Edgar était perdu dans la masse de première année arrivant à Poudlard. Il ne savait pas ou donner de la tête, la voie 9 3/4, le parcours en barque tout cela semblait féerique. Non pas féerique, MAGIQUE. Il fallait qu'il s'y face, il n'allait pas être un musicien mais un sorcier.
Ces parent avaient plutôt bien pris l'arrivé de sa lettre. Même s'ils comme lui ne savaient absolument pas ce que ça pouvait engendrer comme conséquence.
La grande salle était bondé, toute l'école devait être là vue le nombre de paire d'yeux qu'il sentait sur lui. Au bout de la salle un tabouret et dessus un chapeau. Il avait compris c'était le choixpeau.
Le stress montait en lui, surtout quand le choixpeau avait crié le premier Serpentard.
Depuis qu'il connaissait l’existence des maisons il voulait être à Serdaigle. Tombé dans une autre maison aurait était terrible pour lui. En même temps il se sentait courageux, loyale, curieux et avide de pouvoir. Avide de pouvoir... pas trop en y réfléchissant un peu et on ne peu pas vraiment dire qu'il était courageux. Bon il restait tout de même Serdaigle et Poufsouffle.

Et si le Choixpeau disait :
"Non pas toi désolé, il y a une erreur de destinataire, on cherchait un Magnus EDGAR et non pas Edgar MAGNUS"
Que ferait-il dans une telle situation ? Le stress et cette idée lui mis les jambes en coton.

On l'appela à s’asseoir à la vue de tous. Puis on apposa le vraie maître de la cérémonie sur sa tête. Il ne senti même pas le poids du chapeau qu'il cria.
"Serdaigle"
Soulager Edgar vis la table des Serdaigles l’accueillir dans de grand crie de joie. S'ils savaient réellement ses origines... leurs acclamations mettaient une lourde responsabilité sur ces frêles épaules...

Maintenant il ne fallait pas les décevoir.

Georgie essayait bien d'écouter les paroles du directeur adjoint, mais c'était dur sachant qu'il y avait des sirènes dans le lac. Elle n'en avait jamais vu que de loin, mais la brosse à cheveux maman d'lo était l'un de ses biens les plus chers. Cette lumière, là, était-ce une queue argenté brillant sous la surface?
Le groupe se mit en branle avec elle dedans, et elle jeta un dernier regard par dessus son épaule. La surface du lac était comme une plaque d'obsidienne.
La grande salle, quand ils entrèrent, était spectaculaire. C'était vraiment comme d'être à ciel ouvert. Elle considéra les chandelles flottantes avec méfiance. Ça risquait pas de leur couler sur la tête et de les brûler à la cire chaude ces bidules là? Ils pouvaient pas les mettre sur des meuble dans des chandeliers comme tout le monde? Trop consumée par l'inquiétude d'une brûlure de degré serpentcendre, elle n'entendit que des bribes de la chanson du choixpeau, et dû se forcer à prêter plus d'attention à l'appel des nom.
Fraser, Gorgianna, fut finalement prononcé et elle se sentit grimacer. Personne, même pas ses tuteurs, même pas les catalogues de ventes pas hibou, ne l'appelait Georgianna. Ça avait même pas été écrit sur la lettre de Poudlard, d'ailleurs, la beauté des objets automatiques de légilimencie superficielle. Elle enfonça le choixpeau sur sa tête jusqu'aux oreilles. Jusqu'à ce moment, il ne lui était pas venu à l'idée de questionner l'endroit où elles serait envoyé. Papa avait été Serpent à corne à Ilvermory et gran Lina, aussi. Le totem de maman était une couleuvre (nom que les guyanais donnaient aux anacondas), et puis les Frasers étaient des Serpentards, point-barre.

'Serdaigle.'

Hein?

C'est bon, c'est fini. Va t'asseoir, fit la voix dans sa tête, amusée.

Mais, euh...

Serdaigle, j'ai dit. Allez, ouste, j'en ait jusqu'aux Z, moi.

Elle posa le choixpeau et alla s'asseoir à la table qui applaudissait. Ses frères jumeaux s'étaient bagarrés avec les Griffondors, moqués (plus ou moins gentiment) des pouffsoufles. Mais les serdaigles...elle cligna des yeux, confuse, rendant des sourires un peu confus aux gens autour d'elle. Zut, c'était quoi le principe des serdaigles, déjà?

Je ne sais pas pourquoi mais depuis ce matin, ces mots résonnent dans ma tête et cela ne s’arrête pas. Je ne sais pas si je suis content ou non, si je dois afficher un sourire joyeux ou bien une mine affreuse. Le trajet vers le château c’est passé sans trop d’encombre et je suis bien content d’être loin de mes parents.

Durant la dernière semaine avant mon départ et je ne sais pour quelle raison, ils s’étaient mis à me donner des ordres, une première dans ma vie, ils ne m’adressent pas la parole d’habitude. L’enfer fini, je me languis d’arriver à Poudlard et commencer à étudier comme un vrai sorcier et non pas ces trucs de moldu que mon paternel m’a obligé de faire lorsqu’on était en Ecosse.

Arrivé au château, j’étais émerveillé, le château est comme on me l’avait décrit, immense, de hautes tours et j’en passe. Je prends mon temps, je suis le dernier de la file, j’observe tout les environs, je vois ce que les autre ne voient pas. De l’art, des paroles de partout, rien que de le voir, je sais que ce château est remplis de mystères, d’aventures et d’amour.

Le hall d’entrée du château est splendide, il n’y a rien a dire d’autre. Lorsque nous rentrons dans la grande salle, je vois ces 4 longues tables, de nombreux élèves qui nous regardent d’un air ébahis. Nouvelle année qui commence, c’est de nouvelles têtes qui arrivent.

Je sais pertinemment que je serais envoyé dans la même maison que ma famille, je ne suis pas très courageux, je ne suis pas très studieux non plus et encore moins malin et ambitieux. Je ne serais même énoncer mes qualités, mis à part rester seul et imaginer, je ne sais pas faire grand-chose.

SERPENTARD !

Le choc. Il a dit quoi le chapeau miteux sur ma tête ? Je suis comme abasourdis à l’annonce de la maison dans laquelle il m’avait envoyée. Une mauvaise blague peut-être ? Ou une mise à l’épreuve ? Non pas que je n’aime pas cette maison mais je ne pense pas avoir des qualités que le noble Salazar Serpentard appréciait. Je me dirige vers la table des applaudissements, suis-je à la hauteur ? De nombreux sorciers sont passé par cette maison et maintenant il y a moi. Un écossais, trop grand pour son âge, la moitié de la journée fatiguée et l’autre à imaginé de nouvelles histoires.

[Panique pas Jack. Panique pas, panique pas...

Jack s'avançait avec les autres premières années, quelque peu anxieux. Quelque peu ? Léger euphémisme. Disons qu'il était à deux doigts de s'évanouir, de pleurer et d'éclater de rire en même temps.
Aujourd'hui était sûrement le plus beau jour de sa vie. Il entrait enfin à Poudlard, célèbre école de sorcellerie où son père avait étudié avant lui.
Ses yeux se fixèrent sur la table des bleu et bronze. Irait-il à Serdaigle comme lui ? Peut-être pas. Il ne se reconnaissait pas dans leurs valeurs. Poufsouffle lui irait bien. De toute façon, maintenant qu'il était là, rien ne pouvait le décevoir. Il irait là où on l'enverra avec joie.

Ses muscles se décrispèrent lentement alors qu'il se rassurait mentalement, et son sourire se fit plus naturel. Les autres premières années autour de lui chuchotaient furieusement, fixaient du regard les élèves plus âgés, ou contemplaient leurs chaussures en silence. Lui ne tenait plus en place. Il absorbait toutes les informations. Il devina rapidement que la Grande Salle serait l'un de ses endroits préférés, avec l'ambiance perpétuelle et surtout le ciel à découvert. Il admira un instant les milliers d'étoiles qui se découpaient dans le ciel d'automne, quand la voix du directeur adjoint l'interrompit.

