Le sous-directeur, dont Baptiste n'avait pas retenu le prénom, commença à réciter la liste des élèves par ordre alphabétique.
- Alberwart Alice !
Un jeune fille brune à la peau mat s'avança, s'assit sur un petit tabouret et posa le choixpeau sur sa tête. Ce dernier lui tomba sur les yeux tant il était grand.
- SERPENTARD ! cria alors le choixpeau.
Un tonnerre d’applaudissement s'éleva alors de l'une des quatre tables derrière Baptiste, vers laquelle se dirigea Alice.
Il n'y avait donc qu'à mettre la choixpeau sur sa tête afin de se faire répartir ! Baptiste se sentait soulagé: il avait eu très peur qu'on ne lui demande de réaliser quelque prouesse magique.
Le sous directeur continua à réciter sa liste. Pendant ce temps, Baptiste se demanda dans quelle maison il pourrait bien être envoyé. Il n'était pas particulièrement courageux et se dit qu'il avait peu de chance de se retrouver chez les Gryffondor. Il ne pensait pas non plus être réparti chez les Serpentard : il n'avait jamais eu réellement d'ambition ou jamais été particulièrement rusé. Ne restait alors que les maisons Serdaigle et Poufsouffle, et il aurait été bien incapable de dire dans laquelle des deux il allait être réparti. S'il avait toujours été bon à l'école et qu'on disait de lui qu'il était un garçon plutôt intelligent, il était aussi très patient, bienveillant et loyal.
- SERDAIGLE !
Apparemment, un élève venait d'être envoyé dans la maison qui arborait l’emblème de l'aigle.
Baptiste regarda derrière lui et vit tous les regards tournés vers eux. Lui qui avait toujours été timide, il lui faudrait passer outre cette dernière. Il remarqua alors qu'aucune nourriture n'était présente. Comment allaient-ils manger après la cérémonie ? "Bah" se dit-il "il doit sans doute y avoir des serveurs ici". Il se rendit alors compte qu'il avait très faim et se demandait ce qu'il y aurait à manger lorsque...
- Lloyd Baptiste ! cria le sous directeur.
Il y était. Baptiste prit une grande inspiration et s'avança vers le choixpeau qu'il mit sur sa tête. Ce dernier lui tomba devant les yeux et il se retrouva dans le noir complet. Une voix raisonna alors dans sa tête
- Alors, qui avons-nous là ? Je vois une grande intelligence et un désir d'apprendre, mais aussi de la bonté et une loyauté sans faille, oui, et de la patience...
Ce choixpeau pouvait lire en lui ! Baptiste commença a paniquer mais le choixpeau parla tout de suite:
- Calme toi mon garçon , je ne vais pas te manger, mon but est juste de te répartir dans la bonne maison !
Le choixpeau rigola.
- Eh oui, je peux tout lire en toi, c'est Godric Gryffondor lui même qui me dota de cette capacité, il y a de cela un peu plus de mille ans. Enfin bon, j'hésite... Tu es très intéressant, je ne sais pas où te placer: Serdaigle ou Poufsouffle ?
Le choixpeau continua à marmonner des paroles pendant que Baptiste attendait, assit sur le petit tabouret. Enfin, après ce qui lui paru être une éternité, le choixpeau dit:
- J'ai trouvé, pour toi ce sera POUFSOUFFLE !
Baptiste entendit ce dernier mot raisonner entre les murs de la grande salle. Il enleva le choixpeau et se dirigea vers la table des Poufsouffles. Tout le monde lui souriait et il sut alors que le choixpeau avait fait le bon choix.

Je regardai les élèves se faire interpeler un par un et s’approcher de ce petit tabouret en bois où ils s’asseyaient dessus et se laissaient poser l'étrange chapeau magique pointu qui parle. Je l’entendais à chaque fois prononcer le nom d’une des quatre maisons dont les tables sont disposées juste derrière nous et dont les nombreux élèves déjà assis applaudissaient leurs nouveaux camarades. Honnêtement, je commençai à ressentir une boule au ventre, dû au stress que mon tour vienne. Et ce fut le cas.

- Mademoiselle Warners Abigail !

Mon sang ne fit qu’un tour dans tout mon corps et je sentis mon cœur louper un battement alors que le silence regagnait la grande pièce. J’inspirai un bon coup et m'avançai à mon tour vers ce tabouret. Je m’assis dessus et attendis qu’on me pose le chapeau sur la tête. Puis tout à coup, une petite voix se mit à me parler dans ma tête, seule moi pouvant l’entendre. Je savais alors qu’il s’agissait de celle du Choixpeau magique.

- Hum, je vois... Tu es donc une descendante d’une longue lignée de sorciers et sorcières majestueux et très puissants... Tes ancêtres ont jadis contribué à l’histoire que vous vivez tous et toutes aujourd’hui, le sais-tu ?

Je n’avais pas besoin de lui répondre car il lisait déjà dans mon esprit pour avoir les réponses à ses questions. Je le laissai donc faire son monologue, décrire les qualités et défauts de chacune des maisons avant de me poser une question cruciale que je ne croyais jamais qu’on me poserait en venant ici.

- Dis-moi, quelle serait ta réaction et celle de ta famille entière si je décidai de t’envoyer autre part qu’à Serpentard ?

Je commençai véritablement à stresser au fond de moi, même si je ne le montrais pas aux yeux de tout le monde. Je ne savais que répondre, j'étais effrayée à l’idée qu’il fasse réellement ce qu’il venait de dire...

- J'hésite entre deux maisons pour toi... Tandis que l’une ne te correspondrait que par ton sang et ta lignée familiale, l’autre t’irait beaucoup mieux car elle te définirait à merveille. En allant dans cette maison, tu serais certes très déçue mais je sais qu’à l’avenir, tu saurais l'apprécier tout comme elle t’appréciera d’ors et déjà. Car il s’agit de...
GRYFFONDOR !!

J’entendis les élèves de la table rouge et or se lever et m’applaudir tandis que je laissai mon corps se lever lui-même du tabouret et s’avancer vers eux, vers ces personnes qui feraient désormais parties de la même "famille" que moi.
Mais au fond de mon être, je bouillonnais d’une rage incommensurable ! Comment ce foutu Choixpeau avait-il pu osé me faire ça !? Me répartir  dans une maison autre que Serpentard !? Et par dessus le marché, Gryffondor !? La maison ennemie jurée de celle de ma famille !?

C'était une catastrophe qui venait de se produire dans ma vie, dans cette soirée de pré-rentrée de ma scolarité à Poudlard.
Je m’asseyais donc à table et ne fis guère plus attention aux élèves autour de moi, aux nouveaux griffons qui venaient après moi, ni même à la répartition toute entière. Mon cerveau était fixé sur un seul problème:

Comment allais-je pouvoir l’annoncer à ma famille ?

Me voilà enfin arrivé à Poudlard j'étais si heureuse est impatiente. Je descendis du wagon dans lequel j'ai pu effectuer mon trajet du quai 9 3/4 jusqu'à l'école de Magie. En descendant, j'étais complètement perdu beaucoup de monde étaient la je cherchais ma cousine qui elle était en deuxième année mais impossible de la trouver . Je n'avais rien vu d'aussi spectaculaire. L'ensemble des premières années se dirigeaient à l'entrée de Poudlard, je suivais mais camarades tout regardant de droite à gauche et de gauche à droite le paysage qui se défilait, qui courrait devant mes yeux à l'allure rapide dont nous marchions j'avais hâte d'arriver .
Arrivé devant la porte de la Grande Salle, un petit discours nous étaient destinés. Celui-ci nous informa que l'ensemble des élèves, du personnel éducatif nous attendaient derrière cette porte. Que nous passerions sur le Choixpeau, l'élément qui nous déterminera dans quelle maison nous irons pour nos prochaines sept années d'étude, notre seconde famille, les moments difficiles comme faciles, les moments les plus douloureux comme heureux ou les moments les plus avantageux comme désavantageux ,je ne pensais qu'a sa être dans ma nouvelle famille.
A l'instant où ce discours se finissait, nous rentrions à l'intérieur de la Grande Salle. Les regards des autres élèves étaient dirigés sur nous est la j'aperçue ma cousine j'étais très contente de la voir ,je l'avais chercher sur le quai à mon arriver , les anciens camarades nous contemplaient de haut en bas. Je pensais que différents préjugés se faisaient déjà sur notre personne et uniquement aussi sur notre physique. De quoi me mettre mal à l'aise ,moi qui était très timide.
Un nouveau discours se faisait, des paroles très prononcées qui sont restées ancrée dans ma tête
Puis vint le moment tant redouté ou son nom fut appelé. Elle avança timidement jusqu’à la chaise, rougissant en sentant tous ces regards posés sur elle et entendant le chapeau la décrire. S’il y a bien une chose dont elle avait horreur c’est d’être le centre de toutes les attentions. Puis la sentence tomba enfin elle fut envoyé à la maison Poufsouffle. Queenie regagna rapidement la table qui lui était indiquée avant de prendre place sur un banc et serrer quelque main accompagnée de visages souriants et semblant amicaux. Puis l’attention générale fut portée sur le suivant. Il était temps elle n’avait qu’une envie c’est qu’on l’oublie maintenant,elle se servit un jus de citrouille pour relâcher la pression le pire était passer pour elle .

C’était le jour de la rentrée pour Lana, elle avait la chance de pouvoir aller dans la prestigieuse école de poudlard mais a peine avait elle franchis la porte d’entrée que la pression montait. Plein de questions lui trottait dans sa tête : dans quel maison allait elle être ? Les gens l’accepterais elle comme elle est ? Se ferait-elle des amis ?
En tout cas elle devait faire bonne impression auprès de tous comme ses parent le lui avait dit. Après que le sous directeur (dont Lana n’arrivait pas à retenir le nom) le rang (ou plutôt le troupeau) de première année entra dans l’immense salle qui servait aux repas et divers autres choses. Lana était émerveillé par le plafond de la grand salle. Au bout de quelques minutes elle regarda autour d’elle tout les élèves des années au dessus regardaient le rang. Elle savait pertinemment que ce n'était pas elle qu’ils regardaient en particulier mais tout le rang pourtant le stress ne faisait que s’accumuler en elle. Les élèves se turent les premières années s’arrêtèrent et l’on entendit celui qui ce nommait le choixpeau commencer sa légendaire comptine. Environ dix minute plus tard, le sous directeur commença à appeler les premier élèves, Lana savait qu’elle serait appelée dans le premier car son nom de famille commençais par un C. Au bout de de douze élèves appelés elle commençait à se demander si on ne l’avait pas sautée ou oubliée soudain un nom résonna dans la salle: Lana Corson! C’était son tour enfin, elle s’avança sous des regards pesant pour elle. Elle levât la tête et aperçu le regard bienveillant du sous directeur, Lana s’en voulait de pas pouvoir retenir son nom, c'était pour elle une grande honte. Lana s’assit alors sur le tabouret, on lui posât le choixpeau sur la tête.
-Alors voyons voir disait-il. Serdaigle t’aider a avancer c’est sur, tu veux apprendre, ta une bonne volonté pourtant je sans en toi toute les qualités nécessaire pour aller à serpentard, tu est ambitieuse, rusée et orgueilleuse sans pour autant l’être trop.
Lana ne savait pas quoi faire les secondes lui paraissait des minutes et les minutes lui paraissait des heures. Tout les regard braqué sur elle, elle s’était tellement stressé qu’elle avait l’impression de lire leur pansées. A ce moment là le choixpeau repris:
-Que pense tu de serpentard oui c’est ce qu’il te faut ! Serpentard !
Un bruit fou commença alors chez les serpentard, Lana se dirigea lentement vers la table, elle cherchât une place et s’assit elle entendait des : salut ça va. Lana c’est ça bienvenue. Et d’autre phrase d’accueil pour la première fois depuis son arrivée elle se sentait chez elle. La soirée continua dans le calme et la bonne humeur.

Catrine qui était entrain d'arriver devant les majestueuses portes de Poudlard au loin. Elle avait vécu la merveilleuse expérience, est avait hâte de voir l'arrivée des barques en direction du châteaux. Comme tout le monde, elle avait trouvé ça extraordinaire, elle trouvait que le château était resplendissant et magnifique le rêve était devenu réelle. Perdu dans ses rêveries comme toujours, elle ne vit même pas qu'elle se dirigeait vers la grande salle commune. Elle suivit ces camarades de classe et traversa la grande salle. Elle la trouva resplendissante avec ses bougies est tout c'est tableaux magnifique et de sentir cette atmosphère si chaleureuse lui était agréable . Elle arriva au bout de la salle, et, avec les autres élèves de poudlard, ils se placèrent en demi--cercle autour d'un tabouret sur lequel était placé le choixpeau. La sous-directrice appela les noms des premières années et ceux-ci s'asseyait sur le tabouret et attendait le verdict du choixpeau qui devait décider de la maison dans laquelle ils seraient choisie pour l'année scolaire.
. Lorsque vint enfin son tour d'être appelé, Catrine prit une grande inspiration et s'avança d'un pas sur jusqu'au tabouret où elle s'assit.
-GRYFFONDOR!
Une des tables se mit à applaudir à tout rompre et le cœur de Catrine enfla, elle était à Poudlard et elle avait une maison, Gryffondor elle était heureuse est impatiente.
Un tonnerre d’applaudissements monta de la table des Gryffondor, c’était une bonne Maison, mais elle ne s’y attendait pas du tout ! Elle se leva, le sourire aux lèvres. Puis elle croisa le regard de la fille qui avait été à côté d’elle dans le Poudlard Express. 
Catrine alla s’asseoir tranquillement à table où des filles paraissaient nouvelles elles aussi, l'aventure allez pouvoir commencer.

C’était enfin le moment de franchir pour la première fois les portes de la Grande Salle, une expérience qui avait peuplé les rêves d’Eileen depuis l’arrivée de sa lettre pour Poudlard pendant l’été. La traversée du lac et voir de ses propres yeux le château chassa toute trace de fatigue qu’Eileen éprouvait après ces longues heures de train et elle fut prise d’une envie de sauter de joie mais son éducation la retint de faire quelque chose qui pourrait lui causer de l’embarras.

Cependant, une fois les portes franchies l’immensité de la salle, le nombre d’élèves plus âgés assis aux quatre tables ainsi que la table des professeurs qui dominait l’ensemble fit grande impression sur Eileen dont les émotions devinrent contradictoires. D’un côté, elle était très impatiente d’enfin connaître la maison qui l’accompagnera pendant les sept prochaines années mais de savoir qu’elle allait devoir s’asseoir seule sur le tabouret à la vue de tous et attendre pour une durée indéterminée la décision du Choixpeau lui donnait des sueurs froides de stress. D’autant plus qu’avec un nom de famille comme Worthing l’attente allait être interminable et lui laissera bien le temps de se créer multiples scénarios plus ou moins désastreux, comme le Choixpeau lui annonçant qu’elle n’était pas à la hauteur de Poudlard.

Pendant qu’Eileen était aux prises de ses pensées, la répartition était en train de se dérouler sans encombres avec les différents nouveaux élèves se succédant et rejoignant leurs nouveaux camarades, certains se dirigeant avec bonheur et excitation d’avoir été placé dans telle ou telle maison alors que d’autres semblaient traîner plus des pieds. 
Quand enfin le sous-directeur appela son nom Eileen avait réussi à se calmer légèrement en contemplant le plafond magique ou en se répétant en boucle que si tous les membres de sa famille avaient fait leurs scolarité à Poudlard alors elle aussi elle pouvait le faire. C’est donc la tête haute et le dos bien droit qu’Eileen fit les quelques pas qui la séparait du tabouret. Une fois assise le Choixpeau lui fut déposer sur la tête et c’est là qu’elle entendit une voix dans sa tête :
- Ahh ! Une nouvelle Worthing ! s’exclama le Choixpeau, Un père Serdaigle et une mère Poufsouffle, tous les deux remplis de talents et de passions.
Eileen était plus que jalouse de la mémoire du Choixpeau même si être jalouse d’une relique magique semblait incongru voire ridicule.
-Des traits qui demandent à être nourris chez toi, ainsi qu’une envie de faire ses preuves et beaucoup de ruse, continua-t-il. Je pense que c’est cette maison qui te permettra de t’épanouir et comme ça pas de jaloux, ça sera
- Gryffondor, annonça le chapeau à l’ensemble de la Grande Salle.

Ravie d’être enfin libre de s’asseoir et soulagée d’avoir une maison à elle, Eileen se dépêcha de rejoindre sa table et les autres premières années sous les applaudissements.
Sa vie d’élève à Poudlard pouvait commencer.

Septembre... une flopée de nouveaux élèves se tenaient silencieux devant l'imposante porte de bois de la Grande Salle. Certains échangeaient des regards inquiets, d'autres se chuchotaient des rumeurs à propos d'épreuves qu'ils auraient à passer pour être répartis dans l'une des quatre maisons, et d'autres enfin se tenaient simplement là : silencieux. Artemis s'inscrivait dans cette catégorie. 

Les yeux rivés sur le bout de ses chaussures, le garçon était plus pâle encore qu'à l'accoutumé. Toutes ces histoires d'épreuves, de tests à passer, lui donnaient la chair de poule. Il avait beau avoir avalé la moitié du cursus scolaire à travers les bouquins, il n'était pas dupe : rien ne valait la pratique à la théorie. S'il venait à se retrouver devant une quelconque épreuve aujourd'hui, le jeune homme était convaincu qu'il n'aurait pas à défaire ses bagages avant d'être renvoyé chez lui fissa. 

Lorsque la grande porte de bois s'ouvrit dans un grincement interminable, le garçon prit une profonde inspiration avant de lever enfin le nez du bout de ses chaussures. La Grande Salle portait bien son nom... des dizaines et des dizaines d'élèves semblaient avoir le regard braqué sur la nuée de nouveaux qui traversait toujours sans un mot l'espace qui les séparaient de la table des professeurs. 

Artemis évitait du mieux qu'il le pouvait les regards de ses camarades plus âgés, préférant détailler les tableaux... qui eux aussi semblaient tous le regarder. Il finit donc par avancer en comptant le nombre de bougies qui brillaient dans le ciel artificiel de l'endroit. Ce ne fut que lorsqu'il heurta l'un de ses camarades qu'il se rendit compte que le groupe était à l'arrêt.

Devant eux, le célèbre choixpeau magique s’apprêtait à leur clamer sa toute dernière création. Toujours concentré sur le nombre de bougies, Artemis manqua une bonne partie du chant, jusqu'à ce qu'un couplet ne l'interpelle.



L'esprit rempli de pourquoi ? Voilà qui correspondait bien au jeune homme... sa principale occupation était de poser tout un tas de question autour de lui. Peut-être irait-il alors dans la maison au blason bleu ?

Les premiers élèves étaient appelés pour s'installer sur le petit tabouret. Le choixpeau leur était placé sur le crâne et après quelques instant le nom de leur nouvelle maison était dévoilé au grand jour. Lorsque vint son tour, Artemis approcha tremblotant du tabouret de bois. Quelle sorte d’énigme le choixpeau allait-il bien pouvoir lui poser ? Sur quel genre de question tordue se reposait-il pour baser son jugement ? 

Après quelques secondes seulement, il eut la réponse :


Sautant presque du tabouret, il rendit le choixpeau au professeur qui se tenait là avant de rejoindre en titubant la table affilié à sa nouvelle maison... des pourquoi pleins la tête.

Je courais partout, criant presque à chacune de mes paroles, animée par l'excitation. J'avais des papillons dans le ventre, mon cœur battait plus vite, mes mains étaient moites mais j'avais le sourire jusqu'aux oreilles.

- Allez Papa ! Maman ! On va être en retard !

Le train ne partait que dans une bonne heure, mais qu'importe. J'avais vérifié et revérifié mes bagages une bonne dizaine de fois, réclamant ma baguette à ma mère qui l'avait cachée je ne sais où. Cette fois-ci elle ne pouvait plus me l'interdire. J'avais difficilement attendu le jour J, alors quand enfin elle me l'avait rendue, j'avais doucement ouvert l'écrin, écarté les rubans et caressé le bois de mes doigts avant de la ranger précieusement dans ma valise. Et j'étais maintenant sur le point de partir à la découverte de la fameuse école de Poudlard, excitée à l'idée de pouvoir à mon tour lancer des sortilèges.

Mes parents étaient enfin prêts, enfilant leur veste tandis que j'ouvrais déjà la porte de notre chambre d'hôtel, tirant derrière moi le chariot transportant mes bagages. D'habitude, le service des hôtels s'en occupaient, mais là pas le temps de les appeler, j'étais bien trop excitée. Je pense que mes parents l'avaient compris, car ils n'essayèrent même de me retenir, me laissant pousser l'encombrant chariot jusqu'à l'ascenseur. Une fois à l'intérieur de celui-ci mon père me sourit. "Prête ?" Je réponds par un grand hochement de tête et sourit un peu plus. Je voulais déjà y être.



On était enfin arrivé à King's Cross et tandis que papa se chargeait de pousser un nouveau chariot emprunter à la gare, je cherchai des yeux le Poudlard Express, sans voir le clin d'oeil malicieux que faisait ma mère à mon père. La panique s'empara de moi un instant, quelle heure était-il ? Je m'étais peut-être trompée ? Il partait surement à 10h et non 11h ! J'avais attrapé la main de mon père une fois sur les quais, me hissant sur la pointe des pieds à la recherche de la mythique locomotive dont mère m'avait parlé. Ma mère en profitait pour me taquiner, lançant dans un petit rire "Bon alors Erin, il est où ce train ?" Je m'empressait alors de m'accrocher à son bras, tirant dessus tout en la suppliant de me dire où aller, tandis qu'elle riait de plus bel. Elle m'indiqua du menton la direction à suivre et je passais alors devant elle, imposant le rythme. Alors que j'étais presque arrivée à la voie 10, elle m'arrêta, me montra un groupe d'enfant accompagné de leur parent et me demanda d'observer. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir quand je vis l'un des enfants traverser la barrière métallique et disparaître complètement. J'écarquillais alors les yeux, bouche-bée, immobile quelques secondes avant de sauter sur place, le regard brillant, demandant à mes parents si je pouvais passer la première. Je laissais alors les autres familles passer avant de me lancer à mon tour, non pas sans la peur que je n'y arrive pas. Une inspiration, quelques pas, je ferme les yeux et... J'étais de l'autre côté ! Mon regard balayait l'espace, imprimant la moindre information. Mes parents arrivèrent derrière moi quelques secondes après, posant dans mon dos leur main rassurante. L'aventure démarrait maintenant.



Les au revoir avec mes parents avaient été plus difficile que je ne l'aurai cru, réalisant que pour la toute première fois, j'allais être séparée d'eux. Mais cet épisode avait été bien vite oublié, le trajet m'avait paru bien court, et j'étais maintenant arrivée à l'école de Poudlard. La château était grandiose, démesuré, mystique. Me sentant soudainement toute petite, j'avais suivi le groupe d'élève jusqu'à de grandes portes en bois. Un homme se présenta alors comme étant le sous-directeur de Poudlard et expliqua brièvement le but de la répartition. Tout cela, j'étais au courant, je savais d'ailleurs que Maman avait été Gryffondor, et j'espérais secrètement être comme elle, marcher sur ses traces.

Quand je pénétrai enfin dans la Grande Salle, la boule au ventre revint. Tous ces élèves... Mais comme l'avait dit Mister Lamberts, tout allait bien se passer, pas de raison de s'inquiéter. L'avantage de se nommer Drummond, c'est que mon nom ne tarda pas à être appelé, je me dirigea alors vers le petit tabouret, et on déposa le fameux Choipeaux sur ma tête. Il ne lui que quelques secondes à peine pour crier GRYFFONDOR. Je descendis du tabouret avec le sourire dévoilant toutes mes dents. J'étais si fière de cette maison, celle de ma maman. J'étais absolument certaine que c'était signe que mes années ici allaient être formidable, comme si cette maison était mon porte-bonheur. Maman avait peut-être raison. Notre Maison devenait notre Deuxième Famille.

Ce jour était enfin arrivé... Elle l'avait attendu avec tellement d'impatience. Elle pouvait finalement quitter cet endroit pleins de moldus qui n'arrêtaient pas de la fixer comme si elle était la folle. Oui peut-être mais seulement folle de rage d'être coincée dans cette ville. Le seul endroit où elle se sentait bien était chez elle. Cependant elle ne pouvait pas rester indéfiniment chez elle.
Quand tous les premières années arrivèrent sains et saufs, après un long voyage, devant les portes imposantes de la Grande Salle, ils furent accueillis par un monsieur aux yeux bleus. Elle l'admira dès qu'il ouvrit la bouche pour imposer le silence avec sa voix autoritaire.

“Bienvenue à tous à l’école de Poudlard. Je suis Marty Lamberts, votre sous-directeur pour cette année scolaire.”

Le sous directeur leur expliqua la répartition dans quatre maisons qui les attendait dès leur entrée dans la salle. Une répartition déterminante annonçant réellement le début de leur scolarité à Poudlard. Malgré le fait que la fillette soit informée du fonctionnement de l'école qu'elle intégrait, elle n'avait pas eu le temps de se préoccupé de la maison à laquelle elle serait assignée par le choixpeau. Même si cela pouvait paraître fou de laisser son avenir entre les mains d'un chapeau "vivant", elle était confiante.

Dès que les grandes portes s'ouvrirent, les enfants de onze ans s'engagèrent à la suite du Professeur Lamberts et furent éblouie par la pièce dans laquelle ils viennent de pénétrer. Fantastique. En regardant les bougies, éclairant la pièce, flottées dans les airs, la petite sorcière comprit ce qui manquait dans sa vie à Reading : de la magie partout autour d'elle.

Le sous-directeur expliqua le déroulement de l'attribution des maisons. Elizabeth attendit l'appel de son nom, mais ne perdit pas de temps à observer les lieux ainsi que les personnes présentent autour d'elle, non seulement les premières années mais aussi les autres élèves assis ou encore les professeurs.

Quand Marty Lamberts arriva aux noms de famille commençant par un "S", elle prit conscience que dans quelques minutes, elle ferait partie d'une des quatre maisons, mais laquelle ? Telle était la question, peut-être Gryffondor ? Poufsouffle ? Serdaigle ? Ou Serpentard ? Elle n'en avait aucune idée. Enfin, non, elle savait quelle maison elle pourrait éventuellement intégrée. Mais qu'arriverait-il si elle se trompait ? Après tout le choixpeau la connaissait peut-être mieux qu'elle ne le faisait elle même

“Elizabeth Stevens.”

C'était à elle. Quand elle s'assied sur le tabouret, son ventre se contracta, elle avait peur oui, peur de ne pas être dans la bonne maison, de ne pas être acceptée comme cela a toujours été le cas, d'être méprisée. Pourtant en réalité, pourquoi avait-elle besoin de cette assurance d'être apprécié, alors qu'elle avait toujours réussie à vivre avec le mépris des autres. Tout ce dont elle avait besoin, c'était de réussir, d'arriver à obtenir ce qu'elle voulait, de trouver sa voie. Pour cela, elle ne pouvait compter sur personne, tout ce dont elle avait besoin était d'avoir confiance en elle et en ses capacités, et c'était le cas.

“Serpentard !”

Tous les élèves assis à la table de sa nouvelle maison applaudir et lui laissèrent une petite place pour qu'elle puisse elle aussi s'installer aux côtés de sa nouvelle famille. Elle se sentait enfin chez elle, elle était à sa place. Espérons que ce sentiment ne change pas de si tôt...