Inscription
Connexion

03 oct. 2023, 13:46
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
Mercredi 23 septembre 2048
Avec @Adaline Macbeth
Avant l'aube


Allongé sur mon lit, je ne dors plus. L'obscurité du dortoir s'étale devant moi bercée par les souffles réguliers de mes camarades. Derrière la grande baie, les eaux du lac insondables, l'aube est encore loin. Trop tôt le sommeil me manque, je reste alors immobile, mon esprit préoccupé. Adaline Macbeth, la fille labyrinthe. Elle non plus ne dort plus à l'heure qu'il est.

Mercredi. C'est le jour.

* * *


Un peu avant sept heure, l'ombre de la fille s'extirpe enfin des quartiers Gryffondor, ponctuelle et trop consciencieuse pour braver le couvre feu. Elle ne tient pas à ce qu'on la voit. Ces couloirs encore vides sont le moment parfait. Sortant de ma cachette, je me glisse sur ses pas qui semblent la mener vers le parc. Je ne sais pas ce qui me pousse mais chercher l'intrigue hors de ses murs est au moins un bon moyen pour tromper l'ennui.

Que fait elle ?

Aliosus n'a pas quitté sa chambre. En cas contraire, je l'aurais vu. Ce n'est pas lui qu'elle compte rejoindre, ni Aelle. Depuis son départ, il est peu probable qu'elle puisse à nouveau approcher le château. Cette fille demeure mon énigme. Issue d'une famille de sang pur dont plusieurs cousins sont également répartis au sein de l'école, seul Owen semble avoir ses faveurs. Excellente élève, douée en métamorphose, prétendante au statut d'Animagus, son temps est voué à l'étude et, à quelques secrètes escapades. Dans son sillage, je m'engage prenant le risque bien que se sachant seule, elle n'imagine surement pas ma présence.

Alors qu'elle sort de la pénombre en atteignant le parc avant l'aube, je réalise qu'elle ne porte ni robe, ni uniforme. Une entorse à ses habitudes mais dans quel but. Sa silhouette menue s'élance vers le terrain de Quidditch alors que m'engage à mon tour à l'extérieur du château.

Je trouvais bien que cela se passe avant l'aube.
Dernière modification par Ezra Waite le 04 oct. 2023, 18:21, modifié 1 fois.

13 ans / 2ème année RP
Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.

03 oct. 2023, 18:35
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
Le mercredi 23 septembre 2048,
Avant l'aube

6ème année


Les yeux collés par le sommeil, je sors de mon lit d'un bond. En jetant un regard par la fenêtre, je souris, le soleil n'est pas encore levé mais le couvre-feu l'est. J'attrape mes vêtements de sport et je m'habille en vitesse. Le moins de bruit possible, pensé-je en enfilant mon survêtement gris, ce serait vraiment désagréable de réveiller une autre fille du dortoir. Je crois que Leo Ginger ne me le pardonnerait pas, même si je me lève pour la bonne cause.

La château est tellement silencieux que mes pas que je ne retiens pas résonnent dans tous les escaliers jusqu'au grand hall d'entrée. La grand porte est entrouverte, le signe que le ocuvre-feu est levé, alors je me glisse dans l'entrebaillement pour respirer le grand air.

Le ciel est encore bleu foncé, mais je peux voir mes pieds se poser dans l'herbe encore couverte d'un manteau de rosée. Mes chaussettes sont bientôt mouillées, alors que je continue ma descente jusqu'au terrain d'entraînement, sans me soucier de rien. Je songe quand même qu'il faudra probablement trouver une autre tactique pour aller courir discrètement quand il fera trop nuit le matin. Et comme j'ai histoire de la magie toute la matinée, je vais probablement devoir courir le vendredi, mais je n'ai pas changer mes habitudes.

Sans vraiment me cacher, c'est tout de même en cachette que je me rends ici tous les mercredis matin depuis plusieurs mois.

En arrivant sur le terrain d'entraînement, mes yeux scrutent le paysage. Tout cet espace, vide, qui s'offre à moi me donne une impression de liberté. C'est probablement pour ça que j'ai continué à courir ici, alors que la capitaine de Gryffondor m'a plusieurs fois conseillé d'aller courir dans le parc. Le paysage est bien plus sympa, m'a-t-elle dit, mais moi je me fiche du paysage, lui ai-je répondu.

C'est en pensant à elle, un sourire vague sur le visage, que je me baisse pour toucher mes pieds et commencer à m'étirer.

Animagus renard polaire
6ème année

10 oct. 2023, 11:01
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
L'aube se profile. Derrière les crêtes montagneuses qui entourent le château, la lumière du jour délave le bleu nocturne. Dans le creux du vallon, la surface miroitante du lac noir perce ça et là les brumes matinales. L'air est vif, les terres humides tout comme l'herbe glissante du parc qui, à cette heure, ressemble à la nature endormie d'une toile figée.

