Après avoir croisé le regard d'Alexei, en découvrant Absalon, le sang d'Irene se glace. La scène à laquelle elle assiste n'est pas pour la rassurer, mais elle est trop éloignée pour entendre ce qui se dit et n'est pas certaine que ça vaille vraiment le coup d'intervenir face au quatrième année.

En voyant Alice et Brittany se précipiter entre leur aîné et Jennie, elle se crispe et retient un soupir de désapprobation. Au lieu de cela, Irene jette un coup d'oeil autour pour voir si il y a d'autres témoins, prof(s) ou élève(s), puis elle fait mine de s'approcher par curiosité, restant suffisamment éloignée pour sembler neutre, mais s'approchant suffisamment pour entendre ce qu'il se dit et bien voir ce qu'il se passe.

-ça va aller...on est là t'es pas toute seule...

∾ Tour 3 ∾

Jennie lève un regard noir sur Absalon, mais celui-ci ne semble pas le remarquer. Il regarde à tour de rôle les membres du quatuor, un peu étonné, et lâche :
« Vous devriez lui trouver une laisse… utiliser ses poings, quel déshonneur pour une sorcière. »
Alexei perçoit le tressaillement de Jennie, mais peut-être que leur présence la dissuade de recommencer. Quoi qu’il en soit, la Poufsouffle reste par terre, les joues en feu et la tête baissée.
Absalon, lui, fait un pas vers Alice et Britanny mais c’est bien cette dernière qui l’intéresse.
« Tu as du cran pour une première année, lui dit-il. Mais fais attention, ta place sera rarement requise au milieu d’élèves plus âgés que toi. »
Il maintient le contact visuel encore quelques secondes puis il tourne les talons, direction le grand escalier.

@Irene Gates @Britanny Huggins @Alexei Menkins @Alice Sangblanc vous avez jusqu'au mardi 9 juin (23h) pour déclarer vos actions

Son cœur battait la chamade. Enfin, il s'était éloigné, laissant tranquille Jennie et Britanny. Britanny qui s'excusait pour son comportement. Alice souffla.

« Plus jamais un coup comme ça » dit-elle à voix basse pour ne pas être entendue par qui que ce soit d'extérieur au Merlin. « Aujourd'hui ce n'était que lui, mais un jour, ça pourrait être vraiment quelqu'un qui pourrait te faire du mal. Nous devons être prudent. »

Enfin, Alice reposa ses yeux d'argent sur Jennie, silencieuse depuis leur arrivée. Elle aurait aimé connaître ses tourments pour les apaiser, mais n'osait lui poser la question. Jennie souffrait trop, cela se voyait.

Il ne répond pas à la phrase de l'autre élève même s'il n'aime pas la façon dont il s'adresse à Britanny. Pour le coup il reste concentré sur Jennie prêt de lui, il sent bien que l'attaque envers elle l'a touchée. Il attend que le garçon se soit un peu éloigné pour reporter toute son attention sur elle.



Maladroit sans doute mais il ne voulait pas l'interroger directement sur ce qu'elle avait, il ne la connaissait pas vraiment après tout.

Les paroles d'Absalon à l'encontre de Jennie font grincer les dents d'Irene qui serre sont livre dans sa main gauche mais ne pipe mot. Il n'y a que quand il s'approche de Brittany et d'Alice, qu'Irene attrape discrètement, avec sa main libre, sa baguette coincée dans un passant de ceinture de son pantalon. Elle ne la sort néanmoins pas et laisse son bras retomber le long de sa jambe quand le quatrième année tourne les talons. Elle reste ensuite immobile, suivant le garçon du regard, attendant qu'il disparaisse de sa vue pour s'approcher des quatre autres membres du MERLIN.

∾ Tour 4 ∾

Jennie lance un regard en biais à Alexei, un regard noir, tandis qu’Absalon disparaît dans le grand escalier.
« Laissez-moi tranquille, dit Jennie en essayant de se relever. Allez donc vous entraîner à jouer aux adultes. C’est ce que fait le MERLIN non ? Partez. Je ne veux plus voir aucun d’entre vous. Je ne veux plus faire partie d’une bande d’enfants rêveurs qui s’amusent à jouer aux grands. C’est facile de jouer à quand on est bien protégé derrière les murs de Poudlard. Mais rien de ce que vous faites n’est utile dehors. Vous n’êtes que des idiots… j’ai été une idiote. Quand vous vous penserez prêts, le monde aura déjà changé. Sans vous. »
Après quelques gestes approximatifs, Jennie finit par se remettre sur ses deux pieds. Elle essuie ses larmes d’un revers de manche et s’enfuit en direction des grandes portes.

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Les mots de Jennie avaient été cruels, et avaient touchés Alice en plein cœur.
Ses sourcils froncés, la Serpentard se lança à la suite de Jennie. Lorsqu’elle en fut assez près, elle se plaça devant elle, ses yeux cherchant les siens.

« On fait comme on peut, Jennie ! On aide ceux qui sont martyrisé par ceux qui pensent valoir mieux que les sorciers de sang Moldu ! On essaye de faire ouvrir les yeux à ceux qui pensent que les ennemis, ce sont les sorciers comme toi ! C’est rien ça ? On ne peut pas sortir d’ici, alors on aide ici, parce que sinon personne ne le fera. Crois-moi si nous pouvions faire quoi que ce soit dehors, on le ferait. Mais pour l’instant, on ne peut pas, alors on fait quelque chose ici. »

Le ton d’Alice avait peut-être été un peu dur, mais peu importait.

Il y a clairement quelque chose qui cloche, les mots blessants de la Poufsouffle en sont une nouvelle preuve et Irene hésite sur la marche à suivre : aller plutôt voir Jennie ou se renseigner auprès d'Ena pour ne pas faire de bourde ? Alice s'élance sans hésiter sur les traces de la troisième année, Irene, elle, est réticente à l'idée de suivre Jennie et Alice, leur camarade a besoin peut-être de réconfort mais y aller à quatre n'est pas une bonne idée. Irene en a alors une, qui lui paraît très mauvaise mais qu'elle décide de suivre. La jeune fille prend juste le temps de dire deux mots à ses deux compagnons restant, du ton qu'elle prend pendant les entraînements de Quidditch, un ton sans appel, directif :
- Trouvez Ena !

Elle ne perd pas de temps à se demander s'ils ont compris sa requête, ni s'ils la suivent et s'élance vers là où Absalon a disparu, pour tenter de le rattraper, supposant qu'il est repartit vers leur salle commune. Si elle parvient à le retrouver, l'apercevoir, elle attire son attention en l'apostrophant :
- Absalon !
En se rapprochant de lui, elle lui demandera, les yeux dans les yeux et du ton le plus neutre possible :
- C'était quoi en bas ?