Marilya pencha la tête sur le côté en direction d'une fenêtre, les sourcils largement froncé. Alors qu'elle se promenait dans l'un des nombreux couloirs tortueux de Poudlard, elle aperçu Archimède, le fidèle hibou grincheux de sa mère, qui battait des ailes contre le verre, tenant dans son bec une enveloppe d'un rouge vif.

Ne se méfiant pas, elle ouvrit la fenêtre et le volatil se contenta de lâcher la lettre avant de s'envoler à tir d'aile. Marilya haussa les épaules, distraite, ouvrit l'enveloppe à la jolie couleur. La seconde suivante, la lettre prenait vie et s'envolait brusquement de ses mains, déchirant le silence du couloir avant de se mettre à hurler. La voix forte et furieuse de ses parents remplit l'espace, réprimandant Marilya pour son acte imprudent d'avoir sauter dans le lac en plein hiver.

"Tu ne sembles pas réaliser la grande inquiétude et le profond mécontentement que nous éprouvons ton père et moi ! Comment as-tu pu te montrer aussi téméraire, aussi inconsidérée, en sautant dans un lac glacé en plein hiver ?! Te rends-tu compte du danger que tu as couru, de l'angoisse que tu nous as causée ?!

Nous ne t'avons pas élevé ainsi ! La magie ne peut pas tout, ce n'est pas parce que tu as appris quelques petits sortilèges que tu es de tailles à affronter tous les dangers ! Nous espérons que cet incident te servira de leçon, et que dorénavant, tu réfléchiras aux conséquences de tes actes avant de te lancer dans de telles entreprises. Nous attendons de toi que tu fasses preuve de maturité et de discernement. Ne nous donne plus jamais une raison de t'envoyer une beuglante ou tu rentreras immédiatement à la maison !"

La princesse, habituellement plus brave et plus aventureuse n'en menait pas large, complètement paralysé. Jamais auparavant elle n'avait été réprimandée de la sorte... Les mots sévères de la lettre résonnent autour d'elle, attirant l'attention des autres élèves qui commencent à murmurer entre eux, jetant des regards curieux et pitoyables. Lorsqu'elle se rendit compte que le couloir n'était pas vide, elle se sentit également submergée par une honte profonde. Se tenant là, au milieu du couloir et des tableaux, sous le regard de ses pairs, Marilya se sentit plus petite que jamais et ne tarda pas à fondre en larme.

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Alice marchait dans le couloir, le nez fourré dans un livre. Le jeune Serdaigle regardait un manuel d'astronomie. Son anniversaire était en décembre, donc son signe du zodiaque était le Sagittaire. Elle voulait en savoir plus sur son signe, et la constellation dans l'océan sombre s'embrasait de minuscules lumières d'étoiles et de corps célestes.

Un doux bourdonnement s'échappa de ses lèvres tandis qu'Alice traversait le couloir, toujours aussi agile et gracieuse. Heureusement, elle n’avait encore rencontré personne. Alors qu’elle s’apprêtait à tourner au coin d’une rue, elle a commencé à entendre des cris. Au début, elle soupira et essaya de se concentrer sur la lecture. 'Plus je passe vite, plus vite je peux m'éloigner de ça.' Ses yeux bleus regardèrent son livre, remarquant que de nombreux étudiants dans le couloir s'arrêtèrent. Elle a vu une enveloppe rouge dans les airs, criant furieusement.

Alice fit un pas de côté et vit un visage familier qui regardait la lettre avec horreur. Marilya. "Je dois dire que je suis très surpris qu’elle ait sauté dans le lac en plein hiver… sans moi. J'aurais aimé y penser. Cela semble plutôt amusant. Mais une lettre comme celle-là n’est pas amusante. C’est une de mes craintes, après tout. Même si j’aimerais me séparer de ma famille, si je faisais quelque chose qui sort de l’ordinaire, je pourrais en avoir un,' pensa-t-elle.

Alors que la lettre continuait à crier sur Marilya, Alice décida d'arrêter de l'écouter. 'Ce n’est pas fait pour moi. Mon écoute équivaut à une écoute clandestine. Au contraire, Marilya a besoin d'un ami. Et je pourrais jouer ce rôle,' pensa-t-elle. Elle ferma son livre et fit des pas lents et prudents vers Marilya, prenant son temps pour atteindre les Poufsouffle.