Avec assurance, la fille labyrinthe dévale la pente trahissant ainsi l'habitude d'une escapade bien rodée. De ma position, je distingue parfaitement sa silhouette menue d'où se détachent en rythme de petites fumeroles de vapeur blanche. C'est le froid qui, sous cette luminosité changeante, habillent nos souffles. Une fois à bonne distance, à mon tour, j'emprunte le sillon tracé par ses pas dans l'herbe mouillée et m'arrête lorsqu'elle pénètre sur le terrain d'entrainement. Semblant attendre, après un temps, alors que personne ne vient à sa rencontre, elle débute une série d'étranges mouvements le corps plié en deux...

Merlin ! Qu'est ce qu'elle fiche ?

Je suis encore assez éloigné lorsque je réalise ma sottise. Là, la mine éberluée, à portée de vue, je l'observe et comprends qu'abusé par ma propre imagination, ce que je croyais être une secrète entrevue se transforme sous mes yeux en une banale séance de sport. Dans quelques minutes, la fille allait se mettre à courir sous mes yeux.

13 ans / 2ème année RP
Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.

29 déc. 2023, 17:12
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
Mes talons montent jusqu'à mes fesses, alors que je fais quelques mètres en sautillant. L'image que je renvoie à cet instant ne doit pas être glorieuse, pensé-je en faisant tourner mes chevilles dans un sens puis dans l'autre, et c'est bien pour cette raison que je me glisse discrètement jusqu'ici au moment où il n'y a personne pour me voir. Je me remets à sautiller, comme une sorte d'insecte, une petite puce, en levant les genoux le plus haut possible.

Dans la poche de mon jogging, ma baguette me pique la cuisse, alors je l'en extirpe pour la tenir dans ma main. Je ne sais plus pourquoi j'ai décidé de la prendre aujourd'hui, mais me voilà encombrée d'une baguette pour courir.

C'est alors que, la séance d'échauffement terminée, je commence à courir.

Sans réfléchir, je m'élance dans un sens et entreprend de faire le tour du terrain, la baguette toujours dans la main. Il me semble difficile de courir en gardant mon précieux morceau de bois dans la poche. Je commence par m'élancer avec tout mon entrain, en faisant de grandes enjambées rapides bien au dessus de mes capacités. Je dois ressembler à un lièvre, pensé-je.

En ralentissant le rythme, avant que mon rythme cardiaque ne s'emballe, je réduis aussi la distance entre chacun de mes pas. Cette course est maintenant plus délicate. Mes pieds et mes chevilels s'enroulent à chaque pas tandis que mes bras épousent parfaitement les mouvements de mon buste pour m'entraîner vers l'avant. Cette fois, c'est à un chat que je ressemble certainement, mais pas un chat comme Lune, un chat athlétique.

Le soleil se lève sur le terrain d'entraînements et perce à travers les premiers arbres qui se dressent sur les montagnes alentours. Les rayons jaunâtres illuminent, par stries, le terrain que je foule de mes baskets et je lève les yeux sans arrêter de trottiner.

Au dessus de moi se dressent les arceaux à travers lesquels passent les souafles. Trois grands anneaux sur de grands poteaux, qui, face à trois anneaux de la même taille, dominent le terrain d'entraînement. En les regardant, je me mets à virevolter. C'est comme danser, la tête en l'air, en tournoyant sur moi-même. Et cette fois, j'espère que je ressemble à un oiseau.

Heureusement, personne ne me voit.

Animagus renard polaire
6ème année

11 janv. 2024, 14:58
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
Je la regarde enchainer les tours de terrains. Avec la distance, elle devient presque qu'un point mouvant, disparaissant parfois avant de réapparaître plus loin. C'est un bien futile manège auquel j'assiste mais, à aucun moment, je ne me résous à l'interrompre. A la voir courir comme ça, après tant de précautions, j'ai le sentiment qu'elle souhaite rester seule.

Elle ne veut pas que ça se sache.

C'est en fait assez paradoxale. Adaline Macbeth la studieuse ne veut pas qu'on l'observe s'entrainer. Quel mal peut il y avoir à ça ? Les tours s'enchainent, je m'interroge sur la longueur de l'exercice. Il me semble interminable mais me laisse le temps de réfléchir la manière de l'aborder. A la toute fin, elle sera certainement essoufflée, transpirante, les joues rougies par l'effort. Et, à n'en pas douter, ce sera tout à fait gênant pour elle. Ca ne me déplaît pas. Un juste retour des choses...

J'attends. Bientôt la rosée s'infiltre sous le cuir de mes chaussures. C'est surprenant comme peu de chose résiste à la capillarité de l'eau. J'aimerais avoir ce pouvoir : imprégner les gens de mon simple contact, qu'ils m'accueillent ou, du moins, qu'ils ne puissent pas me rejeter. C'est cela que je veux. Qu'elle m'accepte, qu'elle me laisse entrer dans son univers et me transporte avec elle.

* * *


Elle s'est arrêtée, précisément là où, une heure plus tôt, avait commencé son échauffement. Je l'observe reprendre son souffle, tête basse, mains sur les hanches. Les rayons de soleil balayant désormais la pente jusqu'au replat du terrain d'entrainement, je me décide à les suivre.

* * *


"Bonjour !"

13 ans / 2ème année RP
Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.

01 avr. 2024, 18:24
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
Lorsque je cours, le temps s'étire.

La capitaine de Quiddich de ma maison me l'a dit une fois, tu verras, quand tu cours, tu oublies tout. C'est à peu près ce qu'elle m'a dit, une de ces fois où je suis venue la trouver après un de ses entraînements, pour lui demander toujours plus de conseil sur la course. Il s'avère que je ne peux pas m'empêcher de chercher à exceller dans tout ce que j'entreprends. Et aujourd'hui, alors que mes pas me portent tout autour du terrain dans une espèce de danse monotone, que l'on pourrait danser dans un salon de thé, je constate toutes les choses que je fais mieux. Je respire mieux. J'enroule mieux mes chevilles. Je tiens mieux mes bras. Je maîtrise mieux mon rythme.

Et la danse continue, encore et encore, sans jamais me donner le tournis.

Je valse et je virevolte sans fin, les rayons du soleil qui monte sans se lasser, jour après jour, finissent par caresser le sommet de mon crâne et jouer avec ses ombres dans le coin des mes yeux. Mais je continue, je danse encore, un pied devant l'autre, à la même allure.

Finalement, le temps me rattrape et je m'arrête.

A l'endroit précis où j'ai commencé ma course, elle prend fin. Je me mets alors à marcher quelques mètres, le souffle court, les joues rouges, les aisselles et le front dégoulinants de sueur.

C'est alors que la bulle temporelle qui s'était construite autour de moi éclate.

Je pivote en me stoppant brusquement. Il y a devant moi un garçon que je n'ai pas entendu ou vu arriver, tant la sueur qui luit sur mon visage me bouche la vue et mon cœur bat la chamade dans mes tempes. Les yeux écarquillés, je distingue enfin le visage de celui qui a brisé à la fois mon silence et mon secret - et je sais que si elles n'étaient pas déjà écarlates, mes joues auraient rougies.

Mais je m'efforce de sourire.

Je suis prise, n'est-ce pas ?

« Ezra Waite. Salut. »

Répondis-je après quelques instants, le souffle court.

Cela fait plus d'un an que j'ai interpellé ce première année, avec des manières de cow-boy (comme dirait Chase Markle), mais je n'ai oublié ni son visage ni son nom. J'ai souvent demandé à mon cousin ce qu'il en était du Serpentard : est-ce qu'il est sage ? Est-ce qu'il est bon à l'école ? Est-ce qu'il a recommencé à t'embêter ?

La honte d'avoir agressé un première année a fini par prendre le dessus sur la colère que j'ai ressenti en voulant protéger mon cousin.

« Qu'est-ce que... tu fais là ? »

J'ajoute tout de suite après, le souffle toujours aussi court et le visage bouffi par l'effort.

Animagus renard polaire
6ème année

03 avr. 2024, 13:38
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
L'accueil est... ouvert. Je m'attendais à autre chose de plus défensif. Pas mal de temps s'est écoulé depuis notre altercation. Presque un an. Nous ne nous sommes jamais reparlés mais, je suis sûr, jamais ignorés. Tout ce temps, moi, je t'ai observé Adaline Macbeth. J'ai agi, ramassé les pièces d'un puzzle dont tu es le sujet. Je t'ai fait passer de l'ombre à la lumière. J'ai percé certains de tes secrets.

Owen Bennet, le plus jeune de tes cousins, celui avec lequel tu passes le plus de temps. Lui aussi, j'ai appris à mieux le connaître, malgré sa méfiance. On s'ignore mais les regards en disent longs. Bien chanceux de t'avoir, lui qui n'a pas eu à subir seul le déracinement, la solitude des premiers mois, la morgue des étrangers. Des trois, c'est lui que tu préfères. Parce qu'à Poufsouffle, Nils n'a pas besoin de toi et que pour Jane... tu ne comptes pas vraiment. Et puis, il y a les autres. L'omnipotent Nerrah que je suis sûr que tu retrouves secrètement. Aelle Brystile dont le départ t'aura laissé des regrets. Et Reid que tu évites savamment depuis qu'il ta embrassé.

Malgré ça, tout me ramène à Owen. Il m'agace toujours autant avec ses bavardages incessants mais je lui dois notre rencontre, Adaline. Ce jour là, même si je ne t'ai rien montré, ta colère m'a ébranlé plus que je ne le croyais. Te voir à ses côtés dans la grande salle. Revenir vers lui pour le rassurer, lui dire que tout était réglé, que j'avais compris, que je m'excusais. Longtemps, j'ai ressassé cette scène. Owen t'avait lui, tu le réconfortais. Mais moi... Je me suis surpris à l'envier.

Alors là, je t'observe, les traits et le souffle marqués par l'effort, prise de court. J'en conviens, c'est gênant. Où est ce visage dur avec lequel tu t'étais présenté à moi, cette hargne de louve protégeant ton cousin. Tu ne m'attendais pas ici. J'ai levé un de tes mystères. Tu devrais m'en vouloir hors, tu m'égares avec ton sourire. Tu restes toujours la fille labyrinthe.

Mon regard se fait plus doux, pudique. J'aimerais le détourner mais ce serait pris pour de la honte et ce n'est pas ce que je ressens. Je réponds :

"Je t'ai suivi... Je croyais que tu rejoignais quelqu'un. Je ne pensais pas que tu venais ici pour courir. "

13 ans / 2ème année RP
Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.

03 avr. 2024, 16:23
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
Ezra Waite est un garçon singulier.

Depuis que je l'ai agressé l'année dernière, je le garde à l'oeil. Je lui jette parfois des coups d'oeil lorsque je le vois dans la grande salle. Quand j'attends Owen à la sortie d'un cours, je fais toujours attention à le regarder sortir. Il y a une part de moi qui veut s'assurer qu'il ne tente rien de stupide pour faire du mal à qui que ce soit, et qui le voit comme quelque chose de dangereux pour les autres. Et puis il y a cette autre part de moi, qui sursaute en voyant sa tignasse noire à l'angle d'un couloir en le confondant avec Cinead Reid, et qui voit en lui quelque chose de dangereux pour moi bien plus que pour mon cousin.

Le fait qu'il me surprenne ici ne me ravi pas.

Si je n'avais pas déjà un rythme cardiaque anormalement élevé, les battements de mon coeur auraient probablement accélérés en le voyant devant moi.

Pour autant, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour garder la face et ne pas montrer mon désarroi à ce garçon qui me désarçonne tant.

Et, lorsqu'il me répond qu'il m'a suivi, c'est comme si on me mettait une gifle.

Ezra Waite m'a suivi parce qu'il pensait que je rejoignais quelqu'un. Mais qu'est-ce que ça peut bien lui faire ? Tout un tas de pensées se bousculent après cet aveu. Je ne peux m'empêcher d'imaginer tout ce que sa réponse implique. Ce garçon là, que j'ai agressé lâchement il y a un an, m'a suivi maintenant. Pourquoi est-ce qu'il le fait maintenant ? Est-ce que ça fait longtemps qu'il me suit sans que je ne m'en rende compte ? Pourquoi est-ce qu'il me suit tout court ? Est-ce que cela signifie qu'il s'intéresse à moi ?

Cela ne le rend que plus dangereux encore.

« Pourquoi tu m'as suivi ? »

Demandé-je, plus sèchement que je ne l'ai souhaité, sans même prendre la peine de relever quoi que ce soit d'autre.

Animagus renard polaire
6ème année

09 avr. 2024, 13:15
La fille labyrinthe  ft. Adaline Macbeth 
La franchise est une lame à double tranchant. Soit, vous l'estimez, soit elle vous désarçonne. Pour Adaline s'est la seconde option. La fille, dont le rythme cardiaque encore élevé, n'a pas su masquer le léger soubresaut produit par mes explications. Une réaction normale après tout, puisque délibérément provoquée. De suite, elle reprend la défensive, assène une deuxième question, et comme cette fois, son ton redevient plus sec, cela me heurte. Je sais bien que je le mérite, que je n'aurais pas dû... Mais pour autant, quand il a s'agissait d'elle, je ne lui en ai pas voulu. Je ne me suis ni offusqué, ni braqué, alors ma sincérité valait bien un pardon. Mais, à défaut, je bas ma coulpe :

"Pardonne moi. Je sais que ce n'est pas bien d'espionner les gens mais ça fait un moment que je me questionne sur toi. Après ce qui s'était passé, je voulais te parler mais je craignais ta réaction."

Je déglutis en songeant à ce qu'il me reste à lui dire et que j'ai tant ressassé. Mon malaise, comme si je me dénudais devant elle, doit lui éclater au nez :

"Je voudrais que tu saches que je ne suis pas un mauvais et que si tu m'en offrais la chance, je pourrais te le prouver. Je voudrais que... que tu t'occupes de moi comme tu le fais avec Owen. Je voudrais que tu m'apprennes."

13 ans / 2ème année RP
Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.