Inscription
Connexion
26 mai 2019, 16:15
 Théâtre  Amour sincère
Il fallait donc poursuivre ce rêve pour la prochaine scène mais l'orienter vers une atmosphère plus sombre pour arriver à une scène cauchemardesque, une scène remplie de quiproquos, de maladresses. Elle réfléchit quelques instants à comment pourrait-elle introduire ça, pour la première fois de toute la pièce elle séchait, elle n'était pas inspirée. Elle avait peur de ne pas trouver les perches pour donner de quoi rebondir à Sigmund. Elle se rendait compte à cet instant précis que l'improvisation n'était pas un art si aisé. Elle respira, souffla et monta sur la scène avec son partenaire. Advienne que pourra.

Enguerrand (d'une voix enjouée, tirant sa dulcinée par sa main) :
- Viens avec moi Clothilde.... euh Cluny.... euh Cunéguonde ?

Enguerrand (en aparté) :
- Mince que m'arrive-t'il ?! Pourvu qu'elle n'est pas entendue mon erreur, vite enchaîne !

Enguerrand (reprenant sa voix enjouée) :
- Ma belle sauterelle, allons nous promener ensemble, manger des fraises....

Enguerrand (se souvenant qu'elle est allergique à ça):
- Enfin non pas des fraises le fruit, des fraises en bonbon sans fraises bien évidemment....Enfin ça ou autre chose, l'importance c'est d'être à deux, n'est-ce pas Cunéguanda, euh Cunéguonde.

Enguerrand (en aparté) :
- Mais que m'arrive-t'il ? Mince.... suis-je devenu subitement sot?!

Enguerrand (tentant de cacher son trouble) :
- Tu ne trouves pas que nous sommes bien ensemble ! Tu es vraiment la plus belle de toute ma collection ! L'unique, celle que j'aime le plus !!!!


Arwen se tut, en espérant que son partenaire aurait de quoi répondre. Mauvaise, elle avait été mauvaise comme son personnage, décidément, elle avait une réelle panne d'inspiration pour le coup...

"La vie ce n'est pas attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie sans penser."
"La gentillesse est la noblesse de l'intelligence.
"La vengeance est le plaisir des âmes faibles, étroites et mesquines."
26 mai 2019, 20:56
 Théâtre  Amour sincère
Sigmund s'amusait bien. C'était une chouette idée, de participer au théâtre. Il ne put s'empêcher de sourire lorsque le jeune garçon leur indiqua que le rêve devait se terminer en cauchemar. Soit, voilà que cela prenait une tournure intéressante ! Les deux professeurs montèrent à nouveau sur scène. C'était Arwen qui entamait la scène, et le sorcier peinait à ne pas sourire à ses répliques. Sa collègue s'en sortait plutôt bien, la scène était très drôle à jouer. Il s'amusait à poser théâtralement ses mains sur sa bouche en signe de surprise, les yeux grands ouverts, quand le personnage d'Arwen se trompait sur le prénom de Cunégonde. 

A la dernière réplique de sa collègue, Sigmund posa une main sur son cœur comme si celui-ci venait de se briser. Il fit semblant de perdre l'équilibre.
LA FILLE, surprise


Enguerrand.. Ta collection, dis-tu ? Je suis sans voix ! Mon étonnement est tel que...
Sigmund fit semblant de gifler Arwen. Bien évidemment, il ne le fit pas réellement. Il s'était placé un peu face à elle pour cacher la vue aux spectateurs, et avait frappé dans sa main afin de reproduire le bruit si caractéristique, en prenant un grand élan pour que tous voient le début du geste.
LA FILLE, lasse


...Je n'ai guère le choix d'agir ainsi, devant à tout prix te remettre les idées en place. Fou, visiblement tu me trompes avec d'autres. Sache que je ne t'en tiens pas rigueur, tu es déjà pardonné. 
Sigmund prit le visage d'Arwen dans ses mains et plongea son regard dans le sien.
LA FILLE, amoureuse


Tu peux faire la cour à mille autres personnes. Embrasser leurs mains, leur promettre monts et merveilles, partir à la conquête de l'univers avec eux. Cela ne m'importe guère, car je serai toujours à tes côtés.  
Le professeur se tourna désormais vers le public. Mains tantôt posées sur le cœur, tantôt dans mille et une autres directions pour illustrer ses propos, il était à fond dans son jeu. Il prenait un air enjoué et épanoui, et parlait avec force.
LA FILLE, plus amoureuse que jamais


Je ne te quitterai jamais. Je te suivrai partout. Chacun de tes pas, chacun de tes faits et gestes. Je serai là, juste derrière toi et je t'observerai. Je ne te quitterai pas une seule seconde du regard. Jamais, ô grand jamais, tu ne pourras te débarrasser de moi. Même quand tu me supplieras de te laisser tranquille, je te montrerai mille fois plus fort combien je t'aime. J'ai toujours éprouvé des sentiments pour toi. Désormais, tu es mien, jusqu'à la fin de tes jours. N'est-ce pas merveilleux, ô mon Enguerrand !
Un peu creepy, tout ça. 

#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !
05 juin 2019, 15:10
 Théâtre  Amour sincère
TOUR 5
19.03.19
Quel rêve atroce, je vous souhaite de ne jamais le vivre ! En revanche, vous avez réussi à convaincre le garçon, il est fier de vous !
Maintenant, la fille se réveille sous les gifles du garçon qui était pris de panique en voyant qu'elle ne se réveillait plus et qu'un amas de bave prenait place autour de sa bouche.

Ordre d'apparition :
1. Sigmund Charleston
2. Arwen O'Sullivan

Accessoires disponibles :
Libre à vous d'utiliser ce que vous avez besoin, dans la limite du raisonnable.

Contraintes :
- La fille doit prendre le dessus, se faire entendre mais en restant amoureuse.
- Le garçon doit tout avouer à la fille (philtre).
- Les deux doivent un maximum nier les faits.

Décors particuliers :
Libre à vous de diriger l'elfe de la régie.

Hier tout s'effaçait mais demain tout recommencera, au revoir.
06 juin 2019, 14:54
 Théâtre  Amour sincère
Les décors du début furent à nouveau mis en place. La scène prenait place dans le même couloir que précédemment, avant que les deux personnages ne se soient perdus dans les rêves de la jeune fille. Derrière la fenêtre, la même pluie tombait inlassablement. Ce décor n'avait rien de romantique. C'était dans ce couloir qu'Enguerrand et Cunégonde s'étaient percutés, et que la jeune fille, sous les traits de Sigmund Charleston, avait bu un philtre d'amour.

Le professeur était allongé sur le sol en position étoile, laissant volontairement un filet de bave couler le long de sa joue -le souci du détail.  Puisqu'il était censé jouer le rôle d'une jeune fille qui roupillait, il fit semblant de ronfler bruyamment pour montrer à tous que la dénommée Cunégonde était bien profondément endormie. Puis, lorsque Arwen se chargea de le "réveiller", il se redressa aussitôt et s'étira longuement comme après une bonne nuit de sommeil. Enfin, Sigmund se tourna vers sa collègue et posa sa main sur sa bouche pour marquer la surprise.
LA FILLE, surprise

Oh, mais que faisais-je endormie, alors que je ne suis point dans mon lit ? Enguerrand, tu es là ! Figure-toi que j'ai rêvé de toi. C'est fou, quel hasard !
Sigmund ne regardait pas Arwen dans les yeux. Il laissait son regard se perdre dans les décors et dans leur petit public. Il n'avait pas oublié que son personnage était censé être timide, alors il essayait de donner l'impression qu'elle était peu confiante. Pourtant, Cunégonde devait se faire entendre, nier des faits et être amoureuse. C'était bien compliqué.
LA FILLE, légèrement mécontente

Enguerrand, tu n'étais pas très gentil dans mon rêve. Alors que je t'avouais mon amour grandissant pour toi (Sigmund pose ses mains sur ses joues, pour cacher le "rougissement" de la jeune fille, et en signe de timidité), tu m'as ouvertement fait comprendre que tu étais une personne volage.
Le professeur s'avança vers sa collègue, mains sur les hanches pour marquer un mécontentement.
LA FILLE, parlant de plus en plus fort

Alors, je te disais que je t'aimerais toujours, même si ton comportement rivalisait de génie avec celui d'un rustre gougnafier. Que tu es l'unique dans mon cœur, depuis ce jour jusqu'à la fin des temps. Que je serai toujours, toujours avec toi ! Mais Enguerrand, j'ai eu peur. Tout ceci n'était qu'un rêve, n'est-ce pas ? Après tout, n'es-tu pas le plus adorable des jeunes garçons de Poudlard ?

#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !
05 oct. 2019, 20:18
 Théâtre  Amour sincère
Fin de l'improvisation. 

Merci à nos deux professeurs.

Anciennement Jonathan Crimspeak, Grace Beauchamp, Hagrid et Emilia Roswood