Narcisse se sentait comme un poisson dans l'eau, ici. Pas forcément à Poudlard, il lui arrivait évidemment de se sentir en décalage avec toute cette société à laquelle il était encore étranger il y a quelques mois de cela. Certes, il adorait la magie. Il s'était fait tellement d'amis ici, il savait qu'il appartenait à ce monde d'une manière ou d'une autre. Mais, en attendant... L'idée de devoir ainsi se séparer de ses parents, les priver du partage de cette expérience magnifique, les exclure d'une partie de sa vie, aussi longtemps. Ça ne sonnait pas juste. Pas juste du tout.

Et pourtant, là où il se tenait, sur la piste du club de duel, en tenue d'entraînement, il se sentait véritablement chez lui.

Toute son attention était focalisée sur son adversaire, ses yeux noirs parcouraient le corps d'Eileen, observant avec un naturel désarmant le moindre de ses mouvements. Il guettait les réactions de ses articulations, les changements de sa respiration, ou même la crispation de ses doigts. Mais il n'était pas ici aujourd'hui pour vaincre. Il n'était même pas là pour se battre. Non non, il était là pour apprendre, pour se laisser toucher.

Aussi, lorsque la lumière jaillit de la baguette de la Serdaigle, il bloqua ses jambes et expira profondément en se forçant à rester sur place pour ne pas esquiver par réflexe.

Il n'avait pas vraiment élaboré de stratégie. Il se disait qu'en se concentrant suffisamment, qu'en faisant appel à toutes ses forces, il pourrait tenir. Et de toute manière, il apprenait mieux sur le tas. Ce fut donc la raison pour laquelle, à la seconde où le sort le toucha, il s'effondra sur le sol en éclatant de rire. Un rire cristallin et sonore qui emplit l'espace environnant, résonnant contre les murs. Il pleurait littéralement de rire en se tordant sur le sol, ses mains agrippant ses côtes dans le vain espoir de résister à l'hilarité l'envahissant.

En vain.

Eileen ne s'attendait pas à cela. En général, ses adversaires restaient un instant debout, puis tombaient à genoux et c'était là, où n'y résistant plus, voyant les larmes apparaitre à leurs yeux, elle levait le sortilège.

Or, toutes ces étapes se succédèrent si rapidement chez Narcisse que la jeune fille fut totalement prise au dépourvu. Elle qui après quelques secondes levait le sortilège, elle en venait à un point où dès le jet reçu par le garçon, elle aurait si elle s'était écouté lancé un "Finite".

Pourtant, main crispée sur son catalyseur, elle ne le fit pas. La mâchoire serrée à se faire mal, elle tenta de résister. Et ce n'était pas son camarade tordu de rire, se tenant les côtes, qui pouvait l'aider à trouver la motivation de ne pas réagir.

Le voir ainsi, c'était comme assister au supplice d'une personne. Et savoir qu'elle en était responsable était particulièrement difficile, presque douloureux pour elle. Elle devait lutter contre elle-même pour laisser le temps à Narcisse de résister. Combien de temps serait-il raisonnable de ne pas réagir ? Aurait-elle le courage de ne pas agir suffisamment longtemps pour qu'il parvienne à surmonter le fou-rire ? Etait-ce même possible ? Tout le monde succombait à ces chatouillis !

Finalement, au bout de ce qui lui parut une éternité de tergiversations avec elle-même, et qui pour un spectateur extérieur aurait pu équivaloir à peut-être 7 ou 10 secondes maximum, elle ne tint plus.

Elle leva le sortilège.

Aussitôt, elle desserra les mâchoires qu'elle n'avait pas eu conscience de fermer si brutalement. Elle décrispa ses doigts. Ses ongles s'étaient enfoncés douloureusement dans sa paume. Mais elle était pour l'instant trop hébétée pour véritablement s'en rendre compte.

Dans un autre contexte, elle se serait approchée de son camarade et l'aurait aidé à se relever en lui demandant comment il allait. Tout ce qu'elle eut la force de faire fut de s'approcher et de lui tendre la main en silence. Parler après ce qui venait de se passer réclamait trop d'effort pour l'instant.

Oh purée, respire ! Respire ! Vite ! Mais en même temps, c'est trop dur !

Il riait encore et encore, tant et si bien que simplement respirer devenait un effort conscient et véritable. Là où d'habitude, on ne pensait même pas aux respiration qu'on prenait, il était désormais obliger de lutter contre l'euphorie pour ne pas manquer d'oxygène.

Pivotant sur lui-même et roulant au sol en se tenant toujours les cotes, il sentait ses joues et son visage chauffer. Le temps s'étira à l'infini, petit à petit. Depuis combien de temps rigolait-il ? Une minute ? Deux ? Dix ?? De son point de vue, une heure aurait tout aussi bien pu s'écouler sans aucun problème. Allez, il faut se concentrer, respire, fiouuuu, voilà comme ça, ah non, bah non, trop dur. Allez, un petit effort, la lumière au bout du tunnel !

Et tout s'arrêta. Brusquement. Il reprit brusquement sa respiration en s'affalant sur le dos, les bras écartés, continuant de pouffer de rire encore plusieurs longues secondes, sa poitrine se levant et s'abaissant sous ses profondes respirations.

"Fiouuu... Oh sapristi, hihi !"

Toujours sous l'euphorie du sort, il se redressa brusquement, souplement. Et la seconde d'après, son visage se fronça sous l'expression de sa confusion. Son regard se tourna vers Eileen alors qu'il se releva sans aucun souci. D'un geste de la main, il entreprit de faire craquer ses cervicales.

"Ça va ? Pourquoi t'as arrêté ? Tu l'sentais pas ?"

Ses lèvres formèrent une moue mi-boudeuse mi réfléchie, il inspira, avant qu'un sourire n'illumine de nouveau son visage.

"Vraiment t'inquiète pas ! C'est l'jeu ! C'est super important ! C'est l'moment ou jamais d'prendre des risques ici ! Allez, tu vas gérer !"

Il écarta ensuite les bras en pliant légèrement les jambes, dans une amicale provocation, sans se départir de son sourire.

Elle était probablement blanche lorsqu'elle tendit la main à son binôme pour l'aider à se remettre sur ses pieds. Elle était dans un tel état qu'elle s'obligea à fermer les yeux, à prendre une grande respiration ventrale trois fois pour se calmer et apaiser son pouls qui faisait la course à une vitesse folle, tapant dans ses veines et à ses tempes.

Pendant ce temps-là, Narcisse semblait plutôt bien récupérer. Au moins, l'un d'eux allait bien ! Le voir dans cet état la rassura. Quand il lui posa ses questions, là encore, parler était trop pour elle. Ce furent seulement des mouvements de tête qui répondirent au Poufsouffle.

Un hochement positif au "ca va" et au "tu le sentais pas".

Une nouvelle respiration ventrale et elle s'apaisa tout à fait. Elle sentait les retours de la crispation de sa mâchoire et s'étonna de sentir une douleur au niveau de ses paumes.

Ce n'est que lorsque son camarade tenta de la rassura qu'elle put enfin reprendre d'une voix blanche :
- "Tu crois vraiment qu'on peut résister au sortilège de chatouillis ? T'es tombé d'un coup, c'était... impressionnant."

Une nouvelle respiration. Elle avala sa salive, la bouche sèche.
- "Je te promets d'essayer de ne pas lever le sort avant 30 secondes. En cours, on nous a dit qu'après c'était dangereux... et on ne veut pas que tu nous quittes prématurément n'est-ce pas..." tenta-t-elle avec une volonté d'humour probablement ratée.

Elle n'était pas tout à fait remise. Elle voulait aller au bout de l'expérience mais avait encore besoin d'un peu de temps pour se lancer à nouveau.

266

Narcisse laissa échapper un "mmmmh" de réflexion, lorsqu'elle lui demande s'il pensait sincèrement pouvoir vaincre Rictusempra. Il s'attarda plusieurs secondes dans la contemplation, croisant sans y penser ses bras sur sa poitrine, le regard baissé.

"Mmmh..."

Son index et son pouce frottèrent son menton, il se mordilla les lèvres dans une moue pensive. Un petit claquement de langue, une hésitation, et enfin, il haussa les épaules.

"J'sais pas... P't'être, mais en vrai, ça m'paraît évident ! Genre, c'est pas possible que les adultes soient aussi sensibles à c'sort. Enfin, j'sais pas. Mais dans les cours de Sortilèges, j'ai vu qu'à un moment, on apprenait des modulations de sorts. Donc, ça veut dire, en toute logique, qu'on a un certain contrôle sur la magie ! Dooonc, en toute logique, on peut aussi en contrôler un peu les effets ! Peut-être ? J'sais pas !"

Il éclata de rire à ses propres réflexions, rougissant brusquement en se frottant la nuque, avant de reprendre son sérieux pour encourager son amie. Un hochement de tête déterminé, il plia ses genoux, et laissa pendre ses bras, prêt à accueillir le sort.

"Ok, vendu !"

Il eut un sourire entendu, amusé et taquin, mais rassurant.

"Bah, faut bien mourir d'quelque chose, pas vrai ?!"

Certes, à cet instant, il le disait comme une blague. Mais tout au fond de lui, prononcer ces mots renforça intensément sa détermination. Ce n'était plus un entraînement, il allait tout donner, s'investir à fond, faire appel à toutes ses forces.

Son regard changea et son visage se durcit alors qu'il expira lentement, en se tenant prêt.

Narcisse prenait les choses avec humour, ce qui était plutôt positif, et un trait de caractère qu'elle appréciait particulièrement chez lui. Quoique sa dernière remarque qui tentait de calmer la jeune fille n'eut pas vraiment l'effet escompté. S'il devait mourir, il était certain que ce ne serait pas de sa main. C'était un trop gros poids à porter pour une enfant de son âge.

Le Poufsouffle parvenait toujours à prendre de la hauteur, à mettre un certain recul sur les choses sérieuses, même si parfois il le devait non pas à sa volonté mais à sa naïveté. En tout état de cause, cette prise de recul était particulièrement précieuse. C'était quelque chose que la rouquine apprécierait particulièrement avoir. Elle devait généralement se forcer pour dézoomer et identifier les éléments sous différents points de vue, en particulier lorsque ca la touchait directement.

Ce qui était clairement le cas en cet instant. Elle se posa un instant avec elle-même et s'appliqua la technique de gestion du stress qu'elle avait appris de son père.

Le fait de pouvoir supporter le sortilège de Chatouillis pendant 30 secondes était-il une vérité ? Oui. Etait-ce possible de le vaincre au-delà ? Non. Elle s'en tiendrait donc à ces quelques secondes qui allaient probablement lui faire l'effet d'une éternité.

Etait-ce grave si elle dépassait les 30 secondes ? Oui. Il fallait donc qu'elle agisse pour ne pas les dépasser, car clairement, même si elle avait foi dans la bonne volonté et les capacités de son binôme, elle ne croyait pas qu'il pourrait lutter si facilement contre les chatouillis.

Elle réfléchit un instant puis trouva - heureusement, un sablier dans son sac. Elle trimballait toujours plein de trucs... et ses affaires de potion allaient pour une fois avoir une utilité en dehors des cours.

Le sablier faisait 30 secondes. Elle ne voulait en aucun cas les dépasser, donc elle le retournerait légèrement avant de lancer le sort.

Il ne restait plus qu'à contrôler ses réactions le temps que sa cible recevait le sort. Elle pensait qu'en se focalisant sur les grains de sable, elle pourrait lutter plus facilement contre l'envie de lever le maléfice.

Elle posa le sablier au sol, s'accroupit et se mit en état pour lancer Rictusempra. Quasiment en même temps, elle retourna le sablier et réeffectua les étapes nécessaires et le sort toucha Narcisse.

Elle ne se focalisa alors que sur le sablier, tentant d'évacuer le reste. Un à un, les grains s'égrenèrent. Lorsqu'il n'en resta qu'un, Eileen, blanche comme une colombe, leva le sort et jeta un œil sur Narcisse. Il était toujours en vie. Elle souffla, évacuant le stress accumulé. Au moins, avait-elle pu aller jusqu'au bout de l'expérience.

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Can't read my, can't read my, no one can read my poker face...

Ne demandez pas pourquoi, d'un seul coup, son esprit fut envahi par cette musique. Mais aussi naturellement que respirer l'était, la mélodie emplit les moindres recoins de son cerveau et de sa tête, se répandant dans son organisme. Son index battit de lui-même la mesure, contre sa cuisse, sans que son regard ne perde sa concentration, alors qu'il observait Eileen se préparer.

Il fut un peu déçu de la voir sortir un sablier. A cause de cela, aucun espoir de pouvoir grappiller une seconde supplémentaire d'entraînement. Sa respiration se synchronisa avec le calme de ses observations et de ses réflexions. Comme il se sentait bien, dans ce genre de situation. Il la vie braquer sa baguette, il prit une grande inspiration, avant de faire bouger son corps.

Plantant ses pieds dans le sol, il contracta tous ses muscles en pliant ses genoux, ramenant ses poings au niveau de ses hanches. Il serra les dents, envoyant toute l'énergie qu'il pouvait dans son corps, essayant d'imaginer un bouclier l'entourant. Quelques ombres blanches passèrent au fond de ses yeux. Si se détendre n'avait pas fonctionné, peut-être que la résistance frontale serait une meilleure approche.

Le sort le frappa de plein fouet. Un instant de flottement. Combien de battements de cœur ? Un ? Deux ?

Ce fut tout, pour cette parfaite immobilité. Et il se plia en deux en explosant de rire, achevant de se rouler au sol en pleurant d'hilarité à nouveau. Il comptait bien tenir toutes les secondes sans arrêter d'essayer de résister ! Il refusait de s'abandonner aux effets du sort sans au moins penser : "Allez ! Va te faire foutre ! tu m'auras pas !"

Bon, dans les faits, au bout des trente secondes, il resta allongé, les bras et les jambes étendues, le souffle court, un grand sourire aux lèvres. Il reprenait puissamment sa respiration, avant de lever un pouce tremblant vers le ciel. Tout baigne !

Il était en vie, oui. Et plutôt bien à priori. Le sourire aux lèvres et le pouce qui jaillit en l'air étaient plutôt révélateurs !

De son côté, Eileen avait vécu ces 30 secondes dans une sorte d'état second. Ne pas regarder était dans l'idée mieux mais en fait bien pire que de voir car son imagination avait été sa pire ennemie. En fait, que loupait-t-elle si ce n'est un camarade en train de rire ? Il fallait juste se dire qu'il ne faisait que rire... C'était quelque chose de plutôt positif. Mais non, elle voyait la réalité : elle le forçait à le faire, et lutter pouvait être douloureux, trop rire pouvait être douloureux. Elle en avait fait l'expérience !

Après trois grandes respirations, elle avait repris des couleurs. Elle s'approcha tremblante mais assurée de Narcisse et l'aida à se remettre sur pied.

Elle fouilla dans son sac et en sortit deux chocogrenouilles. Ils avaient tous les deux mérités une pause chocolatée pour se remettre d'aplomb. Tandis qu'elle donnait la sienne au Poufsouffle, elle prit bien soin de ranger la carte dans sa poche pour la donner plus tard à un de ses amis qui en faisait la collection.

Après avoir savouré la friandise, elle demanda, requinquée :
- "On s'y remet ?"

Cette fois, elle garderait le sablier dans la ligne de mire de Narcisse afin de pouvoir garder un oeil sur eux d'eux. Elle allait y arriver ! Elle allait dépasser ce malaise qu'elle ressentait en envoyant des maléfices. Il le fallait !

Elle attendait seulement un accord de la part de Narcisse. Le sort fusa alors !

269

"Fiou ! Allez, let's go !"

Aucune hésitation de la part de Narcisse lorsque sa camarade lui demande s'il était prêt. Il sautillait sur place, quelques douleurs abdominales le prenant au ventre, mais plus motivé que jamais. Il donna son accord de manière plus qu'explicite, en brandissant ses poings face à lui, de profil par rapport à elle. Peut-être que cette position serait totalement inefficace, mais il se devait d'absolument tout essayer ! Il s'en voudrait toute sa vie s'il devait ressortir de cette session sans avoir tenté toutes les options, toutes les idées, toutes les possibilités qui lui venaient à l'esprit.

Et une énième fois, il se prit le sort, et encore une fois, il s'effondra au sol en explosant de rire sans pouvoir se contenir. Vraiment, ce sort du démon... Il allait voir ce qu'il allait voir, et puis quoi encore !


"Haaaa... haaa... haaa... putain... Do... donne-moi.... deux s'condes, juste deux s'condes... fiouuu..."

Combien d'essais avaient-ils pratiqué ? Il en avait perdu le compte, noyé au milieu des éclats de rire de plus en plus douloureux. Son corps lui faisait mal et était courbaturé de courbatures, son esprit était embrumé et sa mâchoire était douloureuse d'avoir trop bougé. Il était proprement couvert de sueur, étendu au sol, les bras et les jambes écartes, paillant encore de rire de temps à autres, comme secoué par une décharge électrique.

Après quelques secondes, il se retourna sur le côté, pour finalement finir sur le sol, le visage écrasé contre la pierre.

"Froid... frais... aaah... du bien."

Un nouveau rire, avant de lever le pouce en l'air, moins confiant qu précédemment cependant.

Je me suis permis de faire une petite ellipses des multiples tentatives, histoire de ne pas répéter mille fois les essais, hésite pas si ça ne te convient pas !

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6

Sans dire un mot de plus, j'observe et analyse silencieusement le bref échange entre les deux Serpentard. Est-ce le début d'une querelle ? Ou peut-être ont-ils l'habitude de communiquer de cette façon ? Quoi qu'il en soit, le résultat demeure le même : le garçon n'a plus sa baguette, celle-ci ayant été piqué par Louna. Il proteste un peu, et déclare que l'arbitre n'est pas nécessaire ; celle des deux qui finira au sol aura gagné. Je sourcille. D'accord, c'est comme ça. Pourquoi pas, ça ne me déplait pas. Le garçon sort un manuel pour potasser, tandis que la brune m'annonce sa situation imaginaire, ce à quoi je réponds du tac au tac, mais le plus honnêtement possible :

- Considérons que ça m'importe.

Parce-qu'en vérité, je m'en fiche un peu de la baguette de l'innocent. Mais soit. Je me mets moi aussi en place, sans courir cependant. Pas maintenant. Avant même de se retourner, Louna lance un premier sort (échec) qui rate, et sans perdre une seconde, j'en profite donc pour jeter le mien :

- Locomotor Mortis

La lumière du sortilège jaillit vers la verte, et comme tout peut être utile – même le déclaré innocent – je me faufile cette fois-ci à toute vitesse derrière Alexander, prenant garde à ne pas me faire chiper ma baguette en m'approchant. Sait-on jamais, ça a l'air d'être leur truc.

- Mince, te voilà devenu un obstacle... je m'en excuse, lui sussuré-je sarcastiquement, sourire en coin et prête à riposter.

Oui, je cherche. Oui, je veux voir sa réaction. Mais peu importe ce qu'elle sera : s'il déplace ne serait-ce qu'un orteil, je compte bien déplacer le même.

@Louna Hamilton, @Alexander Joyce Jr