- Merci, répondit-elle à son professeur, avant de se tourner vers la petite boule de poils qu'elle tenait dans ses bras. "Bonjour Gaspard" lui murmura-t-elle. Elle aimait bien parler avec les animaux, et souvent, elle se surprenait à attendre de leur part une réponse. Evidemment, Lojae ne lui avait jamais répondu autrement que par des miaulements mais des boursouflets, elle n'avait jamais rien entendu d'autre que des petits cris aigus. "Merci" dit-elle une nouvelle fois à Mr Dawson, quand celui-ci lui donna un petit paquet de friandises. Acquiesçant d'un petit mouvement de tête aux consignes pour la suite de la séance, la jeune fille s'éloigna un peu du groupe. Elle aimait bien être seule, et ne souhaitait pas vraiment parler avec les autres élèves.

Gaspard dans les bras, tenant comme elle pouvait le sachet de friandises, elle marcha quelques mètres, puis s'assit par terre, la boule de poils sur les genoux. Elle passa une main dans le poil duveteux de l'animal, mais voyant ses petits yeux qui ne demandaient que les friandises qu'elle avait posées à côté d'elle, la brune ouvrit le petit sachet, pour en déposer une dans sa paume, qu'elle tendit à l'adorable boursouflet. "Tu aimes ça ?" lui demanda-t-elle, en le voyant engloutir tout rond le bonbon. "Tiens regarde" lui dit-elle, en lui en mettant une autre.

Ainsi, il n'a pas de nom ? J'entends alors que je peux faire une proposition et souris instantanément. Pour cela, je dois apprendre à connaitre cette merveilleuse boule de poils. Je me sers donc de la nourriture tendue par notre professeur pour apprivoiser bien plus facilement le Boursouf et caresse du bout des doigts sa fourrure. Il semble gourmand, vraiment très gourmand et sa réaction devant la nourriture me fait doucement rire. Il semble également aimer les câlins puisqu'il ne semble pas détester mon contact et cela me réchauffe le cœur.

- Est-ce que l'on pourrait l'appeler Tony ?

J'ignore pourquoi ce nom m'est venu mais j'ai alors vu le Boursouf me regarder et j'ai comme senti à travers son regard qu'il validait ce nom. Est-ce mon imagination ou est-ce qu'il est vraiment doué pour faire comprendre ce qu'il ressent ?

Je restais un peu en retrait au début, laissant les élèves prendre connaissances avec leurs créatures et poser leur question à Jae qui gérait plutôt bien la situation. Dans ces conditions, cela en était presque irritant pour moi, de comme un petit rappel pour ma pomme afin de me rappeler que c'était un homme pas si mal que ça. Mais bref, ce n'était pas le sujet du jour, une fois que tout le monde avait un boursouflet nommé et dans les bras, je me décidais à reprendre la parole, souriante.

"Bien, maintenant que tout le monde à put faire un peu connaissance avec sa créature, je vais un peu vous détailler le programme des séances. Celle-ci est vraiment une introduction, l'objectif principal est que vous rentriez en contact avec les boursouflets et que vous me posiez vos questions s'il y en a." Je marquais une pose pour les éventuelles questions. "Pendant les séances qui viennent vous aurez donc les mêmes boursouflets, et nous ferrons des petits ateliers, des jeux, des séries de questions, principalement en groupe. Vos petites créatures seront là pour vous aider à vous détendre." Si toujours aucuns questions, je continuais. "Je commence donc avec une première question, j'aimerais que chacun votre tour, vous vous présentiez à votre créature, vous pouvez également lui expliquer pourquoi vous êtes ici."

Prochaine résolution le 17 novembre !
N'oubliez pas que vos posts doivent faire entre 110 et 220 mots, c'est une péripétie.
J'éditerais vos posts avec la réponse de Mia s'il y a des questions !

Après avoir reconnu la petite créature qu'@Alaska Campbell tenait dans ses mains, Jae répondit doucement : « elle n'a pas de prénom encore, vous pouvez lui en trouver un qui lui irait d'ici la fin de la séance ou au cours des prochaines semaines si le cœur vous en dit. »

Il se tourna ensuite vers @Ernest Stevens, pour confirmer sa supposition. « Tout à fait ! Elle n'a pas non plus de nom. Si quelque chose vous vient à l'esprit qui lui conviendrait, n'hésitez pas à me le proposer. »

Jae s'éloigna des cages, pour se diriger vers @Carole Kelce qui lui posait des questions. « Non, les boursoufs, ni les boursouflets ne changent de couleur. Ils l'ont dès la naissance et cela est inscrit dans leurs gènes¹. Cela dépend donc de leurs parents, mais aussi des générations précédentes, car certaines couleurs ne sont pas dominantes. Et non, ils n'ont pas de lien de parenté. Je n'ai pas prévu d'avoir des petits pour l'instant, ils sont traités en ce sens, mais c'était le plus judicieux pour si le cas venait à se présenter. »

Jae fit quelques pas ensuite en direction de @Mary Bain, qui proposait un nom. « Je crois qu'il a l'air d'apprécier » commenta le professeur en souriant doucement.

¹ je suis pas 100% sûr de moi, mais c'est ce qui me semble le plus logique !

Et oui, sentez-vous libre de décrire les créatures comme pour l'instant elles n'ont pas de caractères définis. Je compte ajouter les éléments que vous inventerez dans des sortes de petites "fiches" de ces créatures pour l'avenir cela étant dit !

L’adolescent acquieça à la remarque du Pr Dawson. Malgré sa passion pour les créatures en tout genre, Ernest était légèrement hésitant mais sa Boursouf avait l’air plutôt audacieuse. Le garçon avait la conviction que les créatures, magiques ou non, avaient la capacité de ressentir les émotions. Il prit donc une grande inspiration pour tenter de s’apaiser. La Boursouf devait être plutôt intuitive et profita de ce que le gamin baisse la garde pour ne faire qu’un bond dans ses bras. Un peu surpris, il sourit néanmoins à tant de témérité.

“Bin t’es pas farouche toi…”

Ce à quoi la bestiole répondit par un énorme coup de langue en pleine figure. Un rire étouffé s’échappa de ses lèvres. Ça faisait longtemps qu’il n’avait plus rit à gorge déployée. Mais le sérieux retomba vite en entendant les consignes de Miss Vermillon. Il était là dans un but précis. Il ne savait pas encore exactement lequel mais suivre les instructions c’était probablement le premier pas. Et comme si la boule de poil était à même de comprendre, elle lui donna un léger coup de tête en signe d’encouragement.

“Moi c’est Ernest… et euhm… j’suis là parce que…”

L’adolescent tourna la tête, vérifiant que personne n’était assez près pour l’entendre.

“... parce que j’ai peur… de... pas arriver à être à la hauteur..."

219 mots

Sa Boursouf dans les bras, Ernest suis les consignes de Miss Vermillon et se présente à la créature.

Ah je n'en sais rien du tout Mister, ma spécialité est Carole, qui est une personne qui essaie de se projeter quand elle fait connaissance généralement (et elle rougit façon tomate face aux inconnus, c'est vraiment un complexe pour elle), je n'avais pas aucune idée préconçue sur ce qu'il en était du boursouf, je prenais n'importe quelle réponse de vous avec confiance


Quand Carole écoutait, elle écoutait intensément, et dans ses yeux on voyait qu'elle ancrait profondément chacun des mots qui lui étaient dit. Tout était loin de l'intéresser à Poudlard, et il y avait aussi beaucoup de choses qu'elle ignorait royalement. En fait, c'était ça, à bien y penser : elle ne faisait jamais les choses à moitié. Aussi, maintenant qu'elle se retrouvait à cet endroit, elle s'imprégnait attentivement des règles qu'elle suivrait avec discipline.

Après avoir remercié poliment Mister Dawson pour les informations qu'il lui avait fournies, appuyant le mot magique d'un hochement de tête qui a compris : "Merci Mister.", Carole prit délicatement le boursouf crème dans ses bras, le caressant doucement de ses doigts frêles, son regard dans le sien, s'assurant qu'il était d'accord avec le contact et que celui-ci lui était agréable. La Serpentard avait une approche analytique : en caressant l'animal, en croisant son regard, elle évaluait les contours de ses comportements et de ses habitudes, elle dressait un profil, à toutes fins utiles.

Elle ne parlait pas - elle n'en avait pas besoin. Elle savait maintenir ce contact visuel intense où passent des indications bien plus fortes que les mots. Après l'intervention de la psychomage, elle considérait désormais le boursouf comme son futur partenaire de travail régulier, et à ce titre, il devenait dans ses intérêts immédiats de le ménager, et de se montrer clémente à son égard.

Carole n'était pas une experte des travaux faits à la main, aussi caresser l'animal du dos de sa main, du bout de ses doigts, de façon droite ou en faisant de petits ronds en se laissant guider par les ronrons, était aussi un exercice qui, bien que pas du tout inédit puisque ses parents possédaient une exploitation de boursouflets, la sortait de sa zone de confort. Le contact des livres d'histoire de la magie et de runologie ne lui demandait d'ordinaire pas tant de finesse.

C'est le moment que choisit la psychomage pour arriver près d'elle et du boursouf crème qu'elle tenait. Carole appuya son regard sur celui du boursouf et articula alors : " Bonjour Boursouf. Kelce. C'est un... mon... "frère" " - le fils de sa marraine en réalité, mais ce titre ne rendait pas justice à la façon dont elle le considérait - "... qui m'a dit de venir. J'ai... enfin. Il avait des accès de stress lors de sa 4ème année. Et lui pense que j'ai la même chose. Et aussi, j'aimerais ne plus être rouge à chaque fois que je commence à parler. C'est laid et c'est faible, surtout."

Faible - faible - faible, le dernier mot avait résonné. Résonné à la hauteur du dégoût et de la peur que Carole en avait. Faible - elle ne pouvait pas être faible, ni, encore pire, se montrer faible. Elle voulait être la meilleure, et pour cela elle s'acharnait sur tous les plans, oui, elle s'acharnait tellement. Jusqu'à faire de l'asthme de stress : sa respiration se bloquait, ses pensées se fixaient, et c'était des minutes longues à passer - et pire, longues à cacher.

Carole remercie M. Dawson, caresse Eliott (dont elle ne connaît toujours pas le nom) & fait l'exercice demandé par Miss Vermillon

Miss Vermillon prend la parole pour nous expliquer comment vont se passer les séances et je dois bien avouer que mon esprit est rempli de questions. Malheureusement, je n'ose pas encore les poser et me contente donc de garder Tony contre moi et de le caresser tout en écoutant les adultes nous parler. Tony... Je le regarde et remarque qu'il me regardait déjà. J'étais contente d'avoir pu lui trouver un nom et que Mister Dawson l'ait validé. Je souris à cet adorable Boursouf et lui murmure alors quelques mots, ne voulant pas que quelqu'un d'autre les entende. Je n'étais pas prête pour cela.

- Enchantée de faire ta connaissance Tony, j'espère que nous deviendrons vite amis.. Je m'appelle Mary.

J'aurais aimé m'arrêter là mais la demande de Miss Vermillon me revient en mémoire et je soupire doucement.

- Bien... Tu vas sûrement me prendre pour une folle mais j'espérais que tu pourrais m'aider à ne plus faire de cauchemars. Ils sont assez effrayants.

Tony ne me quittait pas du regard comme s'il m'écoutait avec sérieux. J'avais l'impression d'être dans une bulle, coupée du monde, comme ça avec lui. Je sentis soudainement sa langue venir râper ma joue et compris alors qu'il venait de retirer une larme qui coulait lentement.

Jae nota du coin de l'oeil que l'apprivoisement du Boursouf par @Ernest Stevens était plus qu'en bonne voie alors que la créature lui léchait la figure. Il laissa le Serpentard se présenter à sa créature, ne souhaitant pas s'immiscer dans des confidences avant de s'approcher un peu de lui pour lui tendre un petit sachet qui contenait de la nourriture. « Tiens, n'hésite pas à lui en donner tout en lui parlant. » Il se tourna ensuite vers @Carole Kelce, qui était toujours silencieuse à ce moment-là, lui donnant également un petit sachet avant d'aller vers la dernière élève qui n'en avait pas reçu : @Alaska Campbell et répéta la même opération. Il se mit ensuite un peu en retrait, pour laisser les élèves se détendre au contact de leur binôme sans qu'ils ne soient stressés par sa présence, se tenant toutefois disponible pour s'ils avaient des questions.

Vous avez tous de quoi nourrir votre créature à présent normalement. N'hésitez pas à continuer à leur parler ni à nous interpeller si besoin / ou si votre personnage a une question !

Prochaine résolution le 25 novembre.

Carole : c'est un format péripétie, entre 110 - 220 mots s'il te plait !

La petite boule de poils avait l'air d'aimer les friandises. Ellana ne voulait pas lui en donner trop mais ses grands yeux ronds la faisaient craquer. Une troisième friandise dans la paume, elle se tourna vers la psychomage quand celle-ci prit la parole. Elle acquiesça d'un léger signe de tête, puis se retourna vers Gaspard.

- Moi c'est Ellana et euh... j'aimerais avoir un peu plus confiance en moi. Et ne plus avoir peur de tout, chuchota-t-elle au boursouflet en se penchant vers lui pour que personne d'autre ne puisse entendre. Elle n'avait aucune envie qu'on surprenne ses confessions, elle en avait honte. Les joues rouges, elle passa la main dans son pelage. Ses longs poils au contact de sa paume moite l'apaisait. La créature fit un petit bond de ses genoux pour aller sur l'herbe et commença à sautiller un peu en émettant des petits cris aigus. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Gaspard semblait vouloir jouer, mais la brune n'en était pas sûre. Elle jeta un coup d'œil à son professeur cherchant son approbation puis se reconcentra sur l'animal et sortit une petite balle de sa poche. Cette balle qu'elle gardait toujours sur elle, à destination de Lojae, ferait bien l'affaire pour calmer le boursouflet surexcité. Elle la lui envoya doucement près de lui, attentive à ses réactions.

Sachet réceptionné, Carole réfléchit quelques instants à la marche à suivre tandis que le boursouf, lui, s'en approchait sans hésiter. *Oui, j'ai bien compris que je devais te les donner.*. Mais il ne s'agissait pas de mettre tout n'importe comment sur un coup de tête. Il fallait tout optimiser : moment, endroit, quantité.

Alors, Carole tendit son bras gauche avec au bout le sachet bien refermé et fit une légère entaille, d'un "Diffindo" précis, de la taille des graines du sachet. Voilà, comme cela, elles sortiraient par-dessous progressivement.

Rangeant sa baguette, Carole guida ensuite le boursouf vers sa main libre, l'autre exerçant de petites pressions sur le sachet. C'était rigolo de s'imaginer quelle maman elle ferait peut-être des années après. Sans doute pas une maman à la générosité abondante, mais une de celles qui ont toujours un truc pour s'arranger avec peu, et ont cette forme d'attention prudente faite de petits actes, à défaut de maîtriser les grandes belles paroles qui savent toucher.

Eliott, lui, aurait très certainement été Gryffondor, s'il avait été sorcier. Il voulait en effet tout, tout de suite, et agir sur intuition : il sentait bien que ces graines étaient bonnes, alors pourquoi s'en priver ? Et donnait de petits coups de patte dans le bras de Carole tout en prenant goulûment les graines qui tombaient.

Carole nourrit Eliott et est confrontée à la question : faut-il laisser à son animal pleine liberté ou choisir au regard d'une grille du raisonné, quitte à outrepasser les volontés du concerné ?