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23 oct. 2019, 19:45
Le Vertige du printemps
La petite brune prenait un plaisir dangereux à voir Ulysse dans cet état. Elle cherchait son air le plus sarcastique, pour y déposer sa dictature. 

Tout près, son souffle caressait sa nuque, et la main du garçon n'était plus qu'à quelques centimètres de la sienne. Sur un léger contact, Alaska sentit entre eux une chaleur d'une intensité dingue. Elle croyait bien que c'était ce qu'on appelait un coup de foudre. A présent, elle en était persuadée. Alaska lui rendit sa chaîne avec désinvolture, et ne sut pas répondre à sa question. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien répondre ? Quelles explications valables pouvait-elle lui donner ? Elle chercha quelque chose de spirituel. Un truc pour l'épater.... Oh ! Et plus zut. Elle en avait marre de se préoccuper de ce que pensaient les autres. Si elle lui disait simplement la vérité ? Sans jouer de rôle, en enlevant son masque une bonne fois pour toute.

- J'en avais envie. Ne prends pas peur si je te dis ça mais... j'aime bien jouer avec les gens. Enfin non, c'est pas vraiment ce que je voulais dire, ça fait bizarre hein ? Ce que je veux dire c'est que... J'suis comme ça, c'est tout. La jeune fille espérait qu'il ne soit pas encore plus intrigué, et qu'il ne cherche pas à en comprendre d'avantages. Surtout, ne pense pas que c'était méchant envers toi. Là encore je t'en demande beaucoup, mais c'était juste pour te taquiner, faire celle qui est "mystérieuse", et "énigmatique", c'est bidon mais ça m'plaît. Et puis regarde-toi, t'es tombé en plein d'dans. ajouta-t-elle avec la plus grande des franchises. 

Sans s'y attendre, le garçon prononça les mots qu'elle attendait. Moi aussi je t'aime. Alaska devint légère. Elle flottait. Tout deux se regardaient sans rien dire. Elle appréciait ce silence entre eux. Elle aimait se sentir libre de se taire, sans avoir la sensation d'un vide à combler. 

- Tu sais quoi Ulysse ? Tu me plais. dit-elle subitement. Sa phrase n'était pas justifiée, mais ce n'était pas nécessaire. Là encore, c'était parce qu'elle avait envie de le dire. Elle avait envie de lui faire savoir qu'il lui plaisait, et qu'elle l'aimait. La Serpentard voulait rester pour toujours dans ce parc avec le brun. Elle s'imaginait qu'ils s'installeraient dans une cabane en bois, et ce serait leur maison. Ils planteraient un petit potager pour les légumes, et pour le reste, ils voleraient de la nourriture aux élèves qui viennent pique-niquer ici. Ils auraient une couverture, et ils n'auraient jamais froid. De quoi d'autres pourraient-ils avoir besoin ? Seul leurs présences mutuelles suffisaient. Ils vivraient ainsi qu'à leur mort. Et, quand ils seront morts, on les enterrerait dans leur cabane. 

Dans un élan fougueux, presque inexplicable, Alaska se pencha vers lui. Leurs fronts se touchèrent, et son odeur musquée lui donna le vertige. Sans calculer le moindre de ses faits et gestes, elle inclina sa tête en arrière pour déposer ses lèvres sur celles d'Ulysse : sa bouche s'adapta parfaitement à la sienne. Elle était chaude et douce. 

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP

24 oct. 2019, 14:24
Le Vertige du printemps
Je faisais à peine attention à ce qu'Alaska me disait. J'écoutais sans plus ses paroles, ses justifications, qui glissaient sur moi comme de l'eau sur une pierre plate. En fait, je m'en fichais de ce qu'elle avait à me dire, je voulais simplement entendre le son de sa voix, un son mélodieux qui me semblait sortir tout droit d'un rêve éveillé. Je sentais sa présence à mes côtés, son corps si proche mais si lointain. J'avais l'impression que mes battements de coeur précipités faisaient tant de bruit qu'elle les entendait, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. L'affolement de mon coeur lui prouvait une nouvelle fois ce que je ressentais, cet étrange désir qui ne ressemblait pas à de l'amitié, cette émotion si forte que je n'avais encore jamais ressentie auparavant. Et puis, tout ce qu'elle disait ne pouvait pas égaler les deux mots qu'elle m'avait dits, quelques instants avant : je t'aime.

Ces paroles résonnaient en moi comme résonnent les coups sur un tambour, et je me sentais rempli d'une telle joie, d'un tel contentement que j'espérais que ce moment, passé dans un silence plein de mots en compagnie d'Alaska, soit éternel. Que rien ne le rompt, qu'il continue pour toujours. D'un coup, Taylor, Isaac, mes parents, mes problèmes, mes questions, tout s'était envolé pour ne laisser que cette béatitude, et cette impression de bonheur absolu.

Mais tout à coup, quelque chose d'inattendu se passa. Alors que je fixais le visage d'Alaska, ses yeux verts qui semblaient sourire, je la vis s'approcher dangereusement. Tout se passa très vite et, en un clignement de paupières, je sentis son souffle contre mes joues, sa bouche contre la mienne.

Surpris, tétanisé, je restais dans la position dans laquelle j'étais tandis que je tentais de réaliser ce qui venait de se passer. Alaska s'était approcher de moi. Elle m'avait embrassé. Un truc que je n'aurais jamais été capable de faire, même si ma vie en dépendait. Ulysse, Alaska t'a embrassé ! hurla une petite voix dans ma tête. Tout s'était comme figé, autour de nous, seul mon coeur continuait de battre. Les arbres, la forêt, le parc, même le collier que je tenais encore, avaient disparus pour me laisser seul avec Alaska. Je sentais son parfum enivrant pénétrer dans mes narines... Oui, ce jour était vraiment le meilleur de ma vie, et ne pourrait être détrôner par aucun autre.

Mais à présent, que faire ? Je n'allais pas rester coller à elle toute ma vie (même si c'était très tentant). Essayant de contrôler la petite voix qui hurlait en moi "ULYSSE, ALASKA T'A EMBRASSE ESPÈCE D'IDIOT" et ma rougeur de mes joues, je m'éloignais de quelques pas et, dans un moment de folie et de courage, je me saisis de la main d'Alaska, sans pouvoir la regarder dans les yeux.

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."

16 nov. 2019, 00:33
Le Vertige du printemps
La brise était chaude et saturée de fragrances de fleurs. Tout était si paisible et parfait qu'elle pouvait en oublier son autre vie, la fausse, celle qui la menaçait de la dévorer, celle qui la collait à la peau, qui ne voulait pas la lâcher en dépit de ses efforts pour s'en débarrasser. Mais, en cet instant, elle n'existait plus. Sa vraie vie était ici, dans ce moment à part qu'ils créaient, Ulysse et elle, dès qu'ils étaient ensemble.  

Alaska s'écarta de lui en silence. Aucune réaction de la part du garçon : il n'avait rien dit, ni même bougé. L'instant lui parût soudain beaucoup moins idyllique. Pourquoi ce silence ? S'en était beaucoup trop pour elle. La jeune fille le prit alors au cou, et l'attira vers elle pour l'embrasser à nouveau. Dans cet enlacement rapide, elle se voyait perdre l'équilibre et basculer vers l'avant. Elle ne savait pas combien de temps avait duré sa chute. Il n'y avait plus de haut et de bas, plus de passé ni de futur, plus de peine et plus de joie. Elle était tout et rien, partout et nulle part. Elle n'était qu'un mouvement, elle traversait l'espace. Elle était une onde, une particule. Puis elle atterrit dans les bras du Gryffondor, et eu de nouveau un corps. Désormais, elle n'était plus que lumière. 

Ils étaient par terre tous les deux. Du moins, il lui semblait. En tout cas, elle était allongée sur lui. La deuxième année plongea dans ses yeux et eut l'impression de regarder dans un miroir. A qui sont ces yeux ? Pourquoi sont-ils si proches ? Elle éclata de rire et dis :

- On dirait que je t'ai mis au tapis. Ses yeux lui souriaient. Le corps d'Ulysse se fondait avec la terre sous elle. Il était son sol. Ses bras et ses jambes étaient ses racines, et il devenait son arbre. Un grand tourbillon l'emporta. Ils étaient à présent des anges. Ils n'était plus près de cette lugubre forêt, mais au milieu des arbres, de l'herbe verte, et du ciel. La main du garçon ne lâchait plus la sienne, ils ne formaient qu'un seul corps, et Alaska se laissa aller contre lui. Soudain, elle lâcha : Elfia me manque. Le ciel palpitait. Elle sentit un changement de pression dans ses oreilles. Elle m'a abandonné Ulysse. Sa voix se mit alors à trembler. Je veux pas que tu m'abandonnes toi aussi. Le ciel se refermait sur eux pour protéger leurs confessions. L'écossaise se retourna vers le garçon pour le regarder et prit son visage dans ses mains. Tu es le plus beau de tous, murmura-t-elle en déposant un autre bisou sur ses lèvres. 

Et là, le ciel s'ouvrit puis les prit dans ses bras, avec des mains comme des fleurs de cerisiers. La terre tremblait, l'herbe frémissait, le souffle d'Ulysse contenait le monde entier, ses bras étaient le squelette de la terre, et ses lèvres étaient le baiser de Dieu qui l'éveillait à la vie. Et soudain sa vie prit de la valeur. Elle demanda alors :

- C'était un tremblement de terre ? La terre ne tremblait plus, mais c'était eux qui tremblaient, à présent. 

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP

17 nov. 2019, 22:24
Le Vertige du printemps
Tout se passa si rapidement, que j'eus à peine le temps de dire "ouf" que la situation s'était renversée - dans tous les sens du terme. Alors que je tenais sa main comme si elle était une pierre qui me permettait de vivre et que si je la lâchais, je mourrais, elle sembla soudainement prise d'un élan, et m'attira contre elle. Je ne savais pas quoi faire, j'avais l'impression d'être gauche et maladroit, alors qu'elle était si belle et agile. Nos lèvres se touchèrent encore, et ce contact, qui n'était plus nouveau pour moi, fit hérisser mes poils sur mon épiderme. Je sentis à nouveau mes joues s'embraser, mais j'étais incapable de faire un geste pour rompre la magie du moment. Je n'avais jamais été aussi amoureux qu'en ce moment, où je sentais son souffle contre ma peau, ses lèvres si douces, son corps si proche...

Et puis là, tout bascula. Littéralement. Elle trébucha, et je sentis mes pieds se décoller du sol pendant que je chutais. Pendant quelques secondes, je ne compris pas ce qu'il se passait : il n'y avait qu'elle, le vent qui sifflait dans mes oreilles, et ce soleil éclatant... Puis le sol, le choc violent, des flashs bleus devant mes yeux. La chute me coupa le souffle et me fit tourner la tête (et cela n'avait rien à voir avec la proximité alarmante d'Alaska), tandis que mon dos m'élançait douloureusement. Mais rien n'était comparable avec les battements précipités de mon coeur dans ma poitrine, comme s'il voulait traverser ma cage thoracique à coup de massue. Cette sensation de plaisir intense sorti tout droit d'un rêve dépassait toutes les autres, même l'horrible douleur.

Alaska était allongée sur moi, dans une position qui aurait put être gênante si je n'étais pas dans un état second. La brune rigola et ses yeux rirent en même temps ; ces beaux yeux verts éblouissants, qui accéléraient les battements de mon coeur. J'éclatais moi aussi de rire, parce que j'étais heureux, comme si la vie ne se résumait plus qu'à cet instant, qu'à ces yeux rieurs, qu'à ce soleil magnifique qui filtrait à travers les feuilles vertes des hauts arbres. Tout-à-coup, la Serpentard me murmura :

"Elfia me manque. Elle m'a abandonné Ulysse. Je veux pas que tu m'abandonnes toi aussi."

Elle déposa un baiser sur mes lèvres étirées en un sourire rayonnant. Je le lui rendis sans même me sentir gêné. Ce que j'aurais voulu que ce moment soit toute ma vie, qu'il n'y ait rien d'autre ni personne d'autre que Alaska et ses baisers. Je répondis d'une voix confiante :

"Je t'abandonnerais jamais, et j'espère que toi non-plus. Je t'aime, et t'es la plus belle de toutes, toi aussi."

C'était entièrement ce que je ressentais ; la vérité sortait de ma bouche comme un flot de paroles. Comme si c'était naturel pour moi de déclarer mon amour à une fille à qui je servais de matelas. J'avais l'habitude de draguer, mais pas de ressentir ni de dire ce terrible sentiment qui s'était emparé de moi. J'avais l'impression que la terre tremblait pour accueillir les nouveaux amoureux, pour applaudir ce qu'ils ressentaient. Alors qu'en réalité, c'était moi qui tremblais comme une feuille. Mais je m'en fichais. Alaska me demanda si c'était un tremblement de terre, je haussais les épaules. Sûrement pas.

Je me relevais doucement pour me mettre en position assise, laissant Alaska s'asseoir à mes côtés. Je posais ma main sur la sienne, et contemplais béatement le spectacle des pétales de fleurs et feuilles qui flottaient dans la brise légère.

"C'est le plus beau jour de ma vie."

Et c'était vrai.

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."

30 nov. 2019, 21:11
Le Vertige du printemps
Elle admirait le ciel, qui prenait peu à peu la teinte rose orangé des couchers de soleil. Alaska se sentait parfaitement à sa place ici, et elle ne voulait être nulle part ailleurs. Le garçon avait l'air bien, lui aussi, comme si toute forme de tristesse avait complètement disparu. Même parler d'abandon était facile. En fait, tout était facile avec lui. Pas de tristesse, pas de morosité, pas de nostalgie. Cette nostalgie, il l'avait atteint, l'avait extirpé d'elle, pour la fondre avec sa propre joie. Ulysse était le seul qui comptait à présent. Il était constamment dans ses pensées, tout le reste l'indifférait. Alaska ne savait pas qu'un tel sentiment pouvait existait, c'était inédit. Elle pouvait avoir peur, se poser des questions, remettre tout en cause et en doute, mas à cet instant précis elle ne pensait qu'à leur bonheur. Cette histoire était pure, réelle, elle transpirait de sincérité.

Peu à peu, la jeune fille se laissa gagner par la paix qui régnait dans ce parc et par le paysage de carte postale qui s'étendait devant eux. Avec des branchages et des bâtons, ils pourraient édifier un fort. Rester pour toujours sur ce carré de terre, où personne ne les trouverait jamais. Alaska posa la tête sur les genoux du Gryffondor puis, elle tourna la tête pour le regarder. Le soleil encadrait son visage comme un halo. Elle se sentait bien. Vaguement somnolente. Près de lui elle se sentait bien, elle se sentait forte, il lui assurait un cocon confortable.

- Quoiqu'il arrive ? questionna-t-elle en approchant son auriculaire pour qu'il s'entoure autour du sien, comme une promesse. Ici, ils pouvaient délivrer leurs promesses et leurs secrets, au milieu de ce parc, et les déposer sur des pétales de fleur. Une fois la promesse faite, elle le serra fort contre lui en fermant les yeux, et reprit : C'est l'heure de rentrer. 

Ils avaient encore beaucoup à se dire, mais ce sera pour plus tard, ils avaient encore des années devant eux. A présent, ils retournaient dans le monde réel. Le moment des promesses et des secrets était passé. Pourquoi avait-elle l'impression que le temps jouait contre elle ? 

En rentrant jusqu'au château, les deux amoureux se tenaient fermement la main, et lorsqu'il fallu qu'ils rejoignent leur salle commune respective, c'est avec un pincement au cœur que ses doigts se desserrèrent. Aux sous-sols, la brune fila directement dans sa chambre, sans même saluer au passage ses camarades, qui étudiaient à cette heure de la journée. Elle s'allongea sur son lit et contempla le plafond, en essayant d'imaginer les promesses et les secrets que le garçon ne lui avait pas encore dévoilés. Alaska finit par sombrer dans un sommeil sans rêves. 

Reducio
Fin du RP pour Alaska. 

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP

01 déc. 2019, 16:59
Le Vertige du printemps
Mon regard se perdit au loin, parmi les enchevêtrements de branchages et de feuilles d'un vert gazon. La forêt était presque rassurante, pour une fois, en dépit de tout ce qui y grouillait et qui pouvait nous attaquer. Le soleil que filtraient les branches qui nous abritaient des regards, éclairait toute cette vie faite de fleurs et de feuilles, ce qui me donnait envie de les rejoindre. Ou alors était-ce la présence d'Alaska qui me faisait oublié tous les dangers. Quoi qu'il en soit, je me sentais si bien, assis contre l'herbe douce au toucher, que je ne craignais plus rien. Alaska avait déposée sa tête sur mes genoux, et je ne sentais plus rien mis à part ce contact.

Je me sentais pleinement heureux, comme si cette journée allait durer toute la vie, et que nous serions réunis pour l'éternité. Je ne parvenais pas à ressentir autre chose que ce bonheur qui m'emplissait tout entier, et qui me faisait sourire béatement. Je n'avais jamais été amoureux auparavant, et je pensais que je ne le serais plus jamais autant. Cette sensation était si forte, si puissante, qu'il fallait à tout prix que je la garde, tout au fond de mon cœur. Je ne pouvais déjà plus m'en passer, j'étais addict.

Mais la course du soleil s'était stoppée, et à présent, l'astre jaune qui brillait encore, commençait à se cacher derrière les montagnes grises. C'était le signe que tout bonheur, quel qu'il soit, a une fin. J'étais un peu triste de voir le moment le plus heureux de ma vie commencer à se terminer, mais je gardais en moi cette sensation de plaisir intense, qui ne parvenait pas à s'effacer.

Alaska me fit promettre que, quoiqu'il arrive, je serais toujours là, en me tendant son auriculaire. Je souris en croisant le mien au sien. C'était vrai, je serais toujours là pour elle, quoi qu'il arrive. Et j'espérais que ce soit de même pour elle. Comme pour illustrer cette promesse, elle me serra dans ses bras, et je sentis mon cœur s’emballer dans ma poitrine. Mais, trop vite, Alaska s'éloigna.

"C'était super. On se revoit demain, hein ?"

Je savais que, même si elle disait non - ce qu'elle ne ferait pas - je l'attendrais devant la porte de sa salle commune. Il me serait impossible de passer trop de temps sans croiser encore et encore son regard. Je me levais aussi, et, main dans la main, nous nous dirigeâmes vers la porte de l'école. Les autres élèves aussi rentraient, ne faisant pas attention à ce couple heureux que nous formions, moi et Alaska. Ils étaient trop aveugles pour voir tout l'amour que je ressentais pour elle. Trop stupide et ignorant, aussi. Pourtant, je leur adressais des sourires éclatants.

Trop vites, nous dûmes nous quitter. Je la laissais partir de son côté, tandis que moi, je grimpais quatre à quatre les marches qui menaient à ma salle commune. Il faudrait que je raconte ça à Taylor.

Fin du RP ! <3

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."