Il était minuit passé. Pourtant, Elise se promenait depuis une vingtaine de minutes dans les couloirs de Poudlard, qu'elle ne connaissait toujours pas mais qu'elle trouvait mystérieux, étranges, magiques! Elle faisait la même promenade depuis quelques jours, car elle n'arrivait pas à s'endormir. Cependant, ce soir était plus sombre que les autres et utilisa sa baguette: Lumos! chuchota-t-elle. Les cours de sortilèges lui servaient enfin à quelque chose, au moins. La jeune sorcière avait un peu peur; cette nuit était donc particulièrement sombre, et ces couloirs particulièrement lugubres, ce qui n'était pas le cas normalement. Au bout de ce couloir, elle tourna à gauche, partie qu'elle n'avait pas encore exploré durant ses autres escapades nocturnes.

Elle espérait y trouver de la compagnie, car elle s'ennuyait, bien qu'elle sache pertinemment que la seule compagnie qu'elle pourrait trouver, et qui n'était pourtant pas désirable, était celle de Rusard. Mais tous les soirs, c'était le même manège. Ses camarades s'endormaient, elle sortait à pas de loup du dortoir, se promenait pendant une petite heure dans les couloirs jusqu'à ce qu'elle ne s'endorme presque debout, tellement la fatigue était grande. Et chaque soir, elle s'ennuyait. Mais aujourd'hui particulièrement, le blaireau avait envie de rencontrer quelqu'un dans ces sombres couloirs. Elle ne connaissait bien encore personne, et voulait avoir une vraie amie. Cette pensée la dépirma, car elle savait que cela n'arriverait sûrement pas maintenant, et pas plus demain qu'un autre jour.

En regagnant les escaliers, un petit couloir attira l'attention d'Elise; elle connaissait presque tous les couloirs à cet étage!
Elle s'y engagea et remarqua que le couloir s'élargissait et aboutissait à l'escalier central: ce n'était qu'un détour...
Elle n'était pas fatiguée mais voulait maintenant regagner son lit. La petite sorcière se dirigea lentement, pour faire passer le temps, vers les capricieux escaliers...

Une heure du matin, Alice regardait inlassablement son réveil. Pour une raison qui lui était inconnue, elle n'arrivait pas à se rendormir. Vers minuit, elle avait fait un cauchemar dont elle ne se souvenait plus très bien et s'était réveillée en sueur. Une heure dix du matin, se disant que ça ne lui servait à rien de rester là à attendre, elle sortit machinalement de dessous sa couette et s'étira. Puis, elle enfila ses chaussures et attrapa sa baguette : *En pleine nuit, c’est plus prudent !* se dit-elle pour se justifier . Elle jeta un coup d’œil à ses camarades, qui heureusement dormaient profondément. Désireuse de ne pas les réveiller, Alice sortit sans bruit du dortoir en faisant attention à ne pas faire grincer la porte. Maintenant dans un couloir, la jeune fille se demandait où aller. Elle pensa tout d'abord aux cuisines, mais, tout bien réfléchit, elle se dit finalement que ça ne serait pas très sympathique pour les elfes de maisons. Elle décida donc d'arpenter les couloirs pour explorer le château. Un peu plus tard, Alice était perdue : *C'est pas vrai !* pensa t-elle *Mais, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ?* Elle se traita de cruche, elle le savait depuis longtemps, pourtant, qu'elle n'avait pas le sens de l'orientation, pour être précise, elle le savait depuis ses cinq ans lors d'une sortie en forêt qui avait mal tourné mais c'est une longue histoire et Alice ne voulait pas se la remémorer. Ne voulant pas rester négative plus longtemps, Alice prit son courage à deux mains et continua de marcher. Après tout, elle avait toute la nuit pour retrouver son chemin. Elle marchait toujours, quand elle aperçu quelqu’un. Elle pensa d'abord à Peeves ou à Russard mais ce n'était pas possible, la personne marchait trop lentement. Alice s'approcha doucement de la personne qu'elle identifia comme une Poufsouffle de première année. *J'en suis sûr, je l'ai vu en salle commune !* pensa t-elle. Elle décida d'aller lui parler :
"Bonjour, je m'appelle Alice et je suis en première année à Poufsouffle et toi?"

Elise se dirigeait donc vers les escaliers quand une voix la fit sursauter:
"Bonjour, je m'appelle Alice et je suis en première année à Poufsouffle et toi?"
Au début, elle avait crut que c'était Rusard, mais ce n'était qu'une première année, comme elle. D'ailleurs, elle l'avait déjà vue en salle commune et elle avait trouvé qu'elle avait l'air plutôt sympatique. Elle se présenta à son tour et demanda à la nouvelle venue:
"Moi, je m'appelle Elise, et je suis aussi en première année à Poufsouffle. Mais qu'est-ce que tu fais ici? Il est plus d'une heure du matin!
En disant cela, elle se trouva bête, car elle non plus n'avait pas le droit de se promener dans les couloirs à cette heure-là.Elle essaya de se rattraper en lui disant:
"Moi, je n'arrivais pas à dormir, alors je suis venue me promener dans les couloirs. C'est comme ça depuis quelques jours, mais après je dors pendant les cours." ,dit-elle en rougissant.
Le jeune blaireau avait ,en effet, un peu honte de somnoler pendant les cours, elle qui était si enthousiaste à l'idée d'entrer enfin à Poudlard, qui était l'école de ses rêves depuis sa plus tendre enfance ! Elle regarda la Poufsouffle et vit qu'elle aussi avait prit sa baguette *Peut-être qu'elle a peur du noir* pensa-t-elle. Non, à onze ans, on n'a plus peur du noir. Elle-même n'avait plus peur la nuit depuis longtemps, *et puis à Poudlard, il ne peux rien nous arriver* ,se dit-elle. C'est vrai qu'ici, Elise se sentait beaucoup plus en sécurité que quand elle était à Londres. Cette pensée la fit penser à ses parents, et elle en eu les larmes aux yeux. *Ne pleure pas maintenant, idiote! Et pas devant elle!* . Elle esseya tant bien que mal de refouler ses larmes et pensa au chocogrenouilles, qui étaient pour elle une pensée plus que positive, en tant qu'amatrice de ces petites bêtes en chocolat. Elle dit:
"Tu ne veux pas qu'on aille dans un petit couloir? Ici, si quelqu'un passe, on est sûres de se faire punir!"
Elle lia le geste à la parole en se dirigeant en baillant vers le petit couloir qu'elle avait découvert quelques minutes plus tôt, avant de déboucher sur l'imposant escalier principal.

La jeune fille sursauta puis lui répondit :
"Moi, je m'appelle Elise, et je suis aussi en première année à Poufsouffle. Mais qu'est-ce que tu fais ici? Il est plus d'une heure du matin!"
Alice la regarda d'un air interloquée et haussa un sourcil : *Elle non plus n'avait pas le droit d'être dans les couloirs à une heure du matin !* Puis, elle esquissa un sourire pensant que sa camarade avait voulu blaguer. *Décidément je n'ai pas le sens de l'humour* pensa t-elle. Elise arracha Alice des ses pensées en reprenant aussitôt la parole :
"Moi, je n'arrivais pas à dormir, alors je suis venue me promener dans les couloirs. C'est comme ça depuis quelques jours, mais après je dors pendant les cours."
Alice étouffa un rire, elle était persuadé d'avoir vu la jeune fille rougir. Mais le fait de dormir pendant les cours ne la choquait pas plus que ça, à elle aussi il lui arrivait de s'endormir pendant les cours : *Sauf de potion évidement* ajouta une petite voix dans sa tête. Alice remarqua soudainement qu’Élise avait arrêté de parler. La jeune fille en profita donc pour placer quelques mots :
"Enchantée de te rencontrer Elise, ne t’inquiète pas moi aussi il m'arrive de dormir en cours ! Heu sinon, moi je promenais, j'ai fait un cauchemar et je ne pas réussi à m'endormir, enfin voilà..."
Alice ne savait pas si sa camarade l'avait entendu, elle avait l'air plongée dans ses pensées. Alice suivit son regard et remarqua que la jeune fille avait les yeux posés sur sa baguette, elle se sentit obligée de s'expliquer :
"Tu sais, pour ma baguette, je l'ai prise parce que je n'aime pas trop quand il fait noir et puis je ne suis pas hyper courageuse, donc je me suis que ça pourrait toujours m'être utile..."
En disant ces mots, Alice se sentit lamentable et repensa au moment où elle était perdue, une vingtaine de minutes plus tôt. Tout à coup, Alice crut voir quelques larmes dans les yeux de la jeune fille. Mais avant qu'elle n'ai eu le temps de se demander comment elle devait réagir, les larmes avait disparue et Alice mit ça sur le compte de son imagination. D'ailleurs, Elise reprenait la parole :
"Tu ne veux pas qu'on aille dans un petit couloir? Ici, si quelqu'un passe, on est sûres de se faire punir!"
Alice suivit donc sa nouvelle amie jusqu’à un petit couloir qu'elle n’avait jamais vu. Il était sombre et plus elles marchaient plus il rétrécissait. Décidant de relancer la conversation, Alice proposa :
"Tu veux qu'on aille faire un tour quelque part ? On pourrait aller dans la cuisine, pour prendre quelques chocogrenouilles par exemple ou alors, on pourrait aller se balader dans le parc ? "

Elise fut soulagée en entendant Alice lui dire:
"Enchantée de te rencontrer Elise, ne t’inquiète pas moi aussi il m'arrive de dormir en cours ! Heu sinon, moi je promenais, j'ai fait un cauchemar et je ne pas réussi à m'endormir, enfin voilà..."
Au moins, elle n'était pas la seule à s'endormir pendant les cours. Et l'autre jeune sorcière n'arrivait pas non plus à dormir, enfin, elle avait fait un cauchemar, mais c'était,presque la même chose. Quand Elise commença à penser à ses parents, et essaya en vain de retenir des larmes, Alice eu le bon sens de parler pour qu'elle oublie sa famille:
"Tu sais, pour ma baguette, je l'ai prise parce que je n'aime pas trop quand il fait noir et puis je ne suis pas hyper courageuse, donc je me suis que ça pourrait toujours m'être utile..."
*C'est vrai* pensa Elise. Elle aussi avait prit sa baguette, même si c'était pour avoir de la lumière. Soudain, elle se dit que ce n'était pas très prudent de rester ici, alors elle dit:
"Tu ne veux pas qu'on aille dans un petit couloir? Ici, si quelqu'un passe, on est sûres de se faire punir!"
Elle désigna le petit couloir qu'elle avait découvert la nuit même, et elle s'y engoufrèrent toutes le deux. Elise était vraiment contente de connaître une Poufsouffle de première année, qui avait en plus plein de petits points communs avec elle. Alice la tira de ses réjouissances, et lui proposa, comme si elle avait lu dans ses pensées:
"Tu veux qu'on aille faire un tour quelque part ? On pourrait aller dans la cuisine, pour prendre quelques chocogrenouilles par exemple ou alors, on pourrait aller se balader dans le parc ? "
Elise savait bien que les cuisines -la nuit, en plus- étaient encore plus interdites que les couloirs. Mais si c'était pour des chocogrenouilles, alors autant risquer de se faire punir!
"La première option est très bien, et si tu veux après on pourra aller faire un tour dans le parc! Je n'y suis jamais alle la nuit, cela doit faire peur, mais à deux ça ira, non? nos baguettes nous éclaireront.
Et elle emmena une deuxième fois Alice derrière elle, cette fois pour aller dans les cuisines.

" Tu veux qu'on aille faire un tour quelque part ? On pourrait aller dans la cuisine, pour prendre quelques chocogrenouilles par exemple ou alors, on pourrait aller se balader dans le parc ? "
Cette perspective de se rendre dans la cuisine la nuit la réjouissait, évidement, c'était interdit... Mais c'est justement pour cela, qu'Alice avait envie d’essayer ! Toutefois, elle se sentit coupable, devinant que c'était une aventure dans laquelle elle ne se serait jamais risquée si elle n'avait pas eu une amie à ses côtés ! Néanmoins, Elise lui répondit de façon plutôt enthousiaste :
" La première option est très bien, et si tu veux après on pourra aller faire un tour dans le parc ! Je n'y suis jamais aller la nuit, cela doit faire peur, mais à deux ça ira, non ? Nos baguettes nous éclaireront. "
Puis Elise prit la main d'Alice et la traîna jusqu'au cuisines. Elle furent arrivées bien avant qu'Alice eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. La fillette marqua une pause, le temps de réaliser où elle était puis Elise et elle entrèrent dans les cuisines. Alice y était déjà allé, elle ne marqua donc aucune hésitation et avança vers le premier elfe de maison, en lui demandant poliment, si elle pourrait avoir quelques chocogrenouilles ! L'elfe de maison partit chercher des chocogrenouilles qu'il ramena à Alice et Elise et les deux filles repartirent, sans oublier de remercier les elfes ! Elle se dirigèrent ensuite vers le parc. Avant de sortir dehors, Alice n'oublia pas de rabattre sa cape sur elle, en pleine nuit d'hiver, le temps était sûrement très froid ! Puis, bien emmitouflée, les deux Poufsouffle sortirent dehors. Comme l'avait imaginé Alice, il faisait froid et il neigeait de plus, le soleil n'était pas présent vu qu'on était encore la nuit ! Mais Alice fut émerveillé, la lune était visible ainsi que beaucoup d'étoiles et le spectacle de la neige tombant sur les sapins ... tout ceci était magnifique. Elle se tourna vers Elise, les yeux brillants :
" Tu ne trouve pas que c'est magnifique ! "
Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, n'importe qui aurait était émerveillé face à ce spectacle...

" La première option est très bien, et si tu veux après on pourra aller faire un tour dans le parc ! Je n'y suis jamais aller la nuit, cela doit faire peur, mais à deux ça ira, non ? Nos baguettes nous éclaireront. "
Elise avait prit la main de sa nouvelle amie et l'avait emmenée dans les cuisines. Alice s'arrêta devant la porte de leur destination comme pour marquer une pause puis elles entrèrent. Elise fut surprise de voir la jeune sorcière se diriger instantanément vers le premiers elfe de maison qui passait, et de lui demander poliment quelques chocogrenouilles. Elle était sûrement déjà venue ici, alors qu'elle-même jamais. L'elfe revint à ce moment-là, les filles le remercièrent et se dirigèrent vers le parc. *Il doit faire froid, dehors* pensa Elise. Elle enfila le pull qu'elle avait pris au cas où elle aurait froid, même si elle ne l'avait prévu que pour les couloirs et non pour le parc! Alice fit la même chose en remettant bien sa cape. Elles sortirent et trouvèrent dehors un parc enneigé, et un temps pareil. Malgré le froid, cela leur donnait une vision magnifique. Alice le va la tête, et dit à sa camarade, émerveillée:
" Tu ne trouve pas que c'est magnifique ! "
Elise leva la tête à son tour et comprit de quoi lui parlait la Poufsouffle; on voyait la lune et des milliers d'étoiles! Cela peut paraître banal, une nuit étoilée, mais celle-ci était vraiment impressionnante; de plus, il faisait particulièrement noir si la lune n'éclairait pas faiblement les visages émerveillés des deux fillettes, qui restaient là, à regarder ce spectacle.
Elise aurait voulut que le temps s'arrête. Certes, c'était, la nuit, elle commençais à être fatiguée, et il faisait froid, mais elle était avec une nouvelle amie, en traine de regarder un paysage tellement extraordinaire qu'on aurait put en faire un tableau, et elles avaient des chocogrenouilles (cette information était passée au second plan pour Elise). Elle répondit à sa camarade, se rendant compte que cette dernière attendait toujours la réponse:
"C'est plus que magnifique...tu veux qu'on aille s'asseoir pour parler?

" Tu ne trouve pas que c'est magnifique ! "
Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, n'importe qui aurait était émerveillé face à ce spectacle... Puis la fillette posa ses mains sur son cœur qui battait à toute allure et continua de regarder le ciel en attendant la réponse de son amie.Cette dernière regarda le spectacle à son tour, eu l'air émerveillée elle aussi et répondit à Alice :
" C'est plus que magnifique...tu veux qu'on aille s'asseoir pour parler? "
Alice acquiesça d'un simple mouvement de tête. Puis remarquant qu’Élise regardait le ciel avec des yeux brillants, elle attendit quelques minutes, préférant la laisser à sa contemplation. Rien que pour cette vision, ça valait le coup de se lever en pleine nuit et de sortir dans le parc un jour d'hiver ! Peu après, elle arracha Elise à sa contemplation et lui répondit en souriant :
" Bonne idée, allons nous asseoir ! "
Et sur ces mots, elle prit la main de son amie et la tira jusqu’à un banc. Les deux jeunes filles s’assirent et Alice sortit les chocogrenouilles données par les sympathiques elfes de maisons. Elle en mit quelques un dans sa main et les tendit à Elise. Puis, elle sortit une petite quantité pour elle et rangea le reste du paquet dans sa poche. Se rappelant soudainement que son amie voulait parler, elle lui demanda :
" Au fait Elise, tu voulais parler de quelque chose en particulier ? "
En posant cette question, elle se rendit compte qu'elle ne savait pas vraiment quelles étaient les sujets de discutions qu’appréciait Elise ni même à quoi la fillette ressemblait, il faut dire que leurs rencontre c'était faite rapidement et dans le noir !
Elle la détailla donc du regard, Elise était légèrement plus grande qu'elle, de quelques centimètres seulement... Elle avait des cheveux roux-bruns et c'était une jeune fille souriante. Puis, sortant de ses pensées, elle se tourna vers son amie pour écouter sa réponse.

Après quelques minutes de silence et de contemplation, Alice tira sa camarade de sa rêverie:
" Bonne idée, allons nous asseoir ! "
Elle lui prit la main et entraîna Elise sur un banc pour s'y asseoir. Alice prit les chocogrenouilles qu'elle avaient rangées dans sa poche, en prit quelques uns qu'elle mit dans la main d'Elise et et dans la sienne. Elise était encore la tête dans les étoiles. Son amie lui demanda, la tirant de ses visions rêveuses, et quelque peu endormies faute de l'heure tardive:
" Au fait Elise, tu voulais parler de quelque chose en particulier ? "
C'est vrai qu'elles étaient venues ici pour parler et faire connaissance ! Mais de quoi voulait-elle parler, elle n'en avait aucune idée ! Parler de leurs familles, mais elle n'aimait pas parler de la sienne...discuter de tout et de rien, par contre, était une plutôt bonne idée ! La jeune Poufsouffle demanda à sa camarade:
"Tu es contente d'être à Poufsouffle, toi? Moi, oui; je trouve que les élèves sont gentils et qu'il y a une bonne ambiance...et puis j'y ai quelques amis? Et les tiens, ils sont à Poufsouffle ou dans d'autres maisons?
Et voilà qu'elle recommençait à faire la bavarde! Si elle voulait que sa camarade réponde, il fallait lui laisser la parole! Mais elle n'y pouvait rien, elle avait toujours été bavarde dès qu'elle connaissait la personne à qui elle parlait, et quand elle commençait, elle ne s'arrêtait jamais! Le jeune blaireau tourna la tête vers sa camarade; celle-ci était brune, un peu plus petite qu'elle, mais elle ne put tirer plus d'informations: il faisait sombre, et même avec la lueur de la lune, on ne distinguait pas grand chose. Elle goûta une chocogrenouille, faillit la faire tomber, mais la rattrapa à temps, et dit à Alice:
"Mmm...c'est bon, tu ne trouve pas? Par contre, il faut bien les tenir, sinon elles partent !

" Au fait Elise, tu voulais parler de quelque chose en particulier ? "
Après avoir hésité quelques instant, sa camarade lui répondit ne sachant pas vraiment par où commencer :
" Tu es contente d'être à Poufsouffle toi ? Moi oui, je trouve que les élèves sont gentils et qu'il y a une bonne ambiance... Et puis j'y ai quelques amis ! Et les tiens, ils sont à Poufsouffle ou dans d'autres maisons ? "
* Ça doit être une grande bavarde * pense la fillette en esquissant un léger sourire. Cela la rassurait, au moins, avec Elise, elle était sûr de ne pas s’ennuyer ! En plus, les deux filles avait un point commun : elles adoraient toutes les deux leur maison ! Elle tourna sa tête vers son amie et remarqua que celle-ci la fixait. Un peu mal à l'aise, elle répondit à sa question :
" Oui, je suis vraiment très contente d'être à Poufsouffle ! C'est vraiment une maison incroyable et je ne voudrais surtout pas changer ! Mes amis ? Ils sont surtout à Poufsouffle et à Gryffondor, je crois ! "
La fillette avait déballé ça d'un coup, sans vraiment prendre le temps de réfléchir. Après tout, il n'y avait pas besoin de l'expliquer : Poufsouffle était une maison merveilleuse avec des personnes extraordinaires ! Et selon la jeune fille, il n'y avait pas d’ambiguïté possible, tout était clair dans sa tête... Son amie la sortit de ses pensées en se penchant pour rattraper une chocogrenouille qu'elle finit par réussir à mettre dans sa bouche. Puis, toute contente, elle regarda Alice et lui dit :
" Mmm...c'est bon, tu ne trouve pas ? Par contre, il faut bien les tenir, sinon elles partent ! "
Alice rigola et prit à son tour une chocogrenouille qui fondit dans sa bouche, rien ne pouvait remplacer leur goût exquis... Alors, elle s'exclama, en réponse à son amie :
" Oui, c'est excellent ! Les chocogrenouilles sont mes friandises préférées et toi ? "
Puis, la fillette regarda la neige tomber, c'était un spectacle si beau... Et encore plus si on mangeait des chocogrenouilles en le regardant...