Juste au moment où elle était sur le point de rejoindre Marilya, la lettre se termina. La jeune fille blonde familière fondit en larmes. Sans un mot, Alice s'approcha délicatement de Marilya. "Marilya," murmura-t-elle, un ton sympathique dans la voix. Sans dire un mot de plus et sans s'adresser à la beuglante qu'elle venait d'entendre, elle enroula silencieusement ses bras autour de Marilya dans une étreinte.

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Remarques: Reducio discours #0042aa pensées italique

Mentionne : Reducio @Marilya Sowell, et libre

Tenue: Reducio Uniforme de Serdaigle. Ses cheveux bruns sont attachés en nattes tressées.

353 mots
Vendredi 08 janvier 2049, 18h

L'embrassade offerte par Alice, qu'elle reconnu au timbre de sa voix, sembla agir comme un baume sur les blessures de l'âme de la jeune princesse. Marilya se laissa aller contre elle, acceptant le soutien silencieux, les larmes continuant de couler librement sur ses joues. Elle se sentait vulnérable et exposée, mais la présence d'une amie lui apportait un réconfort certain.

Autour d'elles, le couloir bourdonnait toujours de murmures et de regards furtifs, mais Marilya tâcha ne de pas y prêter attention. L'étreinte d'Alice, qui la laissait pleurer sans rien dire, rappela à Marilya qu'au "milieu de l'adversité, il existe encore de la bonté et de la compréhension". Songeant à sa grand-mère qui disait souvent ce genre de phrase, elle sentit son cœur faire un bond douloureux et son corps se convulsa dans un sanglot nouveau. Était-elle déçue d'elle aussi ? Papi Carl lui en voulait-il ?

La lettre avait disparu, mais son écho furieux résonnait encore dans l'esprit de Marilya. Elle savait que les paroles de ses parents, bien qu'exprimées avec véhémence, étaient motivées par l'amour et la peur de la perdre, mais elle ne pouvait s'empêcher de leur en vouloir un peu. La réprimande lui semblait injuste, elle qui avait toujours tout fait pour les rendre heureux. Jamais elle n'était sortie en douce pour aller rencontrer des enfants de son âge. Jamais elle n'était sortie de son jardin sans eux. Pourtant elle en avait eu envie. Vraiment envie...

À mesure que les larmes tarissaient, Marilya sentit une détermination nouvelle s'installer en elle. Elle serait plus prudente à l'avenir, non pas par peur d'une nouvelle beuglante, mais par respect pour ceux qui tenaient à elle.

"C'pas juste" fini-t-elle par dire en se redressant enfin.

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Alice resta silencieuse, serrant Marilya dans ses bras. Elle ne dit pas un mot à travers les sanglots que poussaient les Poufsouffle. Cela ne la dérangeait pas des larmes qui coulaient probablement à travers son uniforme. « Je ne dirai rien à ce sujet. Si Marilya veut que je le sache, elle peut me le dire. Sinon, ce n’est pas à moi d’agir. Je refuse d'être comme ces hypocrites qui rôdent autour de nous. Regarder la pauvre fille et bavarder. Pouah, ça me remplit de colère.

Une colère raisonnée envahit son esprit et lui réchauffa la poitrine. Alice voulait vraiment dire à ces idiots autour d'eux d'aller en classe, pour arrêter de faire du mal à cette fille Poufsouffle. Plus important encore, elle avait envie de leur crier dessus, même pour le simple ennui qu'ils causaient à Marilya. Une gentille fille qui n’a absolument rien fait pour mériter ce qui vient de lui arriver.

Mais Alice resta silencieuse, laissant sa colère passer lentement. Marilya avait besoin d'une amie en ce moment. Alice n'a fait aucune allusion à un inconvénient. Elle sourit cependant tristement alors que Marilya se levait. Alice gardait son bras sur l'épaule de Marilyn, toujours comme soutien. Elle entendit les paroles de la jeune fille et hocha la tête. "Non, ce n'est pas le cas", a-t-elle reconnu. "Je suis là pour toi, Marilya," murmura-t-elle. 'Je veux juste être là pour la soutenir, autant ou aussi peu qu'elle en a besoin. Je pense que c'est ce que fait un ami.'

