Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
Lundi 16 novembre 2048
Il était 18 heures quand Estelle quitta la salle d'étude, après avoir terminé son devoir de métamorphose. Elle ne savait pas si elle aurait une bonne note, mais elle avait fait de son mieux, alors elle visait au moins un Acceptable. Elle ne voulait pas viser trop haut, pour éviter d'être déçue, car c'était la matière qui lui donnait le plus de fil à retordre, ni la théorie, ni la pratique ne lui réussissait pour l'instant.
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, songeant à ce qu'elle allait manger lors du repas et au fait qu'elle devait préparer ses affaires pour le lendemain, elle vit passer dans sa vision périphérique, une tête brune. Elle tourna vivement la tête et aperçut un uniforme avec une touche de rouge. L'élève qui venait de passer était un gryffondor, à ne pas en douter.
- C'est dangereux de courir dans les couloirs.
Évidemment elle ne dit pas cela trop fort, car elle ne voulait pas s'attirer des ennuis, on ne sait jamais quelle pourrait être la réaction des gens. Comme dirait son père, il y a des fous partout, donc parfois, il vaut mieux éviter d'attirer l'attention sur soi.
Soudain, elle s'arrêta de marcher. Quand même, l'élève ressemblait à Sonia. Ainsi, pour dissiper tout doute, elle décida d'entrer dans les toilettes abandonnées, pour en avoir le coeur net.
- Sonia, c'est toi ? Demanda-t-elle en restant dans l'embrasure de la porte.
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, songeant à ce qu'elle allait manger lors du repas et au fait qu'elle devait préparer ses affaires pour le lendemain, elle vit passer dans sa vision périphérique, une tête brune. Elle tourna vivement la tête et aperçut un uniforme avec une touche de rouge. L'élève qui venait de passer était un gryffondor, à ne pas en douter.
- C'est dangereux de courir dans les couloirs.
Évidemment elle ne dit pas cela trop fort, car elle ne voulait pas s'attirer des ennuis, on ne sait jamais quelle pourrait être la réaction des gens. Comme dirait son père, il y a des fous partout, donc parfois, il vaut mieux éviter d'attirer l'attention sur soi.
Soudain, elle s'arrêta de marcher. Quand même, l'élève ressemblait à Sonia. Ainsi, pour dissiper tout doute, elle décida d'entrer dans les toilettes abandonnées, pour en avoir le coeur net.
- Sonia, c'est toi ? Demanda-t-elle en restant dans l'embrasure de la porte.
@Sonia Ross
Dernière modification par Estelle Rubble le 10 mai 2024, 23:41, modifié 1 fois.
couleur RP =#a96800
1ère année RP
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
16 novembre, 18 heures
Sonia s'était échappée après les cours pour filer aux toilettes abandonnées pour être seule. Elle ne se sentait pas à l'aise avec l'idée d'expliquer pourquoi étaient rouges à ses camarades de Gryffondor.
La jeune brune, même si elle savait que c'était interdit, couru jusqu'ici, espérant être seule. Elle ne voulait pas reparler de ce qu'il s'était passé avec cette Serdaigle (@JoséphineDeWhitelbach pour la mention). Son altercation était violente et lui avait causé beaucoup de peine.
Sonia entendit le son d'une voix mais l'oublia très vite. La seule chose qu'elle souhaitait pour l'instant, c'était d'être seule. Elle avait tirée la tête pendant tout le cours, maintenant, elle avait besoin de pleurer. Pleurer, lâcher ses peines et ses douleurs. Mais seule.
Sonia ouvrit l'une des cabines et s'y enferma, voulant éviter tout contact social. Ensuite, la gryffone se recroquevilla dans la cabine, assise à genoux. Aussitôt ses fesses en contact avec le sol, des larmes coulèrent le long de ses joues pâles. Sonia ne pouvait plus retenir ses gros sanglots, cela ne lui était plus possible...
— Sonia, c'est toi ?
Sonia reconnu, immédiatement, la voix d'Estelle. Elle retenut ses sanglots, espérant que la Poufsouffle parte. La gryffone ne voulait pas s'afficher de cette manière. Malgré la proximité et le lien qu'il y avait entre les deux jeunes filles, Sonia ne voulait ni embêter sa camarade, ni se présenter ainsi.
@Estelle Rubble j'espère que ma réponse te convient
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
Estelle ne reçut pas de réponse à sa question. Mais, elle ne se laissa pas décourager, car elle était persuadée que c'était Sonia. Et comme l'aurait dit sa grand-mère, "si on a une conviction, c'est notre instinct qui nous parle, il faut donc l'écouter". Ainsi, prenant son courage à deux mains, elle entra dans la pièce et laissa la porte se refermer doucement derrière elle.
Cependant, elle n'osa pas dire à voix haute la voix de son amie, car après tout, cela pouvait être n'importe qui et Estelle ne voulait pas se taper la honte. Ainsi, elle marcha calmement, ses ballerines noires tapotant légèrement sur le sol. Elle ouvrit plusieurs cabines qui se révélèrent vides. Au bout de la sixième, elle s'arrêta, car elle la porte ne s'ouvrit pas. Elle vérifia rapidement les autres cabines qui s'ouvrirent sans aucune difficulté.
Ainsi, elle revient se planter devant la cabine fermé, toqua trois fois et dit doucement :
- Sonia, je sais que tu es là.
Ne recevant pas de réponses et espérant fortement que ce soit la gryffondor, elle cita un verset de Mathieu que sa mère utilisait quand Estelle voulait s'isoler et rester seule, refusant de parler, après une grosse colère :
"Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde."
Puis elle toqua à nouveau.
- Allez Sonia ouvre, tu ne vas pas rester toute seule quand même, si ?
Elle attendit que Sonia veuille bien lui répondre, sachant qu'elle ne partirait pas tant que cette porte ne s'ouvrirait pas.
Cependant, elle n'osa pas dire à voix haute la voix de son amie, car après tout, cela pouvait être n'importe qui et Estelle ne voulait pas se taper la honte. Ainsi, elle marcha calmement, ses ballerines noires tapotant légèrement sur le sol. Elle ouvrit plusieurs cabines qui se révélèrent vides. Au bout de la sixième, elle s'arrêta, car elle la porte ne s'ouvrit pas. Elle vérifia rapidement les autres cabines qui s'ouvrirent sans aucune difficulté.
Ainsi, elle revient se planter devant la cabine fermé, toqua trois fois et dit doucement :
- Sonia, je sais que tu es là.
Ne recevant pas de réponses et espérant fortement que ce soit la gryffondor, elle cita un verset de Mathieu que sa mère utilisait quand Estelle voulait s'isoler et rester seule, refusant de parler, après une grosse colère :
"Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde."
Puis elle toqua à nouveau.
- Allez Sonia ouvre, tu ne vas pas rester toute seule quand même, si ?
Elle attendit que Sonia veuille bien lui répondre, sachant qu'elle ne partirait pas tant que cette porte ne s'ouvrirait pas.
couleur RP =#a96800
1ère année RP
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
Sonia entendit des petits pas entrer dans la pièce, la brune resta ainsi à attendre, laissant ses larmes couler —après tout elle ne pouvait les retenir. Soudain, la gryffone entendit une porte s'ouvrir, puis une autre et encore une autre, elle vit ensuite de petites ballerines noires se poster devant la porte.
Un son de loquet clencher se fit entendre. Estelle avait sûrement comprit qu'elle était cachée ici. Cependant, la jeune fille continua sa marche mais ne trouva pas son bonheur alors, Sonia supposa qu'elle était revenue cherchant un signe de la brune.
— Sonia, je sais que tu es là.
Sonia ne disait rien, sa respiration était silencieuse mais saccadée à cause de ses pleurs. Elle ne pouvait même pas répondre à son amie, si elle le désirait.
— "Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde."
Ses mots touchèrent le cœur de la jeune fille. Elle savait qu'Estelle serait là pour la soutenir. Mais en avait-elle le droit ? Est-ce que Sonia pouvait se laisser poser sur l'épaule de son amie ? Cette amie qui l'avait suivie jusqu'ici pour vérifier si elle allait bien ?
— Allez Sonia ouvre, tu ne vas pas rester toute seule quand même, si ?
Sonia ne dit rien. Elle renifla un coup, le nez baveux, les joues inondées de larmes, recroquevillée dans une cabine de toilette. Sonia ne voulant pas inquiéter son amie toqua à la porte, lui montrant qu'elle était là.
Le cœur de la gryffone était brisé mais elle savait qu'Estelle serait là pour le réparer, l'aider à se sentir mieux. Après, ce n'était pas la première fois que la jeune brune se retrouvait seule à pleurer pour un rien... Mais la présence d'Estelle lui donna du baume au cœur.
Un son de loquet clencher se fit entendre. Estelle avait sûrement comprit qu'elle était cachée ici. Cependant, la jeune fille continua sa marche mais ne trouva pas son bonheur alors, Sonia supposa qu'elle était revenue cherchant un signe de la brune.
— Sonia, je sais que tu es là.
Sonia ne disait rien, sa respiration était silencieuse mais saccadée à cause de ses pleurs. Elle ne pouvait même pas répondre à son amie, si elle le désirait.
— "Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde."
Ses mots touchèrent le cœur de la jeune fille. Elle savait qu'Estelle serait là pour la soutenir. Mais en avait-elle le droit ? Est-ce que Sonia pouvait se laisser poser sur l'épaule de son amie ? Cette amie qui l'avait suivie jusqu'ici pour vérifier si elle allait bien ?
— Allez Sonia ouvre, tu ne vas pas rester toute seule quand même, si ?
Sonia ne dit rien. Elle renifla un coup, le nez baveux, les joues inondées de larmes, recroquevillée dans une cabine de toilette. Sonia ne voulant pas inquiéter son amie toqua à la porte, lui montrant qu'elle était là.
Le cœur de la gryffone était brisé mais elle savait qu'Estelle serait là pour le réparer, l'aider à se sentir mieux. Après, ce n'était pas la première fois que la jeune brune se retrouvait seule à pleurer pour un rien... Mais la présence d'Estelle lui donna du baume au cœur.
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
Lorsqu'elle entendit le bruit contre la porte, elle soupira de soulagement, au moins, maintenant l'identité de la personne était confirmée, c'était bien Sonia. Voyant que la brune n'allait pas ouvrir de sitôt la porte, elle décida de s'asseoir en tailleur devant la cabine, décidant de prendre son mal en patience et d'attendre que la brune se décide à sortir. Elle fouilla dans la poche droite de sa robe aux couleurs de la maison Poufsouffle, et en sortit un paquet de mouchoirs, qu'elle fit passer en-dessous de la porte.
- C'est des mouchoirs pour te moucher et essuyer tes yeux.
Elle jugea bon de le préciser, car peut-être que Sonia ne connaissait pas ce type de mouchoir. Après tout, elle avait vu les sorciers utilisés des mouchoirs en tissus et non en papier comme les moldus. Quelques minutes s'écoulèrent, le silence entrecoupé par les sanglots de Sonia. Cela lui fit mal au coeur, mais elle ne savait pas quoi dire pour essayer de réconforter son amie.
Soudain, alors qu'elle cherchait les bons mots à dire, l'image de sa mère la réconfortant lui vint à l'esprit. Le problème c'était que sa mère lui faisait des câlins, mais elle ne pouvait pas le faire, car Sonia ne voulait pas sortir pour l'instant. Du coup, la première étape consistait à faire sortir la gryffondor.
- Tu peux me dire pourquoi tu pleures ?
Oui, c'était un bon début pour permettre à la brune de se confier.
- C'est des mouchoirs pour te moucher et essuyer tes yeux.
Elle jugea bon de le préciser, car peut-être que Sonia ne connaissait pas ce type de mouchoir. Après tout, elle avait vu les sorciers utilisés des mouchoirs en tissus et non en papier comme les moldus. Quelques minutes s'écoulèrent, le silence entrecoupé par les sanglots de Sonia. Cela lui fit mal au coeur, mais elle ne savait pas quoi dire pour essayer de réconforter son amie.
Soudain, alors qu'elle cherchait les bons mots à dire, l'image de sa mère la réconfortant lui vint à l'esprit. Le problème c'était que sa mère lui faisait des câlins, mais elle ne pouvait pas le faire, car Sonia ne voulait pas sortir pour l'instant. Du coup, la première étape consistait à faire sortir la gryffondor.
- Tu peux me dire pourquoi tu pleures ?
Oui, c'était un bon début pour permettre à la brune de se confier.
couleur RP =#a96800
1ère année RP
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
Sonia entendit un soupir de soulagement. Elle releva la tête d'entre ses petits bras et vit des petites jambes et ces mêmes ballerines noires qu'elle avait vu auparavant. Sonia sourit. Ses sanglots commençaient à se calmer. Soudain, elle vit un étrange paquet se glisser sous la porte des toilettes accompagnée de cette indication :
— C'est des mouchoirs pour te moucher et essuyer tes yeux.
— M-Merci... lâcha la gryffone d'une voix faible, sûrement imperceptible.
Sonia tendit son bras tremblotant et attrapa le paquet en question. Elle l'ouvrit en sorti une sorte de tissu de papier. Elle sécha ses larmes mais celles-ci continuèrent de rouler le long de ses joues. C'était vain de les essuyer, alors elle décida de se moucher. Elle utilisa au moins trois "mouchoirs". Il n'en restait plus beaucoup et ne voulait pas le vider, mettant son amie dans l'embarras.
Les secondes et les minutes passèrent, Sonia s'était calmée, seules ses larmes coulaient. Estelle n'avait pas bouger, sa patience était vraiment admirable. Sonia s'était vraiment faite une vraie et belle amie.
— Tu peux me dire pourquoi tu pleures ?
Le cœur de Sonia se mit à battre de plus en plus fort dans sa poitrine. Elle savait très bien qu'elle devrait s'expliquer... En signe de réponse, elle posa sa main sous la porte invitant Estelle à poser la sienne. La gryffone se sentait encore trop faible pour ouvrir la porte et sortir, elle espérait que ce geste suffirait pour l'instant.
— C'est des mouchoirs pour te moucher et essuyer tes yeux.
— M-Merci... lâcha la gryffone d'une voix faible, sûrement imperceptible.
Sonia tendit son bras tremblotant et attrapa le paquet en question. Elle l'ouvrit en sorti une sorte de tissu de papier. Elle sécha ses larmes mais celles-ci continuèrent de rouler le long de ses joues. C'était vain de les essuyer, alors elle décida de se moucher. Elle utilisa au moins trois "mouchoirs". Il n'en restait plus beaucoup et ne voulait pas le vider, mettant son amie dans l'embarras.
Les secondes et les minutes passèrent, Sonia s'était calmée, seules ses larmes coulaient. Estelle n'avait pas bouger, sa patience était vraiment admirable. Sonia s'était vraiment faite une vraie et belle amie.
— Tu peux me dire pourquoi tu pleures ?
Le cœur de Sonia se mit à battre de plus en plus fort dans sa poitrine. Elle savait très bien qu'elle devrait s'expliquer... En signe de réponse, elle posa sa main sous la porte invitant Estelle à poser la sienne. La gryffone se sentait encore trop faible pour ouvrir la porte et sortir, elle espérait que ce geste suffirait pour l'instant.
Dernière modification par Sonia Ross le 06 mai 2024, 20:04, modifié 1 fois.
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
La frêle main de Sonia apparut en-dessous de la porte, Estelle la regarda avant de s'approcher pour lui tenir la main. Elle n'avait pas reçue de réponse verbale, mais ce geste était une sorte de réponse en soi. Cela montrait peut-être que la brune était disposée à parler, mais que peut-être, pour l'instant, elle n'arrivait pas à trouver les mots nécessaires pour exprimer ses émotions.
Estelle qui ne voulait pas brusquer son amie, décida de prendre son mal en patience. Mais ce n'était pas facile, car elle était du genre impatiente, elle n'aimait pas attendre, elle aimait que les choses aillent vite. Mais comme dirait sa mère : "la patience est une vertu". Et puis peut-être que si elle forçait Sonia à parler, cette dernière pourrait se renfermer sur elle-même ou être encore plus malheureuse. Cependant, rien ne l'obligeait à attendre en silence, ainsi elle tenta de deviner ce qui pouvait tracasser la gryffondor.
- C'est à cause des cours ?
Hum... en réfléchissant cela lui semblait peu plausible. Sonia avait certes exprimé des difficultés, notamment en potion, mais de là à se mettre dans un état pareil, c'était peu plausible. Ainsi, elle réfléchit encore.
- C'est à cause de quelqu'un ?
Ça c'était plus plausible, d'après ce qu'elle connaissait de Sonia, elle était plutôt sensible et timide, alors peut-être que quelqu'un lui avait dit quelque chose qui l'avait blessé. Ou peut-être que...
- C'est à cause de ta famille ?
Estelle se souvient de leur conversation dans le Poudlard Express, où Sonia avait dit qu'elle était venue accompagné de son grand frère et pas avec ses parents avec qui elle ne semblait pas avoir une très bonne relation. La poufsouffle n'avait jamais demandé de plus amples informations à ce sujet.
Estelle qui ne voulait pas brusquer son amie, décida de prendre son mal en patience. Mais ce n'était pas facile, car elle était du genre impatiente, elle n'aimait pas attendre, elle aimait que les choses aillent vite. Mais comme dirait sa mère : "la patience est une vertu". Et puis peut-être que si elle forçait Sonia à parler, cette dernière pourrait se renfermer sur elle-même ou être encore plus malheureuse. Cependant, rien ne l'obligeait à attendre en silence, ainsi elle tenta de deviner ce qui pouvait tracasser la gryffondor.
- C'est à cause des cours ?
Hum... en réfléchissant cela lui semblait peu plausible. Sonia avait certes exprimé des difficultés, notamment en potion, mais de là à se mettre dans un état pareil, c'était peu plausible. Ainsi, elle réfléchit encore.
- C'est à cause de quelqu'un ?
Ça c'était plus plausible, d'après ce qu'elle connaissait de Sonia, elle était plutôt sensible et timide, alors peut-être que quelqu'un lui avait dit quelque chose qui l'avait blessé. Ou peut-être que...
- C'est à cause de ta famille ?
Estelle se souvient de leur conversation dans le Poudlard Express, où Sonia avait dit qu'elle était venue accompagné de son grand frère et pas avec ses parents avec qui elle ne semblait pas avoir une très bonne relation. La poufsouffle n'avait jamais demandé de plus amples informations à ce sujet.
couleur RP =#a96800
1ère année RP
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
Sonia sentit la main chaude et rassurante de son amie se poser sur la sienne petite et froide. Sonia sourit, elle se sentait bien. Bien mieux. Elle était heureuse que son amie comprenne sa détresse mais aussi qu'il lui faudrait du temps. Après tout, elle n'allait pas bien aujourd'hui, mais ce n'était pas la première fois et la gryffone savait très bien qu'elle aurait besoin de l'épaule de la Poufsouffle pour se reposer.
Sonia entendit chaque questions d'Estelle. A la seconde, la main que tenait son amie se mit à trembler et quand la dernière question avait sonnée dans le long couloir des toilettes ; le petit poing de Sonia se serra.
Elle avait beaucoup de choses à dire à son amie. Sur elle, ses maux, ses hobbies, ses passions, ses goûts, son histoire... Par où commencer ? Estelle avait déjà dessiné une partie du tableau, mais la plus importante.
— Je... A cause de quelqu'un... Mais, tu sais... ce n'est pas la première fois que ça arrive... tu n'es pas obligée de rester ici avec moi...
De nouvelles larmes coulèrent sur les joues de Sonia. La brune lâcha ses quelques mots entre de nouveaux sanglots qui revenaient au galop. La gryffone se reprit et se sentait prête à sortir de cette cabine. Elle se devait de s'expliquer auprès de son amie. Si ce n'est pour Estelle, au moins pour elle et son frère qui croit en elle ; tout comme Estelle en ce moment qui souhaitait l'aider.
Sonia entendit chaque questions d'Estelle. A la seconde, la main que tenait son amie se mit à trembler et quand la dernière question avait sonnée dans le long couloir des toilettes ; le petit poing de Sonia se serra.
Elle avait beaucoup de choses à dire à son amie. Sur elle, ses maux, ses hobbies, ses passions, ses goûts, son histoire... Par où commencer ? Estelle avait déjà dessiné une partie du tableau, mais la plus importante.
— Je... A cause de quelqu'un... Mais, tu sais... ce n'est pas la première fois que ça arrive... tu n'es pas obligée de rester ici avec moi...
De nouvelles larmes coulèrent sur les joues de Sonia. La brune lâcha ses quelques mots entre de nouveaux sanglots qui revenaient au galop. La gryffone se reprit et se sentait prête à sortir de cette cabine. Elle se devait de s'expliquer auprès de son amie. Si ce n'est pour Estelle, au moins pour elle et son frère qui croit en elle ; tout comme Estelle en ce moment qui souhaitait l'aider.
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
- Oh...
Estelle ne savait pas vraiment quoi dire à son amie. C'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un qui avait eu des problèmes avec d'autres personnes et en plus ce n'était pas la première fois. Cela lui permis de se rendre compte à quel point, elle était bien entourée par des personnes bienveillantes qui ne lui avait jamais fais du mal. Elle ne pouvait s'imaginer si elle avait été à la place de son amie, comment elle aurait grandie ? Aurait-elle été aussi confiante dans la parole des adultes ou aurait-elle vu instantanément le bien chez les autres ? Probablement pas.
N'ayant jamais vécu de situations similaires, elle ne pouvait se raccrocher à rien. Sa main libre se crispa dans un poing, pendant qu'elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire ou dire pour réconforter son amie. Mais rien ne lui venait, elle avait beau penser à ce qu'aurait pu être la réaction de sa mère, de sa grand-mère ou de Marie-Thérèse, rien ne lui venait à l'esprit. Peut-être n'était-elle pas une si bonne amie. À cette pensée, elle se sentie mal, son coeur se serra d'inquiétude.
- Je suis désolée...
Soudain, alors qu'elle se sentait désemparée, elle se rappela que quand elle était triste, elle aimait bien qu'on l'écoute se plaindre, dire pourquoi elle se sentait mal. Et surtout elle ne voulait pas être seule.
- Je ne vais pas te laisser seule ! Dis-moi ce qu'il s'est passé, je t'écoute ! s'exclama-t-elle, contente d'avoir trouvé une solution.
Estelle ne savait pas vraiment quoi dire à son amie. C'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un qui avait eu des problèmes avec d'autres personnes et en plus ce n'était pas la première fois. Cela lui permis de se rendre compte à quel point, elle était bien entourée par des personnes bienveillantes qui ne lui avait jamais fais du mal. Elle ne pouvait s'imaginer si elle avait été à la place de son amie, comment elle aurait grandie ? Aurait-elle été aussi confiante dans la parole des adultes ou aurait-elle vu instantanément le bien chez les autres ? Probablement pas.
N'ayant jamais vécu de situations similaires, elle ne pouvait se raccrocher à rien. Sa main libre se crispa dans un poing, pendant qu'elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire ou dire pour réconforter son amie. Mais rien ne lui venait, elle avait beau penser à ce qu'aurait pu être la réaction de sa mère, de sa grand-mère ou de Marie-Thérèse, rien ne lui venait à l'esprit. Peut-être n'était-elle pas une si bonne amie. À cette pensée, elle se sentie mal, son coeur se serra d'inquiétude.
- Je suis désolée...
Soudain, alors qu'elle se sentait désemparée, elle se rappela que quand elle était triste, elle aimait bien qu'on l'écoute se plaindre, dire pourquoi elle se sentait mal. Et surtout elle ne voulait pas être seule.
- Je ne vais pas te laisser seule ! Dis-moi ce qu'il s'est passé, je t'écoute ! s'exclama-t-elle, contente d'avoir trouvé une solution.
couleur RP =#a96800
1ère année RP
Eh bien, qu'est-ce que t'as ?
— Je suis désolée...
Il ne faut pas qu'elle soit désolée pour moi... pensait Sonia.
Les choses arrivaient comme elles étaient et on ne pouvait rien y faire. C'était la vie... Elle était faite comme ça, avec des hauts... Et pour la gryffone, beaucoup de bas... Estelle était quelqu'un de très gentil et empathique, elle a dû recevoir beaucoup d'amour... Cette pensée réconfortait Sonia car au moins, très peu de personnes vivent ce qu'elle avait subie et subissait encore aujourd'hui.
— Je ne vais pas te laisser seule ! Dis-moi ce qu'il s'est passé, je t'écoute ! s'exclama son amie.
Cette joie de vouloir comprendre et aider donna du baume au coeur de Sonia. Elle sourit, malgré ses larmes et ce qu'elle avait pu vivre, Sonia souriait, grâce à son amie qui était là pour elle, pour l'écouter, la réconforter, l'aider et la comprendre.
Sonia se décida à ouvrir la porte et vit Estelle assise à terre. La gryffone quittait la cabine toute tremblante retenant ses larmes. Elle s'accroupit face à son amie et lui sourit. C'était un petit sourire mais il était sincère. Cependant, elle n'en pouvait plus et refondit en larmes. Celles-ci coulèrent à flot mais pas seulement de tristesse. De joie. De joie d'être comprise par quelqu'un et surtout d'être considérée.
— M-Merci Estelle... lâcha la jeune fille entre ses sanglots. Merci d'être là... pour moi...
Il ne faut pas qu'elle soit désolée pour moi... pensait Sonia.
Les choses arrivaient comme elles étaient et on ne pouvait rien y faire. C'était la vie... Elle était faite comme ça, avec des hauts... Et pour la gryffone, beaucoup de bas... Estelle était quelqu'un de très gentil et empathique, elle a dû recevoir beaucoup d'amour... Cette pensée réconfortait Sonia car au moins, très peu de personnes vivent ce qu'elle avait subie et subissait encore aujourd'hui.
— Je ne vais pas te laisser seule ! Dis-moi ce qu'il s'est passé, je t'écoute ! s'exclama son amie.
Cette joie de vouloir comprendre et aider donna du baume au coeur de Sonia. Elle sourit, malgré ses larmes et ce qu'elle avait pu vivre, Sonia souriait, grâce à son amie qui était là pour elle, pour l'écouter, la réconforter, l'aider et la comprendre.
Sonia se décida à ouvrir la porte et vit Estelle assise à terre. La gryffone quittait la cabine toute tremblante retenant ses larmes. Elle s'accroupit face à son amie et lui sourit. C'était un petit sourire mais il était sincère. Cependant, elle n'en pouvait plus et refondit en larmes. Celles-ci coulèrent à flot mais pas seulement de tristesse. De joie. De joie d'être comprise par quelqu'un et surtout d'être considérée.
— M-Merci Estelle... lâcha la jeune fille entre ses sanglots. Merci d'être là... pour moi...