1er avril 2049
le plus tôt possible (voir plus encore)

J'ai été le premier à sortir du dortoir, "harcelant" presque la Grosse pour qu'elle me fasse sortir histoire d'être vraiment le premier et pouvoir mettre mon plan à exécution le plus vite possible.
Une cagoule sur la tête depuis que je suis sorti du dortoir, je me suis mit à courir et courir et courir encore et cela super vite pour arriver à la grande salle où m'attendait Elisabeth qui y était forcément avant moi puisqu'elle était beaucoup plus proche, arrivé dans cette salle j'ai continué à courir pour finalement atteindre Elisabeth qui m'attendait à la table des professeurs.
Il s'agissait d'être calmes, organisés, rapides surtout !

Enlevant ma cagoule, c'est dans le plan, on met la cagoule pour pas être reconnu dans le trajet de notre salle commune à ici mais arrivé ici on doit l'enlever comme ça si on se fait prendre on dit qu'on a vu des gens, créatures ou que sais-je par ici et qu'on est venu vérifier ce qu'il en est.
- T'as la colle ? Elle l'a, je m'en saisis. Coupe les pieds arrières des chaises à cette hauteur jusqu'à ce que tu sois trop fatiguée à coup de diffindo. Si une chaise tombe remet là droite et sur ses pieds arrières de sortes à ce que l'on ne remarque pas au premier abord que ça a été coupé... Voyant qu'elle a des punaises dans les mains Ah et, si tu peux, mets une grosse punaise sur une chaise au hasard pour qu'une personne ait une meilleure surprise que les autres.

Pendant qu'elle faisait ça, moi, j'étalais de la colle super forte que j'avais demandé à Elisabeth de se faire livrer, sur les assises des chaises à l'aide d'un morceau de carton assez rigide pour pouvoir étaler toute cette colle de sortes à ce que l'on ne puisse voir dans les assises qu'une surface plus brillante que d'habitude.

Une fois qu'on avait tout les deux terminé, je me suis d'abord posé la question si il était utile de coller les pieds arrières au sol puis je me suis rendu compte que si on faisait ça, en tirant les chaises coupées elles tomberaient mais pas les profs. Donc j'ai juste tiré les chaises de sortes à ce que les victimes n'aient pas à les tirer avant de finalement fuir vers le parc pour l'entraînement matinal avec Willis, un peu déçu qu'elle ait mit une punaise de métal plutôt qu'un insecte, mais bon ! On peut pas tout avoir et puis, je me suis mal exprimé après tout...

@élisabeth willis, si il faut changer quelque chose (comme la fin pour que ceux qui peuvent et veulent intervenir puissent intervenir (je pense aux préfets/profs/modo) ou que c'est pas possible de faire ça désolé je serais disponible par hiboux toute la journée.
@Professeurs de Poudlard ?

Le plan était parfaitement rodé, rien ne devait déraper cette fois. La colle forte et les punaises qu'elle s’était fait envoyé par Middy dans la poches, elle passa les tonneaux de la salle commune pour rejoindre le couloir, remontant sur sa tête la capuche du sweat le plus sombre qu'elle avait trouvé dans sa malle.

Il était tôt, vraiment très tôt, ses yeux piquaient encore de s’être réveillée de force, mais le timing était essentiel dans leur magouille. Se forçant à courir pour ne perdre aucune minute, elle fut très vite au portes de la grande salle, sans n'avoir croisé personne heureusement. D'un pas déterminé, elle s'avança jusqu’à la table des professeurs, vide, la grande salle si tôt faisait presque peur, ses pas raisonnés trop fort, et elle se força à ralentir pour rester discrète.

Le garçon ne mis que quelques minutes de plus qu'elle avant d'arriver, enlevant sa capuche une fois à son niveau, la poufsouffle fit de même, assurant leurs arrières avec une excuse toute faite si jamais, comme ils l'avaient convenu.

Les ordres de Redose étaient directs et précis, et pour une fois elle ne chercha pas à revendiquer sa place, le laissant leader, exécutant sans réfléchir ce qu'il lui disait de faire.
Tendant la colle, lançant des difendo jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus, replaçant les chaises qui semblaient tomber, et n'oubliant pas de déverser quelques punaises sur l'une des chaises au passage. Pourquoi une seule Red ?

Elle faisait son taf, lui le sien, et étrangement cette fois leur duo fonctionné plutôt bien, sans accroche, poussé à bien faire les choses dans un même but sournois commun.

Leurs méfaits accomplis, Éli jeta un dernier regard vers leur œuvre en attente de spectateurs, souriant en imaginant les réactions en chaîne que leur sortie matinale allait surement entraîner, puis, comme secouée par le bruit des pas du garçon courant vers la sortie de la salle, elle laissa dernière elle cette vision pour fuir la scène de crime à son tour.

Premier avril. Bien entendu que Maxine s'attendait à être la 'victime' de blagues autant qu'elle même avait prévu d'en faire une. La fête était universelle et elle avait hâte de rire un bon coup avec tous ceux qui peuplaient le château. Sauf que la nouvelle professeur déchanta très très vite dans la journée.

