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25 juil. 2022, 21:15
 21.04.2047  A pas de loup...
Ce sujet sera verrouillé le 1er août. Profitez de ce délais pour boucler vos RP !

24 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..
26 juil. 2022, 09:33
 21.04.2047  A pas de loup...
Heureusement pour lui et pour le Poufsouffle dont on lui avait soufflé le nom pour expliquer qu'il était tombé inconscient peu de temps après avoir gagné la terre ferme, les adolescents eurent le réflexe de s'écarter. Sinon, il l'aurait demandé, certainement avec bien plus d'agacement qu'il l'aurait fait en temps normal. Agenouillé aux côtés d'Elian, Diarmuid le parcourait des yeux en laissant sa magie lui revenir, rythme cardio-respiratoire bien trop élevé et hyperventilation accroissaient la vitesse de circulation d'une toxine. Mais à quoi... "Côa" Le visage de l'irlandais se tourna vers la source de cet écho qui n'en était pas vraiment un. Sous ses yeux, près de l'oreille du gamin, un amphibien trapu et marron. Malgré la fatigue, la capacité du crapaud à synthétiser une toxine par sa peau lui revint rapidement. Diarmuid fouilla dans sa poche il devait avoir un mouchoir... Oui. Il le donna à l'lève le plus proche et l'enjoignit à attraper la bestiole en prenant garde à la peau de son dos. Un malade à la fois si possible.

Maintenant le blond. Il salivait toujours autant, hoquetant. Même si la main qui se porta à son front était rassurant sur le taux de toxine ingérée, il devait agir. "
Tu me fais confiance, ça va aller." Posa doucement Diarmuid, il était plus que temps de le faire pivoter sur le côté, dans une position qui permettrait à la mousse de sortir de sa bouche sans qu'il ne s'étouffe. La prise sur sa baguette se raffermit alors que sa main gauche se plaçait sur l'épaule du garçon. Les réflexes se mettaient en place, un sort pour rassénérer le garçon et l'aider à se calmer mais aussi une salve de magie qui partait de sa main pour ralentir son cœur affolé. Pas aussi efficace que ce qu'il pourrait faire à l'infirmerie. Il lui faudrait très clairement un anti-venin, un philtre de paix et quelques sortilèges supplémentaires. Mais pour ça, il lui fallait le stock de la pharmacie mais aussi prendre une potion pour récupérer un peu d'énergie.

L'adolescent devait commencer à se sentir mieux, pourtant, le médicomage le maintint allongé le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'il juge que s'asseoir ne soit pas dangereux. Il le garda avec lui pur le voyage en portoloin et l'accompagna pour récupérer sa baguette, conservant un contact physique lui permettant de suivre son état de santé. La méthode de son vieux maître de stage français lui demandait peut être plus de concentration mais moins d'énergie - une denrée rare. Maintenant, regagner l'infirmerie et poursuivre les soins. D'Elian mais aussi de ceux qui allaient certainement avoir besoin d'une dose de potion calmante, il n'était pas près de dormir.



En accord avec Elian Kernac'h
Là encore je laisse libre à qui veut de dire qu'il ou elle renseigne Diarmuid sur la situation.
C'est a priori mon dernier post ;)

Modérateur - Infirmier depuis le 11/02/2047 - color=#351C75
26 juil. 2022, 14:35
 21.04.2047  A pas de loup...
Interpellée par Megan, Ennis tourna la tête vers elle et Oxy. "Salut!" Répondit-elle juste avant que des craquements ne signent l'arrivée d'employés du Conseil des Sorciers. Ils s'étaient un peu fait attendre ceux là! Une partie d'entre eux se dirigèrent particulièrement rapidement vers les adultes en présence, les deux professeurs et son frère en tête puisqu'ils s'apprêtaient tous les trois à décoller, tandis que les autres se chargeaient des élèves. Bon, il n'y avait plus qu'à attendre au milieu du petit groupe tout en tentant de rassurer la pauvre bête qu'elle avait évacué du train. La chatte de Noah était pour le moins stressée et l'irlandaise, malgré sa capacité à apaiser les créatures, peinait à la calmer. Il fallait dire que tous - elle y compris - devait dégager de l'inquiétude. Au bas mot.

