Inscription
Connexion
12 juin 2018, 00:18
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
         Gryffs avait conçu son plan dans les moindres détails , il avait envisagé l'idée de se faire surprendre et de devoir engager de la "main d'oeuvre". Mais dans le feu de l'action il avait rejeté la conception du plan sur Franz. BIIIIIIIIIIIIIIIIP. Grossière erreur. Lorsque l'on prévoit un mauvais coup en bande, il faut bien faire attention à ne pas se mettre ses complices à dos. Dieu merci sa perfidie ne déclencha pas chez son ami l'effet craint et celui ci se glissa même sans problèmes dans la peau du personnage. Il prit un grand air complice en dictant un discours fédérateurs pour rassurer les septiques et si Gryffs n'avait pas fait parti du plan il se serait surement laissé convaincre ! Tant dis que les autres s'interrogèrent sur les raisons de viser les serpentards. Franz broda un argument peu convaincant. Gryffs lui même lui avait caché la raison de leur mauvaise action. Il se trouvait que les serpentards étaient deuxième au classement de la coupe juste derrière les poufsouffles et donc pour s'assurer le titre, Gryffs s'étaient dit que les déstabiliser un peu ne pouvait pas faire de mal et il allait à coup sur bien rigoler ! 

           "-Bon aller ! Puis ce que tout le monde à l'air d'accord ! C'était faux mais les réticents se sentiraient plus seuls et seraient alors plus enclin à se laisser tenter. On a du boulot prenez quelques pétards et bombabouses la notice  est notée sur l'emballage."
Alliant l'action à la parole il s'empara d'une scie et il se glissa sous la structure des gradins serpentards. Il avait fait les repérages et savait précisément quelles poutres scier pour que les sièges cèdent le jour J sous le poids des spectateurs.

              Il imaginait déjà les supporters serpentards s'enfonçaient soudainement dans le plancher avant de disparaître d'un coup en dessous des tribunes, comme des marmottes s'enfonçant dans leurs terriers. Gryffs à cette image, ricana seul et entama de découper un gros morceau de bois. Le travail était physique et il fut rapidement trempé sueur avec la chaleur ambiante. Il déboutonna complètement sa chemise pour laisser passer l'air. Si Minie savait qu'il était en train de dégrader les infrastructures de l'école elle lui mettrait probablement une raclée ! Alors que la petite troupe se mettait elle aussi au travail de plus ou moins bonne grâce. Il était plutôt content finalement de les avoir rencontré, à quoi bon faire des farces si personnes ne savaient qui les avaient fait. Et chacun semblait un peu atypique en son genre, même si Gryffs n'était pas le garçon plus attentif du monde, il avait bien observé ses nouveaux comparses et il était persuadé qu'il pouvait se permettre de leurs faire confiance.

Docteur Renaud, Mister Renard !
Il signe de la pointe de sa baguette d'un S comme Sorrow
7ème année RP et 3ème année devoirs.
Peeves 2022
17 juin 2018, 21:48
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
Mad n'avait pas encore prêté attention à Solal, trop agacée par le Poufsouffle dont elle ne connaissait pas le nom. Pourtant, elle aurait du se livrer à cette observation puisqu'elle aurait vu qu'il partageait les mêmes sentiments qu'elle : de l'outrance d'abord, puis de l'incompréhension quant au plan machiavélique du brun. En effet, exactement comme la jeune blondinette, il aimait faire des bêtises mais de celles qui sont utiles et qui amusent mais sans créer de problèmes à quiconque, ou le moins possible. Ainsi, ils ne voyaient pas l'intérêt de scier des gradins et encore moins particulièrement ceux des Serpentard -autant scier ceux de tout le monde sans distinction, tant qu'à faire. C'est pour cela que lorsque la Deuxième Année questionna Franz et son ami à ce propos, le Serdaigle fit de larges mouvements verticaux avec son crâne, rassurant et soutenant la jeune fille au passage. 

Cependant, ce dernier ne s'arrêta pas là et se baissa au niveau des objets, accroupi, pour fouiller les différents objets étalés sur l'herbe et la Gryffondor sourit devant cette quasi-provocation qu'elle appréciait. Lors de leur dernière rencontre déjà, les deux comparses s'étaient amusés sur le terrain de l'incitation provocante et c'était ainsi qu'une sorte de complicité -si l'on pouvait appeler ça ainsi- s'était créée. Il confirma ensuite son opinion en disant :

- C'est vrai ça, pourquoi ? C'est un peu bizarre de faire ça, les pauvres. Après, c'est sûr que j'préfère que vous fassiez ça aux Serpentard qu'aux Serdaigle, mais quand même.

Là, pour une fois, la Gryffondore divergeait un peu plus de l'avis du jeune garçon : si elle était d'accord que les verts et argents ne méritaient pas ce traitement sous prétexte qu'ils avaient été répartis ainsi, elle appliquait aussi cette règle pour toutes les maisons, y compris la sienne -en même temps, si quelqu'un pouvait mettre Yuzu au feu, cela ne la dérangerait pas, il fallait le dire. En tout cas, si elle était amenée à prendre part à leur drôle d'expédition, elle scierait les gradins de tout le monde, que les futurs spectateurs soient de Poufsouffle, Serdaigle, Serpentard ou Gryffondor, sans distinction aucune.

- N'empêche que si on est des fouineurs vous êtes pas mieux, puisque vous êtes venus fouiner quand j'étais sur l'arbre.

Bon, le jeune élève avait encore à apprendre qu'une répartie comme celle ci était moins percutante si elle était prononcée sans injonction précédente de l'adversaire, mais il y avait pire. En tout cas, Mad s'y connaissait assez dans ce domaine pour l'aiguiller mais ne dit cette fois rien, inutile d'attiser le feu qui dort. De toute façon, elle n'en n'aurait pas eu le temps puisque le bleu et argent reprenait déjà :

- Vas y, j'te suis.

Elle ne savait pas à qui il destinait cette phrase mais ce qui était sur, c'était que la Deuxième Année n'allait pas la prendre pour elle, même si elle lui était peut être destinée. En effet, elle ne comptait pas suivre comme un mouton le plan qu'elle jugeait comme assez idiot des deux Poufsouffle, ou plutôt celui apparemment concocté par Franz, et ne voulait en plus pas qu'on croit qu'elle ramenait tout à elle. Celui ci se réveillait d'ailleurs enfin et prit part à la discussion, tentant d'éclaircir des zones d'ombre :

- Vous, vous êtes de Gryffondor, toi, de Serdaigle. Nous, on est des Poufsouffle. Alors si vous êtes dans le coup avec nous, c’est logique qu’on s’attaque à la seule maison dont personne n’est, non ? On n’avait pas encore décidé des victimes mais vous avez changé la donne ! L’essentiel pour Gryffs et moi, c’est qu’il y ait un peu d’ambiance dans les gradins !

Alors là, il s'était trompé de personne ou de réflexion : les deux n'étaient pas vraiment compatibles. La jeune fille détestait effectivement catégoriser les personnes, d'autant plus par maison qui n'était pas de leur ressort, mais aimait encore moins leur faire des crasses en servant de ce prétexte. Par conséquent, elle ne choisirait pas les personnes selon leurs couleurs mais bien selon leurs personnalités -mieux valait pourrir à coup sûr des exécrables. Cependant, il y avait dans ce beau principe un petit problème : comment savoir qui s'assoirait où le jour J ? Les deux investigateurs devaient de toute façon le savoir puisqu'ils voulaient viser des personnes en particulier aussi. Pourtant, pas le temps de réfléchir davantage puisque les deux garçons reprenaient tous deux de plus belle, tentant de les rallier à leur cause :

- Pas d’inquiétude, c’est sans danger, aucune blessure possible ! Ca sera même moins impressionnant que la chute de l’aiglon ! Et puis, personne ne saura que nous sommes responsables, enfin, sauf si vous nous dénoncez… Nous sommes les seuls au courant et je suis sûr que je peux vous faire confiance ! Gryffs voulait pas être méchant en vous appelant fouineurs. Il est juste maladroit comme tu l’as vu ! Et, surtout, les fouines c’est vraiment cool comme animal ! A part que ça mange les œufs d’oiseaux…

- Bon aller ! Puis ce que tout le monde à l'air d'accord ! On a du boulot prenez quelques pétards et bombabouses la notice  est notée sur l'emballage.

Visiblement, il semblait prêt à ce que tout le monde le suive et se prenait d'ailleurs un peu -trop selon Mad- pour un leader. Il arriva pourtant qu'une certaine Deuxième Année intervint, ce qui n'était probablement pas dans leur plan rôdé de façon un peu anarchique :

- Juste, question d'ordre technique : comment on peut être surs de savoir qui s'assoira où ? Parce que ça peut être utile, acessoirement.

Techniquement, elle n'avait pas dit qu'elle viserait les Serpentard et ce, pour une bonne raison : elle ne les viserait pas eux plus que les autres. Elle prit cependant déjà le parti de les suivre, ou tout du moins de suivre le blondinet sur lequel elle n'avait pas eu de mauvais a priori, et attendit la réponse à sa question qui lui serait, elle l'espérait, fort précieuse.

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
Rire à m'en déchirer les abdos. Brûler nos complexes et nos vieilles pulsions d'ados.
Absente jusqu'au 18 août
18 juin 2018, 11:25
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
La situation échappait à Solal de façon assez désagréable. À peine ses mots prononcés, il les avait regretté : ce n'était pas lui de faire le suiveur et il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il devrait les aider à faire une bêtise qui ne l'intéressait pas. Non seulement il ne voyait pas l'intérêt de le faire, mais il ne comprenait pas pourquoi viser uniquement une maison. La faible argumentation du Poufsouffle ne le convint pas; ils étaient visiblement motivés à embêter les Serpentard, que les autres maisons soient représentées ou non dans la bande d'élèves qui se formait autour d'eux. Le Serdaigle comprit rapidement que Mad et Ennis étaient, elles aussi, sur la réserve. Tiraillé entre l'envie de faire le coq et celle d'être lui-même, Solal tripotait nerveusement le pan de sa manche en observant les garçons devant lui. Alors que les Poufsouffle se mirent au travail, il s'approcha d'eux pour se pencher et les observer tel un inspecteur des travaux finis. Il releva ensuite la tête vers Mad et Ennis, haussa les épaules avec un air perplexe.

« Sachez que votre idée me parait n-a-z-e. Mais j'vais pas vous dénoncer. Alors je vous regarde faire, et si c'est réussi, peut-être que vous gagnerez mon respect. Peut-être. » Il croisa les bras, comme pour se donner un peu de contenance. Observer sans participer ; il savait que c'était la technique des faibles mais il n'était pas garçon à dénoncer ses camarades. Il entreprit de s'asseoir sur un siège, à l'envers, et posa son menton sur le dossier du siège. Il fronça les sourcils en se rendant compte que son grand-frère pouvait très bien s'asseoir sur un des siège et être victime de cette blague de mauvais goût. « Vous avez pas vraiment répondu. Pourquoi Serpentard ? J'imagine que vous aviez prévu votre coup avant, vous avez l'air bien organisé donc j'pense pas que ça ait à voir avec le fait qu'on ne soit pas Serpentard. Vous les aimez pas ? Y a mon grand-frère à Serpentard, vous allez faire quoi s'il se fait mal à cause de votre blague, hein ? » Non, décidément, même avec toute la bonne volonté du monde, le Serdaigle ne parvenait pas à se mettre d'accord avec les Poufsouffle. Bien qu'il apprécia leur côté espiègle et le fait qu'ils ne semblaient pas avoir froid aux yeux, le brun ne pouvait pas se résoudre à les suivre aveuglément juste pour avoir l'air cool. Tant pis s'il passait pour un trouillard, il s'était montré dans des états bien plus honteux et il n'en était pas encore mort. Jusque là, il n'avait jamais eu l'impression d'être un suiveur : il détestait, d'ailleurs, les suiveurs qui ne réfléchissaient pas et se contentaient de suivre les autres. Il ne souhaitait pas devenir ce qu'il détestait.

Tapis en Chef, 2ème année RP.
18 juin 2018, 14:14
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
Franz, le poufsouffle blond, semblait déjà connaître Mad et avait un air agacé sur le visage alors que Solal se justifiat de ne pas toucher les oeufs. Ennis n'était pas assez douée en la matière pour s'exprimer sur ce point et puis, la chute du serdaigle l'avait détournée du problème des volatiles puisque les dits problème avait rejoint le sol. D'ailleurs, la courte interjection qu'elle avait lâché par réflexe avait fait réagir Franz au quart de tour et enchaîna les questions sans laisser à Ennis le temps d'y répondre. Et puis voilà qu'il doutait de ses origines. Non mais, elle ne se laissa pas démonter et lui répondit du tac au tac:
- Pour répondre à tes questions dans l'ordre: Oui. Letterkenny .Oui. Oui et mon grand-père répond toujours: "Níl aon rud níos lómhara ná grá".

Elle n'était même pas certaine qu'il l'avait écoutée jusqu'au bout puisqu'il avait enchaîné avec les autres. Et puis, en soi tout était allé assez vite. Avec une nouvelle chute et puis l'explication de ce fameux plan qui selon l'irlandaise ne pouvait être issu du blond. Non, à tout parier, cela venait tout droit du brun. Un coup d'oeil à la seule autre fille du groupe lui fit comprendre qu'elle ne devait pas être la seule à le penser. Mais le blond ne contre-dit pas son ami, le devançant même pour répondre alors qu'il était plutôt à le laisser faire depuis le début de cette histoire.

Et, la réponse de Franz à la cible unique de leur blague ne la convint pas non plus. Elle cherchait comment elle allait bien pouvoir démonter leur plan, mais c'est Mad qui trouva et elle était curieuse d'avoir la réponse elle aussi.

Et puis l'autre - Gryffs - semblait bien sûr de lui. Il était partit sous les gradins avec une scie et procédait à ce qui lui semblait être une découpe prévue à l'avance tout en leur intiment de placer bombabouses et autres pétards. Non mais il avait cru quoi? Qu'elle allait suivre comme ça sans rien dire comme Solal? Il croyait quoi? Que la magi-sage-femme venait de les faire sortir du ventre de leur mère ou quoi?
- J'voudrais pas paraître rabat-joie mais là, j'ai un sérieux doute. Vu ce que tu scies, le parquet de la tribune va céder et TOUT le monde va rejoindre l'herbe. Et ils vont être nombreux. T'as vu la hauteur, c'est aussi grand qu'un obélisque votre truc, ils vont se faire mal! Je le sais, j'en ai vu un à Paris y'a pas longtemps!

Elle avait lancé ça plus ou moins sans réfléchir, mais c'était vrai. Les O'Belt avaient passé quelques jours à Paris il y a peu et son père leur avait montrer quelques monuments moldus. Elle avait aussi parlé plus ou moins en même temps que le serdaigle qui se souvint presque brutalement que son frère était un serpentard. Ah! Voilà quelque chose d'intéressant.
- Vous voyez bien que c'est pas si drôle votre histoire. 

La jeune fille souffla et secoua la tête et les bombabouses attirèrent son attention. Elle eut un sourire malicieux et agita le plus discrètement possible sa baguette. Si elle faisait sa correctement, elle parviendrait à les déplacer vers le brun qui était le seul sous les gradins, au moins, ça serait l'arroseur arrosé!

Elle lanca alors son sort de lévitation et donna un coup de poignet qui fit partir deux boules puantes vers lui, sa cible à elle. Bon, elle n'avait pas prévu que l'impact engendrerait une explosion aussi forte et qu'il y aurait des propulsions de matière nauséabonde aussi loin. Ca risquait de sentir mauvais sous ces gradins pendant un moment; sauf s'il pleuvait d'ici au prochain match. Mais les quatre autres étaient protégés par les nombreuses poutres et Ennis ne put retenir un rire.

- Désolée, mais, c'était trop tentant! Et puis comme ça, je suis sûre qu'il n'y aura pas qu'une seule maison victime de ton idée de blague bizarre!

Il ne fallait pas croire, même si les autres n'avaient pas encore réagit, elle s'attendait à quelques représailles, aussi, elle s'empressa de faire voleter à elle deux ou trois projectiles.


Níl aon rud níos lómhara ná grá: Rien n'est plus précieux que l'amour.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
25 juin 2018, 14:12
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
- Pour répondre à tes questions dans l'ordre: Oui. Letterkenny .Oui. Oui et mon grand-père répond toujours: "Níl aon rud níos lómhara ná grá".

            Pas de doute, elle est bien du pays ! *Sacré caractère !* songea Franz. Mais, Letterkenny était tout de même une grande ville par rapport à son hameau, selon lui Ennis ne pouvait donc être qu’une de ces filles modernes, embourgeoisées, pas très rigolotes en somme… Cependant, mieux ne valait pas répliquer, car si c’était une irlandaise pure souche, la chercher n’apporterait qu’une foule d’ennuis !


            Si une chose était sûre, c’était que lorsque Gryffs avait une idée en tête, il n’en démordait jamais... Malgré les réticences des autres élèves, il considéra que tous étaient d’accord et commença sans attendre à scier les gradins. Il donnait l’air de savoir ce qu’il faisait, mais enfin, à cet âge on croit savoir faire les choses et elles finissent quand même en catastrophe ! *Il doit scier au pif !* s’amusa Franz. Mad pensait certainement la même chose vu la réflexion qu’elle leur adressa :
- Juste, question d'ordre technique : comment on peut être surs de savoir qui s'assoira où ? Parce que ça peut être utile, accessoirement.

             Cela fit réfléchir Franz, en effet, si lui se fichait pas mal des victimes, Gryffs, lui, semblait les avoir choisies spécifiquement. Mais Mad avait raison, on ne pouvait pas savoir qui en particulier aller s’asseoir à telle ou telle place. Sorrow ne cherchait donc pas à nuire à quelqu’un en particulier mais à toute une maison ! *Pourquoi il en veut aux serpentards ?* se questionna Franz. Il se décida alors à prendre le parti des autres élèves : pour Franz, il était intéressant de se mettre ses camarades dans la poche, mais peu importe lesquels. Alors il n’allait pas s’en mettre à dos trois juste pour Gryffs !

            Solal quant à lui semblait encore plus sur la réserve, alors il ne faisait qu’observer. En même temps, avec un frère à Serpentard, la blague des Poufsouffle ne pouvait pas lui plaire. Mais Franz n’avait pas envie de lui parler. Il n’aimait pas trop ce fanfaron "délogeur" de volatiles ! S’il ne voulait pas jouer avec eux, tant pis pour lui. L’essentiel étant qu’il avait dit qu’il ne les dénoncerait pas.

-Je crois pas qu’on puisse savoir Mad, mais si vous préférez on peut faire pour toutes les maisons, moi, je veux juste que ce soit marrant !


           Mais c'est la réflexion d’Ennis quant à la hauteur qui fit réellement réfléchir Franz. Il pensait à tort que Gryffs ne comptait scier que les bancs, ce qui n’aurait entraîné qu’une petit chute jusqu’au plancher. Mais connaissant son compère, il était fort probable qu’il ait vu les choses en grand sans en voir les conséquences… *J’l’arrête ou pas ? En même temps, on verra bien si c’est vraiment dangereux…* se persuada Franz dont la curiosité prenait le pas sur la sûreté. Il continua cependant à y réfléchir, n’arrivant pas à se décider. Jusqu’au moment où  Ennis attaqua Gryffs avec des bombabouses. Voilà qui était bien plus amusant que de s’échiner à couper des gradins ! *Sûr, c’est bien une fille d’chez moi !* sourit le jeune garçon.

             Franz ne put alors s’empêcher de crier : « BATAILLE DE BOMBABOUSES !!!!! » et d’imiter la jeune irlandaise en en faisant léviter tout autour de lui, les envoyant à trois cents soixante degrés. Mais, dans son empressement, il n’avait pas envoyé que ces boules puantes mais aussi quelques pétards qui explosèrent à droite à gauche dans un bruit dont l’écho se réverbéra dans tout le stade… L’odeur et la fumée contraignirent Franz à fermer les yeux et se pincer le nez, mais il lâcha tout de même, d’une voix de canard : « Tous à terre, les Mangemorts nous attaquent ! ». Et il se jeta sur le ventre, sa baguette pointée comme une arme moldue, guettant d’où pourrait arriver l’ennemi imaginaire.

Je ne t'aime pas trop.
26 juin 2018, 21:08
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
Gryffs ne prêtait plus vraiment oreilles à ceux qui s'acharnaient à poser trop de questions. Son truc à lui c'était l'action pas des tergiversations  sur est ce que une chute de 5/6 mètres était dangereuse. La réponse était évidemment NON. Demandait d'ailleurs à Solal si vous en doutez ! C'est pourquoi sans plus d'attention, il avait commencé à scier une des poutres de la structure. Il avait choisit de scier l'un des côté d'un siège entièrement et de seulement pré-scier l'autre ainsi sous l'agitation du future spectateur et en fonction de son poids, il s'écraserait en plein milieu du match. Néanmoins le temps lui était compté. A n'importe quel moment ils pouvaient être surpris.
                    
                      Le temps était bien mal choisit pour la parlotte. D'ailleurs il s'offusqua lorsque, pendant qu'il suait sang et eau à la tâche, il reçu au coin du nez une bombabouse qui éclata et agressa ses narines. L'odeur était infecte ! Mais outre cette situation désagréable, ils étaient en train d'amoindrir son stock de pièges. Il se pinça le nez et s'éloigna à grandes enjambées. Il allait rabrouer l'auteur de ce jet traître mais avant qu'il n'ai eu le temps de dire le moindre mot il se passa quelques choses dont Gryffs commençait à avoir l'habitude. Il s'avéra que encore une fois une idée farfelue sembla avoir traversé la tête de Franz et c'est dans un cri de guerre tonitruant que celui ci sortit sa baguette. 

                     Il se mit alors à faire valdinguer tout les affaires qui traînaient vers lui et c'est alors une averse de farces et attrapes en tout genre qui s’abattirent sur le petit groupe. Les bombabouses dégagèrent une odeur nauséabonde,  quelques artifices explosèrent faisant jaillirent des gerbes d'étincelles et provoqua un grand fracas mais également Gryffs du esquiver la corde qu'il faillit se prendre en pleine face. Désarçonné par la tournure que prenait les événements Gryffs resta quelques secondes l'air pataud. Il avait du mal à saisir comment tout avait pu tourné en catastrophe à ce point ! Tout son précieux matériel parti en fumée. Sans compter que le bruit et l'odeur ne tarderaient pas à alerter toute l'école.

               Et Franz qui ne sembla pas se rendre compte de sa bêtise puisqu'il se jeta naïvement au sol, victime de sa propre bêtise il cru que des mages noires allait les attaquer. Il fallait qu'il foute le camps d'ici. Il se hâta pour récupérer le peu de matériel qu'il pouvait encore. Il ne devait surtout pas laisser d'indices qui amèneraient l'équipe professorale à penser qu'il pouvait être impliqué dans l'accident. Il avait presque finit de tout ramasser il ne lui resta plus que la scie. Gryffs couru rapidement  la ramasser là où quelques instants plus tôt il l'avait utilisé mais à peine l'eu t'il en main que débarqua le professeur.

Docteur Renaud, Mister Renard !
Il signe de la pointe de sa baguette d'un S comme Sorrow
7ème année RP et 3ème année devoirs.
Peeves 2022
04 juil. 2018, 17:06
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
- Sachez que votre idée me parait n-a-z-e. Mais j'vais pas vous dénoncer. Alors je vous regarde faire, et si c'est réussi, peut-être que vous gagnerez mon respect. Peut-être.

Parfois -et même souvent-, Solal et sa bouille enfantine faisaient sourire Mad, d'autant plus quand le jeune garçon rajoutait diverses mimiques et d'autres gestes incongrus comme il était en train de le faire. En effet, il se promenait actuellement entre les deux Poufsouffle qui s'étaient vraisemblablement déjà mis au travail, et les différentes poutres, comme s'il souhaitait vérifier que tout était bien fait, alors que la jeune fille savait très bien qu'il se fichait un peu de la parfaite exécution. De plus, il tirait une tête sérieuse -avec laquelle il était rare de le voir-, baissée, où seuls ses yeux remontaient vers ce qu'il voulait voir. Il ne manquait que des lunettes sur le bout de son appendice olfactif pour compléter le tout. Rapidement cependant, il retourna une chaise en direction des deux garçons sciant et s'y plaça à l'envers, menton adossé, prêt à les observer. Il fronça enfin soudainement ses sourcils et questionna à nouveau :

- Vous avez pas vraiment répondu. Pourquoi Serpentard ? J'imagine que vous aviez prévu votre coup avant, vous avez l'air bien organisé donc j'pense pas que ça ait à voir avec le fait qu'on ne soit pas Serpentard. Vous les aimez pas ? Y a mon grand-frère à Serpentard, vous allez faire quoi s'il se fait mal à cause de votre blague, hein ?

Mad ne connaissait pas assez Solal pour savoir que son grand frère était à Serpentard -même s'il lui avait vaguement parlé de sa famille, notamment du vol en son sein- et en apprenait donc davantage sur lui par cette interjection. Elle nota donc cette information dans un coin de sa tête, avant de s'intéresser à Ennis qui avait elle aussi protester. Pourtant, elle avait parlé en même temps que le Serdaigle et ainsi, Mad ne l'avait pas écoutée ou plutôt entendue. Elle entendit seulement la fin de ses dires :

- Vous voyez bien que c'est pas si drôle votre histoire.

La phrase unique, sans son contexte, faisait un peu -beaucoup- rabat-joie, il fallait le dire, surtout que la Deuxième Année était persuadée qu'ils étaient au courant que cela ne ferait pas rire tout le monde, mais la jeune fille n'avait pas tort. Elle ne rétorqua donc rien à sa remarque, surtout en l'apercevant en train de léviter deux bombabouses vers le brun sous les gradins. Il était seul sous la bâtisse et l'autre Gryffonne comptait donc lui projeter ça au visage, afin qu'il reçoive lui aussi ce qu'il comptait faire aux autres. C'était intelligent et elle réussit d'ailleurs avec brio cette étape et Mad attendit donc avec impatience la réaction de la victime de cette manœuvre, qui ne tarda pas à arriver. Cette dernière sortit donc énergiquement de sous la structure boisée pour probablement découvrir le coupable, mais c'était sans compter sur les idées mirobolantes de Franz qui arrivaient à tout instant, comme maintenant. Il venait en effet de crier, tout en jetant partout bombabouses et pétards :

- BATAILLE DE BOMBABOUSES !!!!!

Il se jeta ensuite de tout son poids au sol, s'écrasant sur l'herbe du Terrain d'Entrainement. La réaction de son ami fut d'ailleurs sans équivoque : il rangeait son matériel pour pouvoir partir au plus vite. Sympa le support. C'est alors que, pendant que Mad n'avait pas bougé d'un centimètre, entre Solal et Ennis qui n'avaient tous deux pas non plus esquissé de gestes, un visage adulte se faufila. Un professeur visiblement, à en voir sa carrure.

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
Rire à m'en déchirer les abdos. Brûler nos complexes et nos vieilles pulsions d'ados.
Absente jusqu'au 18 août
15 juil. 2018, 12:42
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
Entendre tous ces enfants crier me ramène en enfance. Malheureusement pour moi, et pour eux, je ne suis pas un enfant, je suis adulte, et surtout responsable. Responsable de tous ces gamins qui seraient déjà mort 100 fois sans l'intervention d'adultes.
Quand je vis Gryffs et Franz se diriger vers le terrain de Quidditch ou d'entraînement, alors qu'aucun d'eux ne fait parti de l'équipe des Poufsouffle, j'ai tout de suite su que quelque chose n'allait pas, et qu'ils préparaient encore un sale coup. J'ai donc décidé de les suivres de loin pour connaître les dessous de leurs intentions. 
J'étais loins de m'imaginer ce que j'allais entendre. En quelques minutes de conversations entre tout ce beau monde, il y avait déjà plusieurs dizaines d'éléments pouvant tous les mettres en retenu pendant le reste de leur scolarité.

Comment un enfant peut être assez stupide pour envisager de scier une tribune afin de faire tomber ses occupants. Comment ne peut il pas envisager que cela pourrait faire des dizaines de blesser, voir plusieurs morts si la chance n'est pas du bon côté. Je vois déjà ces bouilles enfantines me dire que j'exagère, que c'était juste pour rigoler, juste une blague... Rien n'est drôle quand il s'agit de causer du tord à quelqu'un, jamais. 

Le fait que deux Poufsouffle soit à l'origine de cette ignoble idée m'attriste beaucoup, eux qui sont censés être altruiste et bienveillant, voilà qu'ils se comportent en Serpentard. Je ne sais pas encore quelle punition leur donner, mais je suis sûr que le sang qui bout en moi saura me dicter la juste sentence. Je suis quelqu'un de très calme par habitude, mais je déteste aussi l'inconscience.

Je n'ai pas réussi à identifier tout les gamins, car je n'entends que leur voix, mais certaines me paraissent familières. Alors que j'écoute encore la conversation, dans l'espoir d'entendre encore plus de choses incriminantes, c'est une hurlement qui arrive jusqu'à mes tympans.  "Bataille de Bombabouses" qu'il dit. Je crois qu'il est enfin temps d'intervenir.
Le terrain ressemble à un vrai champ de bataille, partout éclate bombabouse, pétards et feux d'artifices. Je me montre alors à toute la bande gamin, je crois que j'ai rarement été aussi énervé. Une formule, un coup de baguette, et toute la fumée, la bouse, et les morceaux de pétards ainsi que les feux d'artifice encore en l'air sont aspirés par ma baguette, nettoyant ainsi la majorité des dégâts.

Tous les gamins sont silencieux et me regardent surpris. Je contient ma colère pour ne pas hurler. Je suis moi aussi silencieux, et je les regarde d'un oeil mauvais avec un sourcil en l'air et une terrible colère froide qui semble faire baisser la température. 

-"Avez vous la moindre idée de ce que vous êtes en train de faire? 

Un temps...

-Je n'ai jamais vu d'élèves aussi irresponsables depuis que je suis arrivé ici. Comment est-il possible que sur six personnes, aucune n'a réagit. Comment? Je répète en haussant la voix.

Je les identifies pour la plupart.

-Miss Mal, vous êtes préfète et vous n'avez pas agi, vous auriez du aller chercher un professeur dans la secondes où ils vous ont exposé leur idée. Monsieur Rosenberg, je vous ai connu plus sage, ne pas signaler un acte grave, ce n'est pas serieux. Et vous...

Je regarde Franz et Gryffs.

-Vous vous allez m'entendre.  Je ne sais pas comment le choixpeau a pu vous envoyer à Poufsouffle. Il reviendrait surement sur sa décision s'il vous voyait. Depuis quand les Poufsouffle tentent de blesser les autres pour "rigoler'?

Je prend une grande inspiration. Je regarde les six élèves devant moi un par un. 

-Vous êtes tous coupable ici. Au vu des faits qui sont graves, j'enlève 30 points aux maisons des élèves ici présent... -Un temps-... par personne. Et j'enlève 10 points suplémentaires à Poufsouffle, puisqu'ils sont à l'origine de cette idée.

Ma colère ne s'est pas atténuée.

-Et ce n'est pas finit. Jusqu'à la fin de l'année, vous viendrez tous le samedi matin, à 10 heures dans mon bureau pour 2 heures de retenues pendant que je corrige mes copies. Entraînement de Quidditch ou autre, je ne veux pas le savoir, vous auriez du y penser avant.
Maintenant vous allez nettoyer les dégâts qu'il reste, je ne veux plus rien voir par terre d'ici cinqs minutes.
20 juil. 2018, 11:47
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
Franz semblait avoir été convaincu par les réponses qu'elle avait apporté à son petit interrogatoire sur ses origines. Elle devait avoir fait mouche puisqu'il ne répliqua pas. Non mais, mettre en doute son sang irlandais. Fallait pas exagérer non plus!

L'attaque de bombabouses sur Gryffs avait eu l'effet escompté. Il avait lâché sa scie et était sorti précipitamment de sous les gradins à la recherche du coupable, enfin, de la coupable. Mais c'était sans compter sur l'autre Poufsouffle. Alors qu'Ennis pensait que les autres allaient juste envoyer quelques boules puantes et qu'ils seraient seulement quittes pour une bonne douche, le blond eut une réaction démesurée. Il envoya voler au travers de la tribune Serpentard la quasi totalité des bombabouses, pétards et autres ustensiles du brun. L'irlandaise en avait même perdu le contrôle des deux boules qu'elle faisait léviter près d'elle, prête à les envoyer par riposte.

L'irlandaise, à l'instar de Mad, n'avait pas esquissé un geste à ce moment là; trop estomaquée. Alors que l'ensemble des munitions volait et explosait autour d'eux, les recouvrant au passage de substances pas vraiment identifiée ni identifiable; le jaune et noir brun se précipitait pour ramasser le peu de munitions encore valable alors que le blond entrait à fond dans le jeu, se jetant à terre, près à en découdre.

Si les deux Poufsouffle n'avait pas vu la silhouette adulte qui arrivait vers eux, ce n'était pas le cas des deux gryffonnes. La plus jeune déglutit et lança un regard à Solal et Mad. Là, ils allaient avoir de sérieux problème. La mine blanche du professeur de vol et son intervention rapide pour aspirer la quasi-totalité des dégâts font clairement comprendre à la fillette l'importance de sa colère.

Elle s'attendait à ce qu'il leur hurle dessus, mais il n'en fit rien. C'était même pire. Il parlait d'une voix blanche, tranchante. Ennis déglutit. Ce qu'ils faisaient? Il était possible qu'elle voulait les arrêter puis que son espièglerie avait repris le dessus... Mais était-il réellement judicieux d'expliquer ça au professeur Sabedja? Non, pas judicieux, en tout pas pas si elle souhaitait survivre à cette situation. Elle pressentait déjà les répercussions de cette aventure. Mieux valait ne pas moufeter. L'homme hausse le ton avant de les apostropher un à un. La châtain n'est pas celle qui en prend le plus pour son grade mais elle prend chacun des mots du professeur pour elle aussi. Après tout, elle aurait aussi pu aller chercher quelqu'un plutôt que de parlementer avec Gryff, instigateur originel du projet elle en était sûre.

La petite fille, déjà pâle de nature, blanchit encore plus quand la sanction tomba. 30 points chacun? Mais elles étaient trois Gryffondor... Autant dire que leurs camarades allaient les lyncher à leur retour en salle commune. Comment allaient-elle expliquer la disparition de 90 rubis de leur sablier au juste? Elle n'arrivait pas réellement à savoir si elle était plus embêter par ça ou par la punition...

A tout réfléchir, la punition ce n'était rien comparé aux remarques qu'elle aurait de ses camarades et à la lettre parentale qui allait forcément arriver. Pour sûr que leur professeur allait prévenir leurs parents. Non, la vraiment, elle était dans la crotte de Vaudelune jusqu'aux oreilles.

Ne souhaitant pas aggraver son cas, elle obéit à la dernière injonction de leur professeur à savoir, réparer les derniers dégâts. Il restait encore pas mal de bout de pétards et de bouse au sol. Et il y avait les bancs à réparer. L'irlandaise se mit alors à la tâche avec ses camarades...

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
25 juil. 2018, 12:52
Comme les six doigts de la main  PV   RPG+ 
Le petit Rosenberg aimait les bêtises, certes. Mais c'était tout autre sorte de bêtise ; il n'affectionnait pas l'idée d'embêter les autres. Il avait alors observé ses camarades faire leur bêtise sans vraiment y prendre part, mais sans non plus insister sur le fait que c'était une mauvaise idée. S'il avait l'habitude de prendre les rênes, il avait été assez insulté de fayot et d'autres noms du genre dans l'année. Il ne souhaitait pas passer, à nouveau, pour un rabat-joie et malgré son agacement, il ne put pas ouvrir la bouche. Il observait donc la scène, muet, comme s'il espérait trouver la solution qui lui permettrait d'arrêter tout ceci. Mais rien.

Pire encore, il serait puni comme tous les autres. Le professeur de vol, M. Sabedja, les avait pris sur le fait et avait mis tout le monde dans le même sac. Solal était puni au même titre que les Poufsouffle, mais voilà : sa fierté l'empêchait de tenter de sauver sa place. Jouer au chouchou des professeurs était, encore une fois, hors de question et il se tut sans essayer de se défendre. Néanmoins, l'idée de faire perdre autant de points et de décevoir le professeur lui était insupportable. Son visage s'était transformé en une grimace agacée alors qu'il jouait nerveusement avec ses doigts, tentant de se taire et de ne pas insulter les Poufsouffle ou de ne pas tenter de sauver le peu de dignité qui lui restait. Il murmura des excuses au professeur avant de jeter des regards noirs aux Poufsouffle. Étaient-ils satisfaits ? Est-ce que c'est ce qu'ils avaient cherché en faisant cette bêtise totalement inutile ? Il espérait que les Serdaigle ne seraient pas au courant de ce qu'il venait de faire ; 30 points ce n'était pas négligeable et il n'était pas certain que ses camarades le pardonneraient ni même croiraient qu'il n'avait été qu'un témoin oculaire. 

La retenue était la pire des choses pour lui qui aimait passer ses matinées dehors, à profiter des températures fraîches matinales et des oiseaux qui chantent. Il serrait son poing dans sa poche, taisant encore une fois ses insultes et préféra rejoindre Ennis qui semblait, quant à elle, bien plus sage que ces deux idiots. Il s'accroupit près d'elle pour se mettre, à son tour, à réparer les dégâts. Ils avaient été faibles, et ne pouvaient s'en prendre qu'à eux, mais le Serdaigle trouva que blâmer et détester les deux Poufsouffle étaient bien plus faciles. Aussi, quand le prof tourna le dos, il leur adressa un sourire noir qui voulait tout dire, avant de se mettre lui aussi au rangement de tout ce bazar. On ne lui reprendrait plus, à suivre des imbéciles qui font des bêtises aussi inutiles.

Fini pour moi, merci à tous pour ce RP !

Tapis en Chef, 2ème année RP.