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08 avr. 2024, 17:00
La chasse du sang
TW: Attention âmes sensible sur des sujets de discrimination, de violence, mentions sanguinolentes, et meurtre d'enfant. Je n'écris pas pour vous terroriser.


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Les discriminations ont la vie dure, mais beaucoup ont préféré faire comme si tout allait mieux; et voilà qu'aujourd'hui, le corps d'une jeune élève de Poufsouffle en seconde année a été retrouvé, flottant à la surface du lac.

Une enquête est aussitôt menée, n'omettant personne dans la liste des suspects, qu'importe l'âge, la maison, la profession, et le statut de sang. A présent, les insultes de sang-sale sont presque légitime, au moins pour la personne en ayant sur les mains.

Poudlard a toujours été plein de secrets, dont certains feraient mieux pour tous de rester enfouis le plus profondément possible. Mais peut-on vraiment espérer construire une paix durable sur un socle forgé de mensonges?
Chapitre 1 .............................. Elle aimait les étoiles. Ses yeux seront à jamais ouverts vers elles.
Chapitre 2 ..............................
Chapitre 3 ..............................
Chapitre 4 ..............................
Chapitre 5 ..............................
Chapitre 6 ..............................
Chapitre 7 ..............................
Chapitre 8 ..............................
Chapitre 9 ..............................

Quand y'a des PBM, y'a la KAN qui s'en mêle !
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08 avr. 2024, 17:13
La chasse du sang
- CHAPITRE 1 -

Elle aimait les étoiles. Ses yeux seront à jamais ouverts vers elles.


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TW: discrimination, violence, meurtre d'enfant
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Il était terriblement tôt, quand un cri résonna à en faire trembler d'effroi les pierres séculaires de l'école. Le cri rameuta bien vite le concierge de l'école, qui aimait à se présenter comme les yeux et les oreilles, non pas du château, mais bien du domaine tout entier. Cependant, alors qu'il préparait déjà une maxime visant à décourager les plaisantins, l'Anglais aurait donné tout ce qu'il possédait et même plus pour que l'omniscience dont il se prévalait face aux élèves soit réelle.

En moins d'une heure, tous les élèves, professeurs et membre de l'équipe éducative s'étaient retrouvés parqués dans la Grande Salle. Un murmure bourdonnant d'inquiétude et de curiosité enflait dans les rangs des élèves, la raison en était plus qu'évidente : les cours de la journée avaient été soudainement annulés, et personne n'avait le droit de quitter le lieu de rassemblement, même pas pour aller aux toilettes.
Chez les adultes, la pression était palpable, étouffante même, ceci expliquait sûrement le calme pesant qui régnait chez les élèves les plus proches de leur tablée. Pas un mot, pas le moindre son ne fuitait de ce côté de la Grande Salle, chaque adulte gérait à sa manière l'horreur de la nouvelle, se pressant mentalement pour s'occuper des élèves. Ils n'avaient pas le temps de se laisser aller à leur douloureuse culpabilité : leur rôle était de tenir bon pour les élèves, de leur offrir un filet de sécurité constant et inébranlable. Mais comme faire face une telle atrocité ? La situation n'avait même jamais été envisagée, il n'y avait pas de code d'urgence pour gérer une telle crise. Et qui plus est, de leur position, ils voyaient parfaitement les jeunes élèves de Poufsouffle remarquer doucement l'absence de l'une de leur camarade...

20 minutes, c'est le temps qu'il aura fallu pour voir finalement arriver les forces de police magique. Ce temps avait paru bien trop long à chacun. Ce jour-là, que ce soit les plus jeunes où les plus grands, tous les élèves pouvaient affirmer que c'était la matinée la plus étrange, et la plus angoissante de leur vie poudlarienne, mais aucun ne se doutait encore que cette matinée n'était que les prémices d'une ironique chasse aux sorcières.

Le concierge, la directrice, ainsi que le directeur de maison de Poufsouffle quittèrent la pièce ou tous étaient confinés pour guider les enquêteurs sur le lieu du crime. Aux abords du lac, le corps fut ramené précautionneusement sur la berge et étendu sur une bâche. À chaque pas, le plus jeune sorcier et professeur d'histoire de la magie se sentit perdre ses forces, au rythme de la poigne autour de sa gorge ne se resserrait. Ce fut grâce au soutien du concierge qu'il put combler la distance jusqu'à la porte de tous les péchés.

- Pouvez-vous nous décliner l'identité de cette jeune fille ? Un sorcier bedonnant au teint grisâtre et à la voix caverneuse salua le trio d'un signe de tête, les bras croisés sur son torse, et le regard rivé droit sur la raison de leur présence, à l'inverse du jeune enseignant à la vision troublée de larmes qui dut s'y reprendre à plusieurs fois avant de pouvoir prononcer quelques paroles audibles. Elle, elle s'appelle Beth Candlish. C'est une jeune sorcière de, de ma maison... Deuxième a-a-année à Poufsouffle… Le policier hocha du chef, sans détourner le regard de la pauvre enfant, tandis qu'un homme notait scrupuleusement dans un carnet tout ce qui était prononcé. Bien, au vu de ce que cette enfant a subi... Nous ouvrons une enquête pour Assassinat sur la personne de Beth Candlish. Voilà, c'était dit : Beth Candlish était morte, parce que quelqu'un l'avait tué, et ce, pour une raison des plus abjectes qui semblait pourtant être une fierté pour le criminel : son sang avait été jugé sale, d'après l'inscription gravé sur son front. Sachez, madame et messieurs, que ce crime ne restera pas impuni, et que personne, ne sera écarté de l'enquête. Le regard ombré par une fureur qui paraissait quitter le cadre du professionnel.
Le regard tourné vers la jeune victime aux yeux encore exorbités, le cinquantenaire s'abaissa en posant un genou à terre, les yeux rivés sur la cicatrice de son front "sang-sali", et leva sa baguette dans le but de clore ses yeux sur la cruauté du monde qui l'avait emporté.

- Non ! Non… Vous, qu'est-ce que... Vous? Le directeur de maison avait dû s'asseoir pour éviter de s'effondrer physiquement, et l'empressement de sa voix emportait avec elle ses dernières forces. Le policier s'écarta et désigna l'enfant Je vais lui fermer les yeux. Expliqua-t-il en observant le jeune homme qui aurait pu, avec son apparence juvénile, se mêlait aux élèves les plus âgés sans risquer de se faire repérer. Pour toute réponse, ce dernier se contenta de secouer la tête de droite à gauche, sans pour autant pouvoir expliciter son refus. Ce fut au concierge de mettre des mots sur ce geste. Elle, elle aimait observer le ciel et... Et surtout les étoiles... A cette information, l'homme leva les yeux au ciel. Si à leur arrivée le ciel était encore teinté des premiers rayons de soleil vif pour chasser les restes du ciel nocturne, à présent, le ciel avait eu le temps de se parer de ses nuages habituels, il n'y avait aucun moyen pour personne d'apercevoir la moindre étoile, mais il comprenait où voulait en venir l'enseignant et le concierge. C'est pas parce qu'on voit pas que c'est pas là hein... Ses mots, prononcés d'un ton si bas que la brise semblait les avoir emportés avec elle au loin, ne pouvaient laisser personne affirmer les avoir entièrement compris. Le sorcier se releva dans un soupir d'effort, et acquiesça, pour laisser à cette victime le droit de contempler le ciel, malgré le drap qui attendait de la recouvrir.

Sur ordre de la Directrice du château, les deux hommes retournèrent dans l'enceinte de la Grande Salle, tandis qu'elle bataillait contre des pulsions violentes pour rester droite face à l'enquêteur. Vous n'avez pas à vous inquiéter sur notre coopération. Je ferai tout pour trouver le coupable. En silence, l'homme acquiesça à la détermination brulante de la femme. Je compte sur vous alors. Tout d'abord, il va falloir boucler tous les moyens de sortis, je ne veux personnes dehors, tant que le coupable n'aura pas été trouvé.

Quand y'a des PBM, y'a la KAN qui s'en mêle !
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