Inscription
Connexion
31 déc. 2018, 16:02
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
Les mots souligné sont pour une mission de la Cabane de Cristal

*Merde !*
Et oui, il fallait être plus rapide Greenwood.
Greenwood, c'était ainsi que la chieuse t'avait appelé. Greenwood, le nom de famille de ton frère... Greenwood, le nom de famille de ta mère... Greenwood, le nom de famille de ton père. Greenwood, ton nom de famille.
Qu'elle insolente ! *Si elle savait de qui elle prononçait le nom de famille cette... Et puis d'abord, d'où elle connaît mon nom de famille ?*
Ce nom de famille, c'était le tien, c'était celui de ta famille, celui de Papa.
*Papa*

Alors tu regardais l'autre, celle à la figure de glace, celle qui avait failli déraper dans la flaque d'il y a quelques minutes. Elle était intrigante, tu voulais, enfin pardon, tu devais finir votre discussion. Mais la petite chieuse, vous gênait, avec sa vie en rose et sa tête à claques.

Tu repensais à ta colère de l'autre jour, celle qui avait jailli dans les toilettes des filles, face à une deuxième année de Serdaigle. Tu ne voulais en aucun cas recommencer, et encore moins ici, devant tout le monde.

Ton coeur était comme une balance. *Lui foutre une dernière raclée pour l'anéantir ou se calmer ?* Tu décidas de choisir la deuxième, l'option la plus sage, car quelques professeurs commentaient déjà à jeter des regards curieux vers votre coin de la table.
Tu léchas la mousse que tu avais en pleine face, pris un coin du "costume" de la chieuse, t'essuyas le visage avec, ramassas le chapeau, lui rendis ses moufles et la regardas droit dans les yeux.

"Ecoute, petite chieuse. Ce qu'on fait là, c'est que des gamineries. *Jeu de main, jeu de vilain* Alors maintenant que tu t'es bien amusée à me lancer mon dessert en pleine face, tu vas calmement retourner t'assoir à ta place, et tu vas nous laisser finir notre discussion, s'il te plait"

Cette dernière formule, ce s'il te plait n'avait rien de gentil. Oh non, comme tu étais douée pour l'hypocrisie ! *Petit monstre hypocrite* Mais en même temps, elle était chiante à la fin, elle avait tout gâché avec sa voix criarde.

Tu te tournas donc vers la fille à la figure de glace, soufflas et continuas, presque en chuchotant.

"Du coup, on disait quoi déjà ? Ah oui, que Poudlard c'est d'la merde. Que le monde est une gigantesque prison d'obligations et que... Décidément, cette "bagarre" t'avait changé les idées. Ah oui, et que les souvenirs c'est d'la merde aussi, qu'on finit tous par se noyer dans nos souvenirs."

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
31 déc. 2018, 16:55
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
Image
Kate Lawrence
11 ans, Poufsouffle


« s'il te plait, » cracha la fille avec condescendance. *J'vais t'tuer pauv' naze !*, m'énervé-je. Mes moufles noires de jais étaient encore tâchées par la mousse dégueulasse que j'avais jeté à la face de l'autre, et je les enlevais pour les fourrer dans mes poches, reculant lentement en prenant garde de ne pas glisser dans la flaque qui m'avait fait m'étaler à terre tout à l'heure. Mon ventre se serra lentement, et j'eus un instant peur que mon estomac ne balance et que je défaillisse devant les deux filles. Je me rendais seulement compte que je n'avais rien pu avaler, trop occupée à contempler l'échange entre Thalia et Greenwood ; il faudrait que je demande à bouffer à un elfe tout à l'heure. Je reculais, certes, mais je fixais toujours l'autre droit dans les yeux avec détermination et défi, et tout à coup, un sourire étira lentement mes lèvres. Ah ! elle avait peur, ou quoi, Greenwood ? Ma bouche rieuse était un joli moyen de la défier, de me moquer sans être agressive. *Sale petite peste !*, craché-je en silence ; mais à l'extérieur, je ne laissais plus paraitre qu'un sourire condescendant, effaçant de mon visage la haine qui le déformait quelques instants plus tôt.

Je jetais sur la table le chapeau qu'elle m'avait lancé tout à l'heure, avec un signe de tête qui voulait dire : tiens, c'est à toi. Je ne digérais toujours pas la remarque sur mon soi-disant costume ; ah ! elle aurait dit autre chose si elle m'avait vu avec des vêtements convenables, car j'étais bien obligée d'admettre que cette cape et cette robe, comme toutes les autres, étaient absolument inconfortables. Un jean déchiré, un tee-shirt et une veste de cuir auraient été bien plus confortables ; de mes habits de rock qui ne me quittaient jamais depuis un mois et demi, je n'avais gardé que mes bracelets, dissimulés sous mes manches.
Jouant avec ma mèche rouge, je fis quelques pas et me plantais devant Greenwood, à l'autre extrémité de la table.

« Tu as peur, petite fille ?, déclaré-je d'un ton gentil. *J'vais t'faire payer tes remarques de la dernière fois, Harriet Greenwood* Dans ce cas, très bien, ne nous battons pas, Greenwood. Mais j'ai pas l'intention de r'tourner à ma place, tu sais. J'suis très bien ici. »

Sur ses mots, j'attrapais une chaise et m'assis, juste à côté de Thalia. Je lui décochais d'ailleurs un regard fier ; j'espérais que je m'étais montrée à la hauteur et que je l'avais impressionnée, cette fois. Juste cette fois.



Lawrence était de plus en plus surprenante, et moi je souriais dans mon coin, amusée par tout cela. Le regard que me jeta la gamine me retourna l'estomac ; qu'est-ce qu'elle voulait ? *J'm'en fous d'toi, Lawrence !*, répliqué-je. J'avais l'impression que pour elle, c'était un test, quelque chose pour que je sois fière d'elle. Elle pouvait toujours courir ; quoique, elle était marrante. J'avais retrouvée la gamine intrépide que j'avais croisée cette journée d'été là, et je devais dire que j'en étais heureuse. Je ne l'avais presque pas croisé depuis qu'elle s'était teint cette mèche comme une débile ; peut-être que son nouveau look idiot lui donnait du courage — mais si c'était vrai, c'était franchement... naze.

Malgré moi, je lui adressais un léger sourire, qui la fit aussitôt se redresser et sourire encore plus puissamment. Mais moi, je fus immédiatement rappelée à la réalité par l'Imprudente. *Qu'est c'que t'as ?*, questionné-je en pensée avant de répliquer froidement, en cachant mon intérêt.

« On se noie dans nos souvenirs parce qu'on est si désespérés qu'on tente de ne plus y penser ; et comme cette foutue Vie fait l'contraire de c'qu'on veut, on meurt étouffés dans nos souvenirs de douleur..., j'étouffais, comme je le disais. C'est ça, l'Jeu... alors moi, j'Joue à ma manière. J'Joue comme j'veux. J'respecte pas toutes les règles, parce que j'm'en fous. »

Je sens Lawrence qui se tend ; ça l'intéresse. Elle m'entend enfin parler, elle sent que c'est de plus en plus personnel, qu'on s'approche de ce que je ne veux jamais lui dire. *T'es contente ?*, questionné-je en souriant sans vraiment savoir pourquoi. « Pourquoi tu lui parles à elle ?, » me demande soudainement Lawrence en se penchant pour me parler dans l'oreille.
*Dégage !* Je la repousse aussitôt.
Mais c'est vrai. Pourquoi je parle à l'Imprudente, tiens ?

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
24 janv. 2019, 17:58
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
La chieuse essayait maintenant de faire la fière, comme si te défier était une quête, quelque chose à accomplir. *T'ain, elle est chiante à la fin*

"Dans ce cas, très bien, ne nous battons pas, Greenwood."

En fait, je crois qu'elle pensait vraiment que tu avais peur. *J'ai pas peur de toi, sale détraqueur* Tu voulais simplement pas te battre, parce que se battre, c'est nul, ridicule, et puis ça sert à rien.
Je crois qu'à ce moment-là, tu avais décidé de m'écouter, pour une fois. Franchement, qui aurait imaginé que tu refuserais de te battre ? Certainement pas moi ! Peut-être que c'est parce que tout le monde s'était retourné vers vous, ou parce que cette gamine ne valait pas la peine que tu t'intéresses à elle, et encore moins que tu te battes avec elle... ou peut-être que c'est simplement les paroles du visage de glace qui avaient fait écho.
*Tous des gamins inutiles et fades*
Oui, il s'était déroulé de nombreux événements perturbateurs entre le moment où ces mots étaient sortis de ses lèvres glacées, qui t'avaient fait oublier beaucoup de choses, mais ça... Ça, ces mots étaient restés dans ta tête, et y redonnaient depuis tout à l'heure.
*Elle, gamine inutile et fade... c'est sur. Moi, gamine inutile et fade... peut-être... mais pas aussi inutile et fade que la chieuse*


"Mais j'ai pas l'intention de r'tourner à ma place, tu sais. J'suis très bien ici."

*T'ain c'est pas vrai*

Tu soupiras, levas les yeux au ciel et reprit, la regardant dans les yeux, l'air sérieux et autoritaire.
Tu ne lâchais pas son regard, ne soufflais pas, ne bougeais pas.

"Se battre, c'est nul. Ça sert à rien. C'est un truc de gamin, de gamin inutile et fade. Je suis peut-être une gamine inutile et fade, mais pas autant que toi."

Tu réfléchissais, tu ne pourrais pas la faire partir, elle était bien trop chiante pour cela.

"Si tu veux rester, très bien. Mais saches que tu fais chier. Tu la fais chier elle et tu me fais chier moi. Alors si tu veux faire ton intéressante, tu peux aller voir d'autres gens parce que moi, les intéressantes, ça m'intéresse pas.
Je dis rien, simplement que c'est pas comme ça que tu vas te faire des potes. C'est pas comme ça que tu vas grandir."


C'était bien dit, aucune raison qu'elle ne se remette à crier, aucune raison qu'elle t'injure. Juste une raison qu'elle réfléchisse.
Tu te retournas et lanças un regard noir à toutes les petites têtes à claques qui s'étaient retournées pour faire les commères. *Y'a rien d'intéressant ici, allez voir ailleurs* Mais tu n'eus même pas besoin de le dire, puisqu'ils retournèrent à leur diner en baissent les yeux.

D'ailleurs, en parlant de diner, tu n'avais rien avalé mais tu t'en fichais maintenant, tu n'avais plus faim.

Tu te retournas vers la fille au visage de pierre et perçus quelques-unes de ces paroles.

"C'est ça, l'Jeu... alors moi, j'Joue à ma manière. J'Joue comme j'veux. J'respecte pas toutes les règles, parce que j'm'en fous."

Ah, si seulement tu avais pu jouer avec tes propres règles toi... déjà, Papa ne... *NON, pas Papa, j'men fous* Déjà, tu n'aurais pas eu cette réaction.

Mais aujourd'hui, tu avais décidé de jouer avec tes propres règles. C'est pourquoi tu ne t'étais pas battue, c'est pourquoi tu te contentais d'ignorer la chieuse, c'est pourquoi... c'est pourquoi tu t'adressais à cette fille dont tu ne comprenais pas tous les mots, à cette fille si... bizarre... si... intrigante.
Alors tu t'approchas d'elle et lui chuchotas tout bas, de sorte qu'elle puisse être la seule à entendre tes mots.

"Dans les jeux, y a toujours des règles. Mais elles servent à rien. Moi, j'men fous, je les jettes au feu.
Les souvenirs, c'est rien que des souffrances que l'on ne peut contrôler. Personne peut les contrôler. Mais c'est ce qui nous fait vivre. Et c'est que lorsque l'on a réussit à les vaincre qu'on est plus un gamin inutile et fade."

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
24 janv. 2019, 18:34
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
« Se battre, c'est nul. Ça sert à rien. C’est un truc de gamin, de gamin inutile et fade. Je suis peut-être une gamine inutile et fade, mais pas autant que toi. »

Ma bouche se tord en entendant les paroles idiotes de Greenwood. Se battre ne sert pas à rien. Se battre, c’est idiot, mais c’est une impulsion dévastatrice à laquelle il est impossible de résister et qui peut, dans de rares cas, régler les choses. *Tsss*, sifflé-je en pensée. Si elle continuait ainsi, la Voleuse allait baisser grandement dans mon estime.

« Si tu veux rester, très bien. Mais saches que tu fais chier. Tu la fais chier elle et tu me fais chier moi. Alors si tu veux faire ton intéressante, tu peux aller voir d'autres gens parce que moi, les intéressantes, ça m'intéresse pas.
Je dis rien, simplement que c'est pas comme ça que tu vas te faire des potes. C'est pas comme ça que tu vas grandir.
»

*Idiote*. Intérieurement, je me mis à frémir de haine. Elle n’a pas à parler pour moi. Personne n’a à parler pour moi. Et le pire, c’est qu’elle n’a pas tout à fait tord. Ce n’est pas comme ça que Lawrence va se faire des amis, et je n’ai pas envie qu’elle fasse son intéressante. *Mais est-ce qu’elle fait vraiment son intéressante ?*. Elle est juste venue pour se mêler de ce qui ne la regardait pas, à son habitude. Et, surtout, est-ce qu’elle me fait chier ? Un peu. Certes, un peu. Mais pas plus que l’Imprudente. Parce qu’elle me fait rire, avec ses manières de gamine innocente.

En songeant à ce qu’a dit Greenwood sur les gamins inutiles et fades, je me dis que Lawrence ne va rien comprendre. Elles vont bien ensemble, ces deux là : une petite fille pleine d’énergie, fougueuse et soûlante, une autre qui se croit toute permis, qui croit tout savoir.

« Dans les jeux, y a toujours des règles. Mais elles servent à rien. Moi, j'men fous, je les jettes au feu.
Les souvenirs, c'est rien que des souffrances que l'on ne peut contrôler. Personne peut les contrôler. Mais c'est ce qui nous fait vivre. Et c'est que lorsque l'on a réussit à les vaincre qu'on est plus un gamin inutile et fade.
»

*Idiote*, ressassé-je. Greenwood non plus ne comprend rien. Elle n’est pas si prometteuse. Elle me rappelle des Autres en qui j’ai placé des espoirs, avant d’être déçue. Son blabla sur les souvenirs est idiot. À part le fait que ce sont des souffrances incontrôlables. Parce que personne, personne, ne peut cesser d’être inutile et fade. Mais elle, elle est encore innocente, elle croit qu’elle peut y échapper. *Idiote*. Mais avant que je puisse refroidir violemment ses espoirs, Lawrence me coupe.

« Se battre ne sert peut-être à rien mais semblerait être la seule et unique manière de faire ravaler les injures des idiotes telle que toi, Greenwood. Et je fais pas mon intéressante. Quant à mes amis, j’en ai, Harriet. Ouais, j’en ai, et des plus sympathiques que toi. » sourit Lawrence. *Mmh ?*. Je fronce les sourcils et l’écoute plus attentivement. « Je suis p’t’être inutile et fade, ouais. J’en sais rien, j’m’en fous un peu. Tout comme j’en ai rien à faire de tes paroles débiles. Mais toi, Greenwood, tu n’as pas à dire que tu l’es moins que moi. Parce que tu n’me connais pas, et que tu es une sale petite égoïste qui se croit supérieure ! »

Sourire. Elle n’a finalement pas tord. En fait, elle a compris. Et elle lève la tête en se mordant légèrement la lèvre, et me sourit elle aussi. Ses yeux noirs semblent me dire : t’as vu ? T’as vu comme j’suis forte ? Puis elle détourne son regard en voyant que je n’esquisse aucun geste, mais elle sourit toujours, comme pour me dire : ‘fin, je sais qu’tu t’en fiches. Mais j’perds pas espoir.
Soudainement, je prends la parole :

« Greenwood. »

Ma voix est glaciale, coupante. Je parle lentement, à voix moyenne. Il est temps de faire comprendre à cette petite Imprudente ce qu’elle vaut.

« Ne parle plus jamais en mon nom, sale petite Imprudente. Certes, Lawrence me fait chier, mais... oh, j’m’en fous, ‘fin, P’pa sait que j’veillerais pas sur elle comme ils m’ont d’mandé, c’est pas une surprise. Elle a l’droit d’s’amener quand elle veut, mais ça change rien au fait qu’elle m’fait chier, ouais, craché-je. Elle m’énerve, mais elle est marrante. Peut-être même que... *non*. Si, je commence à l’apprécier. Elle est drôle. Mais si elle veut rester, elle reste, d’toute façon elle comprendra rien. Toi non plus, tu comprends rien. »

Les yeux de Kate étincellent lorsqu’elle voit que, pour la première fois, je prends sa défense. *Pas qu’j’t’aime bien, mais j’peux définitivement pas supporter qu’on parle en mon nom*, songé-je. Sale petite Voleuse qui croit savoir ce que je pense. Je la regarde à nouveau, avant de commenter ses paroles idiotes.

« Nan, tu comprends rien du tout, craché-je, triomphante. Aujourd’hui, je ne suis pas pitoyable, pas comme face à Aelle. Personne peut arrêter d’être inutile et fade. Personne peut vaincre les souvenirs. On peut juste vivre avec. On peut rien gagner du tout, on peut pas créer nos propres règles. »

Je tranche, mes Mots fouettent. C’est une petite idiote, et je n’ai pas l’intention de lui apprendre la vie, juste de la remettre à sa place. Mes lèvres pourraient trembler si je leur en laissais le temps, mais je reprends immédiatement :

« On peut juste les contourner. Mais l’mieux, c’est d’défoncer les Autres qui s’mettent sur notre chemin. On les déglingue, et c’est plus simple. Y’a moins d’règles à contourner. »

*Et toi, si tu continues, j’vais t’déglinguer !*, ris-je en pensée. C’est vrai ; tout à l’heure, elle était intéressante, mais là, elle commence à être franchement naze. Malgré tout, j’aimerais bien qu’elle redevienne pertinente. Ce serait foutrement bien.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
24 janv. 2019, 19:09
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
L'autre, la chieuse... *M'en fout* Tu décides de ne t'intéresser plus qu'à celle au visage de glace.
En fait, celle au visage de glace... *M'en fout aussi*
Tu n'écoutes même plus leurs paroles, tu ne les écoutes même plus, ni l'une, ni l'autre.

Tu ne sais plus où tu es. Tu es perdue, perdue comme le jour où... perdue. C'est vrai, au final, qui es-tu ? Que fais-tu là ? Pourquoi parles-tu à ces deux filles ? *La première, c'est parce qu'elle est intrigante, la deuxième, ch'ais pas, c'est pas c'que j'voulais. J'voulais juste discuter avec l'autre je...*
Tu n'en peux plus. Tu vas exploser. Tu ne contrôles plus rien, c'est fini.
Tout est fini.

Tu fermes les yeux. Tes mains glacées viennent couvrir tes yeux. Tes coudes se posent sur le bois de la table. Ta tête se baisse.
Tu souffles.
Tu souffres.

*Maman, aide-moi.
Maman, je souffre*


"... P’pa... "

*Papa*
Une larme salée, une larme amère, vient se déposer doucement sur la table. Entre tes coudes.

Tu pleures.
Tu meurs.


"Nan, tu comprends rien du tout"

Tu relèves la tête, regarde la fille à la face de glace.

*Tu ne comprends rien*

Sans essuyer tes larmes, tu respires.

"Si. Je comprends. C'est toi qui ne comprends pas. C'est que lorsque l'on a réussi à les vaincre qu'on est plus un gamin inutile et fade, donc ça n'arrivera pas puisque personne ne peut les vaincre. C'est ce que j'ai dit."

Tu attends. Tu es une gamine ignorante, tu le sais, mais tu détestes qu'elle te traite de la même façon que l'autre, le pot de colle qui n'a pas bougé depuis quelques instants.
Tu ne comprends rien.
Rien.
Personne ne comprend rien.

C'est comme ça, personne n'a son mot à dire, on a tous notre rôle à jouer, c'est tout. On est que des pions.

"On peut rien gagner du tout, on peut pas créer nos propres règles."

Tu réfléchis. Papa, Papa a bien contourné les règles. Amy a bien contourné les règles, elle. Elle a bien réussi à partir, à arrêter de souffrir. Grâce à toi ou plutôt à cause de toi, petite gamine imprudente.

"On peut, c'est ce que je pense. Certaines personnes le peuvent. C'est inscrit dans leurs règles à elle car chacun a des règles différentes, après il en fait ce qu'il veut. Il peut essayer de les contourner ou simplement les suivre. C'est plus dur pour certains, plus facile pour d'autres. À moins que ce soit dans leurs règles, qu'ils ne l'aient pas choisi, qu'ils n'aient pas décidé de partir."

Même toi, tu ne comprenais pas tout ce que tu disais. Mais peu importe.
Dernière modification par Harriet Greenwood le 03 avr. 2019, 16:31, modifié 1 fois.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
25 janv. 2019, 16:51
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
« Un destin, ça se tord, ça se plie, ça se brise, s'il faut »
— Pierre Bottero —




L’Autre se replie sur elle même. Et au fond de moi, vient la Terreur. Elle débarque, lentement, s’infiltre dans mon Être et ricane. L’Autre parle, lentement. Je l’entends sans l’entendre ; je l’entends sans l’écouter. Ses Mots sont lointains, presque inexistants. Ils résonnent lentement dans mon Âme, doucement mais clairement, tels le gong funeste marquant une pause dans le Jeu de la Vie. Une pause... non, pas une pause. C’est une action, une péripétie. Je le réalise soudainement, et ça devient logique dans mon esprit. C’est une action, mais aussi une pause ; un ralentissement, une accélération.

*Une Valse*.

C’est cela ; c’est une Valse. Une Valse au ralenti, lente et fascinante.

Je crois que Kate a disparu. Je crois que l’appeler ainsi n’a plus d’importance.
Je crois que je n’entends plus Harriet. Je crois que c’est parce que les Mots ne veulent rien dire.

Je souffre en silence.
En écoutant l’Intensité des paroles. Pas les Mots prononcés, mais justement ceux gardés à l’intérieur. Aujourd’hui, ils sont puissants. Ils me terrifient.

Je souffre et je n’écoute pas les paroles sans sens d’Harriet Greenwood. Elles ne m’intéressent pas. Non, toute mon attention est concentrée sur cette tache, sur la table. Cette tache qui s’étend, encore et encore. Mon regard remonte le long du filet d’eau léger qui coule, et tombe dans les Perles de la petite fille qu’est Harriet Greenwood, l’Imprudente Voleuse si incompréhensible. Elles sont bleus, d’un bleu ciel dérangeant. Presque délavé par le poids de la Tristesse ; entité d’émotion envahissant la gamine.

*Pourquoi tu pleures ?*.

Parce que c’est bien ça.
Une larme.
Une larme de cristal, parfaite.
Suivie d’autres larmes, d’autres diamants dégoulinants le long des joues pâles de l’Imprudente.

C’est un sourire, un sourire glacial et pourtant si empli d’émotions, qui étire lentement mes lèvres. La petite fille ne comprend pas. Elle ne comprend pas mon sourire, j’en suis sûre. Je crois que je m’en fiche. Ouais, j’en ai rien à faire. *Non...*, répliqué-je. C’est même au cœur de la question : comprend-t-elle mon sourire ? La réponse est évidente : non.

Elle ne comprend pas mon sourire, tout comme je ne comprends pas ses larmes.

La question, désormais, est autre. Va-t-elle accepter mon sourire, comme j’accepte ses larmes ?



Pourquoi tu pleures ?

Mon sourire flotte sur mes lèvres, presque inconsistant. Rempart fantôme devant la Terreur.
*J’sais pas*.

J’aime pas t’voir pleurer.

Je ne veux pas entendre Aelle ! C’est Aelle qui me parle, et je ne veux pas. Pas maintenant.

Sois pas pitoyable.

Du froid trace un chemin sale sur ma joue. Une larme, une seule. Qui se perd dans mon sourire.

J’ai pas b’soin d’me moquer des gens

De toute façon, mes Rêves sont brisés. Aelle s’est fait chassée par ma voix.

Bonjour, Harriet

Il faut tout recommencer depuis le début.

Moi c’est Thalia, et je hais mon prénom parce qu’il ne veut rien dire

Ma main se tend pour se poser sur celle de l’Imprudente, doucement.
Réconfort.



Alors, s'est-elle rattrapée, ta Protégée, dans le cœur de Thalia, selon toi ?

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
03 avr. 2019, 17:15
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
*Fais chier putain*
Tu souffles.
Tu souffres.


À cet instant-là, tu aurais voulu t'en aller. T'en aller loin de cette figure de glace, t'en aller loin de ce château de merde. Partir loin de ce monde, loin de cette vie. Partir quelque part où les gens qui ont fini leur vie, qui ont fini la partie du Jeu, s'en vont, loin. Dans le noir, le Néant.

T'enfuir.
Pour arrêter de souffrir.
Faire une pause.
Le temps d'une réflexion.
De quelques notes.
Quelques paroles.


Blizzard
Tu n'es même plus capable de penser, de réfléchir, d'écouter. Tu entends une mélodie. Une mélodie qui te fait souffrir, une mélodie qui... *STOP*
Vent. Tempête. Naufrage. Blizzard. Ta tête tourne, des cascades couvrent maintenant tes joues, et pour une fois tu n'essaies pas de lutter contre tes larmes. Elles coulent, telles des perles d'eau salées, et s'écrasent sur la table, en bas de la falaise, pour rejoindre la mer qui se forme. Pour mourir, pour quitter.

*Fais chier l'Blizzard putain ! Laisse moi*


Tes yeux restent fermés, la mélodie est de plus en plus forte, de plus en plus douloureuse. Tout devient flou. Un homme, une gamine. Ensemble. De la musique. Des paroles. Du chant.
Silence.
C'est beau, c'est douloureux. Comme morte, tu souffres. Ta tête tourne de plus en plus vite. Tout est de plus en plus flou. La mer se remplit peu à peu.
Respire.
Souffle.
Calme-toi.

Tout va bien. Silence.

Contact.
Une main te touche. Une main gelée. Elle se pose sur la tienne pour te ramener à la réalité. Comme pour te rattraper au dernier moment, te rattraper au bord du gouffre. Tu ouvres les yeux.
Éclair de lumière, de clarté.
Brouhaha infernal, voix de gamins.
Mouvements de tous côtés.
Sourire.

Un sourire, un sourire te fait face. C'est le sourire de la figure de glace. Un sourire incompréhensible, bien trop étrange et bizarre.
Bizarre.
Blizzard.
*STOP*

Tes yeux se rouvrent. Même lumière, même brouhaha, mêmes mouvements, même sourire. Même visage de pierre.
Tu ne comprends pas, tu ne comprends pas ce sourire. Tu regardes sa main sur la tienne, qui tremble.
Tes yeux se tournent vers le visage de glace qui te prend la main sans raison. *Pourquoi ?*

Mais tu ne voulais pas comprendre, non, et après tout elle avait accepté tes larmes donc tu acceptais son sourire. Tu voulais juste disparaître, alors, sans enlever la main de la gamine de la tienne, tu posas ta tête contre la surface rugueuse de la table et fermas les yeux.

Sérieusement... je ne sais pas, j'aimerais bien, donc je l'espère.
Fin de l'Instant pour mon Harriet.
Merci pour cet Écrit, Plume, je serai ravie d'écrire de nouveau avec toi un jour.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !