Ce RP est libre, le premier post est cependant réservé à @Maximilian Volts. (Action du perso vu avec la joueuse.)

Nous y sommes. C'est le moment de vérité. Nous allons enfin voir notre farce en action. Ce n'est pas une petite farce cette fois-ci, mais quelque chose de grandiose dont les élèves et le personnel risquent de se souvenir pendant un moment. Rien qu'à cette idée, je sourie intérieurement. Il ne faut pas que je laisse paraître ne serait-ce qu'un seul signe que moi ou Maximilian sommes à l'origine de la farce. Nous avons tout fait pour ne pas nous faire repérer pour le moment, si bien que personne à part nous deux sommes au courant de ce qui se trame. Pas question de tout mettre en l'air si près du but.

Personne ne pourra remonter jusqu'à nous, nous avions agit discrètement, c'est parfait. Je me demande si les Weasley ressentaient aussi se mélange d'excitation et de fierté avant une farce. C'est vraiment un sentiment étrange, mais en même temps très agréable.

En entrant dans la Grande Salle avec Maximilian, nous nous dirigeons vers la table des Gryffondor comme si ne rien était, et nous nous installons tout au bord de la table, le plus près possible d'un des coin de la Grande Salle. Ainsi, nous serions sans doute préservé de ce qui attend les autres élèves. Après avoir pris une pomme et avoir croquer dedans, je me penche vers Maximilian et lui dis, d'une manière que personne d'autre ne puisse entendre.

- Et maintenant, que le spectacle commence.

Je suis fébrile. Si notre farce réussit, ce sera la plus belle que j'aie jamais accompli, lors de ma longue carrière de fauteur de troubles. Pour cette raison, je suis absolument incapable de réprimer le large sourire qui illumine mon visage. Assis à côté d'Awstin, j'espère que notre place nous préservera de la pluie putride qui attend nos camarades. Mes boucles brunes ont déjà subi une attaque de bombabouse il y a quelques années, et le souvenir de mes difficultés à me débarrasser de l'odeur hante toujours mon esprit. Heureusement, une telle catastrophe ne devrait pas se reproduire aujourd'hui : nous avons tout préparé, et les colis remplis de bombabouses devraient exploser suffisamment loin de nous pour que nous soyons épargnés par la douche désagréable. Ne pouvant résister à l'envie de manger avant que l'odeur ne me coupe l'appétit, j'attrape quelques morceaux de pain sur la table.

"Les hiboux ne devraient pas tarder à arriver..." chuchoté-je à Awstin.

Effectivement, comme s'ils m'avaient entendu, une multitude de hiboux et de chouettes débarquent dans la salle. Je jette un coup d'oeil à ma montre, qui me confirme qu'il est l'heure du courrier. Toutefois, je doute que quiconque ait le temps de lire les lettres de leurs proches avant de subir notre attaque. En effet, je vois la première bombabouse exploser à quelques mètres de nous, bientôt suivie par d'autres, partout dans la Grande salle. Ne pouvant me retenir plus longtemps, je me force à baisser la tête pour masquer mon hilarité. Je me penche vers mon partenaire de crime et lui chuchote :

"Mec, on a réussi !"

Cela faisait une semaine que les cours avaient repris au château. Une semaine après une rentrée en fanfare, ceci dit métaphoriquement comme presque littéralement.
Depuis, silence radio sur ce sujet de la part de Eli mais Constance n'avait pas non plus cherché à l'asticoter de trop depuis l'intercade. Et ce n'est pas comme si cet évènement avait été le seul digne de susciter l'attention : le nouveau planning bien chargé suite à la prise de filière et les options - sur ce point-là, Constance s'était sentie pousser des ailes en juin dernier - ainsi que la réunion du club de soutien scolaire qui s'était bien passée et s'était avérée intéressante, la lettre de Johann et Michael qui lui racontaient leurs premières péripéties au collège londonien, et puis enfin la "mission" que la châtaine s'était mise en tête... une mission qui concernait indirectement son amie à ses côtés et plus directement l'amoureux de celle-ci. Gideon. Elle avait prévu de le cuisiner un peu le lendemain au cours de Mr Charleston - et elle espérait bien réussir. Bref, ce début de mois de Septembre n'était pas un long fleuve tranquille.

Justement, toute à ses pensées, la jeune fille tournait négligemment sa cuiller dans son bol de porridge, son regard tantôt fixé sur les flocons d'avoine délicieusement gonflés et gorgés de lait, tantôt vers les visages qui l'entouraient dés qu'une intonation détonait dans le brouhaha ambiant - sans pour autant jamais vraiment suivre telle ou telle conversation.

C'est alors que l'heure du courrier fut annoncée par une myriade d'hiboux et chouettes qui se glissèrent par les hautes fenêtres de la Grande Salle. L'anglaise n'attendait pas vraiment de courrier mais elle songea qu'elle devrait peut être s'abonner à un quotidien britannique sorcier pour se tenir au courant des dernières nouvelles du monde hors-Poudlard.
Ce serait bien pratique tout de même, pense-t-elle en avisant un élève réceptionner un exemplaire du Daily Prophet et l'ouvrir en grand. Vu qu'on a pas internet ici. Mmmh...

Elle avait arrêté de touiller sa cuiller lorsque...


Euuurgh !! What the...
L'odeur nauséabonde, atroce et si particulière de déjection envahit sans préambule ses narines tandis que ses prunelles se posent sur une mare de... Euuurk ! à moins de deux mètres d'elle, en plein milieu de la table !

Plaquant une main sur sa bouche - à la fois pour retenir un cri que pour se protéger au maximum de l'odeur fécale - Constance tourna précipitamment son regard vers sa voisine, les yeux exhorbités.
C'est pas... c'est pas elle hein ? C'est pas de toi cette farce Eli ??!!
Les feux d'artifices, c'est d'la pisse d'chat à côté. Non... c'est pas possible. Eli, rassure-moi t'étais pas au courant ?

Non mais dés le matin quoi ! Au petit-déjeuner ! Non, Constance ne goûtait pas vraiment la blague.

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Coucou avec @Élisabeth Willis on s'incruste