Lundi 10 juin 2047, 17h-18h
Cinquième année devoir,
Deuxième année Rp inscrite dans la chronologie.


Charlotte était en pleine forme. Les examens venaient juste de débuter et elle était assez serine pour cette matière qui ne l'inquiétait pas trop. Avec un petit sourire, elle entra dans la salle quand elle entendit son nom. rapidement, elle vit la configuration de la salle et elle comprit que cela n'allait pas forcément être quelque chose de très compliqué. Comme une mise en bouche pour la semaine qui allait suivre...

Elle salua le professeur avant de se diriger vers le bureau.

- Bonjour m'sieur !

Elle sortit ensuite sa baguette de sa poche qu'elle brandit devant elle. Elle prit quelques instants pour réfléchir et elle confirma.

- D'accord merci m'sieur !

Elle se concentra alors sur ce qu'elle devait faire et fit le vide dans son esprit. Elle était particulièrement calme. Si une pointe de stress était montée avant qu'elle entre dans la salle, désormais, elle se maitrisait parfaitement.

Maintenant qu'elle était calme, elle tint fermement sa baguette et elle prit une inspiration avant de visualiser le lapin devenir une paire de pantoufles, elle imagina ses oreilles devenir le dessus de la pantoufle et sa fourrure venir fourrer l'intérieur afin de tenir bien chaud en hiver. Elle imagina ensuite le lapin se séparer en deux ou plutôt le lapin devenir deux pantoufles qu'elle devrait ensuite séparer dans sa tête.

Elle se refit le scénario. Tout d'abord, le lapin deviendrait tout plat et le oreilles se replieraient se le dessus pour former le dessus de la chaussure. Ensuite la fourrure viendrait remplir l'intérieur et elle n'aurait plus qu' imaginer la pantoufle devenir jaune Poufsouffle avec un petit pompon qui pousserait su le dessus, noir mais en forme de queue de lapin et le tour serait joué.

Mais pour le moment, maintenant que l'imagine était bien claire dans son esprit, il lui fallait apprivoiser le lapin et cela n'était pas une mince affaire. Quoique... Il n'avait pas l'air bien sauvage. Elle s'approcha alors de l'animal vers lequel elle tendit une main. Très calme, elle réussit à ne pas affoler l'animal et elle lui toucha la tête. Elle passa ensuite sa main dans ses poils pour le rassurer.Et alors, après s'être mis une dernière fois l'image dans la tête, une sérénité à toute épreuve et bien concentrée, elle lança le sortilège. Elle dessina au dessus de la tête du lapin, un huit horizontal suivi d'un trait vertical sec vers le bas et elle souffla.

- Pantouflin !

Eh bien... Le résultat serait à voir !

@Eugène Harlow

Cette fois le peluche change d'apparence, son duvet ressemble un peu plus à de vrais poils et l'animal se déplace réellement sur le bureau. Votre professeur lui fait une petite caresse en acquiesçant et vous invite à quitter la pièce.

@Adaline Macbeth

Votre professeur ouvre la porte qui s'est matérialisée, elle laisse place à une vase étendue verte coupée en deux par un cours d'eau vers lequel le lapin, relâché par Aydan, s'en va.

Un court instant passe où Aydan regarde le lapin découvrir son nouvel espace avant qu'il vous invite à sortir de la pièce, laissant l'animal dedans. L'examen est à présent terminé.

@Aelle Bristyle

Le diorama que vous avez vu quelques instants auparavant se dévoile à nouveau à vous.

@Orphéa Cooper

Votre professeur ouvre la porte qui s'est matérialisée, elle s'ouvre sur une prairie entourée de quelques arbres. En s'approchant de l'un d'eux, le lapin qui a été lâché par Mr Lynch s'enfonce dans le trou d'un tronc et ressort par un autre. Point de végétaux à l'horizon, mais une odeur de carotte est présente dans la pièce. Elle émane d'un conduit qui, aux bruits qui en sort, semble être relié aux cuisines.

Votre professeur vous invite à sortir de la pièce, laissant le lapin reniflé, le conduit et vous signifiant la fin de l'examen.

@Charlotte Dwight

Le lapin se fige à votre approche et suite à votre lancer semble se couper en deux, puis laisse place à deux pantoufles jaunes. Votre professeur les prend en main et les observe avant de vous inviter à quitter la pièce, l'examen étant terminé.

Je reprends lentement ma respiration sans me laisser décontenancer par le paysage réapparu ; ce n'est que le résultat logique de mon sortilège bien réussi. La suite, désormais. Faire apparaître la rivière. Je me penche sur le village pour l'observer plus en détail, soucieuse de ne rien oublier. Il me faut créer une rivière et je suis en cours de Métamorphose. Le sortilège à utiliser me revient instantanément. Il est un peu plus difficile que le précédent mais ce n'est rien d'insurmontable.

Mon regard se perd sur le lit sableux de la rivière. Je fais fi de tout ce qui m'entoure, à commencer par le professeur, et visualise mentalement une eau translucide et tumultueuse traversant le village. Étape par étape, je transforme le sable en eau ; je nourris mon intention de cette image. Je resserre les doigts autour de ma baguette, concentrée et sûre de moi, avant de prononcer distinctement la formule adéquate.

« Transforma Terra Agua, » murmuré-je en formant une petite vaguelette du bout de ma baguette.

Alyssa, pleine d'espoir, vit le canard se couvrir de plumes, il sembla même chercher à se déplacer. Mais rien de plus. Aydan Lynch lança alors un Reparifagex et les traits de la fillette s'affaissèrent en comprenant qu'elle avait raté. Heureusement, le professeur lui offrait une chance de recommencer qu'elle saisit sans aucune hésitation, et avec reconnaissance. Il était hors de question de sortir de cette salle d'examen avec des regrets. L'air tout de même troublé, Alyssa se mit à réfléchir à la raison de son échec. Il devait bien en avoir une !

Et il lui sembla enfin avoir compris cette raison.

- Je pense avoir compris, murmura-t-elle.

Elle n'avait pas poussé la visualisation assez loin : c'était bien beau d'imaginer le canard en plastique se couvrir de plumes, mais il fallait également lui donner véritablement vie. Alyssa hocha la tête, plus à elle même, et s'éclaircit la gorge en recommençant l'exercice. La première année fit à nouveau le vide dans sa tête, enfouissant son échec tout récent bien loin dans ses pensées. Une fois bien concentrée, elle visualisa clairement dans sa tête le canard se couvrir de plumes avec ses yeux ronds s'animant d'un regard brillant. Elle l'imagina se mettre à cancaner tout en avançant d'un pas dandinant, agitant ses ailes plumeuses. Elle ressentait maintenant comme émotion tout son espoir de réussir cette métamorphose sans mettre en danger le canard, et par extension son espoir de réussir son examen. En réalisant à nouveau la gestuelle apprise en cours, Alyssa articula d'une voix décidée :

- Avifors !

J'entre dans la salle de métamorphose. Je ne suis ni confiant, ni angoissé. À vrai dire, je ne porte pas énormément d'attention à la matière qu'est la Métamorphose. Parfois c'est amusant, d'autres fois non... Et généralement, je parviens à me débrouiller à peu près pour lancer les sorts. À vrai dire, j'avoue qu'après cinq jours d'examens, je vois plus celui de métamorphose comme une corvée à terminer.

Une fois face au professeur, j'écoute finalement les instructions sans broncher, et me fend d'un sourire lorsque j'apprends devoir lancer la métamorphose du dragon. C'est amusant, ça ! Déjà un peu plus enthousiaste, j'articule alors en réponse :

– D'accord ! Je vais faire un beau dragon !

Je me souviens très précisément du jour où nous avons étudié le sortilège, dehors. Très intéressé par cette métamorphose, je m'étais entraîné jusqu'à obtenir un dragon qui me satisfasse. Et aujourd'hui, ce sera pareil. Je n'ai aucun doute quant à ma réussite, presque aucun. Je me place alors sans plus attendre face au bureau. J'observe le poisson, et commence à dessiner dans ma tête le dragon. Il sera de couleurs arc-en-ciel, ses écailles posséderont la dureté du granit, et chatoieront sous la lumière. Son museau sera féroce, et son regard de braise. Ethan — puisque c'est comme ça que je l'ai baptisé — n'a cependant pas d'espèce particulière, puisqu'il est tout droit sorti de mon imagination. Hors de question de me contenter de la vulgaire réalité qui m'entoure ! Mon dragon aura sans conteste la plus belle réputation que je puisse lui offrir. Malheureusement, je suis forcé de ne pas l'imaginer trop grand. En effet, lors du cours concernant cette métamorphose, j'avais bien tenté de métamorphoser un géant dragon... Et pourtant, peine perdue. Je n'ai jamais réussi.

Je me répète la formule dans ma tête, "Draconifors", en pensant bien à accentuer sur la deuxième syllabe. J'ai ! Je me prépare donc à lancer le sort, ayant en mémoire mon sourire heureux la dernière fois, lorsque j'avais réussi. J'ai bien évidemment Ethan en tête, et je ne doute pas qu'il répondra à mes attentes. Allez Nolan, tu peux réussir à rester concentré ! Sans attendre plus, je trace donc le D dans les airs, et prononce comme il faut :

– Draconifors !

_{2ème année RP (inscrite à la Chronologie)
2ème année devoir
Numéro 19}

Prochaine épreuve : examen de métamorphose, partie pratique. Normalement, ce n'est pas une matière qui me pose énormément de problèmes. Enfin c'était le cas en 1ère année. Je m'en étais plutôt bien tirée aux examens de l'année précédente dans cette matière, mais là, l'année avait été compliqué. J'avais travaillé pour les examens, bien sûr. Mais je n'avais pas forcément été très assidue durant l'année... J'avais beaucoup trop de choses en tête, et j'allais en cours plus par obligation, à l'exception d'une matière ou deux.

Lorsque j'arrive dans la salle, je salue mon professeur qui ne tarde pas à m'expliquer ce que je vais devoir faire. Transformer un scarabée en bouton... Ok, Scarameleor. Ca c'est bon. Ensuite... La visualisation ! L'imaginer revenir à son état embryonnaire, je me souviens ! Ok, ça devrait le faire...

Je prend un temps pour respirer et me concentrer. Ok... L'étape délicate : la visualisation. Dans l'idéal, il faudrait que j'imagine ce satané scarabée revenir à son état embryonnaire mais... J'ai du mal à me le représenter. Bon, imaginer cet état n'était pas une obligation, alors improvisons !

Toujours concentrée, j'imagine l'animal rétrécir et chaque patte disparaître pour donner un magnifique bouton aux couleurs irisés avec 4 trous en son centre. Rassemblant tout ce que j'ai de motivation, de concentration et, il faut bien le dire, d'espoir, je tapote ma baguette sur le petit animal.

- Scaramaleor !

Pourvu que ma visualisation ne fasse pas tout capoter...

@Aelle Bristyle

La ligne de sable laisse à présent place à une sorte de petit ruisseau au milieu du diorama.

Eugène avise le lapin devenue vivant avec satisfaction. C'était bien la visualisation qu'il avait oubliée et non autre chose. Pour la prochaine étape de son examen, il devra faire un sans-faute s'il souhaite obtenir une bonne note ! Mr. Lynch l'invite à quitter la salle et Eugène s'exécute sans plus de cérémonie. Puis, de nouveau, Eugène regarde le lapin. Prochaine étape : lui redonner sa forme pour ensuite le transformer en dragon. D'un tour de baguette, il rendit au lapin sa forme initiale, celle de la peluche. Maintenant, passons au dragon ! Il songe au Boutefeu Chinois. C'était certainement cette race qui le fascinait le plus et, de ce fait, Eugène avait retenu son apparence au moindre détail. C'est décidé, il compte changer cette peluche en lapin en un Boutefeu Chinois qui n'aurait rien de mignon !

Il humidifie sa lèvre inférieure et se mit en condition. Il oublie son professeur, les murs qui l'entouraient et se concentra. Eugène cessa de penser et de s'inquiéter afin de ressentir le plus important uniquement. Une sensation de grandeur, de puissance et de rage flamboyante. Eugène respire profondément. La visualisation, maintenant. Il pense à la peluche et au moindre détail qui la compose, comme il l'avait fait précédemment pour le lapin. Puis, Eugène l'imagine prendre en taille, grossir et changer du tout au tout, en commençant par sa tête. Les oreilles disparaissent pour laisser place à de longs pics qui recouvrent l'arrière de son crâne. Ses yeux s'écartèrent, tandis que son museau s'allongeait et deux cornes en sortie. Ses pupilles disparaissent à leurs tours pour laisser place à des yeux totalement bleu électrique. Eugène fronce les sourcils et se concentre d'autant plus. Le cou de la peluche s'allonge également et dans son dos, une paire d'ailes semblable à celles d'une chauve-souris poussait. Ses pattes deviennent grosses et affublées de griffes acérées et sa queue s'agrandit en plus de s'affiner. Bien, cela ressemblait preste à un Boutefeu Chinois. Avec force, Eugène visualise les poils disparaître pour laisser place à de la peau qui vire au rouge, sauf au niveau du ventre et remontant le long de sa gorge. Cette partie-là était bien plus claire.

Parfait, de tête, son Boutefeu Chinois semblait parfait. Il relâche sa respiration, pointe la peluche de sa baguette et articule clairement :

— Dra-CON-i-fors !

Se répand dans mon corps la satisfaction de la réussite. Une douce chaleur me réchauffe le vendre : celle de la confiance. Je sais désormais qu'il me sera aussi facile de réussir les prochains sortilèges, la confiance étant l'un des moteurs de la magie.

Maintenant, reste à déterminer le sortilège qu'il me faut lancer pour faire disparaître le paysage. Je ne sais pas encore lequel fonctionnera le mieux. Je m'octroie quelques secondes de réflexion afin de faire le bon choix. Le plus évident serait le sortilège d'invisibilité. Simple et efficace. Quoi que... Pas aussi simple qu'il n'y parait puisque ce sortilège demande une intense concentration et une grande détermination. Si je veux qu'il soit parfaitement réussit et que l'invisibilité ne disparaisse pas au bout de quelques secondes seulement, il me faut du temps.

Je me nourris de ma confiance et de la chaleur dans mon ventre, de mon envie de voir disparaître le jolie paysage et surtout de celle de réussir ; la visualisation est simple mais je prends tout de même le temps d'y songer : j'imagine le village disparaître soudainement devant mes yeux, toujours présent mais invisible. Au bout de quelques secondes, persuadée d'être prête, je prononce distinctement en appuyant les bonnes syllabes, accompagnée de la bonne gestuelle :

« Avoglio »

En découvrant la pièce qui se trouvait derrière la porte qui venait de se matérialiser, Orphéa fut d’abord agréablement surprise. La prairie semblait convenir à ses attentes. Mais en observant un peu mieux l’espace, et le lapin qui découvrait son espace de vie, elle remarqua qu’il manquait le potager. Pourtant, une odeur de carotte semblait flotter dans la pièce, et elle ne comprit pas tout de suite d’où cela pouvait venir. Ce n’est que quand son professeur l’invita à sortir que la jeune fille remarqua son lapin en train de renifler un conduit d’aération d’où provenait des bruits de cuisines. Hooo non. Le lapin n’avait rien pour se nourrir dans cet espace, ce qui signifiait qu’elle allait certainement avoir une mauvaise note. La Serpentard déglutit en saluant son professeur, s’imaginant déjà les vacances barbantes qu’elle allait passer à Bottomcraig. Ou à Godric’s Hollow si sa grand-mère décidait de passer ses vacances en ville. Dans tous les cas, elle savait que les révisions allaient s’annoncer intenses. Elle avait espéré un temps avoir un E, mais présent la petite brune était persuadé qu’elle aurait un A. Ou pire. Et si elle avait un P ? Si c’était le cas, Orphéa pouvait dire adieu à tous les petits plaisirs de l’été à partir du moment ou elle franchirait les portes du manoir de sa grand-mère.

Fin de l’examen pour Orphéa, merci pour l’animation !