Pourtant, tout avait commencé le plus normalement du monde; sonnerie de son réveil, ouvrir les yeux péniblement, se lever, passer de l'eau sur son visage, passer ses vêtements puis quitter son logement de fonction pour prendre la direction de la Grande Salle. Nouveauté à ce propos, elle se retrouvait enfin sans difficulté pour gagner tous les points stratégique du château; il lui avait fallu un mois environ. Elle avait ensuite traversé l'immense réfectoire dans toute sa longueur en passant entre la table de Serpentard et le mur avant de passer derrière la table des professeurs, saluant les adultes qui étaient déjà installés, et de s'asseoir sur une chaise isolée - elle n'avait pas pris son café encore.

S'asseoir? En réalité non! Déjà elle avait eu l'impression d'une piqûre. En temps normal, elle se serait relevé mais là... Maxine n'eut même pas l'occasion d'y penser. Sa chaise s'effondrait littéralement sous son poids. Pourtant vu son gabarit, même si elle avait du muscle, c'était bien loin d'être suffisant pour briser ces chaises en bois d'épaisseur plus que raisonnable. Aussi, elle avait très vite basculée vers l'arrière au milieu des morceaux de son assise, son dos et l'arrière de sa tête venant violemment frapper le sol de pierre. Elle ne s'y attendait pas et n'avait pas pu anticiper sa chute.

Sonnée. Un voile noir devant les yeux mais consciente des bruits qui 'entouraient, la québecoise attendit allongée sur le dos le temps que sa vue revienne. La position était plus qu'inconfortable mais elle savait d'expérience - les chutes de balais ou les collisions violentes au hockey, elle en avait vécues - qu'elle devait attendre ainsi. Et puis une main sur son épaule, une voix lointaine, difficilement compréhensible mais connue. Grave, teintée d'accent, elle savait qui c'était sans retrouver son prénom à cause du choc. Il lui fallut commencer à récupérer une vision floue pour identifier son propriétaire - son cousin - et enfin comprendre qu'on lui intimait de ne pas bouger. Autant dire qu'elle ne se fit pas prier et se laissa faire jusqu'à en obtenir l'autorisation. Ce fut seulement à ce moment qu'elle osa se mettre assise, toujours au sol. Là, elle passa une main sur l'arrière de son crâne. Elle grimaça. "Aïe." Marmonna-t-elle.


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Diarmuid était attablé à l'extrémité de la table des adultes, côté Gryffondor. Il alternait régulièrement pour se trouver tantôt près de sa benjamine, tantôt près du cadet d'Owen... Et puis parfois il se plaçait aussi selon avec qui il pouvait avoir envie de discuter. Ceci dit, il était assez rare de le voir au petit-déjeuner. Mai aujourd'hui était un jour particulier, le premier avril était une tradition commune à tous les sorciers de Poudlard, quelque soit la nationalité ou l'origine. Alors même s'il avait les yeux tiré de sa nuit de garde à l'infirmerie il était là, près à s'adonner à la tradition irlandaise; montrer quelques talents en métamorphose.

Une tasse fumante de thé devant lui et déjà partiellement avalée, quelques toasts salés avaient déjà rejoint son estomac quand il se senti suffisamment d'attaque pour procéder à quelques farces. D'ailleur, il venait de voir une victime potentielle remonter la Grande Salle. Il appréciait de plus en plus Maxine à force de la côtoyer et il savait que Dom aussi même si leurs rencontres étaient plus rares. Quant à Ennis... Elle avait de tout évidence encore besoin de temps et probablement d'être sortie de Poudlard pour être en mesure d'aller plus loin avec elle. Enfin bon, l'idée était de a surprendre en modifiant l'allure de sa tasse - vide - ou de sa serviette. Pour cela, il devait donc la jouer fine et trouver le bon moment, quand elle serait en train de s'asseoir ou bien tournerait la tête pour chercher le broc de café.

Sauf que ce moment de vint jamais. En effet, si elle fit bien le geste de s'installer sur sa chaise, celle-ci céda immédiatement sous son poids, la faisant basculer en arrière. La scène continua comme au ralenti. Ou pas. Parce qu'il n'eut pas vraiment le temps de réagir avant de constater le bruit qu'avait fait la chute, notamment l'impact de son crâne avec le sol. Ce furent ses réflexes qui parlèrent. Très vite il fut à ses côtés, et sa baguette ne fit aucune métamorphose. A la place, il demanda à son artefact quelques sorts diagnostics. "Ne bouge pas." Lui dit-il alors qu'il pouvait souffler de soulagement. A part une grosse bosse à l'arrière du crâne et probablement des hématomes dans le dos, elle n'aurait rien.

L'irlandais laissa sa patiente reprendre ses esprits puis, quand il estima que la lueur dans ses yeux était suffisamment éveillée, il la laissa se mettre en position assise. Là, elle eut un reflexe que beaucoup avait, porter sa main à l'endroit du choc. "Tu peux avoir mal, tu vas avoir une sacrée bosse i je ne mets rien dessus. Je peux?" Demanda-t-il, attendant l'accord pour faire apparaître et appliquer un baume qui avait un effet froid en plus de modérer l'apparition de la bosse. Il ajouta qu'il faudrait aussi voir à son dos, un petit passage à l'infirmerie avant d'aller en cours.


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