La répartition commençait.

Situé au milieu de l'alphabet, Jack patienta un peu avant de passer. Il regarda les élèves êtres répartis un à un. Certains souriaient, accouraient auprès de connaissances du Poudlard Express ou de frères et soeurs, cousins ou cousines. D'autres pleuraient ou affichaient un visage désemparé. Il fallait presque les pousser pour qu'ils rejoignent leur table. Quand enfin...

- JACKSON OVERLAND FROST !

Jack grimaça. Génial, le nom à rallonge. Heureusement qu'il n'était pas tenu de dire le nom entier, parce que là il se serait fait remarquer à coup sûr.
Il s'avança donc, pas très confiant, vers le tabouret. Quand il s'y assit avec peu de grâce, le Choixpeau lui tomba sur la tête et occulta son champ de vision.

- Ohh, un Frost... Très bien... Oui, je me souviens de ton père... Un esprit à part, très tête en l'air mais profondément altruiste... Mais sacuriosité et sa sagesse l'ont conduit à Serdaigle. Toi, tu es différent hein ?

Jack était figé sur sa chaise. Est-ce que tout le monde pouvait entendre ce que lui murmurait le Choixpeau ? Il n'espérait vraiment pas...

- Voyons... Oui, tu prends soin des autres... Tu aimes les faire rire, leur offrir ce qu'ils ont besoin. Oui, je suppose que Poufsouffle serait adéquat. Mais...

Jack s'apprêtait à soupirer, rassuré, mais le discours du Choixpeau le tenait en haleine.

- Mais ce n'est pas de ça que tu as besoin... Non, tu vas avoir besoin de développer une autre qualité... Ce que tu as besoin, c'est de courage... Alors...

Jack se crispa, les doigts serrés autour du bord du tabouret.

- GRYFFONDOR !

Les applaudissements de tous et sa vue retrouvée tirèrent Jack de sa léthargie. Un sourire émerveillé étira ses lèvres, et il se jeta littéralement du tabouret pour rejoindre sa table, courant jusqu'à atteindre une place libre. Les autres élèves autour de lui lui adressèrent des sourires rassurants, serrèrent sa main en lui souhaitant la bienvenue, avant de se concentrer sur la suite de la répartition. Jack était aux anges.

Oui. Il allait se plaire ici.

Hanna regardait le majestueux escalier qui s’élève devant elle. Il dominait l’ensemble de la pièce, son regard descendait le long de cette imposant bloc de pierre. A son pied se trouvait un homme qui était entrain de faire un discourt solennel. La jeune fille ne parvenait pas à fixer son attention sur ce sorcier, il y avait tellement d’attraction pour une jeune sorcière qui découvre cet univers.

Tout le monde se mit en marche vers la salle qui se trouvait derrière de grande porte. La foule arriva dans une grande salle à manger composé de quatre très longues tables. Hanna avançait d’un pas sûr, même si elle était stressée par l’importance du moment mais aussi impatiente de connaitre sa future maison. Au bout de l’allée, le Choipeaux attendait immobile prêt à rentre ses verdicts.

“Quand je vous appellerai, débuta le sorcier d’une voix forte après quelques secondes pour faire retomber le bruit des élèves impatients, vous viendrez vous asseoir et je poserai le Choixpeau sur votre tête pour qu’il vous répartisse."

Hanna vit plusieurs autres élèves passer puis son nom résonna :

" - Hanna BROOKS, annonça clairement l’homme en lisant son parchemin, à ton tour. "

Elle avança vers le Choipeaux doucement, l’homme le posa sur sa chevelure chocolat et il se mit à s’animer. Hanna commença à stresser car même si elle ne connaissait pas grand-chose sur les maisons elle savait que ce moment allait déterminer une grosse partie de sa vie et de sa scolarité.
A ce moment le Chapeaux se mit à parler :

« - Pour moi le choix est sûr, il n’y a pas d’autre possibilité cela sera SERDAIGLE ! beugla le Choipeaux. »

La nouvelle Serdaigle descendit à toute allure du tabouret et fila vers la table de sa maison où tous ses camarades l’acclamaient.
Ses yeux gris étincelaient de bonheur, elle n’aurait pas pu être plus heureuse qu’à ce moment-là.

Ruse, ambition et pouvoir,
Sont ce à quoi aspirent les Serpentard,
Si vous voulez viser toujours plus haut,
Vous serez les bienvenus chez ceux qui aiment porter le flambeau.

Serpentard...

Depuis sa naissance, son père ne cessait de lui conter les mérites innombrables de cette maison et elle avait grandi dans l'optique d'y appartenir. Rusée et ambitieuse, elle ne doutait pas d'y être envoyée et en était plus que fière.

La chanson terminée, le sous-directeur commença à appeler les élèves un à un et Gaëlle laissa alors ses pensées vagabonder librement... Elle se revit enfant, dans les bras de sa mère et, avec à ses côtés, son père qui les regardait tendrement. Elle se revit, insouciante et rayonnante de bonheur...

Puis, elle se vit seule, dans une sombre forêt, à bout de forces, des hématomes constellant la peau si pâle de son visage, des plaies à vif recouvrant son abdomen...

Gaëlle sentit son cœur s’accélérait dans sa poitrine et elle dut se faire violence pour retrouver son sang-froid. Ce n'était vraiment pas le moment pour voir ressurgir, tel des fantômes du passé, les souvenirs qu'elle tentait en vain d'oublier.

C'est donc avec le visage froid et impassible que Gaëlle entendit enfin son prénom retentir dans la Grande Salle :



Elle s'avança, droite, la tête haute et s’assit devant M.Lamberts. Celui-ci lui posa le Choixpeau sur la tête et quelques secondes après, le chapeau ensorcelé annonça haut et fort :



Sous les applaudissements des membres de sa maison, elle alla s’asseoir à leur table et, un sourire factices aux lèvres, elle tenta tant bien que mal que dissimuler son trouble...

Je me mêle au flot des élèves se dirigeant vers la grande salle. Plus j'avance, plus mon cœur bat fort dans ma poitrine. J'attend avec impatience le moment où le choipeau décidera de ma maison mais en même temps je le redoute. Et si ma maison ne me plaisait pas? Et si j'y étais mal accueilli? Mais je chassais vite ces pensées de mon esprit. Le choipeau ne se trompait jamais. Je voyais défiler les élèves sur l'estrade, et les regardait attendre anxieusement le verdict. Certain rejoignait leur maison avec soulagement, d'autre avait l'air désespérés. Il y en avait qui s'empressaient de rejoindre des amis ou des frères et sœurs, d'autres qui semblaient perdu. De toute façon, je ne connaissais personne, donc, peu importe la maison que l'o m'attribuerais, je serais tout de même perdu.
C'étais enfin mon tour. Je m'approchais lentement du tabouret, sentis que l'on me posait le choipeau sur la tête, et reteint mon souffle dans l'attente de ces paroles.
" Mmm, voyons voir... Un esprit vif, intelligent, de la force et... Beaucoup de courage. Aucun doute, Gryffondor!" s'écria-t-il.
Je respirait enfin, soulagé, et allait rejoindre ma table, me frayant un passage entre les autres élèves.

1er septembre 2043.

Le stress de la rentrée scolaire n'était rien comparé à celle-ci qui avait pour réputation d'être grandiose et unique. La boule au ventre, Alaska se tenait dans la grande salle, discrète et silencieuse, patientant sagement, les yeux rivés sur ses pieds. Celle-ci était tout de même impatiente, il faut dire qu’elle avait passé son été à compter les jours la séparant de la rentrée avec une excitation à peine dissimulée. L'écossaise souffla discrètement. Elle resserra sa queue de cheval d'un geste rapide, des mèches rebelles retombaient déjà sur ses tempes. Elle rajusta son uniforme, avant de jeter un coup d’œil aux autres élèves, des visages qui lui était inconnus. 

La brune s'avança dans la salle et fit courir ses doigts sur les tables en bois, en scrutant le mystérieux plafond qui l'intriguait depuis son arrivée ici. Alaska se laissa tomber sur un banc et patienta.
Le discours du sous-directeur fut prononcé, des paroles de bienveillance envers les nouveaux, le règlement, ainsi qu'une brève explication sur les quatre maisons de Poudlard. L'émotion et la fierté envahissait le corps et l'esprit de la petite brune, encore déboussolée.

Ses yeux glissèrent sur les différents élèves, elle tentait de deviner qui était nouveaux et dans quel maison ils pourraient appartenir. Justement, elle était sur le point de voir si ces théories étaient justes, car le choixpeau magique venait d'arriver et les premiers élèves commençaient à être appeler. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres quand le choixpeau annonça "PoufSouffle" à un élève dont elle avait fait l'hypothèse qu'il irait dans cette maison.
Alaska se laissa peu à peu de ce jeu et ses pensées dérivèrent, pensées secrètes qu'elle garderait pour elle seule. Du moins pour l'instant.

"- Cross. Pour la deuxième fois, Alaska Cross."

La jeune fille revint vite à la réalité, et finit par se lever brusquement. Droite, tenue exemplaire, elle ne parlait pas, et s'avança timidement vers le petit tabouret, regardant d'un air ébahi la pièce dans toute sa splendeur. Elle n'avait sans doute pas fini d'être surprise.
L'écossaise prit enfin place sur le tabouret, son cœur palpitait à une allure affolante et diverses pensées lui traversèrent l'esprit : d'un côté elle était très angoissée, mais de l'autre, elle avait hâte de rencontrer les élèves de sa maison.
Le choixpeau fut positionné sur sa tête et un frisson lui parcours le dos. Il avait marmonné quelques mots et s'écria.

"-SERPENTARD!"

Alaska était toute tremblante, elle ne s'y attendait pas. Ses parents venaient tout deux de Serdaigle tout comme les trois précédentes générations de sa famille et son attribution à cette maison lui semblait logique, c'est pourquoi elle fut un peu déstabilisée et ne comprit pas.

Encore perdue, la jeune fille quitta le tabouret et s'assit face à la table de chêne, dans la lignée des Serpentards.

es yeux clairs parcourent à une vitesse impressionnante les paysages verdoyants défilant à la fenêtre. La tête posée contre le siège, somnolant, je ne pense à rien. Et là, un fin rayon de lune illumine la surface reluisante du Poudlard Express de sa faible lumière bleutée. Il se filtre à travers la vitre transparente, où notre regard se porte vers de vastes étendues de bois sombres reflétant l'image de l'Ecosse, s'expose tendrement sur mon visage aux traits particulièrement fins, telle une main maternelle caressant la joue de son enfant. Dans la nuit, noire et silencieuse, dans le ciel, une silhouette se découpe dans la lueur de lune, tandis que les sonorités nocturnes, cette douce mélodie n'ayant pour instruments que les insectes de la nuit, s'intensifie. Nulle anxiété, nulle appréhension. Simplement de l'excitation. Le train repartant au loin dans le brouillard de Septembre marquerait un point final à sa vie antérieure, tandis qu'une autre naîtrait dans quelques instants. C'était comme si une partie de moi, une partie de mon être intérieur, fanait. La métaphore de la fleur en est un bel exemple. On germe, on fleurit, on fane. Dans ce cas là, c'était différent, comme si ce cycle fut éternel. Je germe, je fleuris, je fane, et je recommence. Je démarre une nouvelle vie.

Le Poudlard Express émet alors une grande secousse, me délivrant, captive d'un sommeil sans fin. le train s'arrête en un aigu crissement métallique. Une fois à l'arrêt, une voix rauque et puissante m' extirpa de mes pensées sans queue ni tête :

- Les premières années, par ici s'il-vous-plaît !

Je fis un soubresaut, et relevai la tête. Dehors, un monstre de pierre se fondant dans un paysage à couper le souffle, dont la lumière des fenêtres, scintillant dans la nuit, se reflétait sur la surface du lac qui lui faisait face. Rapidement, je sortis de mon compartiment, bien qu'avec difficulté, où tout le monde se pressaient et s'accumulaient, tandis qu'une vague d'élèves déferlaient du train, dans une obscurité presque totale.




Les mains légèrement tremblantes, une fine de goutte de sueur froide perlant de mon front juvénile, la pression monte inexorablement. Et je ne peux rien pour l'arrêter. Bien sûr, cette sensation ne m'est pas inconnue, je la confronte chaque jour au quotidien.

Au pied du grand escalier du château, un homme dont l'identité m'est inconnue est planté là, tel un santon, à balayer du regard le groupe d'élèves quelque peu chahuteur, sans doute en raison de effervescence du moment. Une fois certain que tous étaient bien arrivés, l'homme en question se racle la gorge, ce qui lui donne l'air sévère, puis prend la parole :

“Bienvenue à tous à l’école de Poudlard. Je suis Marty Lamberts, votre sous-directeur pour cette année scolaire.”

“Cette première soirée à Poudlard sera déterminante pour votre scolarité. Vous allez être répartis entre quatre maisons : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chacune possède ses propres caractéristiques, ses valeurs, ses forces, et deviendra votre famille. Vous pourrez lui apporter des points par votre travail et votre comportement, mais également lui en faire perdre. À la fin de l'année la maison ayant le plus de points remportera la coupe des Quatre Maisons. À vous de faire honneur à votre maison.”

“Derrière ces portes se trouve la Grande Salle où se déroulent tous les repas ainsi que les cérémonies importantes. Ce soir, celle de la Répartition vous permettra de connaître votre future maison. Tous les autres élèves ainsi que vos professeurs sont déjà présents comme vous l’entendez, alors préparez votre entrée. Mais ne vous inquiétez pas, tout ira bien.”

En effet, on pouvait entendre un grand brouhaha s'échapper des portes de la Grande Salle. Bientôt, celui-ci s'intensifia lorsque le sous-directeur ouvrit enfin les larges portes que séparaient les premières années de leur destin. Lorsqu'on y pénétra, j'eus dans un premier temps un mouvement de recule : Tout ce monde, toute cette agitation. Ma vie d'avant en était si loin.

Le petit groupe ne s'arrêta qu'une fois parvenu devant un tabouret ainsi qu'un vieux chapeau dont les plis s'accentuaient avec l'âge. L'homme qui les avait accueillis fit un bref sourire en direction de la tables des Serdaigle, détail que je remarquai immédiatement. De nature curieuse, je me retournai discrètement afin de découvrir ce qui intéressait tant le sous-directeur. Ses yeux émeraudes balayèrent la table des bleus et bronze à la recherche d'un réponse, où j' aperçus une jeune fille qui souriait à son tour. Peut-être était-il son père ? Si tel était le cas, elle devait sans nul doute en tirer quelques avantages.

“La Cérémonie de répartition va pouvoir débuter”




Lorsqu'il eut fini, une salve d'applaudissement retentit à travers la Grande Salle, puis le sous-directeur reprit la parole :

“Quand je vous appellerai, vous viendrez vous asseoir et je poserai le Choixpeau sur votre tête pour qu’il vous répartisse.”

Alors, on m'appela, on me posa le vieux Choixpeau parlant sur ma tête, tandis que le monde environnant retenait son souffle, dans l'attente pensante de la déclaration finale.

" Oh, en voilà quelqu'un de fort difficile à placer. Je vois en toi l'ambition et la ruse du Serpent, la sagesse de l'aigle, et la loyauté d'un Poufsouffle. Je vois également que..Tu as abandonné ton frère aux mains de cette femme. Un réel instinct de survie, pas vrai ? Peut-être que Serpentard...

- Je n'avais pas le choix ! Cria t-elle intérieurement

" Hm, non, tu as raison...il vaut mieux GRYFFONDOR ! "

Au moment où celui-ci eut déclaré à l'assemblée le nom qui m'était attribué, une salve d'applaudissements retenti du côté de la nuée d'élèves arborant les couleurs rouge et or, accueillant à leur table l’élève que j'étais à présent qui intégrait, alors, la maison Gryffondor.