au sol. Une beauté qui réchauffe le cœur, malgré les températures qu’elle accompagne. Mes paupières s’apprêtent à se clore quand une dissonance dans le tourbillon m’attire. Regard obscur fixé sur un flocon qui dérive, perturbe la douce chute, s’éloigne de sa course vers— *oh !* Mes yeux s’écarquillent, leur ombre désormais teintée de fascination. *Joli* est la première conclusion que j’atteins, avant de m’enfoncer dans des considérations théoriques quant à la concentration nécessaire, et aux paramètres inconnus. Là, une silhouette se tient, baguette levée, nuage de neige flottant autour d’elle. Quelques mètres à peine nous séparent.

Sans un bruit, je me laisse tomber sur le sol parsemé de blancheur, et je délaisse ainsi ma prise sur ma canne, libérant également le sac qui pesait sur mon épaule. Seule ma baguette demeure dans ma main, tandis que cette silhouette inconnue représente l’entièreté de mon champ de vision. Mon regard ne contient que cette image, un enfant s’emparant du souffle de Chioné. L’arrêtant dans sa course. Une telle irruption, empêchant les flocons de poursuivre leur danse harmonieuse, devrait me perturber. Ceci, cependant, ne fait que me défigurer le visage, tant mon sourire est immense. Je songe à l’As, le poignet se fondant dans un nuage ; je pense au Sept, les coupes se dressant dans le brouillard. Le mouvement qui agite mon poignet est intuitif, mes lèvres s’entrouvrant pour accompagner d’un souffle inaudible.
« Wingardium Leviosa. » Unique flocon qui s’élève, suivant les courbes de mon catalyseur. Je lui impose un cheminement aussi semblable que possible à ses pairs chutant du ciel, jusqu’à flotter devant le nuage accumulé par la silhouette. S’ensuit alors un mouvement nouveau, ma baguette s’inclinant pour laisser cet unique élément s’immiscer doucement au cœur de l’amas, dans le but de l’y voir tourbillonner sans heurter les flocons suspendus.

Reducio
Ce n’est pas important pour la Danse, mais voici le tirage envisagé.
Image

premier cycle
solit[air]e

09 mars 2024, 22:22
Danse glacée  Iphis Diotimē 
Une longue expiration emplit l'air face au visage de Narcisse d'une vapeur d'eau aussi blanche que la neige, avant qu'elle ne se dissipe au premier courant d'air. Ses dents se serrèrent, sa main libre s'éleva lentement au niveau de sa hanche, comme pour maintenir un équilibre imaginaire. Un clignement de paupières, pour chasser la goutte de sueur menaçant de chuter dans son œil, un chatouillis sur sa joue lorsqu'elle retomba sur sa pommette. Son sourire se dessinait de plus en plus large, une euphorie presque effrayante de passion scintillait au fond de ses pupilles noires. Il sentait son cœur s'accélérer et battre de plus en plus fort, au fur et à mesure qu'il maintenait son sortilège. L'idée de maintenir ainsi un flocon en équilibre au milieu des autres était grisant.

Sa vision périphérique fut brusquement attirée par une anomalie. Les flocons tombaient, c'était dans l'ordre des choses. Ils flottaient doucereusement dans l'air, obéissant aux lois de la nature les plus essentielles, avant de s'écraser dans une légèreté silencieuse sur le sol, qui les attendait. Mais celui-là. Sa tête se pencha sur le côté, toute son attention se retrouva focalisée sur cet unique flocon qui semblait vouloir défier ce qui le dépassait pourtant de très loin. Et il vint rejoindre son petit nuage de neige, pour...

Et merde, la concentration.

L'instant d'après, comme une bulle de savon qui éclate, le sort de Narcisse fut rompu.

Il devint en partie blanc, avalant un flocon qui avait réussi à s'infiltrer dans sa gorge. Ses éclats de rire ponctuèrent les secousses de sa tête pour tenter de chasser les flocons dans ses cheveux. Il en restait une certaine quantité lorsqu'il trouva du regard la Gryffondor. Son sourire s'élargit de plus belle, alors que ses mains s'agitaient sur sa poitrine pour tapoter la neige restante.

"Ah, j'me disais bien qu'ce flocon il était pas normal hihi ! Attends, donne-moi juste..."

Le haut de son corps bascula vers l'avant, ses doigts frottèrent à nouveau ses cheveux, mais la neige avait déjà commencé à fondre, et l'humidité commençait à le faire frissonner.
Dernière modification par Narcisse Brando le 15 avr. 2024, 07:54, modifié 1 fois.

0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart

27 mars 2024, 23:43
Danse glacée  Iphis Diotimē 
Devant moi s’étend le tableau esquissé plus tôt par les arcanes du tarot. Au cœur du givre, un nœud brûlant de Magie. D’une formule aisée de premier cycle à une manifestation défiant la concentration. Je retiens mon souffle en joignant la danse, laissant mon catalyseur tracer avec précision le chemin aérien de cet unique flocon. Lui frayer un passage au cœur de la nuée neigeuse demande une précision méticuleuse. Yeux plissés pour discerner au mieux les espaces infimes entre flocons, je poursuis l’avancée lente. Chaque battement de mon cœur ralenti semble résonner du bout de ma baguette jusque dans mes tempes. L’ombre d’un sourire surgit au coin de mes lèvres, une grimace de concentration trahissant l’exaltation ressentie lors de cette opportunité inattendue de m’exercer aux subtilités magiques. Si bienvenue que soit cet instant, l’enthousiasme grandissant se voit bien vite chassé par le soudain choc. Le silence de Chioné, brisé d’une exclamation et d’un effondrement. En écho, mon propre enchantement cesse, tant le sursaut m’arrache au fil de ma Magie.

Si l’interruption de la scène n’impliquait pas en elle-même une intrusion dans la paix matinale, c’est en la personne enfantine de l’acteur de cette réalisation magique que réside un apparent manque de considération pour le calme de la neige. Dompter la danse de Chioné est une chose, rompre le silence de son royaume en est une autre. Le premier son était un instinct de surprise, les suivants semblent irrépressibles. Nulle entrave ne leur est imposée afin de préserver la quiétude. En d’autres temps, des reproches éliraient domicile dans mon crâne tandis que mes mains trouveraient le chemin de mes oreilles afin de me couper de ce bruit. Ce matin, je choisis l’immobilité, déposant sur la silhouette un regard davantage curieux que réprobateur devant ces éclats de rire que je ne comprends pas. La pression du sort allégée, il m’est possible d’observer longuement. Quelques coups d’œil à la dérobée afin d’ajuster ma perception tandis que l’inconnu s’affaire à chasser la neige dont il est recouvert. Survient alors un mouvement de tête que je ne décrypte que trop tard, et nos regards se croisent. Aussitôt mes yeux fuient les siens pour suivre plutôt ses mouvements vains. Je ne peux ignorer son sourire, dont l’immensité me fait presque sursauter. Tant d’enthousiasme débordant du visage d’une silhouette inconnue est une vision perturbante. À ses contours se superpose le souvenir de mon tirage, cartes esquissant une scène à l’énergie terriblement similaire. L’absence pesante d’Épées, la dominance des Bâtons. Les Valets se faisant face. Une impression m’envahit, ébauche d’intuition. Peut-être l’idée que le tirage ne me décrivait point n’était pas erronée. Une situation, dans ce cas. Une rencontre. Une silhouette.

Les yeux alors fixés sur ses mains, il m’est simple de remarquer les frissonnements qui l’envahissent. De neige à eau, les flocons ne peuvent qu’être désagréables. Ne supportant pas l’humidité prolongée contre ma peau, je ne pourrais me risquer à recevoir tant de neige sur le visage. Ce petit spectacle de flocons était un acte fou, ou peut-être demandant simplement que celui prenant ce risque ne craigne pas d’être trempé. Quoi qu’il en soit, l’inconnu ne semble pas regretter. Bien au sec, ma cape étanche interdisant à la neige sur laquelle je suis assise de tremper mes vêtements, une pointe d’inconfort me traverse face à la vision de cette silhouette qui risque d’attraper froid. Un entrainement vaut bien le risque de tomber malade, mais éviter cette triste conclusion serait préférable. Je n’ai pourtant pas les capacités nécessaires pour aider, et nul combustible sur lequel lancer un sortilège de feu — si ce n’est la quantité importante de parchemins contenus dans mon sac, qui ne sont en rien une option.
En un murmure accompagné d’un nouveau geste du poignet, je tente une suggestion en lettres flamboyantes. Enchantement de troisième cycle qui me semble pertinent mais que je ne peux lancer, bien que j’ignore le niveau de l’inconnu.
Impervius ? inscrit en douces flammes au cœur de la neige s’étendant entre nous. Lettres pourtant hésitantes, altérées par l’environnement. Fusion d’Hestia et de Chioné, un bref rapprochement des opposés. Givre et incandescence.
Dernière modification par Iphis Diotimē le 13 avr. 2024, 17:37, modifié 1 fois.

premier cycle
solit[air]e

03 avr. 2024, 13:36
Danse glacée  Iphis Diotimē 
Narcisse ne prit pas le silence de sa camarade pour quelque chose de négatif. De son point de vue, elle se contentait de respecter l'attente qu'il avait sollicité afin de pouvoir enfin se nettoyer de toute cette neige ! Et s'il réussit à se débarrasser du plus gros des flocons, qui retomba se mélanger à leurs jumeaux sur le sol glacé, l'eau glaciale, elle, ne pouvait s'éliminer de cette manière. Enfin, il se résigna, et tremblotant de froid, mais bienheureux malgré tout, il se redressa dans un sourire.

Elle le fixait dans un profond silence et une parfaite immobilité. Cela le déstabilisa. Il n'était absolument pas habitué à ce genre de comportement. Pour lui, donc le naturel était de gesticuler, gambader, sourire et s'exclamer, faire face à l'équivalent d'une statue de glace, se confondant presque avec le décor, avait de quoi perturber. Cela lui coupa la parole, et il referma les lèvres, ses sourcils naviguant en vaguelettes confuses sur son front. Peut-être qu'il avait fait une connerie. Oh mais oui ! Et si elle le prenait mal qu'il n'ait pas réussi à maintenir le sort, noyant son flocon dans la masse ! Oh mais quel idiot !

"Euh, désolé ! Je..."

Le mouvement de la baguette de sa camarade interrompit ses jérémiades. Une petite démonstration de magie, voilà qui suffisait toujours à clore le bec de Narcisse, tant il s'émerveillait devant la moindre manifestation du plus basique sortilège. Un petit "wow" lui échappa, avant qu'il ne penche la tête sur le côté pour mieux lire l'inscription.

"Impervius ?"

Il lui fallu quelques secondes pour connecter. Heureusement que les sortilèges étaient sa deuxième matière favorite, et qu'il avait pris de l'avance dans le programme. Il pouffa de rire, avec un geste de la main, l'autre posée sur sa hanche.

"C'est gentil, mais c'est un peu tard, j'suis déjà trempé..."

Impervius rendait les surfaces étanches, mais ne pouvait faire évaporer les liquides déjà présents. Toutefois, autre chose attira l'attention du garçon. Il n'avait jamais vu cette camarade. Et certainement pas dans ses cours... Mais si elle était dans une année supérieure, il aurait forcément dû, au moins, la croiser une fois. Du coup, elle devait être en première année, non ? Mais alors...

Son visage s'illumina.

"Wow, t'arrive à lancer Flambios en première année ?! Sapristi, t'es trop forte ! J'ai pas pu l'lancer avant la toute fin d'première année perso ! Comment t'as fait ??"

Son intérêt était sincère, et sa joie d'assister à ce qu'il pensait être une merveille magique l'emplissait d'une excitation telle qu'il en oublia sur le champ les basses températures humides qui le prenaient peu à peu. Il faut dire qu'il avait toujours trouvé nul, le fait qu'il ne puisse pas lancer tous les sorts dès sa première année. Et l'excuse qu'il était trop petit pour le faire ne lui suffisait pas. Il ne voyait pas pourquoi un première année ne pourrait pas lancer Flambios, et la preuve ! Cela se passait à l'instant, en face de lui !

0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart