Octobre 2048
Avec @Ashley McCarty

Depuis la veille, au moment où elle avait dû reposer le pied à terre, elle n'avait eu qu'une idée en tête. Voler ! Lors de son arrivée à Poudlard, elle avait découvert son emploi du temps et c'est avec stupeur qu'elle y avait vu inscrit "Cours de vol". Elle savait que les sorciers utilisaient des balais pour se déplacer. Elle avait entendu sa mère et ces grands-parents évoqués ce fait dans des discussions. Mais elle n'avait jamais posé de questions à ce sujet, tout ce qu'elle en savait ce résumé à ce qu'elle avait imaginé.

Comment pouvait-on s'asseoir correctement sur un balai tout en effectuant des manœuvres et ne pas tomber ? Et puis comment on le dirigeait ce bazar ? Et l'atterrissage ? Comment ça se passe ? Toutes ses questions, et les autres, s'envolèrent en même temps qu'elle lors de son premier cours de vol. Elle n'avait décollé que de quelques mètres, mais elle avait ressentit une sensation de liberté immense. Elle était parfaitement bien installée, elle ne ressentait aucune gêne au niveau de l'assise. Elle s'était presque immédiatement sentie en harmonie avec l'objet qui la portait. Sa posture n'était pas parfaite, et sa stabilité non plus, mais elle n'avait pas peur !

Et c'est en ce samedi matin du mois d'octobre qu'elle se dirigeait vers le terrain d'entraînement. Son premier cours était derrière elle à présent et depuis le début de l'année, elle s'était montrée très attentive lors des leçons, attendant avec impatience d'avoir acquis toutes les bases nécessaires pour pratiquer sur son temps libre. Ils avaient récemment appris les accélérations et freinages en ligne droite. Et il lui restait beaucoup à apprendre, mais elle estima que ce serait suffisant, au moins pour s'amuser à faire quelques aller-retour à une hauteur raisonnable. Elle prit soin d'enfiler un équipement et d'inspecter le balai qu'elle avait emprunté à l'école avant d'entrer dans le terrain d'entraînement d'un pas décidé.

Depuis le début de l'année et des cours, Ashley avait découvert qu'elle ne possédait aucun talent pour le Vol, ce qui était plutôt surprenant compte tenue du fait qu'il y avait eut beaucoup de joueurs de Quidditch dans sa famille. Rien que deux de ses grandes sœurs avaient été membres de l'équipe des Ailes d'Airain. Mais bien sûr, Ashley n'était vraiment pas doué pour le sport sur balai. Hier encore, elle s'était ridiculisée lors d'un cours de Vol particulièrement pénible. Mais aujourd'hui, la jeune Serdy avait décidé de se prendre en main et d'aller s'entrainer pendant le week-end, profitant du fait que ses professeurs ne l'avaient pas surchargés de travail.

C'est pourquoi elle était là, marchant face au vent froid qui annonçait à grandes bourrasques l'hiver. Ashley commençait à se dire que c'était une très mauvaise idée, mais repenser à la honte cuisante qu'elle avait ressentit lors du cours de la veille la motiva à continuer d'un bon pas vers le terrain d'entraînement. Ce matin-là, elle s'était réveillée à l'aube pour ne risquer de croiser personne et pour pouvoir s'entraîner en paix. La jeune fille regarda d'un œil mauvais le ciel obstinément gris depuis déjà quelques jours. Le moral de la jeune fille dépendait du temps qu'il faisait et lorsqu'il faisait gris, il était au plus bas.

Ashley avait emprunté à l'école un balai, et elle espérait qu'il soit de bonne qualité. Elle en commença donc l'inspection mais elle ne put la continuer bien longtemps, car, lorsqu'elle entra dans le terrain d'entraînement, il y avait déjà une jeune fille sur un balai qui avait eut, manifestement, la même idée que Ashley. Et elle la connaissait ; c'était une fille de sa promotion à Serdaigle. Neruda ou un truc dans le genre. Le moral dans les baskets, la jeune fille lança à sa camarade :

— Salut ! Toi aussi tu es venue pour t'entraîner ?