Du mouvement du côté des adultes. Voilà que les membres du gouvernement parlaient de portoloins pour un rapatriement vers Pré-au-Lard. Écoutant les consignes, la préfète s'en fit le relais, envoyant un maximum d'élèves partir les premiers. Même si les adultes s'en chargeaient, cela faisait parti de son rôle que de prendre sur elle, même si l'état du train - sauvé in extremis par la plante géante - et celui du pont la préoccupait. Le déroulé des évènements entier la travaillait même, la fatigue des professeurs et de son frère à genoux près d'Elian... Rien de normal dans cette situation, même pour des sorciers.

Une fois assurée que tout le monde avait son moyen de transport, la châtain suivit la sollicitation de celui qui la poussait à poser elle aussi sa main sur l'objet qui lui était tendu. Elle n'aimait pas ce moyen de transport et une fois sur le quai, dû se faire le point de pression sur son poignet pour s'éviter un désagrément classique du mal su portoloin. La plaie... Là encore, elle attendit pour récupérer sa baguette dans les dernières, puis gagner les barques. Une fois au château, elle accompagna à un élève ou deux qui semblaient plus stressés ou trop pâle à l'infirmerie. Moyen pour elle aussi de prendre quelque chose pour calmer son estomac et s'aasurer que son frère allait bien. Ne restait plus qu'à raccompagner des élèves dans leurs salles communes puis rejoindre son lit.



Dernier post pour moi. Merci :)

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 03/49- Avatar par A. Davis
26 juil. 2022, 17:10
 21.04.2047  A pas de loup...
...

On est bien d'accord que ce gros nuage noir qui balance plein d'éclairs dans tous les sens n'était pas aussi étendu il y a approximativement trois secondes ?

J'aimerais lui dire que je gère. Mais je ne peux rien assurer donc je vais plutôt me contenter de la fermer et accélérer pour vite sortir de la portée de ce gros nuage menaç-...

Merlin.

Pourquoi ai-je invoqué ce mage très puissant à cet instant ? Je n'en ai pas le moindre embryon d'idée. Probablement un réflexe. Chaque fois qu'un événement inattendu me tombe sur la tête, surtout lorsqu'il tombe me tombe aussi bien sur la tête que celui-ci, mes lèvres se voient être dans l'obligation de prononcer une dernière fois le nom de ce sorcier renommé. Comme ça. Qui sait ? Peut-être qu'un jour, il viendra vraiment pour renvoyer l'élément perturbateur d'où il vient. Inverser la loi de la gravité et faire en sorte qu'il ne tombe sur le ciel plutôt que sur ma tête. Vraiment. Des fois, ça m'arrangerait. Mais bon. Pour cela, je devrai travailler mes dons divinatoires et invoquer le sorcier avant que la chose ne tombe. Histoire que le sort du destin puisse être inversé avant que le sort ne t-...

Oh, Merlin !

Mais c'est que mon invocation du sorcier a réellement marché !

Je viens de me rendre compte que j'avais ni plus ni moins qu'arrêté de respirer lors de cette chute qui m'a semblé être une éternité. Oh, j'ai envie de pleurer.

Non, je vais éviter. Je ne suis pas seul dans cette histoire. Lili est toujours à côté de moi. Et puis si c'est pour avoir l'air d'une tapette auprès de l'envoyée de Merlin... Non merci.

Je me contente de reprendre la respiration que j'ai coupée en relâchant tous mes muscles sur ce filet. Bigre, mes yeux sont humides. C'est rien, c'est juste le frottement de l'air sur mes yeux. Je ne sais pas à quelle vitesse on allait mais elle était tout de même assez conséquente, c'est entièrement normal. Ce n'est pas absolument pas l'émotion qui a humidifié ainsi mes yeux, non.

Mon cœur a beau ne pas être décidé à arrêter de battre à la chamade, à peine le pied posé au sol, je me hâte de me redresser fièrement et de tendre la main à Lili pour l'aider à se relever. Mes jambes ne tremblent absolument pas. Non. C'est rien, c'est juste la réadaptation à supporter mon poids après avoir volé dans les airs. C'est tout à fait normal.

La preuve que je vais parfaitement bien émotionnellement : je suis piqué au vif par la remarque de la sorcière envoyée par Merlin.

L'orage s'est planté pile sur ma trajectoire ! Je maîtrisais la situation !

Non mais elle me prend pour qui ? Un Gryffondor ?!

Envoie des sorciers moins idiots, la prochaine fois, Merlin. Ça m'arrangerait.

Je ne cache pas ma joie lorsqu'elle disparaît. Enfin... J'arrive difficilement à afficher un sourire avec ma mine furieuse mais je me sens déjà moins irrité qu'avant. Irritation qui revient d'ailleurs bien vite lorsque la plante magique que j'ai tant critiquée auprès de Lili se retrouve à être celle qui sauve mon eyeliner d'une chute très certainement mortelle.

Mais elle pouvait pas faire ça dès le début, cette plante... ?

On aurait même pas eu besoin d'évacuer le train ainsi.

Sérieusement... Si je connaissais le con qui a planté l'haricot...

@Lili Cooper

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
27 juil. 2022, 15:32
 21.04.2047  A pas de loup...
Face à ces multiples sensations douloureuses et sans même avoir la force de les vocaliser, Elian se pinça l'arrête du nez et ferma les yeux. Une voix lui parvenait assez clairement mais son esprit n'était pas encore assez réveillé pour en saisir le message. Seul le ton très rassurant des mots qui lui étaient visiblement destinés l'interpella, avant que le contact d'une main sur son front brûlant ne le fasse réellement réagir : « Gnh... » Il venait d'appeler son père du mieux qu'il l'avait pu... Pensait-il réellement que ce dernier se trouvait là, au beau milieu de la campagne écossaise ? L'homme qui lui tournait le visage et l'obligeait à emprunter une position plus confortable pour expectorer la toxine ne pouvait pas être son père, et pourtant cette idée tournait en rond dans son cerveau fiévreux. Il sentait que le ruisseau de bave mousseuse commençait à rétrécir entre ses lèvres et il eut une réflexion aussi déconcertante que toutes les pensées qui parvenaient jusque là à se faire un chemin dans son esprit embrouillé : au moins s'il mourrait ici et maintenant, il aurait servi à arroser l'herbe du sol. Merci pour votre service agent Kernac'h. Salut solennel, son de cornemuses et baguettes magiques levées éclaircissant un ciel rempli d'étoiles. Beaucoup trop d'étoiles, d'ailleurs... Perdait-il de nouveau connaissance ?

D'un seul coup, son cerveau s'était mis à ne plus lui servir d'idées absurdes et son bienfaiteur avait rapproché sa main contre lui. Une chaleur s'insinuait dans son cœur, trop éphémère, si familière... Elle le ramenait à des milliers d'années, à l'origine de la vie. Ses yeux clignèrent encore difficilement mais il voulut tout de même absolument se remettre d'aplomb pour comprendre ce qu'il se passait. Elian sentit alors une force délicate qui l'obligeait à rester en position allongée. Il loucha un instant sur l'homme et la baguette magique que ce dernier serrait dans sa main pour constater qu'il se trouvait effectivement en sécurité : l'infirmier de Poudlard s'affairait pour le remettre d'aplomb. S'était-il trouvé dans le Poudlard Express, lui aussi ? Le garçon avait tellement de questions qui lui paraissaient urgentes en tête, mais il se sentait trop engourdi pour en poser une seule. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était d'obéir aux directions du sorcier. Où étiez-vous... Ne pouvait-il s'empêcher de penser après ce que ses camarades de compartiment et lui-même avaient vécu, esseulés et sans réponses. C'était le même sentiment qui l'avait parcouru en remarquant la sorcière blonde autoritaire les évacuer dans le couloir du wagon : du soulagement, mais aussi de l'amertume à l'idée qu'ils étaient restés livrés à eux-mêmes dans cette situation pour le moins chaotique. Elian voulut tourner la tête en direction du train, d'ailleurs, mais sa tête lancina de nouveau. Restait-il quelque chose du pont ou avait-il fini par s'effondrer complètement, comme lui..? Est-ce que les élèves se trouvaient en meilleure forme que lui ? Probablement, sinon l'infirmier ne serait pas resté ainsi auprès de lui.

L'air s'insinuait de nouveau complètement dans ses poumons sans qu'il n'ait à fournir des efforts considérables. Cette sensation l'avait manqué : on ne se rendait compte de la chance qu'on avait de pouvoir respirer normalement que quand cette chance nous était ôtée... La reconnaissance qu'Elian avait pour le sorcier, il n'arrivait pas à la verbaliser, se contentant de le fixer avec ses grands yeux cernés, visiblement à fleur de peau. Solal, enroulée dans un mouchoir comme un beignet, se faisait portée par un élève au visage impatient. Il voulait seulement se laisser porter comme elle, à présent, jusqu'à un endroit où il possédait au moins quelques repères... Un lit du château de Poudlard pouvait faire l'affaire, c'est peut-être ce qui le motiva le plus pour l'aider à se lever. Abattu de fatigue, le jeune sorcier s'accrocha au bras de l'infirmier comme l'on s'accrocherait à une bouée perdue au milieu d'un océan sans horizon, sans même s'inquiéter de souiller ses habits avec la bave restée au coin de ses lèvres. Sa tête lancinait toujours - et le Portoloin qu'ils empruntèrent n'arrangea pas cet état, le faisant lutter pour ne pas régurgiter autre chose - mais il était à présent persuadé que tout cela ne durerait pas.

A Pré-au-lard, Elian en profita pour inspirer longuement sa première véritable bouffée d'air. Il était vivant et il avait terriblement soif. Il ne donnait plus réellement une étreinte servant de béquille à l'infirmier mais davantage un câlin en bonne et due forme, comme pour le presser de rentrer "à leur maison". En vérité, bien qu'il ressentait toujours le besoin de l'accabler de questions, il en était incapable autant à cause de sa fatigue que du choc émotionnel. Parler lui semblait pour le moment inaccessible, tant il régnait des incertitudes autour d'eux. Récupérer sa baguette magique ne le fit même pas esquisser un sourire. Habituellement, les retrouvailles se montraient animées, mais l'amertume reprenait sa place au creux de son cœur. Où étais-tu, toi aussi... Sa baguette n'y était pour rien, pourtant, et n'aurait de toute manière rien changé aux choses s'il l'avait eu en sa possession. Il soupira et la cala dans ses cheveux, derrière son oreille, n'accordant qu'un regard fatigué et incertain à l'agent du Conseil. Dans la barque qui les mena au château, encore tout tremblant, Elian se blottit contre l'infirmier qui le surveillait. D'autres l'avaient imité, sentant le besoin immense de faire baisser la tension ambiante et probablement rassurés de retrouver enfin la sérénité d'un des lieux magiques les plus protégés du Royaume-Uni. Du moins c'était ce qu'Elian avait pensé jusqu'à présent malgré toutes les attaques essuyées par le château au cours de sa scolarité. Pourquoi était-ce si différent, cette fois-ci ? Ce sentiment de vulnérabilité soudain, en voyant pendre dans le vide l'emblématique Poudlard Express... Ce géant de titane, si insuffisant face à ce qui l'avait agressé. Son esprit ne cessait de se focaliser sur cette image et sur les cris atroces qui l'accompagnaient durant la fuite sur le haricot. Ses sourcils se froncèrent. Il était vivant, en colère et il avait surtout toujours terriblement soif.

Clap de fin à mon tour, Elian le bébou file tout droit à l'infirmerie.
C'était si intéressant comme expérience, un grand merci à vous tous !
soignez-vous bien

Septième année en RP - Avatar : @vikconder
┄─── ❀ ───┄
On a tendance à s'assimiler des choses et à les restituer en croyant que c'est de soi alors que c'est d'un autre. – Hergé
27 juil. 2022, 18:58
 21.04.2047  A pas de loup...
Heureusement, le pont et le train semblent s’être stabilisés, probablement aussi grâce à la grande plante géante qui les entoure désormais. Après la réponse d’Ennis à mon salut, des craquements me font tout de même m’inquiéter à nouveau, mais je comprends rapidement que ce sont les agents du Conseil qui arrivent enfin.

M’arrêtant quand je vois qu’il ne nous reste maintenant plus qu’à attendre que les adultes nous ramènent à Poudlard - même si je les porte encore moins dans mon cœur après ce qui vient de se passer - j’en profite pour vérifier que Vargli va bien. La pauvre, je l’ai un peu oubliée après la descente en tapis volant et l’écroulement partiel du pont… Mais la petite rate, qui est bien restée cachée dans la poche de ma jupe, semble juste stressée - ce qui est plutôt logique compte tenu des évènements et du fait que je le suis encore aussi.

L’attente dure encore un peu, et je me contente d’observer ce qui se passe pendant ce temps comme suspendu. Est-ce que tout le monde va bien, ou à peu près ? C’est en tout cas l’impression que donne le rassemblement d’élèves qui est autour de moi, et j’espère juste de tout cœur que personne n’est resté coincé dans le train.

Et voilà que le mouvement reprend enfin, les agents du Conseil annonçant qu’on va rentrer par portoloin jusqu’à Pré-au-Lard. À ce stade, la tension est quelque peu retombée, je veux juste rentrer au château et dans ma salle commune, et je me contente donc de suivre le mouvement afin d’aller avec les autres jusqu’au village sorcier. Je me préoccupe à peine de mes affaires qui sont pour le moment coincées dans le Poudlard Express, mais j’ai par contre particulièrement hâte de retrouver ma baguette.

Megan attend avec les autres et en profite pour rassurer sa rate, puis prend un portoloin jusqu'à Pré-au-Lard, contente de rentrer au château.
Fin pour moi également, merci !

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
27 juil. 2022, 22:45
 21.04.2047  A pas de loup...
TW : crise d'angoisse, mention de la mort

Toujours concentrée sur le groupe qui se trouve sur la terre ferme, Lili ne voit clairement pas venir l'éclair qui frappe leur balai et cause leur chute libre. Trop de pensées lui viennent en tête, mais en particulier celle de la mort qui semble imminente pour la quatrième année. Elle le savait, ils auraient été plus en sécurité en rejoignant tous les autres élèves. Sa respiration commence à s'accélérer, elle sent que son corps tremble et, si l'idée d'avoir été rattrapée par quelqu'un devrait la réjouir et la rassurer, la préfète est bien trop occupée à tenter d'apaiser sa crise d'angoisse pour que ses émotions changent aussi rapidement et de façon radicale.

Durant le trajet, la brune a réussi à ralentir un peu sa respiration, ce qui lui permet de camoufler légèrement cet épisode, bien que la sueur qui coule de son front ou encore les tremblements de son corps ne sont pas invisibles. Elle sait qu'Edmund ne pensait pas à mal, elle veut donc éviter de l'inquiéter plus que nécessaire. Elle a déjà eu des crises de ce genre, ce n'est pas très fréquent pour elle, mais la Serpentard sait que ça va finir par passer, d'autant plus que le danger semble écarté.

Machinalement, elle met un pied à terre, tout en s'appuyant un peu sur Edmund avant de se laisser sermonner, ils l'ont mérité, après tout. Elle n'arrive pas à ouvrir la bouche pour s'excuser, elle reste silencieuse, même lorsque le quatrième année prend la parole. Puis, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les deux Serpentard rejoignent l'autre groupe.

Petit à petit, Lili reprend en assurance et se sent à nouveau en sécurité, là, avec les autres. Elle observe la plante s'enrouler autour du train et elle laisse la question d'Edmund sans réponse, toujours muette, emprisonnée dans ses pensées oppressantes. Elle observe les sorciers qui semblent être arrivés il y a peu discuter avec les autres adultes qui sont sur le terrain, sans doute pour tenter de trouver une solution afin qu'ils se rendent tous à Poudlard.

La quatrième année prend plusieurs inspirations pour tenter de faire complètement passer son angoisse : c'est fini, elle a les deux pieds sur la terre ferme et il ne leur est rien arrivé. Elle joue avec ses mains, signe qu'il y a encore du chemin à faire pour effacer cette crise, mais elle ouvre enfin la bouche.