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Remarques: Reducio discours #0042aa pensées italique

Mentionne : Reducio @Marilya Sowell, et libre

Tenue: Reducio Uniforme de Serdaigle. Ses cheveux bruns sont attachés en nattes tressées.

251 mots
Vendredi 08 janvier 2049, 18h

Neruda déambulée dans les couloirs en rêvassant, quand elle fut ramenée à la réalité par des hurlements. Ceux-ci émanés d'une enveloppe rouge flottant dans les airs devant une jeune fille qu'elle reconnue rapidement, Marilya. Elle avait déjà entendu parler des fameuses beuglantes, mais c'était la première fois qu'elle en voyait une s'animer. Elle observait la scène avec stupeur, priant intérieurement pour ne jamais recevoir pareille missive.

Elle n'avait pas vraiment écouté ce que contenait le courrier, mais elle savait que ce n'était pas de bonne augure pour la jeune Poufsouffle à qui il était destinée. Ce qui se confirma rapidement quand celle-ci éclata en sanglots. Elle était figée, les yeux grands écarquillés, et n'avait pas eu le réflexe d'aller consoler la princesse. Mais elle fut rassurée de voir qu'une jeune Serdaigle, n'étant autre qu'Alice, avait pris les devant.

Neruda ne pouvait ignorer les rires et murmures des autres élèves présents dans le couloir à ce moment. Elle se mit à la place de Marilya quelques secondes et imagina avec peine la honte que devait ressentir la jeune fille. Elle s'approcha de ses deux camarades et les salua poliment :

" Coucou les filles ! Marilya, est ce que ça va ? "

Elle semblait être plus apaisée à présent, très certainement grâce à Alice. Mais la rumeur qui avait gagné le couloir ne s'était pas calmée elle. Ce ne devait déjà pas être drôle de prendre un soufflon pareil. Mais de devoir en plus supporter le comportement des jeunes gens présent autour d'elles devait être tout aussi pénible se dit-elle. Elle eut une idée, elle fouilla dans la poche et de sa robe et en sortie une bombabouse. Elle jeta le projectile au milieu de la petite foule moqueuse sans aucune hésitation. Le petit groupe se dispersa immédiatement en pestant après Neruda. Un petit sourire malicieux, emplit de satisfaction, se dessina sur le visage de celle-ci et elle se délecta des plaintes des fuyards. Ce n'était pas dans son habitude de jouer ce genre de tour, mais ils l'avaient bien mérité !

"J'avais bien fait de la garder celle-ci ! On fera mieux de s'éloigner un peu avant que l'odeur ne vienne envahir nos narines." Dit-elle d'un ton rieur.

Eva se promenait tranquillement dans les couloirs, ne savant pas trop quoi faire.
Elle avait pensé au début a aller dans son dortoir (ce qu'elle avait fait, d'ailleurs), mais elle s'y ravisa aussitôt, sans savoir réellement pourquoi. Et puis, de toute façon, elle n'avait pas le cœur a rigoler. Ce matin, elle venait de recevoir une lettre de ses parents, comme quoi ils se sont séparés. Et cela lui avait fendu le coeur. Elle ne voulait plus les voir, elle ne voulait voir personne, même. Elle voulait rester seule, et pleurer encore une fois. Mais, a Poudlard, c'est tout simplement impossible. Il y a des élèves dans toutes les salles. Partout. Impossible de rester seule deux minutes sans que quelqu'un vienne. Oui, bon, Emma, c'est autre chose. Elle l'a consolée très bien, et c'est devenue une nouvelle amie pour elle.
Mais bon, bref.
En se promenant dans les couloirs, la jeune bleu et bronze entendit alors une voix, forte, qui criait quelque chose, comme quoi quelqu'un avait sauté dans le lac. Et puis, elle entendit le prénom " Marilya". Il n'y a qu'une seule Marilya a Poudlard, non ? Alors c'est elle. Marilya Sowell, une jeune Poufsouffle qu'elle avait rencontré dans le Poudlard Express, et auquelle les deux fillettes sont devenus très bonnes amies.
Eva s'approcha, et voyant son amie pleurer, elle lui dit :
" - Marilya ? Ça va ? "
Elle vit alors une beuglente. Oh. D'accord.

@Marilya Sowell @Alice Weston @Neruda Wells

La journée avait pris un tournant inattendu, et le soutien de ses amies lui était plus précieux que jamais. Alice la tenait toujours par l'épaule, un geste qui la rassurait dans ce couloir soudainement devenu un théâtre d'émotions intenses. L'arrivée de Neruda avec son esprit malicieux et son intervention explosive avait dissipé la foule, la laissant respirer un peu plus librement, enfin... à condition de fuir l'odeur au plus vite !

Courant toutes les quatre pour se mettre à l'abri de la bombabouse de Neruda, Marilya retrouvait un peu de sa bonne humeur et a travers les larmes, un faible sourire retrouvait sa place. Quand elles furent arrêté dans un lieu plus calme, elle s'essuya bruyamment le nez et les yeux avec la manche de sa cape de sorcière avant de prendre la parole, la voix encore un peu tremblante.

"Merci d'être là, vous tous. C'était..." Elle ne termina jamais sa phrase, elle en était parfaitement incapable. "Une beuglante de mes parents... J'pensais pas être ce genre de fille..."

Prenant une profonde inspiration, elle chassait les images de son humiliation public avec les gestes et les regards bienveillant de ses amis. L'impression d'être surveillée et jugée par sa famille ne la quittait pas en revanche, et le sentiment écrasant de ne pas pouvoir être soi-même semblait gonfler dans sa poitrine, comme une vouivre.

Marilya se redressa et croisa le regard triste d'Eva, se demandant si c'était par compassion pour elle ou pour autre chose que son amie affichait cette peine discrète. Cela rappela à la princesse que chacun devait faire face à ses propres peines, doutes et peurs. Mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait absolument le faire seul.

"Ca va, Eva ?"

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Alors qu'elle essayait d'aider à consoler Marilya, sans prêter attention à la foule des autres étudiants, une fille de Serdaigle s'approcha d'eux. Neruda les salua poliment tous les deux. Alice sourit poliment à Neruda. "Salut," la salua-t-elle doucement. Elle savait que ce n'était pas à elle de dire ce qui était arrivé à Marilya. Avec le volume de ce foutu message, il était très probable que de nombreux autres étudiants l'aient entendu.

Les yeux bleus d'Alice regardèrent Neruda jeter quelque chose en l'air. Une bombabouse. Cela a immédiatement dispersé la foule. Elle rigola et se tourna vers Neruda. "Merci", répondit-elle, se demandant pourquoi elle n'avait pas pensé à essayer de disperser la foule. 'Je me concentrais principalement sur l'aide à Marilya plutôt que sur les spectateurs,' pensa-t-elle. 'Mais je suis reconnaissante à Neruda de l'avoir fait ici.'

Une autre fille de Serdaigle est venue là où se trouvait le petit groupe, également pour réconforter Marilya. Alice sourit également à cette fille. Elle était heureuse de voir qu’elle n’était pas la seule à essayer d’aider son amie. "Salut," salua-t-elle doucement la fille, ne voulant pas détourner l'attention de Marilya, qui avait besoin de cette amitié. Le groupe s'est enfui de la scène ensemble, pour échapper à l'odeur !

Alice était plutôt surprise de n'avoir pas encore reçu son propre message. Elle s'était régulièrement liée d'amitié avec des nés-moldus sans se soucier de la façon dont sa famille le prendrait. Sa nature très curieuse se concentrait également sur le fait de poser de nombreuses questions moldues. 'Je pense que ma famille aime être discrète, pas grandiloquente. Je suis sûr que j’aurai tout le temps de m’enquérir.'

"Nous sommes là pour te soutenir, Marilya. Ne t'inquiète pas des pensées de tes parents pour l'instant. Tu es la fille la plus gentille que j'ai rencontrée ici ! Est-ce que tu vas bien?" demanda Alice, sa voix douce.

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Remarques: Reducio discours #0042aa pensées italique

Mentionne : Reducio @Marilya Sowell, @Neruda Wells, @Eva Matillon

Tenue: Reducio Uniforme de Serdaigle. Ses cheveux bruns sont attachés en nattes tressées.

313 mots
Vendredi 08 janvier 2049, 18h