Peinant à effectuer des demi-tours, elle s'était résignée à faire des tours de terrains prudemment. Elle volait avec aisance à environ 1m50 du sol, son allure était constante sans pour autant être rapide. On pourrait même dire qu'elle était très lente, mais du haut de ses 11 ans Neruda avait l'impression de filer à toute allure. Le vent venait gifler son visage, ébouriffé ses longs cheveux noirs mal attachées et soulevait sa cape de vol, accentuant son sentiment de vitesse extrême. En réalité, on pouvait suivre sa cadence à pied sans même avoir besoin de courir.

Elle reconnut immédiatement Ashley qui entrait sur le terrain, balais à la main. Elle était intriguée par sa camarade de maison, elle lui paraissait douce et gentille, pour autant, elle avait déjà entendu la fillette jeter habilement quelques sarcasmes. Neruda aimait bien observer les gens avant de les aborder, mais elle, elle n'avait pas réussi à la cerner. Elle prit la direction de la jeune élève tout en se demandant comment elle allait bien pouvoir l'aborder. Elle affichait un grand sourire niais et l'expression de son visage trahissait l'immense excitation qui l'habitait.

Une fois à son niveau, elle se posa en face d'elle tout en restant à califourchon sur son balai. Elle fut soulagée que la jeune Aiglonne ouvre le dialogue la première :

"— Salut ! Toi aussi tu es venue pour t'entraîner ? "

Neruda décela de la tristesse dans la voix d'Ashley, et son expression changea presque instantanément. Elle planta ses grands yeux compatissants dans ceux de sa camarade et un léger sourire bienveillant aux lèvres, elle répondit joyeusement :

" - Non, moi, je suis venue m'amuser ! " Puis, plus doucement elle ajouta : " Est-ce que ça va ? "

Elle désigna le balai que tenait sa camarade d'un mouvement de tête :

" Et toi ? T'es venu t'entraîner ? "

Ashley regarda Neruda se poser devant elle. La jeune aiglonne se sentit encore plus nulle quand elle vit avec quelle aisance sa camarade volait. La jeune fille ne comprenait vraiment pas pourquoi elle n'arrivait pas à se diriger ni à rester plus de dix minutes dans les airs. Pourtant, lorsqu'elle était petite, ses parents lui avaient donnés l'ancien balai volant pour enfant qui avait appartenu à ses sœurs et elle l'avait utilisé tous les jours ! Mais elle n'y arrivait juste pas. Ashley n'avait jamais eut envie de devenir une grande joueuse de Quidditch mais la jeune fille aurait pensée qu'elle saurait voler un minimum. Neruda venait de lui dire qu'elle était venue s'amuser. Elle devait être vraiment motiver à s'amuser pour venir à huit heures du matin lors d'une matinée d'automne particulièrement froide, pensa-t-elle méchamment. La jeune Serdy étouffa aussitôt cette pensée mesquine. Ashley en avait marre d'être méchante avec les autres, mais c'était un réflexe qu'elle avait pris pour se défendre contre ses parents. Sa camarade lui demanda ensuite si tout allait bien.

— T'inquiètes, tout va bien, dit-elle en souriant. Ce qui était presque vrai. A part ce ciel obstinément gris et sa nullité en vol. Et oui, je suis venue m'entraîner... Je suis un peu nulle en vol, du coup je comptais m'entraîner ce matin, mais si tu veux, je peux m'en aller... Si je te gêne.

— T'inquiètes, tout va bien, dit-elle en souriant. Ce qui était presque vrai. A part ce ciel obstinément gris et sa nullité en vol. Et oui, je suis venue m'entraîner... Je suis un peu nulle en vol, du coup je comptais m'entraîner ce matin, mais si tu veux, je peux m'en aller... Si je te gêne.

Sur ces mots, Neruda pencha légèrement la tête sur le côté, interloquée. La gêner ? Quelle drôle d'idée. En vérité, pas grand-chose ne pouvait la déranger. Il lui arrivait parfois d'être agacée dans ses mauvais moments, et même sans raison apparente. Mais ce matin, cela ne risquait pas d'arriver ! Pressée, elle tapa du pied doucement pour s'élever dans les airs, son sourire s'était élargie et gardant la posture elle répondit :

"- Mais tu m'gêne pas-du-tout ! La seule chose qui me gêne ici, c'est ce fichu vent !" Elle acheva sa phrase en fronçant les sourcils, pestant après la force invisible qui la faisait vaciller puis elle ajouta presque en riant : " On peut s'entraîner ensemble si tu veux ?! " À présent, ses grands yeux pétillaient d'excitation, l'idée d'avoir trouvé une amie pour voler la ravit.

Elle tenta de faire demi-tour sur son balai et perdit l'équilibre. " Heu... Bon... Je maîtrise pas trop les demi-tours..." Dit-elle un peu confuse. Après quoi, elle posa les pieds-à-terre et sans aucune grâce, dans un pas lourd, toujours à cheval sur le manche, elle effectua son demi-tour. Elle se trouvait dos à Ashley et elle pivota légérement pour s'adresser à la jeune fille :

" - Et toi ? C'est quoi qu'tu maîtrise pas ? Tu peux pas être nulle non plus... " Son optimisme était totalement apparent lorsqu'elle prononça cette phrase. Pour Neruda, la nullité ça n'existait pas, ses parents lui avait appris qu'en étant obstiné et en travaillant ses faiblesses, on pouvait quand même faire mieux, même là où cela semblait impossible. Bon, parfois, elle échouait, évidemment, mais au moins, elle pouvait se féliciter d'avoir, presque à chaque fois, tout tenter pour réussir.

Ashley vit sur le visage de Neruda une expression de surprise, comme si la jeune aiglonne venait de proférer une énormité. Jusque là, la jeune fille n'avait jamais vraiment fait attention à ses camarades, malgré le fait qu'elle passait le plus clair de son temps avec elles. Mais Neruda lui avait donné une expression de gentillesse infini, ce qui était plutôt rare, du point de vue de Ashley. Elle avait vécut toute sa vie avec des gens qui n'était pas dut tout bienveillant à son égard et la jeune Serdy était surprise de constater que tout le monde n'était pas des êtres méchants. Cette pensée la fit sourire.

Sa camarade reprit son envol et lui dit qu'elle ne la dérangeait pas du tout et qu'elles pouvaient s'entraîner ensemble. Puis elle essaya de faire demi-tour mais elle rata sa manœuvre. Neruda se posa de nouveau devant elle en lui disant qu'elle ne maîtrisait pas trop les demi-tour. Puis elle lui demanda ce qu'elle ne maîtrisait pas d'une voix enthousiaste. Tout, voulut lui répondre mais elle se retint.

— C'est vrai que ce serait bien si on s'entraînait ensemble ! Je ne maîtrise vraiment pas grand chose, je sais à peine décoller...

Avoua-t-elle, un peu gênée. La jeune Serdy n'avait pas l'habitude d'avouer si facilement ses faiblesses mais Neruda la mettait à l'aise, elle respirait la gentillesse. Puis, pour faire une démonstration de ses talents inexistants, elle enfourcha son balai. Ashley essaya de se propulser mais dût s'y reprendre à trois fois avant de réussir, puis s'éleva dans les airs, tremblant comme une feuille sur la branche de bois qui était sensé la faire volée. Son vol fut très hésitant et elle redescendit au bout de trois secondes, le cœur battant à toute vitesse. La jeune fille atterrit avec beaucoup trop d'élan et fut propulsée par-dessus son balai. Elle se retrouva à quatre pattes dans l'herbe, les joues brûlantes de honte.

— Tu vois, pas très fameux, dit-elle avec un sourire gêné.

Après avoir constaté qu'Ashley allait bien malgré la sacrée cabriole qu'elle venait de faire, Neruda ne put retenir un léger rire sans la moindre nuance de moquerie. Elle s'approche de sa nouvelle amie pour lui tendre la main et l'aider à se relever. Elle s'étonna un peu de la voir rougir, finalement la froideur qui émanait de la fillette n'était peut-être qu'une façade... À présent, elle lui paraissait presque vulnérable assise là sur la pelouse le rouge aux joues. Sa maladresse l'avait souvent conduit à ressentir ce sentiment de honte. Elle fut simplement surprise que la jeune Serdaigle, qui lui avait paru si sûre d'elle jusqu'à présent, puisse se retrouver dans une telle posture. Peut-être qu'elles n'étaient pas si différentes que ça dans le fond... En-tout-cas, même si elle n'avait passé que très peu de temps ensemble, Neruda avait un bon ressentit à son sujet et son instinct la trompé rarement malgré son jeune. Elle aimerait beaucoup qu'elles puissent devenir amie, et même si elle ne savait pas trop comment procéder, elle comptait bien tout faire pour qu'Ashley l'apprécie comme elle commençait à l'apprécier. Elle ne connaissait pas grand-chose à l'amitié, elle avait lu un jour que c'était un lien qui se construisait au fil du temps...

Un lien ?! Au milieu de ses réflexions, elle eut soudainement une idée ! Son visage s'illumina, c'était bien sûr ! Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ?!

"-Tu sais, j'crois que le prof au premier cours, il a dit qu'il fallait établir un lien avec son balai, peut être que ça peut t'aider !"

Heureuse de sa trouvaille, elle se dirigea vers son balai posé au sol d'un pas guilleret. Elle mit sa main au-dessus du manche de ce dernier et dit fermement : "Debout !" L'objet se souleva légèrement, tremblotant et retomba aussitôt. Elle regarda Ashley d'un air rieur et lui fit un signe de tête l'invitant à l'imiter. Puis elle regarda le balai capricieux d'un air sévère et clama de nouveau, presque en criant : "DEBOUT !" Le balai lui frappa la paume de la main d'un coup sec, mais elle ne la referma pas assez vite pour s'en saisir. Riant et pestant en se frottant le creux de la main à peine douloureux en même temps, elle s'adressa à la jeune blonde :

"-Normalement, c'est comme ça qu'on fait j'crois ! Mais bon... " Elle regarda son balai avec dédains avant d'ajouter "J'crois qu'il veut pas m'obéir lui !"

Après sa piètre performance, Neruda l'aida à se relever en laissant échapper un petit rire qui, d'abord offensa Ashley avant qu'elle ne se rende compte que c'était un rire totalement dénué de moquerie. La jeune Serdy sembla plonger dans ses pensées et Ashley resta plantée devant elle à l'observer. Avant maintenant, la jeune fille n'avait jamais vraiment parlé à sa camarade de Serdaigle, pourtant, celle-ci avait l'air plutôt gentille. Mais c'était encore cette vieille peur de l'abandon, qu'elle essayait vraiment d'étouffer, qui l'empêchait de sociabiliser. Ashley savait que les autres la voyaient comme une personne plutôt froide, sûr d'elle et sarcastique mais c'était tout le contraire. A l'intérieur, ce n'était qu'un fourbis de doutes, d'appréhension et de manque de confiance en soi. Au contact de sa famille, la jeune fille avait appris à étouffer ses sentiments et à ne faire paraître qu'une froide indifférence.

La jeune Serdy revint à l'instant présent lorsque sa camarade lui dit qu'elle se rappelait que le professeur de Vol avait dit qu'il fallait établir un lien avec son balai. Ashley eut un sursaut d'espoir et s'empressa d'imiter Neruda lorsque celle-ci lança à son balai un "debout !" d'une voix autoritaire. La jeune fille posa son balai au sol avant de positionner sa main au-dessus de son manche. Elle respira un bon coup, priant le ciel qu'elle réussisse.

— Debout !

Dit-elle d'une voix qu'elle espérait autoritaire mais qui ne l'était pas du tout vu le manque de réaction de la part du balai. A la deuxième tentative de Neruda, le balai lui sauta dans la main mais elle ne réussit pas à le rattraper. Ashley sentit son moral retomber dans ses baskets et elle regarda son balai avec découragement. Mais bien vite, elle se ressaisit. Elle pouvait y arriver. La jeune fille était prête à rester jusqu'à la fin de la journée si ça lui permettait d'arriver à voler sans se ridiculiser. Ashley retenta l'expérience une bonne dizaine de fois mais rien à faire.

— Rohh, et puis zut, j'en ai marre ! Debout ! Sal balai capricieux ! Debout !

Et soudain, à son grand étonnement, le balai lui sauta dans la main avec vigueur. Elle regarda Neruda avec un sourire aux lèvres.

— J'ai réussis ! Grâce à toi !

Et, sans réfléchir, elle se jeta dans les bras de sa nouvelle amie.

L'étreinte d'Ashley surprit Neruda, elle n'avait pas l'habitude d'une telle proximité. En-dehors de ses parents et grands parents, personne ne l'avait jamais pris dans ses bras comme cela auparavant. Après une demie seconde sans réaction, les yeux grands équarquillé révélant son étonnement, elle referma finalement ses bras autour de sa nouvelle amie. Amie ? Elle découvrait avec grand plaisir ce que cela signifiait avec sa camarade. Elle le sentait, un lien s'était créé entre elles, presque dès le premier instant. Profitant de cet instant agréable, elle se questionnait sur le sens de cette relation. Elle avait déjà rencontré pas mal d'élèves depuis son arrivé, mais cette alchimie était unique et mystérieuse pour la jeune fille. Mais y avait-il quelque chose à comprendre ? Peut-être était-ce cela la magie de l'amitié. Un sentiment soudain et inexplicable, une affection sans raison... Elle décida d'arrêter de chercher des réponses et d'apprécier pleinement la joie procurée par le lien qui les unissait. Sans vraiment comprendre pourquoi elle souhaitait qu'Ashley partage ce sentiment avec elle, qu'elle soit heureuse elle aussi. Et visiblement, elle était sur la bonne voie. Sur un ton doux et rieur, elle lui dit doucement :

"- Tu sais, je savais que t'y arriverais ! Il n'y a rien de sorcier..." Elle s'amusa de sa bêtise avant de reporter son attention sur les balais gisant sur le sol. "Maintenant, qu'on a réussi à les faire obéir, tu veux qu'on essaie de voler un peu ?"

De nouveaux, elle donna l'ordre à l'objet de rejoindre sa main, et celui-ci s'exécuta instantanément. En conseillant la jeune Serdy, elle avait peut-être réussi à régler son problème de manœuvre, elle voulait en avoir le cœur net. Sans plus attendre, elle enfourcha le manche et tapa du pied doucement pour s'élever. Immédiatement, elle tenta un demi-tour, mais au lieu de tourner, le balai se retourna et elle se retrouva tête en bas, tel un cochon pendu par les pieds. N'étant qu'à quelques centimètres du sol, elle lâcha prise et se retrouva allongée sur l'herbe les bras en croix en train de se bidonner dans un fou rire incontrôlable. Normalement, elle aurait dû être énervée, elle qui ne supportait pas l'échec. Mais en la présence de la jeune blonde, tout lui semblait drôle et sans gravité. Elle adorait cette nouvelle sensation et sans trop savoir comment, elle se promit de tout faire pour consolider la relation naissante entre elles.