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12 nov. 2016, 15:59
Un moment gênant  Privé 
Jonathan se baladais seul dans château ce matin. Tout était calme, on ne pouvait pas se doutait de toute l'agitation qui allait envahir les lieux d'ici une heure ou deux. Les élèves vont bientôt se réveiller, courir et crier dans ses même couloirs qui sont pourtant si silencieux.
Le Gryffondor était perdu dans ses pensées, dans ses premiers cours pour être plus précis. Il venait d'apprendre un sortilège la veille: Wingardium Leviosa. Si il s'était levé si tôt ce matin c'était pour s'entrainer tranquillement à l'abri des regards. Il avait tout d'abord pensé à une salle vide du château mais son niveau était bien trop mauvais et le risque de casser quelque chose bien trop grand. Son choix c'était donc porté sur le parc.
*Comme c'est beau* Se dit le jeune Lion. Le parc était immense, bordé par la foret interdite et le lac. Les quelques chênes et le saule cogneur donnent vies à ce panorama. Jonathan se dit que c'était l'endroit parfait pour s'exercer, il ne dérangerai personne ici. Il sorti une chaussure qu'il avait piqué à son camarade de dortoir pendant son sommeil. Il l'a mis sur l'herbe et s'éloigna de quelques pas. Il fallait maintenant se rappeler de ce qu'avait dit sa professeur de sortilège:

"Pour la gestuelle, c'est simple : vous tournez puis vous abaissez votre baguette."

Jonathan fit quelques mouvement dans le vide pour s'échauffer puis tenta la même chose en prononçant le sortilège. Le sort toucha bien la chaussure mais cette dernière fut juste projeté un peu plus loin. Jonathan n'abandonna pas pour autant, c'était un Gryffondor, il ne devait pas être effrayé par l'échec. Après de nombreuses tentatives et quelques brins d'herbes coupé, la chaussure s'envola quelques instant et retomba sur le sol. Cet instant était magique pour le jeune garçon (c'est le cas de le dire), il explosa de bonheur et commença une petite danse de la joie pour fêter son exploit. *Je vais leur en mettre pleins les yeux tout à l'heure* se disait il déjà en exécutant ses pas de danses totalement désynchronisé. On aurait dit que ses bras et le haut de son corps fonctionnaient en décalé de ses jambes. C'était drôle à voir.
Un craquement de brindille derrière lui le ramena à la réalité: il n'était pas seul dans cette école, quelqu'un pouvait voir sa danse.
il s'arrêta et se retourna doucement pour voir qui avait bien pu assister à ce moment ultime de honte.

Jo’ Family
Mon cœur appartient à Eider. Esmée <3. Jonois.
Gryffondor du mois de Mars, Champion de Poudlard de Bavboule, Don Juan 2017.

12 nov. 2016, 17:21
Un moment gênant  Privé 
Examen de Potion... Je devais bientôt passer cet examen là, et malgré mon bon niveau constant durant l'année, j'étais incroyablement stressé par cet événement. Les Potions étaient devenues importantes, pour moi, et c'était une des matières que je voulais absolument réussir. C'est ainsi que je me réveillais, ce matin. Le ciel était encore sombre, et mon dortoir silencieux. J'avais révisé toute la soirée de la veille, et ce matin j'avais besoin de me détendre.
Je m'étais alors assis sur mon lit, et je regardais pensivement le livre au sujet passionnant (les Grands Potionnistes de notre Siècle) sur ma table de chevet. Non, je ne voulais pas lire. Poudlard avait cet effet étrange sur moi. Alors qu'auparavant je ne souhaitais qu'une chose : que l'on me laisse en paix avec mon bouquin, maintenant je trouvais quantité de choses intéressantes à faire : me promener, discuter, visiter, aller courir... Aller courir ? Tiens, l'idée venait de me trotter à l'esprit... Je n'étais pas une grande sportive, mais j'aimais ça. Les heures sur un balai avec mes frères ne m'avaient jamais rebuté, au contraire. Le parc m'attirait irrésistiblement, et fouler l'herbe humide dans une légère course me libérerait l'esprit. Après tout, les études ne disaient-elle pas que le sport était bon autant pour le mental que pour le physique ?

Décidée, j'avais échangé mon uniforme contre un léger pull et un jogging sombre, une écharpe verte, et une légère cape foncée. Hors de question de sortir sans cape dans la froideur Automnale de l'Ecosse.
Et me voilà dans le Parc ! J'embrassais le paysage du regard, appréciant la faible luminosité d'un matin de Novembre. Au loin, la surface du lac reflétait les montagnes sur sa surface calme, donnant un air féerique au tableau. C'était magnifique, et calme. Pas une personne dans les environs, j'étais en paix et je comptais bien en profiter. Un grand sourire éclaira alors mon visage peu habitué à cela, et c'est d'un pas conquérant que je commençais à traverser le parc. Mon folle course commencerai à l'orée de la Forêt Interdite ! J'adorais les forêts, leur ambiance mystérieuse, le silence effrayant... Tant que je ne m’enfonçais pas dans les bois seule, bien sur, je n'aurais jamais la prétention de dire que j'étais courageuse.

Alors que j'atteignais une plaine verdoyante qui abritait quelques arbres, le silence environnement fut brisé par des bruits de mouvements. D'où cela provenait-il ? Je regardais vers le stade de Quidditch qui surplombait ma plaine : aucun joueurs n'étaient présents. Je fis un tour sur moi-même, piétinant sur place. Sur le chemin de mon regard, se profila alors la silhouette d'un jeune garçon. Ce qui me frappa en premier ne fut pas la baguette que sa main tenait, ou son visage, non... C'était les mouvements étranges que son corps accomplissait. Un bras vers le haut, un bras vers le bas et les jambes... Totalement en désynchronisation... Sans pouvoir m'en empêcher, je regardais le garçon effectuer sa sorte de danse. L'impression d'être dans un monde décalé s'installa dans mon esprit. Je me demandais un instant si je n'étais pas en train de rêver. Je jetais un discret regard derrière moi, à la recherche d'une chose qui me permettrait de mettre une explication sur cette ambiance onirique. Rien. Je reculais alors un légèrement, afin d'avoir une vue d'ensemble de l'étrange garçon. Un bruit de craquement me surprit alors et je sursautais bêtement. Je baissais la tête sur mes pieds, et je vis de pauvres feuilles rougeâtres abandonnées par l'Automne et le vent écrasé par mes pieds. Je reportais mon regard sur le garçon, de peur qu'il m'ait entendu, prête à fuir au premier comportement suspect. Enfin, plus suspect que l'étrange danse dont j'avais était témoin, bien entendu.

Le garçon se retournait doucement et me regardait d'un regard bleu empli de honte. Je me dandinais sur place, gêné de n'avoir pu fuir avant qu'il ne me remarque. Qu'allais-je pouvoir dire ? Il me semblait que sa honte m'atteignait aussi, car je ressentais un sentiment désagréable monter en moi, et mes joues en furent victimes : elles se couvrirent de rouge, à mon plus grand malheur. Je me raclais doucement la gorge, espérant ainsi casser le silence qui s'étirait. Je sentais un léger rire secouer mes épaules, l'image du garçon dansant ne voulant pas partir de mon esprit. J'avais aperçu une chose très intime de lui, une de ces choses qu'on ne fait que lorsque l'on se sait seul, lorsque l'on est à l'abri de tout regard gênant.

-Beaucoup de gens préfèrent danser lorsqu'ils sont seuls, sûrement par peur du regard des autres. J'avais prononcé ces paroles sur un ton concerné, hochant la tête.

Mais mon sérieux fut vite brisé par le petit rire qui s'échappa de ma bouche. Je levais une main rapide pour la placer devant mon visage, regardant le garçon sans savoir quoi ajouter. Je l'avais sûrement vexé... Pas que cela m'étonnait, je n'avais pas réellement de tact, mais mon intention n'avait pas été de me moquer de lui. Je tournais rapidement les yeux vers la forêt : peut-être que je pourrais me mettre à courir, le garçon m'oublierai, tout serait pour le mieux pour tout le monde.

12 nov. 2016, 20:32
Un moment gênant  Privé 
Son corps s'était crispé. Il s'était arrêté net dans sa danse, un bras en l'air et son corps en équilibre sur la jambe droite. Ce bruit annoncé le début de rumeurs qui allaient évoluées en moqueries pour finir en humiliation. Jonathan ne connaissait que trop bien ce schéma dont il avait été victime durant toute son enfance dans le monde moldu. Il se retourna tout doucement comme pour retarder le moment fatidique où il apercevra le regard et petit sourire moqueurs de la personne derrière lui. Mais il fut très surpris d'apercevoir une jeune fille en jogging qui avait l'air tout aussi gêné que lui. La petite rougeur qui commencé à se dessiné sur ses joues contrasté avec ses cheveux châtains et ses yeux marrons.
*Elle rougit*. C'est la première chose qui frappa Jonathan, la jeune fille n'allait pas se moquer de lui, elle était juste gêné d'avoir du assister à ce spectacle désastreux. Il ne savait pas ce qu'était le pire entre la gêne et la moquerie mais au moins elle n'était pas parti en courant pour raconter cette vision aux autres élèves de l'école. Elle se racla la gorge et dit:

-Beaucoup de gens préfèrent danser lorsqu'ils sont seuls, sûrement par peur du regard des autres.

*Elle ne croit quand même pas que je me lève super tôt le matin juste pour venir danser au milieu d'un parc, si on peut appeler cela de la danse*

Cette petite phrase fut accompagné d'un rire vite bloqué par la jeune fille. Elle mit sa main devant son visage d'un air gêné comme si elle regrettait son rire. C'est pourtant ce qui détendit l'atmosphère. Jonathan d'abord vexé se mit à la place de sa camarade et rejoua la scène dans sa tête. Il ne put s'empêcher de rigoler en s'imaginant danser comme il venait de le faire. Mais lui ne chercha pas à retenir son rire.
Il regarda la fille pour voir sa réaction et ajouta:

"C'est gentil de décrire mes mouvements comme de la danse. On avait plutôt l'impression que j'avais une puce dans mes vêtements" Il rit "Et vu ta réaction c'était pas beau à voir"

Jo’ Family
Mon cœur appartient à Eider. Esmée <3. Jonois.
Gryffondor du mois de Mars, Champion de Poudlard de Bavboule, Don Juan 2017.

13 nov. 2016, 15:48
Un moment gênant  Privé 
Un étrange bruit raisonna du côté du danseur. Mon regard quitta la forêt à contre coeur pour venir se poser à nouveau sur le garçon. Le bruit n'était qu'un éclat de rire qui provenait de la personne en face de moi. Ce rire me sembla libérateur. Un mélange de soulagement et d'euphorie. Peut-être avait-il eu peur que je ne me moque de lui ? Je ne vois pas qu'elle raison il y aurait pu avoir pour que je me moque de lui, l'instant était plus gênant qu'autre chose. Quoi que mon rire prouvait bien qu'il était aussi hilarant. Je n'étais pas habitué à rire devant des inconnus, et j'en ressenti une gêne que je savais déplacé. Mais l'autre ne me laissa pas le temps de réfléchir plus longtemps, puisqu'il s'adressa à moi :

-C'est gentil de décrire mes mouvements comme de la danse. On avait plutôt l'impression que j'avais une puce dans mes vêtements, ria-t-il.

Tiens, encore un qui riait beaucoup. Au moins, il ne me regardait pas comme s'il voulait absolument tout savoir de moi sans même me connaitre. Sa phrase me laissa perplexe. N'était-il donc pas en train de danser ? C'est vrai que ses mouvements étaient assez désynchronisés mais sur un fond musical, cela devait bien rendre. Enfin, c'était à prouver... Il m'avait l'air agréable, ce jeune homme, mais je ne comprenais toujours pas pourquoi il dansait en plein milieu du parc. Quoi que chacun avait ses propres raisons.

-Tu n'étais pas en train de t'exercer pour un quelconque futur bal ? Je posais ma question d'une voix sérieuse, réellement intéressée. Ça a l'air d'une danse, dis-je d'une voix peu sûre.

Je m'avançais de trois pas prudent vers lui, trouvant étrange le fait que l'on discute en étant à dix mètres l'un de l'autre. Je m'arrêtais à une distance raisonnable, ne voulant pas non plus lui faire croire que j'allais faire ami ami avec lui. Après tout, il était occupé à sa danse et moi je voulais aller courir. Dans cinq minutes tout au plus, cela serait une ancienne histoire, et je lui promettrait de ne pas parler de ce que j'avais vu. Les meilleurs moments gênants étaient sûrement ceux que l'on gardait pour nous. Pourrais-je un jour avoir une autre image en tête que sa danse désynchronisée, lorsque je le croiserai dans les couloirs de l'école ?
Il avait rajouté une phrase mais je ne l'avais pas entendu, trop préoccupé à comprendre la situation. Le moment n'était pas tellement le meilleur, se lever aussi tôt n'était pas forcement bon pour la concentration. Même si pour moi, la question de la concentration se posait à tout moment de la journée.

-Je ne sais pas danser non plus.

Cette phrase avait franchi le rempart de mes lèvres sans que j'en prenne réellement conscience. Avais-je vraiment sous-entendu qu'il ne savait pas danser ? Je me mordais la lèvre, en me détournant légèrement, préférant fixer le lac que le garçon. Je m'étais senti obligé de lui faire comprendre qu'il n'était pas seul dans cette situation...
*Heureusement qu'il n'entend pas mes pensées, je manque déjà assez de tact...*.

Le lever du soleil se réverbérait sur la surface du lac, c'était un beau spectacle mais mes pensées étaient tournées sur autre chose. Voilà, je me sentais à nouveau démuni maintenant que les premiers instants naturels étaient passés. Je ne savais que dire. Alors je fis quelques pas dans l'herbe humide, pour m'occuper. Une chaussure traînait à côté du garçon. Je me tournais vers lui, les yeux baissés sur la baguette qu'il tenait encore entre les doigts. Le rapport n'était pas difficile à faire, il semblait s’entraîner.

-Je... Hum... *Quelle éloquence...*. Je pointais l'orée de la forêt. J'allais courir. Pourquoi je lui disais ça ? Aucune idée. Et toi... ? Aucune idée là non plus...

14 nov. 2016, 21:40
Un moment gênant  Privé 
Jonathan avait dépassé l'état de gêne dans lequel l'avait mis la jeune fille en jogging. Il avait eu peur qu'elle se moque, mais un simple petit rire s'était échappait de ses lèvres. Lui même n'avait pu s'empêcher de rire. Décidément cette journée s'annonçait belle: le temps était magnifique, le froid matinal commencé à disparaitre pour laisser place à la chaleur d'un soleil qui se levait au loin. En plus de cela, le jeune Gryffondor venait de réussir un sortilège que la majorité de sa classe avait raté la veille. Et cerise sur le gâteau, il rencontré une jeune fille qui avait l'air d'une première année. Les rencontres n'était pas son fort, sa timidité maladive lui faisait éviter tout rapprochement avec d'autre personnes humaines. On ne peut pas dire que leur rencontre ait commencé sur les chapeaux de roues, mais ce n'était pas fini. Cette fille avait l'air sympa.
C'est justement elle qui stoppa ses pensées:

"-Tu n'étais pas en train de t'exercer pour un quelconque futur bal ?"

Cette phrase entraina un rictus chez Jonathan, il ne savait même pas si un bal était prévu au cour de l'année. Il y avait des rumeurs sur le Grand Bal de Noël qui a lieu chaque année. Il parait qu'il est magnifique, que c'est le moment où tout les élèves et professeurs doivent s'habiller avec les plus beaux costumes et plus belles robes possibles et choisir une cavalière pour danser. Jonathan imagina alors une fille en face de lui qui dansait comme lui tout à l'heure... Ce n'était vraiment pas possible de danser cela dans un bal chic.
Alors qu'il allait répondre, la fille se rapprocha alors de lui en faisant trois pas. Il allait faire de même comme cela se passait dans une rencontre normal mais elle s'arrêta à encore quelques mètres de lui puis reparla:

"-Je ne sais pas danser non plus."

Jonathan ne s'attendait pas à une autre phrase de la sorcière. Quand on pose une question en général on attend la réponse. Mais ce n'était visiblement pas son cas. En plus de cela elle le critiquait encore sur sa danse. Il aurait préférait qu'elle passe à autre chose, qu'elle puisse oublier la vision d'horreur à laquelle elle venait d'assister malgré elle. Mais on dirait bien que ce n'était pas si facile à oublier.

"-Je... Hum..J'allais courir. Et toi... ?"

Jonathan attendit un moment après la question pour être sur que cette fois c'était à lui de parler et qu'elle n'allait pas rajouter d'autres questions. L'expression sur le visage de son interlocutrice lui fit comprendre que si il voulait en placer une c'était maintenant.

"Vu ton jogging, je me doutais bien que t'allais courir. Tu es super courageuse de faire du sport si tôt le matin"

Il regarda sa baguette et la chaussure de son camarade de classe. Le jeune garçon ne savait pas si il devait dire qu'il était obligé de s'entrainer pour avoir le niveau suffisant pour suivre les cours. *Et tant pis, elle est pas bête, elle a du se rendre compte que je m'entrainais*

"Je m'entraine pour le sort Wingardium Leviosa, et tu es arrivé juste au moment où j'avais réussi après de multiples tentatives, d'où la danse de la joie à laquelle tu as assisté. Tu sais utiliser ce sortilège?"

Jo’ Family
Mon cœur appartient à Eider. Esmée <3. Jonois.
Gryffondor du mois de Mars, Champion de Poudlard de Bavboule, Don Juan 2017.

15 nov. 2016, 16:09
Un moment gênant  Privé 
J'avais cette impression d'avoir dit une chose qui ne fallait pas, sans savoir quoi. Le garçon m'avait regardé sans rien dire, écoutant mes phrases et ne me quittant pas du regard. Je me sentais de moins en moins à l'aise dans cette ambiance que je jugeais pesante. Après ma dernière phrase, il resta à me regarder sans réaction et je me demandais un instant si mes pensées avaient dépassés mes paroles. Je me repassa mes paroles en boucle essayant de comprendre ce qui n'allait pas, mais je ne découvris rien de plus que ce que je savais déjà. Etrange. Enfin, dans tout les cas je ne trouvais rien à me reprocher, alors j'écouta le garçon répondre à ma question et me parler :

-Vu ton jogging, je me doutais bien que t'allais courir.


Cette phrase eu pour effet de me faire froncer les sourcils. *Et bien si je ne peux plus dire de choses évidentes, je ne vois pas de quoi je pourrais parler...*, il me donnait l'impression de parler pour rien, déjà que je ne savais quoi dire lorsque je parlais... Peut-être que ce serait mieux si je m'en allais, j'étais lasse de me contrôler à tout bout de champs pour rendre acceptable mes rencontres. Je n'eu pas le temps de faire le moindre geste, le Gryffondor me parla à nouveau.

-Tu es super courageuse de faire du sport si tôt le matin.

J'eu un sourire ironique en entendant ces mots. Il ne devait qu'être autant courageux que moi, alors, pour se lever si tôt pour faire ce qu'il faisait... J'eu d'ailleurs ma réponse à une de mes questions, comprenant enfin ce qu'il faisait ici à cette heure. Je ne m'étais donc pas trompé, il s'entrainait. Je restais à le regarder, ne disant rien, réfléchissant à ses mots. J'avais mis du temps à savoir pratiquer le sortilège de lévitation. Je me rappelais encore de ma joie lorsque j'avais vu ma plume s'élever dans le ciel sous mon contrôle. Chaque sortilège était une grande réussite que tout petit sorcier devait se rendre compte. Je trouvais marrant le fait qu'il associe une réussite à une danse, bien que l'idée ne me serait jamais venu à l'esprit. Je pensais un instant à l'utilité de tout cela. Qu'est-ce que la danse apportait à sa réussite ? bof, la réponse devait être quelque part, mais cela ne m'intéressait pas tellement.
Je le regardais avec un regard étonné, j'avais presque oublié sa présence. C'est vrai qu'il m'avait posé une question. Je décidais donc d'y répondre, retrouvant sans vraiment le désirer mon comportement timide.


-Je le maitrise.

*Mais qu'est ce que c'est que cette réponse minable ??*, pensais-je en regardant fixement le garçon, comme figée. Je frottai mon pied sur le sol rendu mou par la rosée du matin, le visage baissé sur mes pieds. Ah oui, il avait parlé du fait que j'aille courir si tôt, peut-être que je pourrais dire quelque chose là-dessus ! Heureuse d'avoir trouvé la Solution, je relevais ma tête qui, dans ma hâte, émis un craquement plutôt sinistre.

-C'est la première fois ! Ma voix m'avait semblé plus haute qu'avant, était-ce le cas ? Je repris sur un ton plus calme : Que je vais courir, je veux dire. Enfin, d'ailleurs je n'ai pas encore commencé, mais...

Ma voix s'éteint éteinte dur et à mesure que je prenais conscience des mots idiots que je prononçais. Je perdais ainsi ma confiance et restait les bras ballant devant le garçon, l'esprit vide de toute idée de phrase à lui dire. Pourquoi ne pouvais-je pas parler naturellement avec lui ? Pourtant ça aurait pu être agréable, une discussion légère en attendant que le Soleil ne prenne sa place dans le ciel.
Les derniers effet de la nuit commençais à disparaitre, laissant le monde dans un étrange mélange de couleur. La nature se réveillait petit à petit, les feuilles des arbres s'étiraient sous le vent matinal produisant des craquements agréable à attendre. Je laissais mon regard danser sur les teintes qui apparaissaient dans le ciel.

27 janv. 2017, 23:34
Un moment gênant  Privé 
-Je le maitrise.

Jonathan avait l'impression qu'Aelle se sentait supérieur à lui. Une sorte de dédain se reflétait par cette réponse que Jonathan n'aimait pas beaucoup. Il ressentait cette infériorité qu'il avait ressenti dans le monde moldu. La jeune fille resta figée devant lui sans parler. Peut être attend elle une réponse, ou alors cherche-t-elle ses mots pour enfoncer encore plus le Gryffondor. Puis elle baissa les yeux d'un air gênée. Cette réaction surpris Jonathan, elle paraissait timide et avait presque honte de ce qu'elle avait dit, ce qui n'était pas du tout une réaction à laquelle s'attendait le premier année.

-C'est la première fois ! Que je vais courir, je veux dire. Enfin, d'ailleurs je n'ai pas encore commencé, mais...

Elle avait changé de sujet, ce qui signifiait que Jonathan avait raison, elle ne le prenait pas de haut mais manquait peu être juste de tact. Cette fille avait le regard vide, perdu dans le décor qui les entouraient. On aurait dit que Jonathan été de trop, comme un tache ou un obstacle au centre de sa belle promenade dans le parc au levé du Soleil. La fin de la phrase sous entendait qu'elle voulait courir, ou alors que Jonathan était son excuse parfaite pour ne pas faire ce sport qui peu être ne lui plaisait pas mais qu'elle s'était forcé à faire. Jonathan n'avait pas encore décidé quelle option lui était la plus favorable et surtout laquelle était vraie. Le Gryffondor avait l'impression de gêner la jeune fille et il n'aimait pas cette impression. Il fallait régler cette histoire une fois pour toute et enlever cette atmosphère pesante.

"Si tu veux vraiment courir, tu peux y aller, ne te gêne pas à cause de moi."

En disant ces mots d'une manière un peu sèche, Jonathan se rendit compte que ça pouvait pousser cette fille à partir. Déjà qu'il a peu d'amis, si en plus il rejette toutes les personnes qu'il rencontre cela ne va pas s'améliorer. Il fallait trouver une autre phrase à dire avant qu'elle ne se braque et qu'elle parte. Au fond, elle n'avait pas l'air méchante, les deux jeunes pouvaient être amis qui sait?

Sinon on peut faire un tour dans le parc, mais en marchant s'il te plait parce la course et moi on est pas très amis.

Jonathan avait essayé de finir sa phrase sur un ton un peu joyeux en faisant un grand sourire pour que son interlocutrice comprenne qu'il préférait largement cette option.

Jo’ Family
Mon cœur appartient à Eider. Esmée <3. Jonois.
Gryffondor du mois de Mars, Champion de Poudlard de Bavboule, Don Juan 2017.

30 janv. 2017, 21:34
Un moment gênant  Privé 
Le regard tourné vers le ciel, je réfléchissais. Je pensais à ma timidité. Je n’aimais pas parler avec les autres, n’étant pas habitué à le faire. Je n’avais eu aucun temps de préparation, avant de faire face au Gryffondor, même pas quelques minutes pour trouver de quoi parler. J’avais la sensation qu’il ne me comprenait pas, avais-dis une mauvaise chose ?
Je baissais la tête sur le jeune garçon, l’observant me détailler avec ses yeux bleus.
*Qu’est-ce que je fais là ?*. Pourquoi n’avais-je pas continué mon chemin, je n’avais eu aucune raison de m’arrêter. Peut-être que la solitude que je ressentais en ce début d’année, me donnait envie de me lier avec les Autres ? Peut-être que l’absence de mes frères me pesait plus que ce que je ne le pensais ? Ce garçon était étrange, avec ces danses. Mais j’aimais les choses étranges. Devais-je fuir, laisser ma timidité contrôler mes gestes ? Je ne savais que faire, alors je laissais tomber ma baguette le long de ma manche pour m’occuper les mains. Je faisais souvent cela, depuis que j’avais le morceau de bois. Cela me permettait de me détendre, de penser à d’autres choses. Je me sentais rougir, aussi, sous le regard de cet enfant. Je n’aimais pas être victime du regard les autres, je préférais de loin les observer. Étonnement brave, je ramenais mes yeux dans ses orbes bleus. D’habitude, les Autres n’aimaient pas que je les regarde ainsi, sans détourner le regard. J’avais remarqué cela très vite. Mais je n’aimais pas cela, moi non plus. Alors je laissais une nouvelle fois mon regard se perdre sur l’eau calme du Lac. *Où est le calmar ?*, peut-être que j’aurais une chance de l’apercevoir, lors de ma course.

La voix du jeune garçon m’interpella. Je tournais la tête vers lui en entendant son ton sec. Ses mots n’avaient pas de teinte négatif, mais pour le ton, c’était tout autre. Dans tous les cas, il me donnait une occasion de m’en aller sans effort. Je n’allais pas m’en passer. Je serais peut-être resté, s’il ne m’avait pas offert ses mots.
Lentement, je me détournais de lui pour me diriger vers l’orée de la Forêt interdite. Je fis quelques pas avant qu’il ne m’interrompe à nouveau. Je m’arrêtais, et me tournais à demi vers lui.
Je le dardais d’un regard interrogatif. Voulait-il que je m’en aille, ou que je reste ? La réponse à cette question n’était pas importante. Il aurait les deux.


- De toute manière, j’allais commencer là-bas, lui-dis doucement, levant mon bras pour désigner la forêt.

Je me tournais entièrement vers lui. Je lui lançais un regard discret, avant de soupirer doucement. Sa présence ne m’était pas désagréable, mais je ne savais pas que dire. Je ne me sentais pas à ma place. Accepterait-il ma présence silencieuse ? Ou serait-il du genre à paniquer, me trouver inintéressante ? Ce qui m'intéressait, dans cette question, était la suite que la réponse amènerait. Si le garçon n’aimait pas ma présence, il s’en irait, je pourrais courir en paix. S’il acceptait mon silence, j’accepterais les mots qu’il m’offrirait, ou son silence apaisant. Cela pouvait se tenter. Timidement, sentant mes joues se colorer de rouge, je lui fis un léger sourire, quasi inexistant.

- Alors… Si tu veux, on peut faire un bout de chemin ensemble…

Après lui avoir jeté ces mots, je me retournais pour commencer à avancer doucement. Je me mordais la lèvre, faisant rapidement tourner ma baguette dans ma main. Je ne savais pas ce qu’il m’avait pris, pourtant je savais que ce n’était pas une bonne idée. Ma rencontre avec ce garçon de Poufsouffle, il y a quelques jours, avait été aussi agréable que douloureuse. Je m’étais rendu compte, que mon manque évident de connaissance quant aux relations humaines, était un frein énorme dans ma sociabilisation à Poudlard. Je ne m’en plaignais pas, mais la solitude que j’avais ressenti face à ces enfants joyeux, alors que je n’avais plus mes frères près de moi, m’avait convaincu d’essayer de m’ouvrir. Ne serait-ce qu’un peu. Pour essayer.
Je m’arrêtais pour attendre le garçon. Mes yeux étaient fixés sur la forêt qui se trouvait à une centaine de mètres. Le chemin ne serait pas long, la compagnie non plus.

16 févr. 2017, 02:17
Un moment gênant  Privé 
- De toute manière, j’allais commencer là-bas.

La fille leva le bras vers la forêt et se tourna vers Jonathan. Il n'y avait pas vraiment d'engouement dans son geste c'est presque si elle se sentait forcé de lui parler lui montrer sa route pour ne pas rejeter brutalement le garçon. Elle soupira en disant ces mots. Jonathan était perplexe, il ne savait pas si la jeune fille le détestait parce qu'il avait gâché sa course matinale ou alors si c'était seulement de la timidité. Pourtant en timidité il en connaissait un rayon, c'était un lourd poids que ses épaules portent depuis bien des années. Il avait cependant tenté de faire un effort ce matin pour se faire une amie, et ne pas rester seul dans Poudlard sans connaitre personne. Il aurait très bien pu prendre ses jambes à son cou dès qu'il avait entendu la brindille craquer durant sa danse. Mais au lieu de cela il avait affronté la honte et au final il n'en était pas mécontent. Il venait de rencontrer une inconnu, d'une autre maison que lui. Ce qui était réellement une première pour le première année. Elle n'avait pas l'air méchante ni agressive, le seul défaut qu'elle pouvait avoir été un énorme manque de motivation et peut être une grande timidité.

- Alors… Si tu veux, on peut faire un bout de chemin ensemble…

Alleluia. La jeune fille aux cheveux châtains avait accepté sa proposition de faire un bout de chemin ensemble. Comme quoi, elle n'était pas méchante mais seulement timide. Et puis c'était normal de pas trop savoir quoi dire à un inconnu qu'on vient de surprendre comme ça dès le matin. Peu être n'aimait-elle pas parler. Ce n'était pas grave, Jonathan essayerai de parler pour deux et puis même si il n'y arrive pas, les silences seront quand même agréables. Il faut dire que parler n'été pas le fort du jeune garçon. Il admirait presque ces personnes qui parviennent à tenir à eux seul une conversation pendant plusieurs heures. Ces gens qui sont au centre de l'attention tout le temps, qui ont toujours une blague drôle ou le mot juste qui va faire rire toute la salle. Jonathan n'était pas de ses gens, il était plutôt celui qui regarde ces personnes de loin sans parler, sans intervenir dans leurs discussion de peur que toute la salle les observe et qu'un malaise s'installe après leur intervention. Un peu le malaise qu'il y a eut lorsqu'elle avait aperçut cette danse ridicule. Mais marcher ferait sans doute disparaitre cette tension qui persistait dans l'atmosphère.
Elle était déjà parti et avait fait quelques mètres avant d'attendre Jonathan. Il ne réfléchit pas et marcha vers sa camarade de marche. Il ne fallait pas courir pour pas qu'elle le prenne pour un gamin (ce qu'il était un peu) mais on pouvait sentir que si il mettait trop de temps elle partirait sans doute sans lui. Il ne fit même pas attention et laissa par terre la chaussure de son ami qu'il avait volé pour s'entrainer. Il avança doucement et tout deux commèrent à marcher vers la forêt.

Au fait je m'appelle Jonathan et toi?

C'était un peu stupide comme question, mais il fallait bien passer par là. Il n'allait pas continuer à parler avec quelqu'un dont il ne connait même pas le nom. Il attendait sa réponse en fixant la forêt droit devant lui. Elle était vraiment sombre et contrastait avec toute la lumière et beauté qui émanait du parc, bien qu'elle soit très belle aussi mais dans un style différent. Finalement, Jonathan avait bien fait de se lever tôt pour s'exercer ce matin. Bien que sa camarade inconnue soi bizarre de premier abord, peut être serait-elle moins renfermé aux fils de la ballade.

Jo’ Family
Mon cœur appartient à Eider. Esmée <3. Jonois.
Gryffondor du mois de Mars, Champion de Poudlard de Bavboule, Don Juan 2017.

20 avr. 2017, 15:24
Un moment gênant  Privé 
Je venais de me remettre en marche lorsque le garçon arriva près de moi. Il se mis à ma hauteur et marcha près de moi, respectant mon rythme. Je ne savais pas si je devais me réjouir de sa présence ; une part de moi aurait préférée qu’il ne vienne pas. Je marchais en regardant mes pieds, de peur de trébucher sous l’angoisse que je ressentais. Me connaissant, je serais capable de regarder dans tous sens pour éviter son regard, et ainsi ne pas voir une malheureuse branche qui se serait immiscé sur mon chemin. Je souris étrangement, pensant à l’idée qu’un botruc aurait pu me faire le coup, si tant est qu’il soit une créature farceuse. Cela me ramena inévitablement à ma conversation avec Nebor et mon cœur rata un battement ; j'espérais que notre prochaine rencontre se passerait aussi bien que les dernières. J’étais particulièrement angoissé.

Nous marchions lentement, la brise fraîche de la matinée étouffant nos pas ; l’enfant pris la parole et se présenta. Je lui jetais un regard en coin, discrète. Il regardait la forêt. Je fronçais les sourcils. Pourquoi les autres persistaient-ils à ne pas se présenter avec leur nom entier ? Ce garçon s’appelait-il seulement “Jonathan” ou avait-il un nom de famille ? Je n’aimais pas particulièrement appeler les Autres par leur prénom, et moins encore qu’eux m’appelle “Aelle”. J’avais appris toute mon enfance, à ne pas dire le prénom des gens que je ne connaissais pas, c’était une chose que m’avait appris Maman, au même niveau que le remerciement. Et c’était drôlement moins intime, un nom de famille. Mais cet enfant, qu’avait-il appris ? Je regardais ses cheveux noirs, ses yeux bleus et son visage enfantin illuminé ; à quel point était-il différent de moi ? Prenant une voix hésitante, ne sachant pas comment exprimer le fond de ma pensée, je dis :


- Je… Tu n’as pas de nom de famille ?

Ma voix avait une teinte étrange. Un mélange de surprise, de dédain et de curiosité. Je n’avais pas réfléchit avant de poser ma question, et maintenant je me rendais compte que sa réponse entraînerait à coup sur d’autres questions. La conversation n’était pas prête de se terminer. Je pris une grande goulée d’air, puis dis d’un ton timide en souriant doucement, toujours hésitante :


- Bristyle.

Je me rendais bien compte que la plupart des enfants se seraient présentés d’une façon différente, selon la norme “prénom, nom de famille” ou “nom de famille, prénom”. Mais je craignais ne pas apprécier entendre mon prénom dans sa voix, et je ne souhaitais pas gâcher la quiété de notre promenade.

Je fourrais les mains dans les poches de ma cape. La forêt se rapprochait, je pouvais dors et déjà apercevoir l’obscurité qui cachait les bois. C’était un beau contraste avec la luminosité présente dans le parc.