- Je suis désolée.. pour.. ton balai. Si tu veux, tu pourras prendre le mien, je risque plus de l'utiliser, de toute façon.

Après le cognard, la chute libre, ça lui a suffi.

- Est-ce que je peux avoir un câlin.. s'il te plait ? balbutie-t-elle.

Un frisson parcourt tout son corps.

@Edmund Dale

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
28 juil. 2022, 14:18
 21.04.2047  A pas de loup...
Mais ma mine change du tout au tout lorsque Lili ouvre enfin la bouche.

Les tremblements dans sa voix. Ce ton lourd. Sans aucune trace de ses émotions d'antan. Rien ne va. Elle essaie de faire comme si tout allait bien mais rien ne va. Rien du tout.

Maintenant que j'y pense... J'étais tellement occupé à cracher sur l'envoyée de Merlin pour demander l'état de Lili après l'événement.

Je sens mon cœur s'alourdir. Je déteste la voir dans cet état. Pire encore : même lorsqu'elle est comme ça, elle trouve le temps de s'inquiéter pour les autres, et même pour des objets matériels. Et elle préfère s'inquiéter pour ces choses plutôt que pour elle-même. Lili, en somme. Trop peu égocentrée.

Lili...

Mais je n'ai même pas le temps de continuer ma phrase qu'elle enchaîne avec une question qui finit de déchirer mon cœur. Alors que je ne pensais pas qu'elle pourrait me toucher plus qu'avant. Comment fait-elle ? Quel est son pouvoir ? Je l'ignore. Mais ce doit être ce même pouvoir qui me ramène toujours à elle.

Oh, Lili...

Je ne tarde plus une seule seconde avant d'accéder à sa demande : une étreinte. Aussi douce et chaleureuse que puissent me le permettre mes bras que je sens encore trembler. À moins que ce ne soient les siens... ? Qu'importe. Tremblons ensemble, restons solidaires !

Je me fiche bien de ce balai. L'important est que tu sois sauve.

Je pose ma tête sur son épaule. Je ne suis pas près de la lâcher.

@Lili Cooper
Sur ces belles paroles, je pense arrêter le RP ici. Un immense merci aux MJ et à mes partenaires !

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
28 juil. 2022, 21:04
 21.04.2047  A pas de loup...
La main de Bad quitta celle de la Serpentard bien plus tôt qu’elle ne l’aurait espéré. Il la dirigea vers les autres élèves en commençant à la questionner, mais il s'interrompit quand le pont commença à s’écrouler. Le garçon passa son bras au-dessus de la tête d’Orphéa pour l’obliger à se baisser. D’abord accroupie, elle tomba vite sur ses fesses, perdant l’équilibre sous le choc. Les adultes avaient vite réagi, mais elle ne pouvait s’empêcher de se demander comment ils avaient pu en arriver là. C’était censé être un simple trajet en train. La jeune fille regarda le dernier wagon pendre dans le vide, comme une vielle chaussette, bouche bée. Avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, Bad l’avait attrapée par les épaules, et la regardait d’un regard grave en lui demandant où se trouvait sa sœur.

« Je sais pas… répondit-elle alors que les larmes lui montaient aux yeux. Dans le quatrième, je crois »

La quatrième année regarda une nouvelle fois le wagon qui pendait dans le vide, avant de le reporter vers la foule d’élèves qui se trouvait autour d’eux. Elle était certainement sortie, son wagon avait été évacué juste après le sien, Orphéa ne l’avait simplement pas remarquée. Il ne pouvait pas en être autrement. Toujours assise dans la terre, et sentant une larme discrète couler sur sa joue, elle remarqua l’arrivée d’hommes arborant l’emblème du Conseil. Ils pourraient peut-être l’aider. Ou peut-être pas. Ils venaient d’arriver, et ils allaient probablement faire en sorte de stabiliser le wagon et d’évacuer la zone avant de répondre aux questions des élèves.

« Le wagon quatre a été évacué juste après le nôtre, précisa la jeune fille à son ami. Elle est forcément là, c’est juste que je ne l’ai pas vue »

Orphéa panique en voyant le wagon pendre dans le vide, puis répond à Bad. Elle remarque l’arrivée des policiers et envisage d’aller leur parler pour savoir s’ils ont vu sa sœur avant de se raviser.
@Bad Eaven

Cinquième année RP, filière Sciences • Fiche PR - Fiche personage
L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047
29 juil. 2022, 21:28
 21.04.2047  A pas de loup...
« Le quatrième, répéta Bad en se tournant, d'un air sceptique, vers le pont détruit où ce même wagon flottait actuellement dans le vide. »

Le haricot géant se mit alors à stabiliser l’édifice mais aussi le train qui évita ainsi une chute fatale. La situation semblait se calmer tandis qu’autour d’eux plusieurs sorciers du Conseil apparaissaient à un rythme presque militaire. Orphéa tentait de se rassurer. Bad, de son côté, ne devait pas céder à une panique inutile. Il était conscient d'être démuni face à cette situation bien trop complexe pour lui. Le sentiment d’impuissance qu’il ressentit alors réveilla de profondes cicatrices du passé. Il avait ce besoin d’agir ; même si ses actions ne le menaient à rien.

Après s’être relevé, Bad tendit la main à son amie et ne put ignorer les sillons d’une larme sur son visage.

« Oui, il y a beaucoup de monde, elle est forcément ici. Le Serdaigle se voulait rassurant et posa l’une de ses mains sur l’épaule d’Orphéa, l’autre pointant l’un des agents du Conseil. Je vais leur demander s’ils n’ont pas vu ta sœur. Je reviens vite. »

Mal à l’aise à l’idée de laisser la Serpentard seule dans ces circonstances, Bad poursuivit sa quête de réponses en se dirigeant vers l’un des sorciers paré d’une cape sur laquelle on apercevait un paon bleu clair au-dessus de deux baguettes croisées sur un « C ». Mais alors qu’il allait l’interpeller, Bad aperçut une jeune fille de première année aux cheveux châtains et aux yeux gris s’approcher de lui en courant. Noria.

« – Baaaaad, t’as pas vu Orphéa ?

Noria ! Un immense soulagement envahit le garçon dont les jambes commençaient à faiblir. Depuis l’arrêt brutal du train sur le trajet vers Poudlard, l’inquiétude et le stress avaient mis le corps de Bad en alerte. Ce relâchement de pression commençait à avoir raison de lui. Oui, oui, elle est là-bas, répondit-il en faisant volte-face et en désignant la Serpentard du menton. On s’inquiétait pour toi ! Viens, on la rejoint. »

Noria n’avait pas attendu l’invitation de Bad pour courir vers sa sœur. Le cinquième année laissa quelques secondes aux deux Cooper pour ces retrouvailles post-drame et en profita pour observer l’évolution de la situation. Les sorciers du Conseil établissaient petit à petit des Portoloins pour rejoindre Pré-au-Lard. De ce qu’il pouvait entendre, il n’y avait aucun blessé à signaler. Ouf … Ses pensées purent enfin s'égarer. La vulnérabilité ressentie par Bad lorsqu’il était privé de sa baguette était un sentiment de plus en plus dérangeant. Cette remarque qu'il se faisait à chaque fois qu'il devait s'éloigner de son catalyseur avait aujourd'hui atteint son paroxysme. Le garçon prenait conscience qu’il devenait, les années passant, bien trop dépendant de ce petit morceau de bois. Son objectif de devenir toujours plus fort en prenait un sacré coup. Dans les mois à venir, il allait devoir réfléchir à cela et trouver des solutions. Peut-être que ses professeurs ou que Felipe, son correspondant de Casadelespíritu, pourraient l'aider. Mais pour le moment, l'heure était au soulagement. Un doux sourire s'afficha enfin sur le visage de Bad tandis qu'il rejoignait Orphéa et sa sœur discrètement pour ne pas gâcher ce moment précieux pour elles. À pas de loup.

Intervention de Noria avec l'autorisation d’@Orphéa Cooper
Merci aux MJ et à mes partenaires pour cette super aventure !

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation