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26 févr. 2017, 18:18
Charrette impromptue  PV Léon Nebor + libre 
Bientôt, la cacophonie du réfectoire laissa place à un silence bienveillant et réconfortant. Je fis quelques pas dans le couloir silencieux. Le bruit de mes bottines résonnait au rythme de mes pas, et je me laissais presque bercer par cette agréable mélodie. Le pic qu’avait atteint mes émotions face à Nebor semblait dorénavant lointain, quasiment inexistant. Je ne parvenais pas à me rappeler la raison pour laquelle je m’étais énervé. A présent,je me trouvais lasse de ma discussion avec l’enfant de Poufsouffle. Je me sentais lasse de mes émotions contradictoires, de ma douleur à rejeter ainsi Nebor. Je savais que c’était la meilleure chose à faire, tout comme je savais que le garçon ne m’apportait rien d’autre que la colère et la perte de contrôle. *Alors pourquoi c’est douloureux ?*. J’aurais aimé ne rien ressentir. Me fermer à tous ces sentiments qui entravaient mes capacités.
Doucement, je laissais ma cadence ralentir, jusqu’à ce que finalement je me stoppe au milieu du couloir. Le regard hagard, je regardais autour de moi. Je reconnaissais ce couloir : il menait aux cuisines, donc à la Salle Commune des Blaireaux. Je fermais les yeux, un air douloureux sur le visage. Je haïssais cette sensation, par Merlin. Pourquoi l’idée de rejoindre mon dortoir ne me mettais donc pas en joie ? Avais-je perdu mon intérêt pour la connaissance ? Non, cela était impossible, la preuve était ce livre que je portais sous le bras, que j’avais lu avec avidité jusque tard dans la nuit, la veille. Pourtant, je ne ressentais étrangement pas l’envie de me plonger dans un livre. Mais ce qui était plus étrange encore, étais mon manque d’envie d’aller me promener dans le parc ou dans le château. L’idée même de travailler sur mon devoir de DCFM ne m’intéressait pas. Il n’y avait absolument rien qui me donnait envie. J’aurais pu m’horrifier à ces pensées, mais ce ne fut pas le cas. Je me contentais d’ouvrir les yeux et de regarder devant moi.


Des bruits de course se firent soudainement entendre, derrière moi. Ils se rapprochaient, j’attendais qu’ils me dépassent. Ils le firent. Et je ne m’étonnais guère de voir Nebor apparaître devant mes yeux, me coupant la route. *J’aurais dû y penser*, se lamenta ma conscience. Léon Nebor n’était pas du genre à abandonner facilement, cela je ne pouvais le lui reprocher. Lasse, je plongeais mes yeux dans les siens. Ce qui arriva alors me laissa pantoise : alors que je ne réagissais pas à ce qu’il me proposait -"redevenir amis" ? L'avons seulement déjà été ?-, je ne ressentais aucune vive émotions dans mon cœur. Je ne ressentais ni l’envie de rajouter une couche de méchanceté pour le faire fuir, ni l’envie de m’énerver. Je ne savais juste pas quoi faire. Et cette sensation, bien qu’elle me permettait d’avoir un minimum de contrôle, n’était pas agréable. Alors que je regardais les yeux bleus de Nebor me sonder, je me surpris à penser : *non, je contrôle rien du tout..*. Merlin seul savait combien cela était véridique. Alors pour m’échapper de cette atmosphère pesante et de l’attente gênante dans laquelle je nous laissais tout deux, je tournais lentement ma tête de droite à gauche, n’ayant pas la force de faire plus. Ainsi, j’offrais à Nebor sa réponse.
Je ne savais pas si ce que j’étais en train de faire me ferait du bien. Mais j’étais persuadé que cela ne me ferait pas plus de mal. Alors sans un mot de plus, je me tournais et parti dans la direction opposé. Finalement, j’allais peut-être aller dans le parc. Oui, c’était une idée plaisante.

Alors que je quittais Nebor et réapparaissais dans le hall, le bruit de mes bottines résonnant sur la pierre, je sentais soudainement mon cœur se faire plus lourd encore. C’était comme si une chape de plomb m’empêchait de m’envoler. Je me retrouvais coincé dans mon propre corps, atterré par des sentiments et une sensation de vide, incompréhensibles et douloureux. Pourtant, au fond de moi, j’étais reconnaissante envers Nebor. J’avais la certitude que la Aelle de Septembre aurait accepté -certes difficilement- cette partie de carte. Cela aurait été agréable, étrange mais agréable. Mais la Aelle de maintenant, celle qui était encore hanté par ces récentes actions, n’avait pas envie de cela. Tout comme elle n’avait pas envie d’autre chose. Ou peut-être d’une chose, oui. Mais je ne savais pas ce dont il s’agissait.
09 mars 2017, 18:28
Charrette impromptue  PV Léon Nebor + libre 
Elle me fit non de la tête doucement comme si elle n'avait pas envie de me parler ou comme si elle n'en avait pas la force. Elle partit alors dans la direction du parc me laissant seul. Je ne savais plus quoi faire. Je devais la laisser seule enfin c'est ce qu'elle souhaite et ça n'aboutira à rien à part l'énerver si je la poursuivais encore. J'espérais au moins qu'elle décide de me reparler un jour mais ça me semblait impossible. Et vu que je n'avais aucun ami à part elle... Je n'ai pas forcément envie d'aller vers les autres donc plus mais si je ne fais pas de premier pas, c'était peu probable qu'ils viennent vers moi. Je n'avais pas forcément créer de liens avec les autres personnes non plus. Je n'ai pas forcément envie après d'aller vers les autres donc je vais attendre. Même si je serai seul pendant un moment, ça ne me gênera pas. Je m'occuperais à lire des livres dans la bibliothèque ou ailleurs. Déjà durant ma scolarité avant que je vienne à Poudlard, j'étais souvent seul. Les autres me trouvaient bizarre. Et ça n'a fait que s'aggraver quand quelqu'un m'a vu déplacer un objet pour m'exercer à la magie alors que je me croyais seul dans la rue. Bizarrement, on a cru l'élève car c'était le plus réputé du collège plutôt que le fait qu'il était peut-être fou. Résultat, personne ne me parlait et je passais mon temps libre à lire. Mais bon c'est du passé. Je me dirigea alors vers les dortoirs pour lire.