Je-j'ai un livre moldu sur les farces. Il me sert à rien. Heu ... Il est pour toi, lui dit la jeune fille.

Le livre avait l'air assez gros. Nombre des farces présentes à l'intérieur étaient inconnu pour Paul. En feuilletant le livre, il s'aperçut qu'il n'en connaissait finalement pas tant que ça. Il découvrit, par exemple, la farce qui consiste à remplacer une marche d'escalier par un miroir afin d'effrayer ceux qui ont le vertige. Il y a d'autres auxquelles il n'aurait jamais penser auparavant, comme le fait de peindre de l'ail en pomme rouge, et d'en faire une pomme d'amour : surprise garanti ! En plus de cela, le livre était très complet car il expliquait la démarche à suivre afin de réussir toutes ces farces.

Ravi de ce magnifique cadeau, Paul prononça un "Merci". *Au moins, ça compensera la bombabouse*, se dit-il. Pendant qu'il continuait à lire les pages du livre, la fille lui dit ensuite :
-Je sens que t'as des questions sur moi. C'est quoi alors ces questions ? . La vérité était qu'il n'en avait pas vraiment. Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas de questions pertinente à poser. Il répondit : "Heu, pas vraiment". Puis il eut une idée : "En fait si, tu viens d'où ? T'es né à Londres ou tu a déménagé ici pour te préparer à Poudlard ?" Pas que Paul voulait être indiscret mais il se demandait comment une telle fille à pu être admise à Poudlard.

Maria regarda Paul. Il avait l'air content de son cadeau. *Tant mieux, manquerait pas qu'il m'en veuille à vie* pensa la jeune fille. Puis, le garçon posa une question, il voulait savoir où elle était née.

-En fait, mes parents sont Australiens. Mais,  il se sont installés à Londres. Donc, je suis née en Angleterre, c'est pour ça qui j'irais à Poudlard. En gros je suis Anglo-australienne.  dit-elle en souriant.

Ça faisait du bien de discuter. Pour une fois, Maria se sentait avec un égal. Elle n'était plus la petite fille étrange qui cachait sa magie. Là, elle était Maria. Maria Light. Elle était elle. Avec Paul, elle ne se cachait pas derrière un faux portrait pour faire plaisir à ses proches. Elle montrait sa vraie nature. Curieuse de savoir où ce jeune garçon était né, elle lui posa la question.

-Et toi, tu viens d'où ? T'es né à Londres ou pas ? Est-ce que tu habités à l'étranger ?demanda la jeune fille.

Maria poussa un soupir. Elle était fatiguée. Trop de mésaventure aujourd'hui. Maria espérait revoir Paul à Poudlard. Comme ça, peut-être qu'ils seraient amis. Enfin, plus amis que maintenant. Maria lui posa une question.

-Hé Paul, t'avais des amis avant Poudlard ? Combien ? Comment ils s'appelaient ?  lui demanda-t-elle avec curiosité.

Et toi, tu viens d'où ? T'es né à Londres ou pas ? Est-ce que tu habités à l'étranger ? "Je suis né à Londres, mais j'ai presque toujours vécu à Canterbury, un peu plus au sud. D'ailleurs un de mes parents était français, c'est pour ça que je m'appelle Paul"

Il n'eut pas trop d'hésitation car il avait l'habitude de parler de ses origines. Il faut dire qu'il s'était fait quelques connaissances en dehors de sa ville d'enfance, à travers ces nombreux voyages à l'étranger en Europe en Asie et parfois même en Amérique. Cependant, c'est bien la première fois qu'il en parlait depuis son arrivée à Londres. Il eut donc un peu de mal à développer sa réponse.

Puis la fille lui demanda à propos de ses amis. Bien que s'étant fait beaucoup de connaissances de quelques semaines à travers ses voyages, Paul ne s'était pas énormément fait d'amis à l'étranger. A vrai dire, la totalité de ses amis ne dépassaient pas le périmètre de Canterbury. Ainsi, pour lui, cette discussion est bon moyen pour ne pas se retrouver complètement seul à son arrivé au château de Poudlard. Il lui répondit donc : "Eh bien, des amis...j'en ai à Canterbury, mais pas ici. Mais si tu veux le nombre, je dirais entre 10 et 20, environ. Par contre, je ne pourrais te dire TOUS les prénoms, ce sera trop." Il décida de s'arrêter sur ces paroles.

Il revient cependant sur la réponse de la fille sur sa précédente question : "Tiens, je suis jamais allé en Australie, c'est comment ? Et c'est vrai qu'il y a des araignées et des scorpions partout ?"

Maria regarda Paul. Il lui dit qu'il avait des amis à Canterbury, un nom que la jeune fille n'avait jamais entendu. Il lui dit qu'il en avait entre 10 et 20. *Pas mal *pensa la jeune Light. Par-contre, il ne voulu lui dire leurs noms. *Dommage* a pensé la jeune brunette.

-Heu ... Oui il y a des araignées et des scorpions mais pas partout. Y'en a  plus dans le bush ! Et puis, moi j'y vais que pendant les vacances je te rappelle ! Je connais mieux Londres que L'Australie ! déclara la jeune fille. Elle avait menti. Elle n'avait jamais vu l'Australie de sa vie.

Parler . C'est tout ce qu'elle faisait. La parole, ça fait du bien. Qui a dit le contraire ? 

-En Australie, il fait chaud. J'ai remarqué ça. .lui dit la petite fille. *Sérieux, je mens très facilement*


*Mais ça, tout le monde s'en doute !* se disputa la jeune Light mentalement. *Allez dit un truc !* lui crie une voix intérieure.

-Heu... murmure la jeune fille.


*Mais merde ! Tu sais parler ou pas ?* la dispute une voix. Elle ne fait que répondre à des questions ! Faut qu'elle dise un truc intéressant !

-En Australie, il y a surtout des moustiques.A Londres, il y en a moins. Beaucoup moins.  Et c'est comment à Canterbury  ? Je n'y suis jamais allée. demanda la fille.



Désolé pour l'attente !Hic !

-En Australie, il y a surtout des moustiques.A Londres, il y en a moins. Beaucoup moins.  Et c'est comment à Canterbury  ? Je n'y suis jamais allée
-Bah, en vérité, c'est pas loin d'ici, donc le temps est pareil. Et y'a aussi le même nombre de moustique.

Cela faisait déjà un moment que la conversation avait commencé et les sujets banals possibles commençait à s'épuiser. D'ailleurs, lui aussi commençait à s'épuiser, malgré l’expérience de la bombabouse un peu plus tôt qui l'a maintenu en éveil jusque là. D'ailleurs l'odeur ne semblait pas complètement parti puisqu'elle semblait s'être accroché à certaines partie de ses vêtements et commençait à remonter en direction de ses narines. Il était alors de plus en plus écœuré et il lui devenait compliqué d'être toujours souriant. Ces deux facteurs lui ont valu de vouloir partir rapidement du magasin.

En plus de cela, les gens aux alentour commençaient à se plaindre que le deuxième étage soit inaccessible à cause de l'odeur. Il serait donc préférable pour les deux de partir assez vite avant que les personnes commencent à questionner la provenance de l'odeur.

Aussi, il avait déjà raconter toutes informations de base avec Maria et ne savait pas comment continuer la conversation de façon intéressante.

Après réflexion, et ne voyant pas comment parler de choses plus intéressantes, il décida d'accélérer l'issue de la conversation :
"J'ai des choses de prévu, je vais devoir y aller. Tu as d'autres choses à me dire avant qu'on se dise au revoir ? A moins que tu veuille me raccompagner jusqu'en bas ?"

Maria retenait l'envie de bailler. Elle commençait à s'épuiser ainsi que ces ressources de sujets à abordés. En plus, Paul n'était pas très communicatif. Il se contentait juste de faire des phrases à peu près correctes mais jamais il n'avait trouvé un sujet de discussion. Bon, on peut dire que les bombamousses resteront dans sa mémoire. D'ailleurs, la jeune Light s'en rends compte, mais c'était trop tard. Ses vêtements empestaient, elle ne voulait pas rester. Tant pis pour Paul.



En plus, les visiteurs de ce magasin commençaient à déposer des plaintes comme quoi le deuxième étage dégage une puanteur atroce. Il faudrait peut-être bien qu'elle parte, si elle veut éviter de ce mettre toute la clientèle du magasin à dos en racontant pourquoi et comment elle avait provoqué une odeur abominable.



Maria avait envie de parler mais beaucoup de choses l'en empêcher. De un, elle ne savait pas quoi dire. De deux, elle empestait et elle se voyait mal parlait alors que la nausée est dans ses poumons. Maria se sentait pitoyable. Heureusement, Paul mit fin à ses idées néfastes. Il lui dit qu'il devait y aller. Ouf ! Il avait fait le premier pas ! Cela rassurait un peu Maria. Il lui proposa de le raccompagner.Maria sauta sur l'occasion.

-Moi aussi, je dois y aller. J'te raccompagne ! lui dit-elle avec un sourire.

Quand ils furent près de la porte, Maria lui dit :


-Bon, bah au revoir. On s'revoit à Poudlard !
Maria lui fit un petit signe de la main et s'en alla retrouver ses parents. *Quelle rencontre singulière* pensa-t-elle.



C'est ici que je te quittes. J'ai adoré RP à tes côtés, merci encore. Au plaisir de réécrire avec toi !

Sur le chemin de Traverse, Clara était un peu perdue. C'était la première fois qu'elle venait ici et ses parents l'attendait au Chaudron Baveur. Pour se rassurer, elle sortit sa lettre de Poudlard avec la liste des fournitures. Cette lettre qu'elle avait attendu toute sa vie. Et ce jour dont elle se souviendrait toute sa vie. Elle commença à se lire la liste à voie haute : " Baguette magique, fioles, trois robes de travaille..."

Ou est ce que je vais trouver tous ça, moi ? Se demanda t-elle. Elle leva alors les yeux de sa liste pour apercevoir un quelconque magasin qui correspondait à ses fournitures. Et là, elle aperçu : Weasley, Farces pour sorcier facétieux. Elle n'en avais jamais entendu parler, pourtant, tous les passant du chemin de Traverse y entraient et sortaient les bras chargés. "Facétieux, c'est tout moi ça !" pensa t-elle. Jetant un coup d’œil derrière elle pour s'assurer que ses parents ne la regardaient pas, elle entra en hâte dans le magasin.

A l’intérieur, c'était vraiment la bousculade. Il y avait tant de monde mais aussi tant de choses amusantes ! Elle se tourna alors vers l'autre coin du magasin et aperçu des rapeltouts. " Super ! " pensa t-elle. " Si j'ai une bonne mémoire de 5 minutes, il me faut un rapeltout ! " Elle sortit alors sa liste pour s'en assurer et aperçu avec émerveillement qu'elle ne c'était pas trompé. " Si il y a des fournitures ici, j'aurais une excuse pour être venu... Et pour avoir acheter deux, trois truc en plus ! " dit-elle avec malice. Comme ses parents lui avaient donné trois gallions en plus des siens, elle profita de l'occasion pour s'acheter (presque) tout ce qu'elle voulait.

Elle prit alors un rapeltout, un jeu de bataille explosive, une cape d'invisibilité et une carte du Maraudeur. En s'approchant de la caisse, une odeur nauséabonde attira son regard vers... Des bombabouses ! Elle en prit une dans l'espoir que, lorsqu'elle sera à Poudlard, sa petite sœur n'ira pas dans sa chambre à cause de cette odeur. Une fois à la caisse, ce fut un des frère Weasley qui l'accueillit.

" Bonjour " dit-il. " Avez vous jeté un coup d’œil aux philtres d'amour ? Il y en a un nouveau meilleur encore qui s'adapte très bien à toute les recettes "
" Non, désolé " répondit-elle. " J'aurai bien voulu mais je dois garder de l'argent pour le reste de mes fournitures "
"Eh bien je vous l'offre !" répondit-il.

Après s'être fait encaisser, Clara, ravie, sortit de ce fabuleux magasin avec l'intention d'y retourner un jour. Juste en face elle aperçu Ollivanders. Avec un sourire, elle finit de faire ses achats et retourna au Chaudron Baveur, retrouver ses parents.