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26 déc. 2018, 02:30
Vengeance vengeance {RP Rufus Williams}
Il était clair qu’elle ne sentait pas la rose. Déjà que la vase humide n’arrangeait rien mais alors la vase séchée c’était encore pire : un espèce de relent de chou bouilli, beaucoup trop salé, l’entourait et la prenait à la gorge, c’était immonde. Dès qu’elle se retrouverait dans le dortoir, elle ferait tout pour prendre un bon bain bien chaud et bien long, parfum framboise. Ou pomme, elle hésitait encore. Bref. Dans tous les cas, elle n’avait plus l’énergie de se disputer ou de massacrer Rufus, c’était beaucoup trop d’émotions pour elle maintenant… Et puis la beauté, la douceur et la chaleur de cette flamme bleue qui dansait dans son bocal la rendait légèrement somnolente. N’empêche que sa courbette, il pouvait se la mettre dans le nez jusqu’aux coudes ! Grognant et lui tirant la langue alors qu’il la remerciait en se moquant magistralement d’elle, elle renifla et éternua bruyamment en se frottant le nez.

« J’suis bonne pour une bonne dose de pimentine moi... »

C’était sûr que ça sentait le rhume à plein nez. Enfin façon de parler.

« Y’a pas que pour cette année que tu vas fiche la paix mais toutes les autres aussi ! »

Grognant de nouveau, elle le fusilla du regard avant de serrer ses poings dans ses poches, une moue boudeuse aux lèvres.

« Quant à ton humour… J’imagine que personne ne peut être parfait... »

Dubitative, elle le toisa des pieds à la tête avec hauteur avant de renifler peu gracieusement, frissonnant toujours un peu.

« Hmmm non c’est bon… J’en veux pas de ton biscuit… J’en ai marre de puer de le rat crevé bouilli et j’ai froid… J’pense que je vais surtout rentrer dans mon dortoir prendre un bon bain. Mais t’inquiète pas je t’ai à l’oeil alors t’as intérêt à être sage. »

Elle lui tira la langue avant de serrer de plus belle ses vêtements autour d’elle pour conserver la chaleur. Faudra pas qu’elle oublie d’aller à l’infirmerie pour une Pimentine d’ailleurs...

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

29 déc. 2018, 15:46
Vengeance vengeance {RP Rufus Williams}
Irisia grognait et éternuait. Elle était bonne pour une petite pimentine et une dose de parfum. Prenant le peu de responsabilité qu'il avait dans cette affaire, Rufus dit:

-Bon tu viens ! Je t'emmène à l'infirmerie. je n'ai pas envie que moi ou un de mes fauteuils préférés te servent de mouchoir ! dit-il sur un ton de dégoût.

en réalité, Rufus avait plus envie de voir Irisia avec de la fumée qui lui sort des oreilles. Ca lui donnerait une raison de plus pour ce moquer d'elle- chose qui ne fera pas, cela va de soi. En fait, Rufus avait légèrement pitié d'Irisia. Quand on y pense c'est elle qui a voulue se venger de Rufus et c'est elle qui est recouverte de vase puante de la tête au pied ( qui avait soi-dit-en-passant durcie ce qui lui donnait l'air d'être recouverte d'une peau d'éléphant) et qui était bonne pour un passage à l'infirmerie. Alors que Rufus, lui, n'a juste été obligé d'aller se servir à manger directement aux cuisines pendant, aller quoi, deux jours ? Vraiment la vengeance d'Irisia était raté. Elle en avait plus souffert que lui ce qui veut tout dire.

-Aller viens je t'emmène.dit-il sur un ton impatient. Si tu te dépèche tu pourras garder la flamme si tu veux, je sais en faire d'autres mais lève toi ou je t'y fait flotter !

Classée..
Dernière modification par Rufus Williams le 26 févr. 2019, 22:42, modifié 1 fois.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

06 janv. 2019, 22:17
Vengeance vengeance {RP Rufus Williams}
Non mais ce qu’il pouvait être pédant ! D’où est-ce qu’il la toisait avec hauteur, façon grand seigneur courroucé ?! Plissant dangereusement les yeux, la rousse le fusilla du regard en pointant le doigt vers lui, menaçante.

« Tu me parles sur un autre ton ! C’est toi et ton fumos qui m’ont fait me retrouver dans le lac ! »

Grognant, elle garda ses mains autour de cette petite flamme de bougie, espérant que sa douce chaleur finisse par éloigner le rhume qui semblait dangereusement la guetter. Et la perspective de boire de la Pimentine en guise de prévention l’enchantait encore moins… C’était sûr que si elle était définitivement malade, l’autre pitiponk moisi allait faire la fête, lançant serpentins et cotillons pour célébrer l’évènement. Fallait quand même avouer qu’avoir des cafards dans son alimentation n’était pas très engageant… C’était lui aussi avec son humour à deux mornilles ! Si jamais il osait ne serait-ce que lancer des sculptures en papier crépon parce qu’elle était souffrante, Irisia n’hésitera pas une seule seconde à les transformer en paillettes avant de l’étrangler pour lui apprendre la décence.

Ce type l’énervait… Soufflant laborieusement sans cesser de frissonner de froid, l’irlandaise finit par se diriger vers le château en grimaçant, un mal de tête commençant à pulser entre ses oreilles. Vivement son lit bien chaud…

« Au cas où t’es yeux de strangulots sont aveugles, je suis déjà en route pour l’infirmerie ! Continue de me chauffer et je t’enterre vivement dans une tourbière abandonnée ! »

Irisia grinça des dents en le foudroyant une nouvelle fois du regard, remontant à pas lent le parc avant de franchir les portes du château. Elle était le point de mire de tous… Elle pouvait sentir leur regard parcourir son corps, entendre leurs murmures alors qu’ils la toisaient en la pointant du doigt. Oui et alors quoi ?! Ça ne leur était jamais arrivé de tomber dans le lac et d’y sortir couvert de vase ?! Eux aussi elle tenta de les tuer avec ses yeux, grimpant les escaliers pour se retrouver dans l’infirmerie en claquant des dents. Elle avait l’air tellement ridicule à présent…

Irisia expliqua brièvement sa situation avant de laisser l’infirmière s’occuper d’elle, fixant la Pimentine (comme prévu…) dans un verre qu’on lui tendait. La fabriquer ? Aucun souci. La consommer ? Hmmm est-on forcément dans l’obligation… De toute évidence oui. Un lourd soupire se mourra sur ses lèvres avant que l’irlandaise n’inspire profondément puis avale cul sec la potion ! La sensation de chaleur se glissa le long de son œsophage avant de se lover dans son estomac, chauffant de plus en plus, la faisant transpirer et rougir avant qu’elle n’ait l’impression de se transformer en cocotte minute. La pression fut trop fort et elle ferma les yeux en couinant alors que des jets de vapeurs sortit de ses oreilles dans un petit sifflement de train à vapeur. Quelle humiliation alors que Rufus ne l’avait pas quitté d’une semelle…

Vaseuse, transpirante, puante, Irisia remercia vaguement l’infirmière et marcha en vacillant, s’éventant en haletant. C’qui faisait chaud…

« Maintenant, tu fais c’que tu veux, mais là je rentre au dortoir… J’en peux plus... »

Beaucoup trop d’émotions pour la rousse… Tant bien que mal, elle descendit laborieusement les étages, direction son dortoir, sa chambre mais surtout d’abord la salle de bain. Et enfin, la Pierre Philosophale absolue : son lit.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp