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18 janv. 2020, 22:25
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
Il était là, le fameux petit sourire de Matt. Elle le trouvait assez beau à voir quand il souriait, cela égayait son visage assez terne. Malgré tout, elle avait pu remarquer qu'il avait repris quelques couleurs. Les potions et les bons repas que lui apportaient les elfes de maison faisaient effet sur le jeune Serdaigle.
Pour ce qui était du niveau de la paralysie du garçon, elle s'était légèrement amoindrie depuis la fin de la semaine, il arrivait désormais à bouger légèrement ses bras. C'était Émeline qui avait donné l'astuce d'utiliser sa baguette pour lire à Matthew. Après tout, à quoi ça servirait de lui apporter des livres si le pauvre garçon ne pouvait pas en profiter ? Cela aurait été plutôt une véritable torture pour lui ! Et puis, Matthew ne pouvant pas lire, ce n'était plus Matthew.

Elle lui sourit en entendant dire qu'il avait tout lu, c'était une bonne chose ! Elle avait dans son sac trois autres livres pour lui, elle savait bien que son rythme de lecture était aux alentours du sien qui était assez impressionnant. Avec une certaine précaution, elle prit les nouveaux livres de son sac de cours pour les mettre sur la table de chevet et reprendre ceux déjà lu.

_Combien de fois il faudra que je te le dise ? Pas besoin de me remercier, je te dis que ça me fait plaisir !

Elle fit une légère pause et ne put s'empêcher de tapoter la tête de son ami pour accompagner ses mots.

-Tu sais bien que je viendrais toujours te voir, pas besoin d'imaginer si je ne le faisais pas.

Son bras lâche au pied du lit son sac bourré de livre puis elle se rassoit sur sa chaise. Matthew était curieux de savoir ce qui pouvait bien se dérouler dans le château. C'état assez simple à comprendre, rester une semaine sans pouvoir bouger ça devrait être une véritable horreur ! Elle débuta son petit jeu d'entrelacement de doigt dans une de ses mèches de cheveux pour lui déballer toutes les informations qui pouvait l'intéresser.

-Huuum ce qui se passe dehors ? Eh bien tout d'abord j'ai eu un Optimal en métamorphose ! La professeur était très fière de mon travail. Ensuite, j'ai bien rigolé avec Louise et Améline pendant le cours de potion alors que j'ai failli avaler une goutte de ma potion qui n'avait pas l'air bien faite. Et puuuuuiiiiisssss, j'ai fait une toute nouvelle rencontre pendant le petit-déjeuner ! Elle s'appelle Lily-Rose, elle est chez les Pouffy. Elle est très gentille et je la trouve très intéressante. Nous avons beaucoup parlé ce matin et elle souhaite qu'on trouve un autre moment pour pouvoir continuer à discuter toutes les deux, tu ne trouves pas ça génial ?

Elle avait déballé tout ça sans trop s'arrêter tout en continuant à jouer à ses cheveux sombres. Ses yeux pétillaient de joie, la rencontre avec Lily la mettait vraiment de bonne humeur. En sentant le regard de Matthew rester assez longtemps sur elle, elle reporta son attention sur lui et pencha sa tête sur le côté. Sans dire un mot, elle caressa légèrement sa joue quelques secondes avec le bout de son pouce puis éloigna sa main pour montrer sur le bout de son doigt un cil.

-Oh ! Un cil, tu devrais faire un vœux !
Dernière modification par Émeline Joyner le 01 avr. 2020, 16:47, modifié 1 fois.

Scintillante petite étoile, souriante au matin et désireuse le soir
24 janv. 2020, 11:46
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
Je la vois changer les livres que j'ai pu lire, pour les remplacer par d'autres nouveaux. Le même nombre. Elle me connaît bien... J'aime quand elle me rend visite avec de la lecture. Je n'ai plus, grâce à son geste, l'impression de perdre mon temps au fond d'un lit alors que je pourrais travailler longuement sur des livres, des cours, des devoirs... Je deviendrais fou sans ses visites quotidiennes, sans ses petits gestes, sans son sourire, sans sa bienveillance... Me voir, me faire plaisir, ça lui fait plaisir. J'espère qu'elle dit vrai. Qu'elle ne veut pas se donner bonne conscience... Mes yeux me disent qu'elle est sincère, mais peut-être qu'elle est une excellente actrice ? Après tout, les Moldus sont doués pour ça, ça ne m'étonnerait pas qu'elle ait assimilé ce savoir auprès de sa famille Moldue... Mais c'est mon amie. Quelque chose me dit qu'elle est sincère... Elle tapote ma tête, affectueusement. Je fais une légère moue. Je reste quelqu'un qui n'aime pas les contacts physiques, en général. Elle viendra toujours me voir... Je lui souris alors qu'elle s'installe à nouveau.

- Je sais que tu dis vrai... Merci d'être là, Emi...

C'est alors qu'elle m'annonce les potins, les ragots et les différentes aventures qu'elle a pu faire à Poudlard depuis les anciennes nouvelles qu'elle a bien voulu me partager jusqu'à maintenant. Ma fenêtre sur le monde extérieur m'annonce ses réussites, ses anecdotes et... Sa nouvelle rencontre. Je hausse un sourcil quand je la regarde et l'écoute parler de sa nouvelle amie. Une Poufsouffle de toute évidence, du nom de Lily-Rose. Elle a beaucoup parlé avec cette Lily-Rose et elles vont apparemment réitérer l'expérience de parler ensemble de nombreuses fois du fait de pouvoir discuter, encore et encore... Elle est de très bonne humeur. Je me demande si je suis la seule raison ou si cette Lily-Rose y est aussi pour quelque chose... Je lui réponds alors par un hochement d'épaules quand elle me demande mon avis. Je n'aurais normalement pas mon mot à dire dessus, mais ça me touche qu'elle me pose la question. Qu'est-ce qu'elle attend de moi ? Un conseil ? Je vais me contenter de répondre simplement à sa question...

- Je suppose que c'est effectivement génial que tu puisses bavarder avec une fille d'une autre maison... Ma grande sœur m'a toujours dit qu'il valait mieux entretenir de bons rapports avec les autres plutôt que de se lancer dans une bête rivalité sous prétexte que notre blason n'a pas la même couleur et qu'une seule maison peut gagner la coupe à la fin de l'année... Il paraît que c'est juste une excuse pour nous faire travailler plus, nous faire nous tenir tranquilles et surpasser les autres ! Vous parliez de quoi, alors, au petit déjeuner ?

Avec un sourire, je la regarde me toucher. Elle montre alors un cil sur son pouce. Un cil à moi... Ces mots suivants m'interpellent. Faire un vœu. Un vœu ? Étrange... Je la regarde, dubitatif avant de finalement lui répondre...

- Un vœu..? Mais... Pourquoi faire ? Je veux dire... Pourquoi je devrais faire un vœu ? Parce que tu as trouvé un cil ? C'est étrange comme superstition...

The Foggy Dew
2ème année RP

Méfiez-vous des trèfles...
29 janv. 2020, 19:07
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
Même si elle lui disait de ne pas la remercier, il le faisait encore et encore, avec toujours cette légère lueur dans le regard qu’Émeline ne savait pas traduire. Elle n'était pas bonne pour comprendre réellement le comportement de ceux qui l'entouraient. Au contraire, elle faisait plus des estimations plutôt que des certitudes. Malgré le fait qu'elle ne savait pas ce qu'elle signifiait, elle appréciait de l'apercevoir dans ses yeux d'une si belle couleur. Souvent elle se perdait à apprécier leur beauté, ce qu'elle essayait d'éviter de faire pour ne pas gêner son ami qui pensait la plupart du temps qu'elle avait quelque chose à lui dire, alors que son esprit était bien vide de pensées.

Elle écouta avec attention la réponse de son ami. Il avait des mots assez sages pour son âge. Cela venait sûrement de son lien avec sa grande-sœur. La Serdaigle ne pouvait plus compter le nombre de fois que le garçon l'avait cité pendant leurs discussions. Il arrivait que la fillette enviait Matthew. Elle décelait dans ses mots tout l'amour qu'il portait à sa sœur. Cela, elle savait qu'elle ne pourra jamais le connaître. Bien qu'elle avait beaucoup d'amour à donner, il n'y avait que ses parents et Poli qui l'avaient déjà ressenti. Sa peine ne l'empêchait pas de pouvoir être heureuse pour lui, elle pensait qu'il le méritait amplement. Et puis, un bon exemple lui permettrait d'être un bon adulte dans le futur.

-Oh oui, ta sœur a bien raison. Mon père m'en avait déjà parlé. Il s'en amusait en se pavanant avec un groupe formé avec des élèves de différentes maisons. Je ne saurais dire si les professeurs appréciait ça ou non.

Elle se frotta les yeux, une petite poussière y était entrée sans invitation ! Après s'en être débarrassée, elle continua sa réponse.

-On a parlé d'animagus avec Lily ! Oui, elle m'a dit de l'appeler ainsi pour que ça soit plus rapide. Elle ne connaissait pas et je lui ai expliqué tout ce que je savais sur le sujet. Elle avait l'air très intéressée par ce que je lui racontais. J'ai très hâte de la revoir pour que nous puissions discuter de nouveau ensemble !

Elle était toute enjouée en y repensant. Son livre sur les animagus était bien au chaud dans son sac avec les autres ouvrages qu'elle avait récupéré de Matthew. Habituellement Émeline aurait sauté sur l'occasion pour le lui montrer, cependant, elle était si contente et tête en l'air, qu'elle oublia de lui en parler.

Sa tête se pencha, le cil toujours sur son doigt. Alors comme ça, les sorciers ne connaissaient pas ça ? Elle lâcha un petit rire cristallin en soufflant dessus pour le faire tomber.

-Petite, ma maman me disait toujours de faire en vœux quand je perdais un cil. Bien que ce soit une superstition, je l'ai toujours trouvé rigolote. Et puis, ce n'est pas intéressant de pouvoir faire un vœux grâce à un simple cil ?

Son regard s'attarda sur le jeune sorcier. Bien qu'il était sombre, il pouvait y trouver que de l'émerveillement.

Scintillante petite étoile, souriante au matin et désireuse le soir
31 janv. 2020, 12:05
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
Elyon a raison, selon Emi. Evidemment, puisque c'est ma sœur ! Je n'ai jamais vu Elyon se tromper. J'aimerais bien qu'un jour, Emi la rencontre... Elles pourraient s'échanger des anecdotes, des avis de lecture, des livres, du savoir... Je constate que son père a aussi parlé de la rivalité des maisons avec elle. On dirait bien que les batailles de maisons sont l'usage qui perd peu à peu du terrain. En plus d'un millénaire d'existence, il semblerait que Poudlard évolue et ne reste pas figé dans le temps... C'est ce qu'auraient très certainement voulu Rowena Serdaigle, Salazar Serpentard, Godric Gryffondor et Helga Poufsouffle... Après tout, l'héritage des sorciers vit à travers nous, à tous ceux ayant été à Poudlard avant nous et ceux qui y iront après nous... Je lui réponds avec un sourire.

- Je ne saurais pas dire... Mais mon père a fait également partie d'une bande où aucun n'était de la même maison... Son meilleur ami était l'ami Serpentard ! Un Irlandais aussi... J'aime à penser qu'un jour j'aurai des amis proches venant d'une autre maison comme lui ou comme ma sœur...

C'est alors qu'elle aborde le sujet de conversation qui a été mentionné avec sa nouvelle amie. L'Animagus... Sujet fort plaisant, palpitant à étudier, processus compliqué, témoin d'un indéniable talent magique et de compétences exceptionnelles pour qui en devient un... Je lui souris et réponds alors. Il est temps que j'ajoute un peu de ma science au sujet...

- Ah, les Animagi... le processus pour en devenir un est tellement long, intéressant et intense ! J'ai eu le temps de tout apprendre dessus, je connais tout par cœur, même la potion ! Très bon sujet de conversation, vous avez beaucoup de goût... J'espère que vous continuerez à parler de ça, c'est très prenant...

Je hausse les épaules, chassant le rictus de douleur qui est de passage sur mon visage et je regarde Emi dans les yeux. Elle est la seule qui vient me voir si souvent... La seule à me donner autant de lecture... Que ferais-je sans elle ? Je l'ignore. Je serais déjà devenu fou et on aurait déjà dû me rapatrier en Irlande parce que j'aurais causé trop de problèmes à Poudlard ? Probablement. Très probablement... Je suis tiré de mon scénario catastrophe hypothétique quand elle me révèle l'origine de la superstition moldue des cils qui exaucent les vœux. Je hausse la tête à plusieurs reprises. L'anecdote est croustillante. J'aime l'écouter, apprendre plus de choses sur son passé, ses origines... C'est très excitant de connaître toutes ces informations ! Je me permets de lui sourire...

- J'adore quand tu me racontes les souvenirs de ton enfance avec les Moldus, ça me donne l'impression de voyager dans un monde qui m'est presque inconnu et dont j'ai tout à apprendre ou presque... Tu as d'autres souvenirs à me raconter ? Je ne m'en lasse jamais !

J'ai une voix étrangement enjouée quand je pose cette question. Je crois qu'elle trahit mon engouement grandissant pour toute la culture de la famille maternelle d'Emi... Je ne pouvais espérer une meilleure conteuse...

The Foggy Dew
2ème année RP

Méfiez-vous des trèfles...
01 févr. 2020, 21:35
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
La sorcière hocha plusieurs fois de la tête pour montrer qu'elle était d'accord avec lui. Aller voir les élèves des autres maisons n'était pas si mal. Elle-même s'était rapprochée d'élèves appartenant à une autre maison que Serdaigle. Elle aimait bien la diversité. Sa rencontre matinale avec Lily était un très bon exemple.

-Bien-sûr que tu vas t'en faire ! Après je ne peux pas t'assurer qu'ils seront tous Irlandais. Je sais à quel point tu les aimes.

Un petite pause se fit dans sa réponse, elle eût l'air de réfléchir puis lâcha d'une petite voix.

-Est-ce que tu m'aimes moins car je ne suis pas Irlandaise?

En posant cette petite question, elle afficha sur son visage, habituellement si souriant, un air légèrement triste. Est-ce que par hasard, le jeune Serdaigle, la trouvait bien moins intéressante que ses consœurs et confrères Irlandais. Jamais elle ne s'était posée de questions sur les origines des autres ou même des siennes. En quoi est-ce que ça pouvait changer quelqu'un ? Elle ne le comprenait pas, pourtant, elle savait que Matthew y portait beaucoup d'importance. Elle se souvenait du jour où elle lui avait dit qu'elle était anglaise. Bien qu'il avait tout fait pour le lui cacher, elle avait très bien remarqué son air dégoûté...

Son ami donnait l'impression de beaucoup s'y connaître. Malgré toutes les discussions qu'ils avaient en compte, ils n'avaient pas encore abordé le sujet de animagus. Elle aurait très bien se lancer dans une longue discussion très intéressante avec lui. Cependant, une légère gène la prenait à la gorge et elle ne fit qu’acquiescer à ses dires. Cela ne lui ressemblait pas de ne pas se jeter sur un sujet qui l'intéressait. Et pourtant, elle attendit, sans rien rajouter de plus.

Alors qu'elle se gratta nerveusement le côté du crâne, Matthew lui demanda de lui conter des souvenirs de son enfance moldue. C'était d'autant plus étrange qu'il lui demande ça. La sorcière connaissait l'avis du garçon sur les moldus. Émeline ne représentait pas pour lui tout ce qu'il n'aimait pas ? Son expression était joyeuse et puis Matthew ne mentait jamais, à quoi bon ça lui servirait de lui demander de faire quelque chose qu'il n'aimait vraiment pas ?
Elle lui sourit, un sourire un peu plus crispé que les autres, mais se laissa aller dans sa mémoire pour lui raconter tout ce qu'elle pouvait.

-Avec ma chienne Poli, nous avions pour habitude d'aller nous balader aux bords de la mer. Elle n'arrêtait pas de se rouler dans le sable ce qui faisait qu'en rentrant ma mère n'était pas contente ! Il fallait qu'elle nettoie tout avec l'aspirateur. Quand elle fait le ménage dans notre maison, elle met de la musique avec une enceinte JBL. C'est un objet qui permet de faire jouer de la musique bien plus fort qu'avec un smartphone ou un ordinateur. Enfin...Tu sais ce qu'est un smartphone ?

Il était vrai qu'il ne pouvait pas connaître tous les objets du quotidien des moldus s'il n'y avait jamais vécu.
Dernière modification par Émeline Joyner le 01 avr. 2020, 16:49, modifié 2 fois.

Scintillante petite étoile, souriante au matin et désireuse le soir
21 févr. 2020, 17:37
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
Être coincé dans ce lit à l'infirmerie est une véritable plaie. C'est très difficile de devoir rester au lit chaque jour, chaque nuit, sans pouvoir bouger. Non seulement car c'est l'ordre d'un professionnel de santé, mais aussi car notre propre corps refuse. Et si nous avons le malheur de ne pas nous plier à sa volonté, c'est lui qui nous plie de douleur... Heureusement que j'ai le droit d'avoir de la compagnie en la personne d'Emi. Elle me raconte ses anecdotes de la journée, ses lectures, ses rencontres, et moi, je bois ses paroles comme je me plongerais dans un livre. J'ai beau pouvoir utiliser ma baguette pour tourner les pages de ceux qu'elle m'apporte, mon occupation préférée reste bavarder avec elle, l'écouter, la voir... C'est alors que lorsqu'elle réagit à l'anecdote des amis de mon père et de ceux de ma sœur, elle a une triste mine. C'est vrai. Elle n'est pas Irlandaise... Je me demande comment Père réagira en apprenant que je fréquente une anglaise. Je lui réponds avec une tout aussi petite voix, tendant ma main vers elle, de toutes mes maigres forces avant de lui répondre.

- Tu sais, Emi... Je t'aime beaucoup... Et je peux t'assurer que ta nationalité n'a rien à voir avec l'affection que j'éprouve pour toi. En aucun cas ça n'a joué jusqu'à maintenant, et en aucun cas ça ne jouera. Jamais. Tu as ma promesse... Tu n'es pas Irlandaise ? Et après..? Ce n'est pas ça qui va m'empêcher de t'aimer.

Je lui souris faiblement. Elle ne semblait effectivement pas rassurée. Mais pourquoi devrais-je demander la carte d'identité de mes nouveaux amis quand je les rencontre ? J'ai toujours appris par mon père qu'il fallait se méfier des anglais. Pourtant, j'ai toujours voulu n'en faire qu'à ma tête et voir les choses par moi-même. Pour un ancien Serdaigle, il a peu d'ouverture d'esprit... Mais je suis sûr qu'il n'y avait pas que des irlandais dans son cercle d'amis à l'époque... Je suis tiré par les histoires de Emi la Moldue. J'avoue ne pas connaître la moitié des mots qu'elle a pu employer dans ses phrases. Je me repasse chacun de ses mots dans mon esprit. J'analyse, comme si j'essayais de traduire une langue étrangère... Mais je pense qu'elle a constaté elle même que mon cerveau rencontrait quelques difficultés à décrypter son langage. A en juger par la question qu'elle finit par me poser. Je ferme quelques instants les yeux et les rouvre pour lui répondre.

- Alors il y a quelques mots qui me sont étrangers... Une enceinte, tu m'as expliqué ce que c'est. Un smartphone, c'est ça ? Je suppose que c'est un téléphone intelligent ? Si je m'en tiens à la traduction littérale de ce mot... Quant à un ordinateur, j'ai déjà vu ce mot quelque part, mais alors te dire ce que c'est précisément et à quoi cet objet peut servir... Par contre, le mot aspirateur, je le connais ! Je crois me souvenir d'avoir entendu mon grand-père mentionner que son meilleur ami avait un balai très spécial, il disait que c'était un aspirateur... Plus rapide et plus efficace qu'un balai volant classique... Ca a été inventé par les américains, non, ou je confonds avec autre chose ?

The Foggy Dew
2ème année RP

Méfiez-vous des trèfles...
22 févr. 2020, 23:19
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
Malgré son piteux état, Matthew s'était efforcé de lui répondre en souriant. Ce sourire qu'elle ne voyait plus si souvent depuis cet affreux bal d'Halloween. Rien que de recourber ses lèvres pour le former lui arrachait énormément d'énergie. C'était un beau geste de sa part pour tenter de la rassurer, de même que les mots qu'il avait employé. Il lui disait qu'il l'aimait, que ses origines importaient peu. Sur le moment elle ne l'avait pas montré, mais une sensation de bonheur se propagea dans son coeur. Sans qu'il ne s'en rende compte, il avait su la rassurer. Après tout, Émeline ne voulait pas perdre leur amitié, surtout pour de telles futilités.

La petite sorcière sourit de plus belle en l'écoutant. Qu'il était drôle de voir comment un sang-pur pouvait utiliser ses connaissances pour comprendre des objets du quotidien des moldus. Elle lâcha un petit rire en entendant l'anecdote provenant du grand-père de Matthew. Plus vite qu'un balais magique ? Cela dépendait de qui le maniait surtout ! Il était clair qu'ils n'avaient jamais vu son père en train d'utiliser ledit aspirateur. Son maniement de l'appareil battait tous les records de lenteur ! En repensant à ça, elle rigola d'autant plus. Penser à son père la faisait souvent rire. Car il était réellement rigolo et assez atypique.

Il lui fallut quelques secondes pour calmer son rire qui n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter. Matthew devait-être en train de se poser des questions sur la nature de celui-ci.

-Ton grand-père n'avait pas vraiment tord, l'aspirateur est un objet ménager qui permets d'aspirer la poussière. Sa vitesse dépend de celui qui le manie en général mais c'est beaucoup plus pratique qu'un balais ! Tous les moldus en on un. Et oui il a bien été inventé par les Américains.

Parler du monde des moldus avec quelqu'un lui faisait énormément de bien. Depuis qu'elle était à Poudlard, tout tournait autour de la magie et des sorciers. Bien qu'elle était ici pour tout découvrir sur la société magique, il y arrivait parfois d'avoir une légère nostalgie du monde dans lequel elle avait grandit. De plus, le garçon semblait très intéressé par ce qu'elle lui racontait. Il leur était déjà arrivés d'en parler mais cela n'allait jamais bien loin.

Elle s'était rapprochée de Matthew comme si c'était naturel de se tenir près de lui. Ils parlèrent tous les deux sur d'autres souvenirs d'enfance de la Serdaigle.
Puis, en tournant la tête, elle vit sur la table de chevet de son ami, la crème qui se chargeait de guérir les blessures superficielles du sorcier. Comme il avait encore du mal à déplacer ses membres, Émeline s'était portée volontaire pour le lui appliquer.

Elle attrapa le pot et le ramena à elle. D'un petit geste de la main elle l'ouvrit et prit sur l'extrémité de ses doigts une lichette de crème. Doucement, elle approcha ses doigts de la peau de Matthew. Elle commença tout d'abord sur le dos de sa main droite pour remonter sur son bras. On pouvait comprendre qu'elle était très concentrée sur sa mission par rapport à ses yeux qui fixaient intensément chaque parcelle de peau qu'elle touchait. Aucune blessure ne devait être mise de côté, tout devait disparaître, tout devait revenir comme avant.
Son travail se termina sur le visage du garçon. Elle ne fit pas vraiment attention à ses yeux qui étaient braqués sur elle. Tout ce qu'elle voyait, était les griffures ou bleus qui apparaissaient sur la peau blanche de son ami. Pour mieux voir, elle s'était penchée vers lui, les yeux arpentant les contours de son visage en quête de n'importe quelle blessure. Une de ces mèches de cheveux s'était amusée à venir gêner sa vision. De sa main libre elle la remit derrière son oreille.

-Je crois que je n'ai rien oublié.

Elle avait soufflé ses mots plus à elle-même que pour le garçon qui était juste à quelques centimètres de son propre visage. Son regard rencontra celui de son ami, elle lui sourit encore une fois, du même sourire qu'elle lui avait fait à leur première rencontre à la bibliothèque.

Scintillante petite étoile, souriante au matin et désireuse le soir
03 mars 2020, 19:14
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
Depuis mon lit, j'apprends des choses sur les Moldus. J'ignorais qu'ils avaient des aspirateurs. Enfin... Qu'ils en avaient aussi. Mais je doute que les leurs volent comme les nôtres... Ils ont tellement de retard sur nous sur tout ce qui concerne le déplacement aérien ! Mais c'est alors que l'on continue de parler des Moldus, de leur monde et de l'histoire que ma conteuse me narre comme s'il s'agissait d'un livre oral. Je suis sûr que les Moldus ont réussi à mettre au point des machines permettant de réciter mot pour mot un livre... Peut-être qu'ils ont découvert un jour une beuglante et qu'ils ont élargi le concept à tout ce qui concerne la transmission orale d'informations. Ça ne m'étonnerait pas que des voix générées par des machines parlent aux Moldus sur la température qu'il fait dehors ou sur la traduction d'un message dans une autre langue... Ou peut-être qu'ils ont créé des machines pour se parler à des centaines de kilomètres de distance ? J'aime beaucoup parler aux Moldus pour cette raison. J'aime découvrir des horizons qui m'étaient jusqu'alors inconnus... L'enfance d'Emi est si intéressante que je suis certain qu'elle va interesser des dizaines de personnes... Les aventures d'Émeline Joyner... Le titre est vendeur ! Je garde cette idée dans un coin de mon esprit alors que je ne perds pas une miette de ses anecdotes... J'adorerais les vivre... Il faut que je trouve une pensine !

-J'aime beaucoup quand tu me racontes les histoires de ton passé... Tes anecdotes sont toutes aussi croustillantes les unes que les autres... Un jour, si tu veux, je te raconterai les miennes...

J'ai un petit rictus quand je lui parle. J'ai une vive douleur qui revient comme un coup de tonnerre. Saletés de blessures... J'essaie tant bien que mal de me redresser. J'essaie de retrouver un regard neutre quand je croise les yeux inquiets de ma camarade. C'est alors que je la vois s'emparer du pot de pommade sur ma table de chevet. Alors ça y est, on en est là ? Il semblerait que je n'ai pas le choix... Je ne vais pas y couper... Je lui parle doucement, d'une voix bien trop faible pour un volume normal...

-Tu sais... Tu n'es pas obligée... Pourquoi est-ce que tu fais tout ça pour moi..? Tu as tellement mieux à faire que je m'en voudrais que tu fasses...

Et je sens sa main courir sur mes plaies. Une par une. Blessure par blessure. La pommade éteint le feu de mes rougeurs cutanées... Je soupire à plusieurs reprises, respirant fort et douloureusement. Mais à chaque endroit que la main d'Émeline touche, je sens une douce et apaisante fraîcheur... Je ne sens plus mon corps dont la tête part en avant, étant freiné par le front de l'apprentie infirmière. Je regarde ses yeux alors que les miens commencent à se clore...

- Merci, Emi... Ça fait du bien...

Je sens alors mon corps partir en arrière. Puis je me sens gagné par une profonde fatigue. Mes yeux se ferment alors, avec pour dernière image enregistrée, celle d'Emi, s'occupant de moi...

The Foggy Dew
2ème année RP

Méfiez-vous des trèfles...
03 mars 2020, 21:21
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
D'après ce qu'elle pouvait voir, Matthew semblait heureux de l'entendre raconter ses plus vieux souvenirs en poche. Il était risible de voir que la simple citation d'un "stylo" pouvait animer dans les yeux de son ami, la vive émotion qu'était l'éblouissement de la découverte. Après tout, n'était-elle pas dans le cas contraire du garçon ? Bien que son père lui avait beaucoup parlé du monde magique, elle découvrait le plus gros cette année en rentrant à Poudlard. S'il suffisait de lui parler de souvenirs banals pour lui redonner le sourire, elle serait capable de lui en raconter toute une journée s'il fallait.

Il lui dit qu'il aimait énormément ce qu'elle racontait et qu'un jour il lui dirait les siens. Ce n'était pas une proposition qu'elle allait refuser.

-Et tu vas me les raconter quand ? J'espère que je serais encore assez jeune pour pouvoir les entendre ! Manquerait plus que tu me les caches pendant des années.

Tandis qu'elle appliquait avec précaution avec la crème sur les plaies du garçon, il avait essayé de lui en dissuader, lui demandant pourquoi elle faisait ça pour lui. Avait-elle vraiment besoin d'y répondre ? Après tout, elle trouvait assez logique de son propre point de vue. Peut-être que ce n'était pas le cas pour lui. Elle ne lui répondit pas sur le moment, préférant se concentrer à fond sur son travail. Elle l'entendit pousser quelques soupirs d'apaisement, cela avait l'air de lui calmer sa douleur, c'était tout ce qu'elle souhaitait pour lui. Matthew ne méritait pas toutes ces blessures et cette souffrance qu'il subissait depuis plusieurs jours. Bien qu’elle n'y était pas vraiment pour quelque chose, le voir ainsi lui retournait l'estomac à chaque fois. Il aurait dû être avec les autres élèves, à aller en cours, se caler dans la bibliothèque pour lire tous les livres qu'il voulait et non dans ce lit.

Elle avait quasiment terminé de recouvrir toutes les plaies avec la crème, quand Matthew avait soufflé un petit remerciement. Il était clair qu'elle n'allait pas le rater, vu qu'elle était à quelques centimètres de son visage. Alors qu'elle avait soufflé sa propre remarque, elle vit la tête du Serdaigle partir en arrière pour se retrouver sur le coussin. Il s'était endormie. Émeline eût alors comme réaction, de le regarder dormir quelques instants, le pot de crème toujours dans ses mains.

Les cernes de son ami étaient un peu moins dessinées depuis qu'il passait la moitié de ses journées à dormir. Cela devait faire des lustres qu'il n'avait pas autant dormi. Cela la rassurait de le voir reprendre des forces, même petit à petit.

Elle rangea à peine le pot sur la table, commençant à se tourner vers la sortie. Seulement ses pas s'arrêtèrent. Son corps se retourna vers le lit, elle se rapprocha une nouvelle fois et remit bien place la couverture sur le corps du sorcier. Puis, d'un geste doux, releva les quelques mèches de cheveux qui barraient son front pour lui faire un chaste bisou sur le front.

-Dors bien Matt.

Sans rien faire de plus, elle sortit de l'infirmerie, laissant derrière-elle un Matthew déjà plongé dans ses songes.

Scintillante petite étoile, souriante au matin et désireuse le soir
26 mars 2020, 15:01
Un aigle blessé  Privé   RPG+ 
24 Novembre 2044


J'ai réussi à commencer à retrouver l'usage de mes bras sans trop souffrir. Comme je perds la notion du temps, mon esprit n'est plus aussi fonctionnel qu'auparavant. Ma mémoire me joue des tours. Depuis aujourd'hui alors, en prenant en compte l'état de mes bras qui me l'autorise, j'ai demandé à avoir de quoi écrire afin de tenir un journal. Ma mémoire part comme une poignée de sable qu'on jette au vent. Tant que je me souviens des choses se déroulant dans la journée, je préfère les consigner sur parchemin. Je n'aurai qu'à les relire si je ne m'en souviens plus. Rester cloîtré au fond d'un lit n'est peut-être pas l'activité la plus épique à raconter, mais je n'aime pas oublier les événements de ma vie. Mes poignets me font mal lorsque j'écris longtemps. Je vais essayer de garder un peu d'énergie pour lire les quelques derniers livres que j'ai à lire, gracieusement prêtés par Emi. J'écrirai ensuite sur ce que j'ai lu afin de pouvoir méditer dessus à froid. Que ferai-je sans ma jeune camarade ? Je me le demande...

30 Novembre


Aujourd'hui, Émeline est venue me voir. J'étais très heureux de la revoir. Elle vient me voir autant qu'elle le peut et c'est très agréable d'avoir un peu de compagnie, surtout qu'elle sourit constamment, ce qui me fait oublier que je suis cloué dans le lit d'infirmerie. Je n'en pouvais plus. J'avais tellement mal, que je lui ai demandé une faveur. Celle de m'aider à marcher. Je suis en train de devenir fou, j'ai même cru que ma colonne vertébrale allait fusionner avec les draps du lit. Après lui avoir restitué les ouvrages que je devais lui rendre et après avoir eu une nouvelle série de livres à lire, j'ai tendu ma main vers elle qu'elle a pris dans la sienne. J'ai réussi à bouger dans mon lit et à m'asseoir. Le contact chaud et doux de sa main a dû réussir à insuffler en moi l'énergie qu'il me manquait pour poser les deux pieds sur le sol. J'ai pris appui sur elle et, lentement, j'ai réussi à faire un pas. Puis un autre. Et encore un autre... Puis j'ai trébuché, manquant de m'écrouler par terre. Mon appui sur Emi s'est renforcé et ma tête a heurté la sienne. Doucement. Je crois même avoir senti sa joue contre mes lèvres. C'était presque sur ses lèvres à elle. Je me suis senti très gêné par cet accident, le feu m'étant monté aux joues. Tout s'est bousculé dans mon esprit fêlé. Je suis gêné... Mais la gêne provoque-t-elle une augmentation du rythme cardiaque en plus de la sensation de chaleur dans tout le corps..? Nous avons juste discuté, après cet incident. Je crois qu'elle a mentionné plusieurs fois son amie avec qui elle a le projet de travailler sur les Animagus... J'ai hoché plusieurs fois la tête, d'approbation, la tête un peu vide. C'est un miracle que j'ai réussi à me souvenir de ça... Je me suis vite couché, cette nuit-là. Mais j'ai réussi à ne plus avoir mal en bougeant... J'ai réussi à lire un livre ce soir-là.

4 Décembre


Aujourd'hui, Emi est venue. En retard. Elle n'avait pourtant pas prévenu qu'elle serait en retard... Je suis encore embarrassé quand je croise son regard, mais je ne peux pas m'empêcher de voir ses yeux. J’ai l’impression qu’ils essaient aussi de fuir les miens… Je ne comprends pas. Je ne comprends rien. Je ne sais pas. Je ne sais rien. Nous avons laissé cette histoire de côté et nous avons discuté. Enfin… Quand je dis « nous avons discuté », dans les faits, c’est surtout elle qui n’avait qu’un nom à la bouche et un seul sujet de conversation. Lily-Rose. Même si je suis très heureux à l’idée qu’elle se soit fait une amie, je commence à être passablement irrité d’entendre constamment parler de cette Poufsouffle que je ne connais pas. Qu’elle n’a jamais amenée avec elle afin de nous présenter. Comment est-ce que je peux être jaloux de quelqu’un que je ne connais même pas ? Je suis irrité. Cette nuit-là, j’ai mal dormi. Très mal dormi.

14 Décembre


La journée a été longue. Très longue. Interminable, même. La matinée n’est pas passée très vite. Je n’ai même pas eu envie de lire. Aucune volonté de faire quoi que ce soit. J’arrive à bouger légèrement les jambes. Mais depuis que j’ai essayé de marcher, j’ai l’impression de rétropédaler au niveau de mon état. C’est très désagréable. J’ai l’impression d’être un poids mort. Inutile. Je n’ai envie de rien faire. Je n’arrive de toute façon pas à marcher. Au point qu’être encore à Poudlard malgré mon état finit par me dégoûter de l’école. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant. Mais aujourd’hui, je suis confronté à une situation inédite. Je ne peux pas rester à l’école dans mon état. L’Irlande me manque. Elyon me manque. Père et Mère me manquent. Au moins, pour eux, je compte. Pour eux, je suis important. Au moins, eux, ne me parlent pas constamment de quelqu’un d’autre ! J’ai demandé à avoir du parchemin et de quoi écrire. C’en est trop. J’écris alors un courrier à Dublin. Je vais enfin rentrer chez moi. Je n’en peux plus de rester ici. J’ai recommencé ma lettre trois ou quatre fois pour m’appliquer correctement et ne pas montrer à mes lecteurs que mon état mental se dégrade… Aujourd’hui, Emi n’est pas venue. Et ce jeune adulte dans ma tête quand je suis dans cette tour blanche me parle de plus en plus… Je n’aime pas ça. Je ne comprends pas. Les événements me dépassent… J’ai envoyé mon courrier par hibou. Il devrait arriver d’ici peu en Irlande. J’ai hâte.

18 Décembre


Je me suis réveillé tôt ce matin. L’homme dans la tour blanche me pousse à me questionner. Je dois réfléchir. Je n’arrive pas à réfléchir. Il est amusant. Mon esprit me joue des tours. J’ai vu Émeline dans cette tour. Mon esprit la matérialise même dans mes rêves et dans le cas de la tour : Mon palais mental. Sauf qu’elle portait une robe de sorcier de la maison du blaireau. Elle me regardait avec son joli sourire mais le même mot sortait constamment de ses lèvres entrouvertes : « Lily-Rose ». J’ai essayé de lire à mon réveil. Rien n’y fait. Je n’arrive pas à enlever cette vision de ma mémoire. Je reste calme. Je m’empare de ma baguette. Je la pointe vers ma tempe, essayant d’enlever ce rêve de ma tête. J’ai déjà vu des sorciers le faire pour utiliser une pensine. Mais Je veux juste oublier… Je veux juste l’oublier… Rien n’y fait. Je ne sais pas le faire… La journée va être longue à attendre qu’elle se termine et que je puisse repartir en Irlande. Je n’apprends rien depuis ce lit d’infirmerie. Je n’ai plus qu’à attendre la possibilité de mettre les voiles vers Dublin...

The Foggy Dew
2ème année RP

Méfiez-vous des trèfles...