Elle eut du mal à rester seule dans son petit coin tranquille de la bibliothèque lorsqu'Alice se leva pour disparaître dans les rayons. Marilya trouvait facilement le temps long toute seule, surtout lorsqu'elle n'avait rien d'autre à faire qu'attendre. Sans le savoir, elle avait développé un nombre impressionnant de passion durant son enfance, pour palier à ce manque de présence humaine : la peinture, la pâtisserie, le jardinage, les gommettes, la pâte à modeler, puis l'argile, le collage, le dessin tout simplement, le tricot bien entendu, les jeux de sociétés, les livres, les parties de cache-cache avec ses rats, ses explorations, secrètes évidemment, sur le toit, le balai pour enfant, les perles, la couture, n'importe quelles activités physiques pouvant se jouer seul, les bavboules, le chant et la danse... Même faire le ménage, tant que ça la maintenait occuper pouvait lui sembler un plaisir.

Il y avait cette petite voix intérieure aussi, très discrète, mais néanmoins présente, qui lui faisait éprouver un petit quelque chose... Il ne s'agissait pas vraiment de honte, ni de gêne, ni de remords... Et n'empêche qu'Alice faisait tout à sa place. Marilya espérait que sa nouvelle amie ne se sentirait pas exploitée !

Lorsqu'Alice revint de derrière les rayons, avec un beau sourire et trois livres, la reconnaissance de la princesse gonfla d'un seul coup dans sa poitrine, certaine qu'elle n'y serait pas arrivée seule. Elle remercia sa camarade et attrapa au vol les ouvrages comme s'il s'agissait de trésor !

Dsl, j'ai manqué d'inspiration

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Alice sourit à Marilya. 'J'aime l'aider avec ces choses. Je sais que je ne suis probablement pas la meilleure ressource, mais elle me donne le sentiment d’avoir aidé d’une manière ou d’une autre. J'espère pouvoir continuer à le faire. Elle a l'air vraiment amicale et gentille,' pensa-t-elle, ses yeux bleus pétillant légèrement.

"Autant j'apprécie passer ce temps avec toi, Marilya… autant j'éprouve totalement une soif insatiable de connaissances. J’aime avoir ce sentiment, personnellement. Je sais que cela semble probablement cliché, mais il doit y avoir une raison pour laquelle j'ai été répartie à Serdaigle," rigola-t-elle. "Mais, voudrais-tu que je t'aide à rechercher dans l'un des livres la langue que tu cherches ? J'espère, tu réussiras à le trouver. Et, si je ne te marche pas sur les pieds, puis-je t'aider à cet égard ? Si tu le souhaites, bien sûr. C'était ton idée, au départ. Mais, maintenant que tu parles d'apprendre la langue des Selkies, cela semble intéressant, Marilya" répondit-elle en souriant agréablement.

'Note à moi-même : je souhaiterais peut-être commencer à limiter ma quantité de parole. J’ai l’impression de trop divaguer, et ce n’est tout simplement pas ce que font les jeunes femmes polies. Je ne peux pas me débarrasser de cette habitude facilement, mais j'ai l'impression que Marilya pourrait être du genre à apprécier que je sois poli.' Alice sourit vivement à Marilya alors qu'elle attendait la réponse de Poufsouffle.

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Remarques: Reducio discours #0042aa pensées italique

Mentionne : Reducio @Marilya Sowell

Tenue: Reducio Uniforme de Serdaigle. Ses cheveux bruns sont attachés en nattes tressées.

232 mots
Mercredi 06 janvier 2049, 9h55
C'est bien, je le ressens aussi.

Marilya déclina l'offre d'Alice, de chercher la bonne langue dans leurs livres, ne voulant pas abuser de sa gentillesse et de son savoir. La pauvre avait été complètement dérangée dans sa matinée et pour quoi ? Finalement pas grand-chose, puisqu'elles n'avaient eu le temps que de faire une sélection de livres. Aucun passage secret ne leur avait été révélé. La princesse s'en voulait un peu, mais elle se réjouissait d'avoir de la lecture pour le soir, des livres dont, elle en était certaine, le contenu lui serait à la fois utile et intéressant !

"Oh oui ! On s'amusait bien si on travaillait la langue des sirènes ensemble", s'enthousiasma Marilya tandis que son ventre commençait à protester. "On mange ensemble à midi ?"

Marilya se leva avec une pile de livre trop grande pour elle, un sourire amical scotcher aux lèvres. Elle ne savait pas quelle heure il était exactement, mais son ventre, réglé comme une horloge, se trompait rarement sur l'heure du dîner.

Posant les livres qu'elle souhaitait emprunter sur le comptoir pour les enregistrer, la princesse regretta de n'avoir jamais pris le temps de s'entraîner en dehors des cours sur le sortilège de lévitation. Néanmoins débrouillarde, elle retira sa cape d'écolière pour en faire un baluchon et caler les ouvrages à l'intérieur. S'ils formaient tout un bloc, Marilya pensait qu'il serait plus facile de les transporter, par magie ou non.

"On peut faire un détour par le terrier ?"

FIN pour moi, merci