Contexte actuel :
❝ Mardi 21 avril 2048, 17h. Herminie est approchée avec douceur par Seno Satsu au moment du repas. Elle et sa correspondante sont conviées à la rejoindre en fin de journée. Le désir d'Herminie d'en apprendre plus sur l'artisanat sorcier japonais semble être parvenu aux oreilles de la professeure. ❞

Sac à dos de @Herminie Peers

➳ Baguette ∞ 32,7 cm en bois de cerisier et plume de phénix
➳ Potion ∞ Aucune

∞ Première résolution le 26 septembre ∞

Pour les compétences AMICO, nous testons un format RP avec résolutions MJ. Vous n'avez donc pas de limite dans la longueur de vos réponses. Contrairement aux aventures, vous n'avez pas non plus de délais de réponse avant la prochaine résolution MJ. Au terme de ce RP, vous pourrez obtenir un bonus RP dont la nature est encore mystérieuse...

Herminie, c'est en extérieur¹ que vous êtes attendue. Etonnament, il semble exister quelques fragment de nature sauvage ou presque sur ces rochers hébergeant l'école de Mahoutokoro. Seno Satsu² est déjà là, attendant votre venue. Elle semble curieuse de voir si vous êtes venue accompagné de votre correspondante ou non.

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Bonjour, afin d'éviter de rester bloqués trop longtemps sur les RP compétences, notamment pour ceux qui sont plusieurs sur un même RP, nous allons ajouter une date pour la résolution MJ suivante. Le délais pour répondre sera d'un mois.

Prochaine résolution le 1er février 2024

Repousser ses limites. Depuis son arrivée sans pitié aucune devant l'archipel rocheux de l'Institution Japonaise des Pratiques Magiques Mahoutokoro, la jeune fille constatait chaque jour le mélange de grâce et de dureté qui semblait constituer l'âme de l'école. Même parmi la confortable annexe des jeunes filles où elle évoluait le plus souvent, régnait un contrôle des corps et des pratiques qui semblait n'avoir rien à envier aux dures cabanes de bois des garçons. Les jeunes filles maniaient des armes différentes, mais tout aussi acérées. D'elles, était attendu la même excellence dans les domaines qu'on leur présentait. La britannique s'efforçait de décevoir le moins possible. Elle laissait courir son regard sur le moindre recoin, notait et imitait les gestes, les postures, et tentait de démêler les complexes relations sociales et même spirituelles du lieu. S'insérer dans cet univers contraint la vidait littéralement de son énergie, et elle s'endormait chaque soir sans demander son reste après seulement quelques lignes envoyées à l'autre bout du monde.

Ce matin là, Herminie suivait Mayako, un pas en arrière, habillée du hakama bleu et du kimono de l'école, bien qu'elle n'ait évidemment pas reçu l'honneur de porter le haori caractéristique. Elle tachait de conserver les mêmes petits pas gracieux que sa correspondante. Arrivée au cœur d'un espace plus naturel que les jardins japonais qui constituait la majeure partie des espaces extérieurs du rocher, elle ne laissa glisser son regard sur son environnement qu'une seconde, avant de s'incliner devant la professeure d'Artisanat magique pour femme. "Satsu-sensei. Vous souhaitiez me voir.", dit elle avec respect, attendant de voir la manière dont s'adressera à elle l'enseignante. Elle se demandait avec curiosité pourquoi elle l'avait fait venir. Mayako, qui présentait les mêmes marques de respect à ses côtés, ne lui avait rien dit non plus.

@Herminie Peers, la sensei vous salue toutes les deux sans un mot. Dos droit, regard baissé et main sur le cuisse, elle incline légèrement le buste dans vos direction. Son salut est moins profond que celui de Mayako, mais parfaitement exécuté. Seulement après, son regard rencontra le vôtre pour un instant avant de se reporter sur votre environnement.

« Peers-san, regardez autour de vous et dites-moi ce que vous voyez. »

L'artefact de traduction en votre possession vous est d'une grande aide habituellement, mais ne vous permet pas de dire avec certitude ce que la japonaise attends de vous. Vous vous trouvez entourez par le rocher dans un espace équivalent à celui d'une grande pièce. La végétation à repris ces droits ici et, même si le rocher affleure encore, quelques arbres ont réussit à se développer et à croître jusqu'à atteindre une taille tout à fait respectable. Que peut bien attendre de vous la professeure qui vous fait face ?

Prochaine résolution le 1er mars 2024

Elle croisa le regard de la sensei qui les avait salué en retour, avant de le suivre sur le renfoncement au milieu des roches. Ce qu'elle voyait ? La question n'était probablement pas aussi simple qu'elle le semblait. Devant les trois femmes, le rocher renfermait cet espace qui semblait à ses yeux naturel, pour autant qu'elle le savait. Les arbres, en particuliers, attiraient son regard. Elle essaya de gommer de sa voix toute l'hésitation et le doute qui pouvait la caractériser dans les situations dehors de sa zone de confort - zone qu'elle avait quitté dès qu'elle avait mis un pied en dehors du train, de toute façon. Prenant plutôt exemple sur la retenue de sa correspondante, Herminie répondit calmement, parlant lentement pour ne rien brusquer. Mayako resta silencieuse, en attente.

"Je vois... Un espace préservé du vent et de la dureté de l'air marin grâce à la forme du rocher qui le protège. La vie, la végétation a pu s'y développer, petit à petit. C'est comme... un refuge."

Elle savait, de ses terres natales, combien les embruns étaient dures pour les terres alentours. Le sol y était mince, pauvre. La végétation rase, brûlée par le sel sur des dizaines de mètres, jusqu'à trouver protection. Ici, sur la roche nue, ces arbres avaient pourtant réussi à pousser. Petit miracle du temps, ou simplement un autre aspect des jardins de l'école, favorisé par des jardiniers patients ?

@Herminie Peers, Seno Satsu demeure impassible si ce n'est de petites ridules presque imperceptibles qui apparaissent au coin de ses yeux. Si le caractère de Mayako était moins poli par les usages de cette école, elle pourrait sans doute vous rassurer sur le fait que votre réponse semble avoir plu à la sensei, mais elle est trop respectueuse pour interrompre votre échange même par un simple signe. D'ailleurs, Seno Satsu reprends la parole presque du tac au tac, comme si votre échange avait déjà été répété :

« Peers-san, qui selon vous a créé ce refuge ? »

La sensei continue de se focaliser sur vous, n'attendant visiblement pas d'intervention de Mayako.

Prochaine résolution le 1er avril 2024
La résolution pourra avoir lieu plus tôt si une réponse a été apporté avant ce délais.

Elle ne reçut ni confirmation ni infirmation de la part de la japonaise, mais Merlin, comme sa question était dure. Était-ce néanmoins le signe que la britannique avait donné une réponse acceptable et comme toujours ici qu'on la poussait dans ses retranchements ? L'enseignante la fixait. Pendant ses pérégrinations mentales, elle avait pensé au temps qui avait "simplement" fait son œuvre, ou à des jardiniers de l'école. Les deux lui semblaient plausibles, mais un jardinier aurait-il pu ainsi reproduire l'aspect si complexe du hasard ? Et n'avait-elle pas pointé le miracle que cet endroit constituait, sur cette roche inhospitalière ? Son dos se crispait et ses mâchoires se seraient alors qu'elle cherchait désespérément une réponse digne. Elle ne voulait pas échouer devant cette sorte d'épreuve toute personnelle, qui ne pouvait constituer qu'un honneur qu'on lui accordait. Réfléchis. Satsu-san était professeure d'artisanat. Pas d'Ikebana à grande échelle. Le bois, comme le bois vivant du château ? Mais là encore, l'aspect naturel de l'endroit lui sautait aux yeux.

"La... La vie, Satsu-san", répéta maladroitement la blonde. "La force vitale qui anime les choses".

L'enseignante avait demandé Qui, et elle n'avait pu offrir qu'un vulgaire Quoi. Elle se força à soutenir le regard de l'enseignante, même si elle aurait tout donné pour trouver un peu de force ou un signe chez son amie.

Toutes mes excuses pour ce retard Miss !

@Herminie Peers, Seno Satsu soutient votre regard, mais prends son temps avant de briser de nouveau le silence comme si chacune de ses interventions devait avoir un rythme précis :

« C'est une bonne réponse venant d'un esprit occidental. Nous autres japonais personnifions chacune des forces de la natures et leur donnons le nom de Kamis. Avez-vous déjà entendu ce termes Peers-san ? »

Prochaine résolution le 22 mai 2024
La résolution pourra avoir lieu plus tôt si une réponse a été apporté avant ce délais.

Les secondes avant que la professeure ne prennent la parole lui parurent une petite éternité. Elle relâcha le souffle coincé dans son ventre. Ooh, les Kamis, bien sûr !

"Oui, Satsu-san. J'ai pu présenter mes hommages au sanctuaire peu après mon arrivée", répondit la jeune fille qui avait fait de son mieux pour reproduire les rituels complexes adressés au Kami de l'école que lui avait indiqué sa correspondante.

Elle parcourut à nouveau l'endroit des yeux. Qui était ce Kami ? Quelle forme prenait-il ? Venait-on lui déposer des offrandes comme à celui de Nishigikoi, y avait-il un signe quelque part, comme ces cordes ou ces petites guirlandes de papier qu'elle avait remarqué lors de sa venue ? Elle reporta son regard sur Satsu-san. Elle était là pour apprendre. À ses côtés, Mayako-san restait toujours en retrait, attentive.

Sans prétendre appréhender la notion comme le faisait les japonais, elle avait fait de son mieux pour l'aborder l'esprit ouvert... Connecter cette idée avec celle de cette force vitale qu'on acceptait plus facilement par chez elle lui parut un nouveau pas dans cette direction. Ce qui lui semblait le plus difficile à comprendre était les limites de cette personnification. Est-ce que tous les objets naturels hébergeaient des Kamis ? Ou seul certaines forces particulières comme disons... Une tempête ou un vieil arbre, et cet endroit apparemment ?