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15 févr. 2017, 14:06
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
C'était le matin , le soleil n'était pas encore levé mais pourtant on pouvait distinguer une frêle silhouette en haut de la tour d'astronomie . Cette silhouette, appartenait à une jeune fille qui se nommait Margot . On peut se demander pourquoi elle se trouvait là alors que tous les autres élèves de Poudlard étaient dans leur lit respectif ...
Elle était là car elle attendait la lettre . La lettre que sa mère lui envoyait tout les lundis , alors , tous les lundis la fillette revêtait son uniforme et montait en haut de la tour d'astronomie pour attendre la lettre . Ce que Margot ne savait pas ce jour là , c'est que sa lettre serait bien différente que celles des autres jours .


-Pfiou , ce qu'il fait froid ici ... J'espère que Majestice va bientôt arriver car Mère m'avait promis qu'il y aurait des informations intéressantes dans la lettre d'aujourd'hui .

Ce fut les premiers mots que prononça Margot lorsqu'elle fut arrivée au sommet de la tour. Elle avait hâte de savoir quelles seraient les informations d'aujourd'hui car en temps normal les lettres que lui envoyait sa mère étaient dépourvues de choses intéressantes. La rouquine aperçut enfin Majestice qui arrivait avec la lettre attachée à sa patte . Il se posa sur le poignet de Margot ,tendit la patte et attendit que l'aiglonne ait pris la lettre pour repartir .
Margot ouvrit la lettre et commença à la lire .

Ma très chère Margot ,

J'espère que tu vas bien , que tu fais bien attention à toi et que tu t'amuse bien . Je suis sure que tu attendais cette lettre avec impatience pour enfin savoir les informations que je t'avais promis . Je vais te les dire mais tu dois d'abord savoir que ce ne sont pas des informations comme tu le pense . Cette lettre ne t'apportera pas de bonne nouvelles malheureusement .
Sois forte ma chérie car cette nouvelle risque de te faire un choc .
Je suis dévastée de devoir t'annoncer que ta grand mère est partie pour toujours , elle était chez quand son cœur à décidé d'arrêter de battre . Je sais à quel point tu étais proche d'elle et que ça doit te faire mal . Sois forte et n'oublie pas qu'elle est toujours là pour veiller sur toi et qu'elle restera à jamais dans ton cœur .

Je t'aime très fort .
Maman

NON !!! Margot tomba à genoux sur le sol de la tour , et , se mit à pleurer tout en ne voulant pas croire ce qui venait de lui être appris . C'était pas vrai , la rouquine essayait de se rassurer mais n'y parvenait pas tant la douleur de la perte de sa grand mère était forte . Sa grand mère était la personne qui comptait le plus pour Margot avec sa mère , c'était à elle que Margot disait tout : ses peines , ses joies ...
Margot éclatait en sanglot tout en ne sachant pas que quelqu'un avait tout vu , caché dans l'ombre ...

15 févr. 2017, 20:39
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
Lorsque Audric prit la direction de la tour d'Astronomie ce matin-là, le soleil n'était pas encore levé. Le brun était pourtant parfaitement éveillé et marchait d'un bon pas dans les couloirs en ce lundi matin. Une lettre à la main, son sac accroché à son épaule il filait jusqu'à la volière afin d'envoyer une lettre à ses parents. A l'intérieur de celle-ci il y en avait une autre pour ses cousines, Emma et Jessica, ainsi qu'une autre encore pour ses amis Justin et Loïc. Autant dire que l'enveloppe était chargée et, même s'il savait que les hiboux de l'école étaient habitués à porter des charges plus lourdes, il se sentait désolé pour celui qui aurait à porter cette lettre jusqu'à Londres auprès de ses parents. Par la suite ils s'occuperaient eux-mêmes de jouer les facteur pour que les autres lettres parviennent à leurs destinataires respectifs.

En arrivant dans la volière il observa tous les volatiles présents et posa ses yeux sur l'un d'entre eux, au plumage marron et blanc avec une tâche noire au-dessus du bec. La chouette, qui appartenait à l'école, avait déjà livrer plusieurs lettres pour lui depuis la rentrée scolaire, et Audric l'appréciait beaucoup. Il lui caressait toujours la tête et lui parlait un peu avant de lui donner sa lettre, sans oublier de lui glisser une ou deux friandise. La chouette dont il ne connaissait pas le nom lui donnait un petit coup de bec amical sur la main avant de partir. Le Gryffon la regardait toujours pendant quelques instants, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un point à l'horizon avant de tourner les talons.
Ce jour-là ne fit pas exception, mais à cause de l'obscurité encore très présente il sortit de la volière bien plus rapidement que d'ordinaire. Il enfouit ses mains dans ses poches et reprit sa route. Il n'avait pas pris la peine de prendre sa cape ou son écharpe et commençait à regretter d'être venu uniquement vêtu de son uniforme. Malgré tout au lieu de prendre la direction de sa salle commune, il décida de rejoindre la tour d'Astronomie ayant soudainement envie d'observer le lever du jour. Alors qu'il allait passer la porte il entendit un
"NON!!!" retentir dans la tour, et arriva juste à temps pour voir une fillette à la chevelure flamboyante d'effondrer au sol.

Immédiatement Audric en bon chevalier servant se précipita, pensant que la jeune fille en question faisait un malaise. Alors qu'il arrivait à sa hauteur il entendit des sanglots, et vit les épaules de la fillette se lever et se rabaisser en rythme. Il s'arrêta net à un pas de la rousse, tapant ses cuisses avec ses mains et regardant autour de lui à la recherche de quelqu'un, n'importe qui qui saurait quoi faire. Il voyait bien que la jeune fille n'allait pas bien, mais il ne savait pas vraiment comment réagir, il n'était pas un bon exemple en matière de réconfort. Voyant qu'ils étaient seuls, il décida à franchir le dernier pas qui les séparaient et s'accroupit doucement à côté d'elle. Il se racla la gorge pour signaler sa présence et se pencha doucement, laissant des mèches brunes cacher ses yeux.


"...S-salut! Est-ce que ça va?"
Audric se mordit la langue (doucement tout de même), se sentant idiot de n'avoir pu s'empêcher de dire une telle bêtise. Bien sûr qu'elle n'allait pas bien, elle semblait effondrée... Mais à défaut de savoir quoi dire il ne pouvait pas rester sans agir. Alors il attendit patiemment à ses côtés qu'elle réagisse.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

26 avr. 2017, 15:25
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
Non , c'était pas possible ! En plus d'avoir cette horrible nouvelle , il fallait que quelqu'un la voit pleurer . Margot était plutôt du genre à cacher ses sentiments , et quand , par malheur elle ne pouvait les retenir quelqu'un la voyait . La rouquine , sans se relever , regarda celui qui l'avait vu . C'était un gryffondor d'après le blason qui était sur sa cape . Le regard de Margot fut interpelé par un petit éclat qui se fit lorsque le gryffondor bougea légèrement . Elle regarda d'ou venait l'éclat et vit que celui ci venait d'un pins accroché juste en dessous de son blason , ce pins , oh non c'était celui d'un préfet ! Margot savait qu'elle n'avait pas le droit d'être ici , et ce préfet venait sans doute pour la punir ! Décidément tout allait de travers aujourd'hui . Elle se leva donc précipitamment et au moment ou elle allait s'excuser d'être ici le garçon lui dit d'une voix plutôt douce ces quelques mots :
"...S-salut! Est-ce que ça va?" Margot , sa colère retombée se dit intérieurement que bien sur que non ça n'allait pas , rien n'allait bien ! Mais elle sentait que le prefet avait eu pour intention de dire quelque chose de gentil et non de la punir comme elle l'avait pensé auparavant . Mais que faire à présent , lui dire la vérité ou mentir pour ne pas dévoiler ses sentiments car si elle devait lui dire que sa grand mère était morte elle continuerait à pleurer et ce encore plus qu'avant . Finalement Margot choisi de lui dire la vérité . Pourquoi pas après tout , il pourrait peut être l'aider à surmonter cette épreuve . Elle essuya d'un revers de manche les larmes qui coulaient sur la peau claire de ses joues et lui dit d'une voix tremblante et pleine d'émotions :
"Je suis désolée , je sais que j'devrais pas être ici . Mais j’attendais un hibou important d'ma mère . Et j'ai reçu ce hibou et... et puis je l'ai lu et... et.... j'ai appris que... Margot ne pu continuer et se remit à pleurer perdant tout contrôle elle tomba dans les bras du préfet dans lesquels elle resta quelques minutes ou secondes . Une fois qu'elle avait reprit ses esprits elle se redressa et toute embarrassée le regarda . Que lui était donc arrivé ? Cela ne s'était produit auparavant , c'était sans doute la perte de sa grand mère qui lui faisait cet effet là ...Elle baissa les yeux , incapable de regarder le garçon plus longtemps . Il devait penser qu'elle était folle ou dérangé or Margot ne voulait pas que l'on pense cela d'elle . Elle voulu lui dire quelque chose mais lorsqu'elle ouvrit la bouche ses sanglots redoublèrent et elle fut incapable de produire un son .Elle ressaya de parler , elle réussi mais le volume de sa voix claire était très bas . Elle lui dit tout doucement ces mots :
"Pardon , c'est juste que... ce qu'il y avait dans ce hibou m'annonçait la mort de ma grand mère . Elle était tout pour moi ..." Quand elle eu dit cela elle fut comme libérée d'un poids énorme . Elle avait fait le bon choix en choisissant de lui dire la vérité car maintenant elle se sentait un petit peu mieux . Elle osa enfin le regarder dans les yeux et reconnu enfin celui qui était ce préfet , c'était Audric ! Sous le coup du chagrin Margot ne l'avait pas reconnu . Elle attendit qu'il fasse un geste ou qu'il lui parle et elle s'assit car elle allait mieux mais il ne fallait pas oublier qu'elle avait une santé fragile et que cet évènement l'avais fortement chamboulée .

14 août 2017, 08:55
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
Reducio
Je te présentes une nouvelle fois mes excuses pour mon affreux retard.


Une rousse en larmes et un brun incapable de prendre la moindre décision qui la regardait bêtement d'un air étrange, voilà le tableau qui se dressait dans la tour d'astronomie ce matin-là. La jeune fille releva la tête un moment pour le regarder et sembla effrayée un moment, ou bien un sentiment proche de celui-là d'après le brun. *Super et en plus je passes pour un monstre. A moins qu'elle ai vu un fantôme...* Le garçon se retourna légèrement pour vérifier son hypothèse mais il n'y avait rien derrière lui. Ils étaient bien seuls dans la tour à ce moment-là. La rousse s'était relevée si brusquement qu'il craignit un instant qu'elle ne tourne de l’œil et s'effondre à nouveau. Il se voyait mal la traîner jusqu'à l'infirmerie dans cet état, et à moins d'un grand coup de chance personne ne passerait avec un très long moment.
Finalement la Serdaigle (il avait repéré le blason sur ses vêtements) essuya de sa manche les larmes qui roulaient le long de ses joues. Joues qu'elle devait avoir pâles au naturel mais qui semblait translucides lorsqu'il les regarda. Elle ouvrit la bouche pour lui parler, la voix tremblante :


"Je suis désolée , je sais que j'devrais pas être ici . Mais j’attendais un hibou important d'ma mère . Et j'ai reçu ce hibou et... et puis je l'ai lu et... et.... j'ai appris que...

Puis, sans dire un mot de plus elle lui tomba dans les bras. Littéralement. Surpris, Audric mis un moment avant de réagir. Il resserra doucement son étreinte mais pas trop, pour qu'elle puisses se dégager facilement si elle en avait envie et lui tapota doucement dans le dos en regardant le plafond. Le brun n'aurait pu dire combien de temps au juste elle était restée là dans ses bras, mais pour lui ça avait paru être une éternité. Il eût l'impression qu'ils allaient rester toute la matinée ainsi, et il ne savait toujours pas comment réagir.
Finalement la jeune fille se recula doucement et baissa la tête. Le brun tenta de fuir un éventuel regard pendant un moment avant de se reprendre et de se préoccuper de sa camarade plutôt que de ses propres problèmes qui étaient tellement insignifiants à cet instant. La rousse ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n'en sortit et elle se remit à pleurer de plus belle.
"Prends ton temps" lui souffla-t-il doucement avant qu'elle ne dises d'une voix basse :

"Pardon , c'est juste que... ce qu'il y avait dans ce hibou m'annonçait la mort de ma grand mère . Elle était tout pour moi ..."


"Oh..." fût tout ce que le cerveau d'Audric parvint à lui faire dire. Il n'avait encore jamais perdu un être cher de sa vie. Son grand-père était toujours en vie et se portait bien.
Les parents de son père étaient décédés peu après sa naissance aussi il ne s'en souvenait pas, et il n'avait jamais connue son autre grand-mère qui était décédée avant qu'il ne vienne au monde.
Il ne pouvait qu'imaginer la peine que la fillette pouvait ressentir, et c'était encore loin du chagrin qui la traversait actuellement. Alors qu'il voulut la faire s’asseoir (elle semblait pâlir à vu d’œil, du moins s'il lui était possible de pâlir encore) la rousse le fit d'elle même. Il s'accroupit devant elle et fouilla dans son sac à la recherche d'un mouchoir. Quand il trouva enfin l'objet tant convoité et vérifié qu'il était potable, il le tendit à sa camarade. Au passage il attrapa une madeleine qu'il glissa dans les mains de la fillettes.


"Tiens prends ça et manges-le. Je suis désolé je n'ai rien d'autre."
Il avait peur qu'elle défaille devant lui sachant qu'il aurait du mal à lui venir en aide si elle perdait conscience. "Je suis désolé pour ta grand-mère" finit-il par dire enfin. Cela lui faisait une belle jambe qu'il s'excuse, mais la capacité à réfléchir d'Audric était anesthésiée par le chagrin de la fillette. Toujours accroupit, il leva les yeux doucement pour croiser le regard azur de la fillette et se mit à parler sans réfléchir. Rien n'avait vraiment de sens au final :

"Je n'ai pas connu mes grands-mères, mais j'aime beaucoup mon grand-père et je ne veux pas non plus qu'il lui arrive un malheur. Je ne penses pas que ta grand-mère voudrait que tu te rendes malade parce qu'elle n'est plus là. Enfin, je ne la connaissais pas, mais je suis persuadé qu'elle préférait que tu sois forte et que tu souris. Non?."


Le brun souffla un peu en souriant doucement et détourna le regard un instant. Il se rendit compte seulement à ce moment qu'il commençait à faire froid, et se maudit cette fois de n'avoir pris ni cape ni écharpe. Les deux enfants allaient certainement rester là un moment encore, au moins le temps que la fillette finisses de se calmer et que ses yeux dégonflent un peu d'avoir tant pleuré. Il souffla une nouvelle fois avant de se laisser tomber définitivement au sol et se rapprocha légèrement de la rousse. Il remarqua seulement qu'il ne connaissait pas son nom... Ce n'était certainement pas le bon moment pour le lui demander.


"Tu n'as pas froid?" s'enquit-il au bout d'un moment. "Je peux aller chercher un truc chaud si tu veux" proposa-t-il gentiment. "Ou juste partir si tu veux rester seule un moment..."

En vérité il ne partirait pas trop loin si elle voulait se débarrasser de lui. Il préférait rester près d'elle, mais si elle voulait être tranquille un moment il ne pourrait pas lui refuser. Tant qu'elle restait assise elle aurait moins de chance de se faire mal.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

10 déc. 2017, 09:43
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
Reducio
Je m'excuse aussi pour mon énorme retard !


Un vide. Voilà ce qui se passait dans la tête de la fillette.Le néant. Elle avait les yeux clos. Elle ne parvenait plus à penser, c'était impossible, pas après ça. Pourquoi elle ! Pourquoi cette femme qui avait toujours été gentille, bienveillante par rapport aux autres ? Pourquoi la mort était-elle si injuste, pourquoi elle enlevait les bons avant les mauvais !
Le visage de Margot se mit à changer changeant de la tristesse à la colère, ses larmes se séchant peu à peu. Le bleu de ses yeux changeant un bleu électrique, le bleu de la colère.
Tout était tellement injuste, le vie avait déjà été tellement dure pour elle avec le divorce de ses parents et son père l'abandonnant laissant un une mère qui continuait à vivre à coup d'anti dépresseur et de somnifères. Et surtout une petite fille de 7 ans devant s'occuper presque seule d'elle. Durant cette période son seul soutient était sa grand mère. Et maintenant que Margot était autonome, la mort lui enlevait sa grand mère, et ça ce n'était pas normal, pas possible. La jeune fille ne l'acceptait pas !

La jeune fille rouvrit les yeux avec un regard nouveau, ce n'était plus la peine de s'apitoyer sur son sort, de toute façon ça n'y ferait rien, le mal était fait.
Elle regarda d'un regard perçant le jeune gryffondor, elle était surprise de la gentillesse qu'il faisait preuve à son égard, d'ailleurs pourquoi ? Il aurait pu tout simplement partir la laissant seule se calmer.
Mais pourtant il était là, là à l'aider à passer cette épreuve qu'était la mort d'un proche, l'aider à tourner la page, à passer à autre chose.
Sa présence l'avait déjà aidée à se calmer, ses larmes s'étaient arrêtées mais ses yeux demeuraient humides, le garçon devait l'avoir remarqué car il lui tendit un mouchoir.


Merci.

Elle se tamponna les yeux et il lui tendit une petite madeleine, Margot lui était tellement reconnaissante, manger, c'est ce qu'elle avait besoin, besoin d'énergie. Elle commença à manger la petite madeleine et fut étonnée lorsqu'il s'excusa de n'avoir que ça. Que ça ! Il lui faisait déjà un énorme cadeau par sa présence et il s'excusait de n'avoir rien de plus qu'une madeleine. Elle n'eut pas le temps de répondre car il commença à lui parler de son grand père et de ses autres grands parents, elle regardait d'un regard doux et dans son coeur ses paroles pourtant simple lui firent l'effet d'une caresse.

Merci vraiment merci d'être là pour moi, tu ne le sais sans doute pas mais tu m'aides beaucoup pour.. passer cette épreuve. Je pense que tu as raison, elle voudrait que je sois forte.


Elle reprit son souffle et ajouta


Non, ne part pas, je n'ai pas très froid. Je m'appelle Margot, Margot Belle, et toi ?

29 janv. 2018, 19:00
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
 Le garçon regardait la fillette avec inquiétude. Elle était pâle et semblait sur le point de tomber en morceau à tout moment. Mais il comprit rapidement qu'il se trompait : elle était en réalité bien plus forte qu'elle n'y paraissait au premier regard. Il était facile de lire ses émotions dans ces yeux bleu, et Audric fût quelque peu surprit quand il découvrit de la colère. 
 Contre qui? Contre quoi? Il n'en avait absolument aucune idée. Après tout chacun son histoire, peut-être avait-elle vécu des choses qui la faisait pester intérieurement contre certaines personnes. Lui avait eu plutôt une belle vie jusqu'à présent il fallait bien l'avouer, et il songea pour la première fois à la chance qu'il avait eue. Ce fût un moment bref qu'il balaya en observant à nouveau sa camarade pour voir comment elle allait.

 Il se retrouva face à deux yeux azur qui le dévisageait. Il ne détourna pas le regard étrangement, mais ne manqua pas pour autant de faire descendre ses mèches brunes devant ses yeux, tentant de cacher le marron au hasard. Après avoir mangé un peu, elle se remit à parler :

"Merci vraiment merci d'être là pour moi, tu ne le sais sans doute pas mais tu m'aides beaucoup pour.. passer cette épreuve. Je pense que tu as raison, elle voudrait que je sois forte. "

 Il ne voyait vraiment pas en quoi il était utile, mais si cela apaisait la jeune fille alors... Il lui offrit un sourire contrit, comme s'il voulait lui exprimer sans dire un mot à quel point il aurait aimé faire plus. Et mieux aussi. Ne sachant que faire ou dire il lui tapota la main, toujours en souriant maladroitement puis posa sa propre main à côté. Elle était légèrement rougie par le froid mais le préfet ne s'en préoccupa nullement. 

 "Audric." Répondit-il après qu'elle se soit présentée. "Audric Hitward. Tu es sûre que tu ne veux rien? Si je peux faire quoi que ce soit n'hésites pas!" Il réfléchit un moment à ce qu'il pourrait dire. Il chercha quelque chose qui lui changerait les idées, au moins pour un temps mais c'était bien plus dur qu'il n'y paraissait. Ne trouvant rien il se décida finalement à lui poser des questions sur sa grand-mère. Ce n'était certainement pas la meilleure des idées qu'il n'ait jamais eues, mais peut-être que de parler apaiserait Margot. Et puis qui ne tente rien n'as rien non? Quitte à passer pour un imbécile autant le faire bien.

 "Ta grand-mère était aussi une sorcière? Si oui elle t'a peut-être appris des trucs, non?" Il n'avait aucun "truc" en tête en particulier, il se posait simplement la question. Son propre grand-père lui avait enseigné la recette secrète de ses chaussons aux pommes, une recette que l'enfant gardait précieusement comme un trésor. "C'est peut-être bête mais grâce à ce qu'elle ta appris, ta grand-mère sera toujours avec toi.
Et le voilà qui commençait à faire de grandes et belles phrases. Du genre qu'on entend dans les films dramatique. Il essaya de reprendre une contenance en tournant la tête vers l'une des fenêtres en toussotant, gêné par la situation.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

03 févr. 2018, 19:11
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
Sa grand mère, sorcière ? Bien sur ! Une très grande sorcière d'ailleurs... Toute la famille de Margot était sorcière, c'était l'une des rares familles encore sang pur, Margot n'y collait pas trop d'importance, qu'elle soit sang-pur, sang mêlé, cela lui importait peut. Mais parfois elle se sentait blessée par les regards que certains lui lançaient. Des regards emplis de haine, mais la fillette n'y pouvait rien, elle était née comme ça, elle ne pourrait jamais le changer. Et puis au fond, que l'on soit issu d'une famille sang-pur ou non, cela avait-il vraiment de l'importance ?

Si Margot voulait raconter toutes les choses que sa grand mère lui avait apportés, elle ne pouvait pas les dire comme ça, pour cela elle allait devoir commencer par le tout début, et dire à Audric l'histoire un peu particulière de sa famille pour pouvoir lui dire le rôle quelque peu inhabituel qu'a joué sa grand mère dans sa vie. Margot faisait confiance à ce garçon, elle allait donc lui dire tout ça, il faudrait juste qu'elle arrive à ne pas montrer toute la haine qu'elle ressentait à l'égard de son père. Elle resserra sa cape, croisa les bras et répondit.

Je pense que pour que tu comprennes toutes les choses que ma grand mère m'as données, il faut que je te raconte le contexte de ma famille. En fait j'ai eu une enfance tout à fait ordinaire, mes parents s'aimaient, bref tout allait bien, ma grand mère passait de temps en temps, pour me garder, on avait déjà un lien très fort. Mais lorsque je suis arrivée sur mes 7 ou 8 ans, mon père à décidé de quitter ma mère. Du jour au lendemain il est parti, me laissant seule avec ma mère, il nous a abandonnées. Margot articula ce mot syllabe par syllabe, essayant de contenir le flot de haine qui était là. Ma mère a été dévastée bien sur, elle s'est toujours bien occupée de moi mais ce n'était plus pareil, il manquait un maillon à la chaine de notre famille, et, ma grand mère est venue combler ce vide.

Margot se souvenait très bien de cette période de sa vie, sa grand mère habitait chez Margot, elle dormait même parfois avec la petite lorsqu'elle n'arrivait pas à dormir, elle était sa deuxième maman. Elle jouait avec elle, lui lisait des histoires pour essayer de lui faire un peu oublier ce que son père avait fait. Pendant ses années, Margot pensait qu'elle était guérie de cette haine envers son père mais quand elle rentra à Poudlard, qu'elle fut loin de sa grand mère, elle prit conscience de la réalité, de ce que son père avait fait, détruire sa famille.

C'était ma deuxième maman, elle était même encore plus présente que ma mère... Elle m'a tout appris, c'était aussi une sorcière, elle était à Serdaigle, c'était la seule serdaigle de ma famille, tous les autres étaient des serpentard, elle aurait été tellement fière de savoir que je suis aussi dans cette maison, dans sa maison... C'est elle qui a découvert que j'étais une sorcière, elle faisait des petits tours avec sa baguette, elle m'a emmenée au chemin de traverse pour mes fournitures. Bref, elle a tout fait pour moi, c'était une femme extraordinaire. J'ai... Du mal à me rendre compte qu'elle est vraiment partie...

Elle fit un triste sourire à Audric, elle lui avait tout dit, il savait tout, et ça la soulageait de dire, pour la toute première fois, ces choses qu'elle avait gardées pour elle, à quelqu'un d'autre...

20 févr. 2018, 23:33
Un malheur qui entraîne une rencontre  PV Audric Hitward 
 En attendant la réponse de la Serdaigle, Audric rassembla ses mains devant sa bouche et souffla dedans pour les réchauffer un peu. Puis Margot prit la parole, lui racontant en bref son histoire pour qu'il comprenne la place que sa grand-mère avait prit dans sa vie. Au fond, elle avait quasiment vécu la même enfance que lui. Du moins jusqu'à ce que son père décide de partir.
 Un instant le brun essaya d'imaginer comment il aurait réagit si son propre père avait abandonné sa famille du jour au lendemain mais c'était impossible. Andrew ne pouvait abandonner Jeanne, c'était quelque chose dont le garçon était certain, peu importe leurs disputes ou les coups durs qu'ils traversaient, ils étaient inséparables. 

  Le jour était totalement levé à présent et même si le froid était mordant, l'agitation du château ne tarderait pas à s'étendre jusqu'à la tour. Pour autant ils avaient un peu de temps devant eux pour profiter encore du calme de la tour d'astronomie. Le garçon posa sa main sur celle de la fillette. N'ayant pas vécu cette situation il n'arrivait pas a ressentir les sentiments qu'elle éprouvait pour son père, mais il se doutait qu'elle ne devait pas être en bons termes avec lui, si tant est qu'ils se parlaient encore. 
 Il apprit au passage que la fillette était née sorcière, tout le contraire de lui qui avait ses deux parents moldus et avait grandit sans magie. Si en plus la grand-mère à Margot était la seule qui avait fait partit de la même maison qu'elle à Poudlard il comprenait un peu mieux ce qu'elle éprouvait. Du moins il pensa comprendre, encore une fois n'ayant jamais vécu cette situation (et pour cause) il ne pouvait pas être certain de ce qu'elle ressentait.
Le garçon resserra sa prise autour des doigts de la fillette et rejeta à tête en arrière,  détaillant le plafond de la tour d'astronomie. Les mèches de cheveux qui cachaient ses yeux glissèrent doucement sur ses tempes lui permettant ainsi d'observer tranquillement les rainures qui courraient là-haut.

"Je comprends. Je suis vraiment désolé pour toi." Fit-il simplement mais le plus sincèrement au monde. "C'est normal je penses que tu ne rendes pas bien compte."

 Il se demanda si le vide qu'elle ressentait et qui avait été comblé par sa grand-mère n'allait pas encore s'agrandir et peser encore plus sur la fillette. Ce n'était pas lui qui pourrait y faire quelque chose bien sûr mais peut être que ses amies pourraient l'aider à surmonter tout cela. Ce n'était déjà pas facile d'aider l'un de ses amis, alors une inconnue tout juste rencontrée c'était une autre paire de manche. Et même si le garçon adorait les défis, il n'était pas question d'en résoudre un ici.

 "Une sorcière hein?" murmura-t-il plus pour lui même. "C'est trop cool..." Pour lui qui était le seul sorcier de sa famille, c'était quelque chose d'inenvisageable de pouvoir apprendre la magie ainsi. Le brun voulu la questionner encore plus sur sa famille mais il se retint de justesse. Ce n'était pas le bon moment pour la harceler de question, et aussi il sentait qu'il y avait des pièges à certains endroits, des sujets que Margot ne voudrait pas border. Comme il ne la connaissait pas encore assez il était incapable de trouver lesquels, et avec son don légendaire il ne tarderait pas à mettre les pieds dans le plats s'il ouvrait la bouche. Au lieu de cela il préféra lui proposer d'aller manger.

 "Dès que tu le sens on pourra descendre dans la grande salle. Tu devrais manger un peu, tu es toute blanche. En attendant, tu veux encore me parler de ta grand-mère? 

 Et voilà : de nouveau, ne sachant de quoi parler le brun remit les pieds dans le plat. Pour autant ce n'était pas une question visant à savoir si la rousse voulait encore parler de sa sorcière de grand-mère, mais plutôt un appel empli de curiosité sur cette femme que Margot adorait. Il voulait en savoir plus, sans pour autant être insistant auprès de la jeune fille. 
 

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."