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26 juin 2019, 09:57
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Morrigan était quelqu’un qui avait du caractère. Une personne qui avait pour habitude de ne pas se laissait pas influencé par les décisions des autres et surtout ne laissait pas les autres choisir pour elle, du moins c’était ce qu’elle pensait. Quand elle avait entendu de la bouche de Carry que ses parents voulaient la marier, elle hésitait entre la colère et la joie. Dans sa tête, c’était une tempête d’émotion qui n’arrêtait pas de changer son humeur et c’était compréhensible.  Il y’a pas mal de temps de cela Morrigan se sentait délaisser par sa famille et savoir qu’aujourd’hui ils se préoccupent de savoir avec qui elle allait se marier ne la laissait pas indifférente.

Et pourtant, Alice Sangblanc était convaincue que Morrigan n’aimerait pas son futur marie qui s’avérait être le frère de la Sangblanc. Aux paroles d’Alice, Carry se pencha vers elle et la regarda d’un air suspicieux, Alice ne connaissait pas tous les Harrison et pourtant elle était déjà convaincue de vouloir couper les ponts. Maintenant qu’elle y pensait, la seule personne que Carry n’aimait pas chez les Sangblanc c’était Alice, autrement le père, la mère étaient d’un charme qui plaisait beaucoup à la petite. C’était tout. Encore une fois, l’héritière Sangblanc n’hésita pas une seule seconde à cracher sur le nom des Harrison en expliquant a quel point cet union desservirait sa famille et que ça n’était pas envisageable. *Ne change-t-elle jamais de disque ? Et quel manque de politesse par-dessus tout ! * pensa Carry en levant les yeux au ciel avec feignantise. La petite dernière des Harrison ne connaissait pas encore très bien Morrigan et pour preuve, celle-ci craignait la réaction de sa sœur aux paroles d’Alice qui n’avait pas mâché ses mots comme Morrigan le lui avait gentiment demandé. Mais Carry vit pour la première un nouveau visage de Morrigan qui commença avec un accent mielleux.

-Sachez que je respecte grandement votre famille, Alice. Tout comme elle devrait tout autant respecter la mienne. Vous vous moquez du bonheur de votre frère et du miens ? Peu m’importe. Cette union desservirait votre famille ? Voilà de belles paroles pour une personne qui n’a vécu que onze ans dans celle-ci. Vous devez surement être un devin pour savoir de quoi elle a besoin. SI c’est le cas je m’en excuse. Autrement, évitez de parler de choses dont vous ignorez tout, ça vous desservirait un jour. Aussi, vous avez souligné le fait que je vous accompagne pour rencontrer mon potentiel futur mari et je dois avouer que je suis assez curieuse de voir qui il est, c’est pourquoi j’accepte de venir avec vous…Avant que nous partions, j’ai une dernière chose à vous dire, Alice…

Le sourire pleins de politesse qu’elle affichait habituellement avait disparu, son regard remplit de gentillesse et de bienveillance aussi. Tout ce qu’elle montrait eue été remplacé par un sourire plein d’assurance accompagnée d’arrogance. Ses yeux gris-bleu regardaient toujours la petite Sangblanc avec amusement mais cette fois-ci avec du mépris en plus. Cette personne qui était toute gentille et adorable venait de se transformer en quelqu’un de complètement diffèrent. Morrigan ne dégageait plus cette aura qui rendait Carry a l’aise, au contraire. Carry baissa les yeux et ne faisait que regarder le sol craignant de rencontrer le regard de sa sœur. Elle ne dégageait clairement plus une once de bienveillance. Carry sentit ses mains et ses jambes trembler de peur, son instinct lui criait de s’en aller, de sortir et de fuir, de se mettre en sécurité.  Elle l’aurait bien fait si elle n’était pas paralysée par la peur.  Carry releva doucement la tête et risqua un regard en direction d’Alice et Morrigan. Son cœur battait encore plus rapidement et sa respiration se faisait encore plus forte quand elle vit Morrigan se rapprocher encore plus proche d’Alice avec ce sourire qui rendait mal à l’aise sa petite sœur. L’adulte avait les mains sur les genoux, son visage était quelques centimètres de celui de la petite fille blanche et ses yeux se faisaient encore plus perçant. Logiquement, Carry se serait et sans aucune hésitation, rangée du côté de sa sœur, mais la voir ainsi fit naitre un sentiment d’inquiétude envers Alice qui venait sans aucun doute de dépasser les limites avec sa sœur. Morrigan continua dans un murmure.

-S’il y’a bien une chose que je déteste, ce sont les jeunes filles dans votre genre qui ne savent pas ou est leur place et ne montre aucun respect envers leurs ainés. Vos parents seraient fortement affligés de savoir comment vous vous adressez à une adulte. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas le genre de personne à rapporter ce que leurs enfants malpolis font car je m’occupe généralement de ce genre de cas moi-même. Je laisse passer pour cette fois, mais sachez miss Sangblanc que c’est le premier et dernier avertissement que je vous donne. La prochaine fois que vous me parlerez sur ce ton, vous le regretterez amèrement. Sur ce, nous pouvons y aller.

Chaque mot sonnait comme une mise à mort. Carry n’aurait imaginé que sa sœur soit le genre de personne à changer de tempérament aussi soudainement. C’était là la définition même de l’expression : faire tomber le masque. Finalement Morrigan se redressa de toute sa grandeur et quitta son air lugubre et son aura meurtrière pour retrouver cette expression souriante et innocente qu’elle montrait habituellement. Après avoir vue la face cache de sa grande sœur, la petite Harrison se demandait si finalement tout ce qu’elle faisait n’était autre que de la comédie. *Cette expression, ces manières polies, ces gestes, ces petits rires discrets, est ce que tout ça n’était qu’une mise en scène pour plaire ? *. Carry ne voulait plus y penser, mais elle ne pouvait oublier le changement soudain du comportement de sa sœur…Elle en reparlerait avec sa elle quand toutes les deux seraient seules. Morrigan recula d’un pas et tendis la poudre de cheminette a la petite Sangblanc en lui adressant ce fameux sourire.

-Allons-y, je vous laisse faire Alice, vous êtes celle qui connaissez la destination.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
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03 juil. 2019, 00:11
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Rien ne plaisait à Alice. Ni ce ton, ni ces mots, ni ce regard. Elle haïssait chaque parcelle de sa peau, chaque son que produisait sa sale petite bouche. Elle exécrait cette femme qui se tenait devant elle, cette grande Carry, cette accumulation de perfidies, de méchancetés, de pourritures.
Pour qui se prenait elle, au juste ? Elle agissait comme si elle était quelqu’un d’important. Oui, c’était une adulte, mais elle n’était rien de plus au yeux d’Alice. La fillette ne lui devait aucun respect supplémentaire.

Et puis, la femme changea. Son regard n’était plus le même, son sourire s’était mué en un rictus supérieur. Son aura elle même semblait s’être transformé. La vraie Morrigan montrait enfin son visage, et il était d’une laideur sans pareil. Alors qu’elle se rapprochait d’elle, alors que sa respiration frappait contre son nez, une image s’imposa à son esprit : celle de la gueule d’une chimère.
Ses yeux ne lâchaient pas ceux de Morrigan, et pourtant elle savait qu’elle aurait dû les baisser. Le regard de la femme était terrible, violents, tout comme les mots qu’elle prononçait. Elle ne faisait pas que la sermonner : elle la menaçait. Le cœur d’Alice battait fort dans sa poitrine. Elle ne se sentait pas bien, avait envie de hurler à son père de venir l’aider. Mais rien ne sortait de sa gorge, rien. Elle demeurait droite, les yeux dans ceux de Morrigan. Effroyablement statique.

Avec soulagement, Alice prit une grande inspiration en voyant Morrigan s’éloigner d’elle. La petite fille n’avait pas baissé les yeux un seul instant, elle avait tenu jusqu’au bout. Car c’était ce qu’on lui avait apprit depuis sa naissance : affronter leur regard des autres sans jamais détourner le sien. En soit, on lui avait enseigné à ne jamais être faible, même si il fallait l'être pour son propre bien.
Le cœur d'Alice battait toujours si fort, elle peinait à calmer ses coups qui semblait résonner dans ses os. Cette femme était un véritable monstre. Finalement, elle méritait d'être avec Thomas. Elle méritait de souffrir en sa compagnie. Elle méritait de se faire briser le cœur. Alice savait que son frère avait fait du mal à ses anciennes amoureuses, Jacob lui avait dit plus d'une fois qu'il était celui qui pansait les cœurs blessés des filles que Thomas abandonnaient. Jacob, lui, était un gentil garçon. Il n'avait rien à voir avec Thomas, rien du tout.

Morrigan finit par tendre le petit sac en peau de bête à Alice. Ses yeux dans les siens, la petite Sangblanc le récupéra en lâchant un « merci » poli. La grande Carry avait remis son masque, ce masque qu'Alice apprenait à haïr. Elle détestait ceux qui se cachaient, ceux qui n'assumaient pas. Sa mère était de ceux la.
Sans un mot de plus, sans un regard pour qui que ce soit, Alice s'approcha de la cheminée de miss Sally. Elle était haute, suffisamment pour accueillir la petite fille. Après s'être assuré de la propreté du conduit, Alice y pénétra. L'odeur de la cendre emplissait ses narines, cela n'était pas pour déranger Alice, elle aimait les parfums naturels. Après avoir ouvert le petit sac, la fillette y plongea sa main pour récupérer la poudre verte qui le remplissait puis, elle le reposa au pied de la cheminée. Alice ne craignait pas de voyager seul par le conduit de cheminée, elle l'avait fait seul plus d'une fois, et elle était bien plus petite qu'aujourd'hui. Jamais elle n'avait eu d'incident, et cela n'arriverait pas aujourd'hui.
Ses yeux à présent portés sur Carry et sa sœur, Alice hésitait à récupérer toute la poudre de cheminette et à s'enfuir chez son grand-père. Elle ne voulait rien avoir à faire avec ces harpies et pourtant, il le fallait. Il fallait prendre sur soi, comme d'habitude.
Ce n'était qu'un mauvais moment à passer, et cela lui permettrait d'éviter tout une vie de tourment. Elle seule pouvait empêcher les Harrison de rentrer dans sa famille.

Après avoir prit une grande inspiration, Alice annonça :

« - 21 Hamilton Place, Edimbourg.

Aussitôt, Alice jeta la poudre à ses pieds. Des flammes vertes vinrent lécher ses jambes et, avant qu'elle ne grimpe jusqu'au bout de son nez, la fillette avait été emportée.


Ses organes se tortillaient dans son ventre, elle les sentait bouger à l'intérieur d'elle. Ses membres semblaient s'étirer dans tous les sens. C'était comme si elle n'était plus qu'une masse informe, étirée de part et d'autres pour voyager jusqu'à ses frères. Cette sensation, Alice l'aimait.
La chaleur dans lequel elle avait été bercée pendant quelques instants s'évanouit en un claquement de doigts. Devant la petite fille, tout avait changé. Il n'y avait plus les Harrison, il n'y avait pu ce blanc noble, ces peintures, ces meubles luxueux. La lumière était basse, chaude, accueillante, les murs peints d'un bleu de Prusse ravissants. Plusieurs canapés de cuir apparaissaient aux yeux d'Alice, vide de toute personne. Des coussins moelleux reposaient sur eux, et quelques couvertures en bataille également. Sur la table basse de chêne étaient disposés des bols de sucreries, et c'est à cette vue qu'Alice savait que ses frères étaient là.
Après avoir arrangé sa tresse, Alice pénétra dans le salon, la tête haute, le visage fermé. Des rires provenaient du balcon, à demi fermé, certainement pour conservé la douce chaleur qui régnait dans la pièce. Avec agacement, Alice reconnu le rire de Thomas, mais aussi celui d'autres que lui. Elle n'avait pas envie d'aller les voir, elle aurait préféré tomber directement sur son frère, lui dire les choses, lui montrer l'horrible Morrigan et repartir aussitôt. Mais non, encore une fois, les choses étaient compliquées.
Alice s'avança dans le salon, ses yeux vagabondant dans la pièce. Tout était si propre, si rangé. Qui faisait le ménage, ici ? Jacob et Thomas n'avaient pourtant pas d'elfe de maison, et Alice les voyait mal s'abaisser à faire le travail des domestiques. Alice s'arrêta face à un pan du mur orné de diverses photos. Thomas et ses bouclettes blanches, Thomas et ses amis, Thomas et sa mère, Thomas et Jacob, Jacob et ses amis... et Alice, seulement une petite Alice vêtue d'une longue robe blanche, le regard pétillant de malice, le sourire chaud comme un ciel d'été. Quand avait-été prit cette photo ? Elle ne s'en souvenait plus. Quel âge avait-elle ? Six ans, peut-être moins ? Cette photo n'avait rien à faire au milieu des leurs, et pourtant elle y était.
Alice finit par se détourner de ces photos pour rejoindre la baie vitrée. Elle ne voulait pas s'éterniser ici, et refusait de donner l'impression à Thomas qu'elle s'intéressait à son appartement. Derrière le verre, la fillette voyait le dos de son frère et de ses amis. Ils étaient quatre, quatre idiots qui riaient dans le froid et la neige. De son petit poing, Alice frappa trois fois, avant de s'écarter. Le premier à se retourné fut un grand, très grand garçon aux cheveux bruns. Il portait une longue veste de cuir noir, son col était relevé et accueillait une écharpe verte et argent. Alice ne se souvenait plus de son nom mais il s'agissait d'un septième année de Serpentard. Il se tourna à nouveau et prévint ses autres amis. Thomas bondit littéralement sur place en se retournant. A sa vue, Alice ne put retenir une grimace de dégoût, c'était plus fort qu'elle. L'expression de son frère, lui, n'avait rien à voir avec le dégoût. Il y avait de la surprise, de l'incompréhension, mais ce n'était pas tout, et Alice ne savait pas de quoi il s'agissait. Thomas, vêtu d'un long manteau beige, poussa immédiatement la porte pour gagner l'intérieur. Alice avait reculé d'un autre pas. Ses amis, eux, restaient à l'extérieur. Tant mieux, Alice ne se sentait pas de supporter son frère et en plus ses amis.


Image


A présent qu'il l'avait face à lui, Thomas la regardait sous toutes ses coutures. Que cherchait-il, au juste ? Une blessure ? La présence d'une baguette ?

- Alice qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je n'avais pas envie de venir, mais je n'ai pas le choix. Mère fait encore n'importe quoi.
- Tu es venue en cheminée ? Père sait que tu es ici ?
- Qu'est-ce que ça peut faire ?

Sa voix, seulement sa voix réussissait à la mettre en colère. Alice inspirait et expirait furieusement. Thomas s'approchait encore, et elle reculait. Finalement, le jeune homme s'arrêta. Il poussa un soupir avant de s'éloigner pour retirer son manteau et le jeter sur un des fauteuils. Alice le suivait des yeux, sans un mot. Il avançait jusqu'à sa jolie cuisine, ouverte sur une petite salle à manger. La décoration était subtile, et ressemblait bien à ce qu'appréciait Jacob. Où était-il d'ailleurs ?

- Est-ce que tu veux quelque chose à boire ? demanda Thomas.
- Non je ne veux pas boire ou manger quoi que ce soit, je ne suis pas là pour ça.
- Tu permets que je me serve ?
- Fais ce que tu veux, maugréa Alice. Je suis là pour te parler de Mère !
- Qu'est-ce qu'elle a encore fait pour te déplaire ?

Il s'était tourné vers Alice, un verre à pied à la main. Il souriait, et Alice détestait cela.

- Je n'ai même plus envie de te le dire, j'ai envie que tu sois devant le fait accompli...
- Parce que ça me concerne ? »

Du revers de la main, Alice désigna la cheminée, sans jamais, lâché son frère des yeux. Ses lèvres trempées dans le vin, Thomas observait sans un mot, le regard pétillant de curiosité.

Voilà alors libre à toi de faire arriver Carry et Morrigan juste à la suite d'Alice ou à ce moment, ou même entre les deux ! De toutes façons, Thomas n'aura pas vu si c'est le cas et Alice n'y aura pas prêté attention ^^

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03 juil. 2019, 10:08
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
-Il va falloir m’expliquer a quoi vous jouez toute les deux. Dit Morrigan une fois Alice partie de la pièce dans la cheminée. Vous dites toute les deux que vous vous détestez et pourtant pendant un instant j’ai cru voir une once d’inquiétude venant de ta part Carry, pourtant les personnes qui se détestent ne s’inquiètent pas l’un a l’autre.

Carry prit la décision de rester silencieuse pendant un instant et se retourna en attendant que sa sœur prenne la cheminée. Le problème ? C’est qu’elle ne l’avait jamais pris puisqu’elle attendait une réponse et patientait juste derrière elle. La petite Harrison avait peur, ses jambes tremblaient et ses sens lui criait de nouveaux d’être sur ses gardes. Morrigan l’avait appelée Carry et non Ry comme elle en avait l’habitude. L’était le signe que sa sœur n’était pas d’humeur joyeuse. Depuis cette discussion avec Alice, la petite Serpentard était persuadée que quelque chose avait changée chez sa sœur. *Est-ce que je devrais lui en parler maintenant ? * Carry hésita, elle ne voulait pas être en mauvais terme avec sa grande sœur qu’elle venait tout juste de retrouver. Dans la pièce, l’air était devenu plus lourde et l’ambiance plus morbide, si Carry avait pu elle serait partie avec Alice mais non, il faudrait qu’elle montre le chemin… Maudite Alice.

-Et toi ? C’était quoi ça ?! S’écria Carry en se retournant, prête à affronter le regard de sa sœur. Tu as vu a quel point tu as été méchante avec elle, Morrigan ?! Oui je la déteste mais elle ne méritait pas que tu lui parles comme ça ! Qu’est ce qui t’a pris !? Oui je m’inquiétais pour elle, parce que tu donnais l’impression que tu allais la tuer !

Morrigan sourit d’un air amusé aux paroles de sa sœur. Un sourire qui aurait du rassurée la petite Carry mais qui en réalité, l’effrayer plus que tout désormais. Ce sourire carnassier qui avait le pouvoir de faire perdre toute notion de réflexion et qui montrait une intimidation si grande qu’elle paralysa la deuxième année à nouveau. La grande sœur décroisa ses bras et marcha lentement en direction de sa petite sœur, exactement comme elle l’avait fait à Alice. Chaque pas qu’elle fit, faisait accélérer le rythme cardiaque d’Harrison qui regardait sa sœur s’approcher toujours un peu plus. Etrange, elle ne se rappelait pas que sa sœur était aussi éloignée d’elle pourtant. Une fois face a face, Morrigan s’agenouilla et mis ses deux mains sur chacune des épaules de Carry et plongea son regard dans celle-ci. Elle lui caressa les cheveux avant de commencer.

-Ry…Il faut que tu comprennes que notre monde ne marche pas comme on le souhaite… en se montrant tel que l’on est, on prend des risques de voir notre vie s’éteindre…Les premiers à partir de ce monde sont les imbéciles qui sont trop franc et fidèle à eux même. Alice Sangblanc, elle me plait beaucoup tu sais ? Elle a beaucoup de caractère et je comprends pourquoi tu ne l’aimes pas. Cependant, si elle continue d’agir comme ça, elle finira dans une tombe très jeune et j’aimerai éviter ça et c’est ce que j’ai essaye de faire…En lui montrant que les personnes autour d’elle pouvait être plus effrayant les uns que les autres. Morrigan marqua une pause et commença à caresser la joue de sa sœur. Je te demande pardon de t’avoir fait peur tu n’étais clairement pas ma cible et tu le sais Ry…

Oui Carry le savait, mais jamais elle ne pourrait oublier le visage dur et les paroles de sa sœur. Pourtant Ry voulait des réponses, elle voulait savoir comment faire et surtout que fallait-il faire pour se montrer aussi intimidant. Mais elle ne dit rien, au lieu de ça, elle prit sa sœur dans ses bras et l’enlaça très fort, comme pour la remercier de s’être excusée.

- Toi aussi petite sœur, il faudra te forger une « seconde » identité pour te faire apprécier des imbéciles de ce monde et je te l’apprendrais…pendant ses vacances, si tu acceptes de rester avec moi…

-Merci… Merci tellement…

C’était tout ce qu’elle voulait entendre, sans aucune hésitation, Carry hocha la tête en guise de réponse a la proposition de sa sœur qui lui rendit le sourire. Sans plus attendre les deux Harrison pénétrèrent dans la cheminée et se tinrent en position. Lentement, Morrigan prit une poignée de poudre dans son poing et prit une profonde inspiration.

-21 Hamilton Place, Edimbourg !

Aussitôt dit, Morrigan lâcha le contenu de son poing et des flammes verte jaillirent de partout avant d’engloutir les deux jeunes filles. Carry sentit son cœur remonté et une forte dose d’adrénaline traversa ses veines qui lui procurait un sentiment agréable qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant : elle s’amusait, elle avait l’impression de voler mais sans balais. Cette poudre de cheminette, c’était le paradis pour la deuxième année. Mais tout plaisir a une fin, le manège des Harrison s’arrêta soudainement laissant place devant une nouvelle pièce que toutes les deux ne connaissaient pas. Un magnifique salon qui se montrait très accueillant ave des murs bleus apaisant. Morrigan fut la première à sortir de la cheminée suivit de sa sœur qui salua les deux Sangblanc en s’inclinant légèrement. *C’est lui le frère d’Alice ?!* Pensa Carry quand elle aperçut le fameux Thomas Sangblanc.

Thomas Sangblanc ne ressemblait pas du tout à sa sœur, sauf pour la couleur de sa peau qui était tout aussi pale. Il était grand, mince, des cheveux argent qui bouclaient et avait des yeux argent qui rendait son physique plus que charmeur. Carry était bouche bée devant l’apollon que sa sœur allait peut-être épouser…Elle voulait voir la réaction de sa sœur, carry se disait que Morrigan non plus ne pouvait rester indifférente devant une telle personne et pourtant…Si…Elle se permit même de le regarder avec un sourire amusé en croisant les bras…

-Eh bien …Si on m’avait dit que je te reverrai un jour, j’aurai tué cette personne depuis bien longtemps pour cette bien mauvaise blague… Quand on m’a dit qu’on voulait me marier à un certains Thomas Sangblanc, j’ai tout de suite voulu savoir s’il s’agissait bien de toi et non d’une personne au même nom… Et grâce à ta merveilleuse petite sœur, je peux confirmer qu’il s’agit bien de toi… Tu m’as tellement manqué Thomas…

La voix de Morrigan se brisa dans ses dernières syllabes avant que celle-ci ne se jette dans les bras de Thomas. A cote, Carry avait rejoint sans dire un mot et assista à la scène avec effroi. Les deux se connaissaient et avaient déjà l’air d’être plus que des amis vu l’étreinte qu’ils s’échangèrent. Sur la pointe des pieds, Harrison tapa sur l’épaule de sa sœur frénétiquement pour lui demander des explications.

-Tu…Tu le connais ? Questionna Carry en scrutant le beau Sangblanc de haut en bas.

-Bien sûr ! Nous étions en couple quand nous etions à Poudlard. Nous étions tous les deux à Serpentard, Ry…J’ai dû le quitter parce que cet imbécile était trop populaire et qu’il y’avait beaucoup trop de filles qui lui tournait autour ! Il disait ne pas vouloir jeter les filles pour ne pas briser leur coeur ! Tu parles... J'etais tres jalouse et je n'arrivais pas a supporter la pression de notre coule…Alors on s’est quitté…J’ai mis beaucoup de temps à m’en remettre car au fond de moi , jamais je n'ai voulu le quitter … Mais maintenant tout peu changer… 

Morrigan s'arreta un instant pour plonger ses yeux dans ceux de Thomas amoureusement. Carry n'avait jamais vu sa soeur comme ca et pourtant n'importe qui pouvait voir la joie et le sentiment de bien qui emanait d'elle.

-Oh mais au faites, Thomas je te présente ma petite sœur, Carry Harrison. Ce petit monstre est une version minuscule de moi ! finit-elle par dire en plaisantant.

Carry salua de nouveau Thomas sans le quitter des yeux. Harrison n’en revenait toujours pas de ce qui était en train de se passer. Comment sa sœur avait réussi à sortir avec…CA ? Il avait l’air tellement parfait que la petite sœur pouvait ressentir dans son coeur de la jalousie envers sa sœur. 

-Bon…Ton plan de génie a échoué voir même pire …On fait quoi maintenant miss Je-Sais-Tout ? Est-ce que je peux commencer à t’appeler petite sœur ? C’est bien partie en tout cas avec ce que je vois. Lui lança-t-elle avec une pointe d’ironie.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

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19 juil. 2019, 23:44
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Ses manières, sa voix, ses gestes, tout ce qui concernait son frère révulsait Alice. Même ce haussement de sourcil à peine marqué, lorsqu'il posa ses yeux sur les filles Harrison. Il ne savait pas ce qu'il arrivait, il ne contrôlait rien. Et en cela, Alice jubilait. Il ne montrait rien bien sûr, Thomas était passé maître dans le contrôle de ses émotions. Mais Alice savait à quel point il devait haïr ce qui se passait. Tout lui échappait, et il ne savait pas pourquoi. La fillette n'était pas décidé à lui dire de quoi il en retournait et espérait que les vipères Harrison n'allaient rien dire pour le moment.
Alice posa ses yeux sur elles, et se surprit à voir Morrigan sourire. Qu'est-ce qui pouvait l'amuser, celle la ? Il n'y avait rien d'amusant, rien du tout. Alice passa son regard de l'un à l'autre. Quelque chose ne lui inspirait pas confiance. Est-ce qu'ils se plaisaient ? C'était cela ?
Non, c'était pire.
Ils se connaissaient, et plutôt bien en plus. Lorsque Morrigan bondit littéralement dans les bras de Thomas, les yeux d'Alice désorbitèrent. Pour qui se prenait-elle ? La fillette était choquée ! Ces mots que la grande Harrison avaient dit à son frère, cet élan de démonstration... Cela ne présageait rien de bon pour Carry et elle.

« - Un certain Thomas Sangblanc ? répéta t-il en posant sa main sur la hanche de la femme. Il n'y en a qu'un, tu devrais pourtant le savoir. Je suis content de te revoir, même si je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à te voir arriver par ma cheminée... avec ma petite sœur.

Alice était figée, ses yeux ne lâchaient plus les deux grands. Cette vision était terrible. Les explications de Morrigan l'étaient plus encore. Ils avaient étés amoureux. Par Merlin, combien d'amoureuse avait eu Thomas ? La dernière qu'il avait eu au lycée, c'était Alexandra, Alice le savait. Quand avait-il eu le temps d'en trouver une autre ? Comment faisait-il pour retomber amoureux aussi vide ? Est-ce qu'il y avait seulement une once de sentiment pour les filles qu'il embrassait ? En avait-il eu pour cette horrible Morrigan ? Cette façon qu'il avait de sourire, de la regarder sous toutes les couture... C'était laid. Ils étaient laids.

- Ravi de faire ta connaissance, Carry... Tu es le portrait craché de Morrigan lorsqu'elle avait ton âge, c'est frappant.

Il souriait à Carry, retroussait ses fines lèvres pour dévoiler ses dents. Pourquoi fallait-il toujours qu'il en fasse trop ? Alice haïssait ça. Alice le haïssait. Toutes ses manières, tout ses sourires... Comment faisait Morrigan pour rester contre lui ? Et pour avoir été amoureuse de lui ! L'aimait-elle encore, d'ailleurs ? Peu importait, tout était fini pour Alice. Son plan venait de tomber à l'eau : elle les avait jeté l'un dans les bras de l'autre.

La moquerie de Carry ne parvenait pas à mettre Alice en colère. Elle était abattue.

- Ce qu'on fait ? On rentre, bien sûr. On rentre avant que nos parents ne se rendent compte de notre absence. Pour le reste... tu n'as qu'à essayer de réfléchir, cela te changera.

Sans un regard de plus pour qui que ce soit, Alice rejoint la cheminée. Elle ne voulait plus rester une seconde dans la même pièce que son frère et sa future femme. Ne pas voir Jacob avant de partir était douloureux mais... non, elle ne pouvait plus.

- Alice, restes un peu enfin. Tu ne vas tout de même pas repartir toute seule.

Thomas s'était détaché de Morrigan pour s'avancer vers la cheminée, elle l'avait entendue. Furieuse, la fillette fit volte face, ses yeux crachant des éclairs.

- Oh si, je vais le faire. Je te laisse à tes retrouvailles avec ta ... fiancée, ancienne amoureuse, nouvelle amoureuse, quoi que ça soit. Tu me pourris la vie, tout le temps à chaque fois que tu ouvres la bouche, à chaque fois que tu fais un geste, à chaque fois que tu respires. Ne penses pas que je vais m'imposer ta présence une seconde supplémentaire.

Thomas s'était arrêté, frappé en plein cœur par les mots d'Alice. La voix d'Alice avait sifflé dans l'air comme le claquement d'un fouet. Thomas n'avait pas soupiré, Thomas n'avait rien dit. Il se contentait de regarder sa sœur, sans montrer quoi que ce soit. Comme d'habitude.
La main d'Alice s'empara du petit pot en terre cuite qui se tenait à sur son rebord, plein de poudre de cheminette. Sans précaution, agacée et furieuse, Alice s'empara d'une grande poignée.

- Alice, s'il te plait, attends. »

Trop tard, Alice annonça l'adresse de la maison de Miss Sally et jeta la poudre à ses pieds. Aussitôt, son corps fut englouti par d'immense flammes vertes.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

25 août 2019, 07:30
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
-Ry…Rentre toi aussi et assure-toi qu’il n’arrive rien à Alice…Je vais rester avec Thomas pour l’instant… J'ai besoin de lui parler en tete a tete.

Carry détourna son regard pour rencontrer celui de sa sœur qui avait plutôt l’air inquiète. La suivre ? Mais pourquoi faire ? Il s’agissait d’Alice Sangblanc tout de même. S’il devait lui arriver quelque chose alors la seule chose que voudrait Carry serait d’être spectatrice du malheur de la peste blanche. Cependant, en regardant avec insistance Morrigan, sa petite sœur s’aperçu qu’elle était réellement inquiète quand ses yeux verts-marrons se posèrent sur la cheminée encore fumante par le départ de la petite Sangblanc. Pourquoi s’inquiétait-elle pour cette fille ? N’avait-elle pas entendu tout ce que sa petite sœur lui avait raconté à son sujet ? Consternant, c’était le mot auquel Carry pensait quand elle fixa la mine refrognée de sa sœur qui se tenait dans les bras du beau Thomas.

Thomas Sangblanc, le grand frère d’Alice. Que dire de lui à part qu’il était comme un ange descendu du ciel ? Même si Morrigan avait ordonné à sa petite sœur de partir, elle, n’avait pas envie de s’en aller. Au contraire même, elle voulait rester avec eux pour connaitre ce bel homme qui allait sans aucun doute devenir un membre de la famille maintenant que le plan des deux pestes venait d’échouer. Ses jambes commencèrent à trembler d’effrois puis à bouger toute seule en direction de la cheminée tandis que son cœur lui voulait aller dans l’autre sens, du côté de Thomas. Thomas Sangblanc, comment un homme aussi beau pouvait être le grand frère d’une petite sœur aussi laide ? Dans sa marche pour rejoindre la cheminée, Carry se tourna une dernière fois en direction de sa sœur pour regarder le petit couple se tenir l’un a l’autre. Qu’est ce qu’Alice avait en commun avec lui ? A part le physique ces deux-là n’était en rien similaire et pourtant ils étaient frère et sœur. Petit pas par petit pas, Carry pénétra avec peine, la tête baissée, dans la cheminée qui allait la ramener dans cet enfer. Au finale, ce petit voyage n’avait servi qu’à précipiter la liaison de la famille Sangblanc et Harrison en plus de nourrir la jalousie de Carry envers sa sœur.

Dans un dernier soupire et la gorge serrée, la petite Serpentard lança un dernier regard vers sa sœur qui ne l’a quitté pas une seule seconde des yeux.  Elle venait à peine de retrouver sa sœur que déjà un bel Appolon avait fait son apparition pour l’enlever.

-Si jamais on ne se revoit pas…Je vous souhaite à tous les deux une bonne année…Revient vite s'il te plait ! Sur ses mots, Carry jeta la poudre de cheminette a ses pieds qui se fit engloutir par les flammes, laissant les amoureux entre eux.

Quelques secondes plus tard, Carry se retrouva de nouveau dans le salon ou elle et Alice avaient trouvé la cheminée. Cependant, la pièce était dans le noir et la lune traversant les vitres était la seule source de lumière dont Harrison disposait. Ses yeux piquaient, ses bras étaient tout les deux engourdis et ses jambes tremblaient. Tout cela était étrange pour elle qui pourtant n’avait jamais ressentie ce genre de sensation lors de sa première téléportation par poudre de cheminette. Pourtant, elle n’eut pas le temps de se remettre de ses émotions qu’elle sentit une emprise sur sa cheville et fit trainer par une force invisible au milieu de la pièce. Carry poussa un cri de terreur strident avant de se retrouver en lévitation comme un T, les bras écarter et les jambes jointes pendantes. Tout en cherchant du regard le lanceur du sort, Carry tenta tant bien que mal de se débattre pour se libérer du maléfice qui lui venait d’être lancer mais sans succès. Une voix calme, profonde et féminine vint attirer le regard de Carry en direction du canapée qui se trouvait dans le fond de la pièce. Une silhouette…Une silhouette féminine se leva et s’approcha doucement du corps lévitant de la petite Serpentard qui sentie son pou s’accélérer à chaque pas que la personne faisait pour se rapprocher d’elle.

-Je vous prend encore une fois à faire des bêtises, ma très chère fille… Alice Sangblanc est revenue à la table sans vous et n’a pas dit un seul mot depuis … *Cette voix…*. Mais il ne m’a pas fallut attendre longtemps pour comprendre que vous maniganciez quelque chose de mauvais toutes les deux. *Mère…* sachez que votre amie a laissez des traces de cendre quand elle est revenue à la table, curieux pour quelqu’un d’aussi propre. Je n’avais plus qu’a suivre ses pas pour voir qu’elle menait directement au salon, vers la cheminée et deviner ce que je vois…que le sac contenant la poudre de cheminette avait disparu. *Morrigan ! Elle n’a pas remis le sac ! MINCE ! *Vous connaissez la suite n'est ce pas ?

Carry sentie un léger étirement sur les muscles de ses bras et de ses jambes. La douleur commençait à se faire sentir et les larmes commencèrent à monter dans ses yeux. Non, il ne fallait pas pleurer, il fallait être forte comme elle l’avait toujours voulue. Elle serra les dents et lança un regard de défis à sa mère qui lui répondit par un sourire. Elle qui s’attendait à la voir demander pitié comme elle en avait l’habitude, voila qu’elle essayait de tenir tête a sa propre mère. Courageux, mais inutile. Dayla allait mettre de nouveaux sa fille a genoux et la briser pour de bon.

-En voila un regard bien noir…Vous aurais-je froisser, Carry ? Le cœur de la jeune fille se retourna quand elle entendit son nom claquez dans la bouche de sa mère. Elle l’avait dit avec tant de désinvolture que l’anxiété commençait à gagner Carry qui regarda sa mère s’approcher avec sa baguette a la main.

-Je n’ai rien fait ! S’écria Carry dans une voix à demi-brisée.
-Et comment définiriez-vous ce regard cruel que vous m’avez lancé ? Quelqu’un a besoin de se rappeler ou est sa place je crois...

Dayla abaissa d’un coup sec sa baguette faisant claquez les genoux de Carry aux sols qui lâcha un horrible cri de douleur dans un sec crac venant de ses jambes. La douleur était aigue, c’était comme si une centaine d’aiguilles venaient se planter dans ses jambes avant de s’enfoncer toujours un peu plus dans sa chaire jusqu’à toucher ses os. Elle n’en pouvait plus, Carry s’effondra en larme devant sa mère et se pencha en avant pour annoncer sa totale soumission.

--Je vous demande pardon mère ! essayait-elle d’articuler entre ses pleurs. Je vous en prie ! Ayez pitié ! J’ai mal ! Je-Je ne le referai plus ! Je vous le ju-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !

Le crie de Carry cette fois n’était plus retenue, c’était un cri perçant et horrible, remplit de douleurs. Avec sa baguette, sa mère venait de tirer sur ses pieds en arrière pour la mettre finalement sur le ventre dépliant par la même occasion ses genoux encore tout endoloris. Regardant sa fille avec fausse-bienveillance, Dayla posa un genou à terre et commença à lui caresser les cheveux avant de lui parler de nouveaux dans sa voix douce.

-Vous savez ou est votre place désormais, n’est-ce pas ? Maintenant la vérité… je veux la verite...J’attend. Vous savez quand vous me cachez quelque chose, j'ai une petite boule au ventre car j'ai l'impression de perdre le controle sur vous... Et c'est le cas maintenant, alors j'attend la confession de votre crime, jeune fille.

Sa respiration était saccadée par ses pleurs et malgré le fait d’avoir entendu la question de sa mère, Carry savait qu’en disant la vérité, elle la punirait encore plus et de la pire des manières. Essayant de gagner du temps en répondant par le silence, Carry continuait de gémir de douleur au sol.

-Morrigan…Père…Alice…pitié…Quelqu’un…AU SECOURS !!

-Inutile de crier à l’aide…Personne ne vous entendra dans cette bulle… Tous vos cris, toutes votre souffrance est ici avec nous...Rien que nous.

C’est alors qu’elle sentie une vive douleur en continus au niveau de l’épaule droite. Une nouvelle forme de douleur que la petite miss n’avait jamais ressentie auparavant.  Ce qu’elle ressentait, c’était l’os à l’intérieur qui était en train de se déplacer tout seul et cherchait à se séparer du corps de la petite. Carry savait sa mère capable d’une telle chose et commençait à sentir des piques de douleurs au fur et à mesure que l’os de l’épaule se déplaçait. Dans ses hurlements de douleurs et ses pleurs, Carry, ne tenant pas plus longtemps, se confessa sans aucune retenue.

-ALICE ET MOI AVONT ESS-AYER DE STOPPER L’UNION ENTRE NOS FAMILLES ! NOUS SOMMES ALLEES VOIR LE FRERE EN QUESTION AVEC MORRIGAN MAIS ILS S’AVERENT QU’ILS SE CONNAISSAIENT DEJA ET S’AIMAIENT DEJA ! PITIE LAISSEZ MON EPAULE MERE !

Essoufflée, abattue, la voix brisée, le visage en sueur mélanger aux larmes. Carry ne ressentait plus la douleur. Son cœur tambourinait dans sa poitrine et son instinct de survie ne lui criait plus fuir. C’était finit, Dayla venait de relacer son emprise sur le corps de la petite et la leva en la tirant par le bras. Le cauchemar avait pris fin. De son côté, Dayla savait que sa fille allait tenter d’empêcher une union Harrison/Sangblanc mais elle ne s’attendait pas à ce que l’idée des deux jeunes filles précipitent le plan d’union qu’elle avait avec Rénésmée. Indirectement, sa fille venait de l’aider a la création d’une possible alliance entre les deux familles.

-Vous n’êtes peut-être pas aussi inutile que je ne le pensais ? Vous venez de rendre service a notre famille en prenant une telle initiative… Dayla marqua une pause en essuyant les larmes de sa fille avec la manche de sa robe. Ce que vous venez de subir est un avant-gout de ce que je vous réserve si vous osez me mentir, me défier…Votre père et moi avons beaucoup travaillez pour en être la ou nous en sommes , je ne vous laisserai pas tout gâchez juste a cause de vos gamineries ! Osez une fois encore montrez un signe de défiance envers moi et je vous promet que je vous briserai et vous enverrai voir votre frère avec sa sang-de-bourbe…Maintenant descendez a table et agissez normalement… Ou nous recommencerons la ou nous nous sommes arretes...

Agir normalement. Voila quelque chose plus dur qu’a faire quand Carry avait les genoux en miettes et l’épaules quasiment déboiter. Accompagner de sa mère, Carry descendit les marches en boitillant tout en faisant du mieux qu’elle pouvait pour le cacher. De temps à autre, elle lâcha des gémissements de douleurs qui se turent en un instant quand sa mère lui sera violement sa main pendant un bref instant. Une fois la table de nouveaux complète, les plats suivants arrivèrent. Toujours sous le choc de l’accueil de la part de sa mère, la petite deuxième année baissa la tête, évitant tout contact avec qui que ce soit, et ne bougea plus pendant un long moment… Carry ne voulait plus parler à qui que ce soit, que ce soit sa mère, son père ou même les Sangblanc. Tout ce qu’elle voulait, s’était de retrouver sa grande sœur et partir loin d’ici.

-Eh bien Rénésmée, saviez-vous que nos très chères enfants se connaissaient déjà ? Nos deux petits démons ont eu l’intelligence de conduire ma fille chez votre fils et figurez-vous qu’ils sont déjà ensembles ! Dayla porta une coupe de champagne a ses lèvres tout en s’esclaffant de joie. Si ce n’est pas le destin, qu’est-ce que c’est ? Je pense que nous pouvons d’ores et déjà parler d’une possible union ? Qu’en dites-vous très chère ?

Toujours la tête baisser et le regard vide, Carry ne dit rien et se contenta d’écouter sa mère rigoler comme si de rien était alors qu’elle manquait de peu de rendre sa propre fille handicapée. Elle aurait voulu crier, faire une scène, mais elle savait qu’en faisant ça, elle était bonne pour retourner dans les cachots du manoir. Harrison avait besoin d’aide, peu importe de qui mais elle se sentait en danger…Un réel danger.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

06 sept. 2019, 10:19
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Les flammes vertes s’amoindrirent autour d’elle, alors que le salon de miss Sally réapparaissait aux yeux d’Alice. Le brouhaha qui régnait dans la salle de réception parvenait à la fillette. Il fallait y retourner, et pourtant Alice refusait de bouger. Elle ne voulait voir personne, ni son père, ni sa mère et encore moins les Harrison. Ils avaient ruinés sa vie, tous. Ils l’avaient condamné à être éternellement liée à Carry. Pire, ils allaient traîner le nom de sa famille dans la boue. Comment et pourquoi, Alice l’ignorait encore mais cela ne saurait tarder : ils détruisaient tout, ces gens. Tout.

Du revers de son poing, Alice essuya les grosses larmes qui étaient apparues à ses yeux. C’était une horrible soirée, mais la fillette savait qu’il ne fallait pas se laisser aller à ses émotions. Pas tout de suite, plus tard, lorsqu’elle sera certaine d’être seule, et de ne plus rencontrer qui que ce soit pour la soirée.
Elle secoua ses pieds pour en retirer autant de cendres que possible, épousseta sa belle robe bleu pastel, puis arrangea sa tresse. Elle inspira longuement, et quitta le salon, le regard haut, le regard droit. L’air neutre. A son plus grand soulagement, Alice ne rencontra personne, ni dans le couloir, ni dans les escaliers. Dans le hall d’entrée, quelques personnes bavardaient, mais nul ne faisait attention à la petite fille qui retournaient dans la salle de réception. Les invités mangeaient encore, sans se préoccuper d’Alice qui marchait entre eux.
Son regard passait de table en table. Où était donc son père ? Une tête toute blanche, ce n’était pourtant pas difficile à trouver. Cependant, les vieillards de la salle trompaient la vision d’Alice qui pestait à chaque fois qu’elle pensait reconnaître son père.

Et puis, enfin, ses yeux se posèrent sur sa table. Elle le voyait rire un peu, exposant ses belles dents blanches aux deux Harrison, sans doute avaient-ils dit une chose amusante. Le coeur serré, Alice les rejoignit. Il ne fallait rien montrer, rien du tout, cacher cette peine et cette colère qui la meurtrissait.
Sans un mot, Alice s’installa, souriant à peine pour s’excuser. Ce qu’il pouvait sonner faux, ce sourire.

La discussion battait son plein, et Alice ne chercha nullement à s’en mêler. Distraite, elle glissait ses doigts le long de sa coupe d’eau, les yeux rivés sur la harpiste qui n’avait cessé de jouer. Elle ne fit aucun commentaire lorsque Dayla Harrison quitta la table pour faire on ne savait quoi, Alice n’avait pas écouté. Après un temps, son père se pencha sur sa fille pour lui parler à mi-voix :

« - Où est la fille Harrison ?
- Je ne sais pas, nous nous sommes perdue de vue.
- Perdue de vue, bien sûr. Tu n’as rien à voir avec cela ?
- Carry est assez grande pour retrouver le chemin de la table toute seule.
- Cela ne répond pas à ma question.

Alice ne voulait pas répondre, car elle serait forcé de mentir et c’était hors de question. Il ne fallait plus le décevoir, elle le savait.
Fort heureusement, Carry et sa mère revinrent à table avant qu’Alice ne soit contrainte de répondre. Elle lança un regard entendu à son père qui s’était un peu redressé, et se remit à la contemplation de la harpiste Dorian, lui, continuait d’observer Carry, sans qu’aucune expression ne trahisse ses pensées. Alertée par ce comportement, Alice aussi se mit à la regarder. Sa tête était basse, autant qu’aurait pu l’être celle d’Alice si elle était incapable de maitriser ses pensés. Quelle idiote.
Alice ne prêta aucune attention au changement de plat, elle n’avait plus faim. Elle était écoeurée par cette soirée. Il fallait qu’elle cesse, vite.

La voix de Dayla Harrison s’éleva à table, rompant le silence qui s’était installé. Mais Alice aurait préféré que jamais il ne s’arrête. Ses yeux se relevèrent lentement sur miss Harrison, prenant conscience de ce qu’elle venait de révéler à ses parents. Alice se tourna immédiatement vers Carry. La traîtresse !

- Déjà ensemble ? répéta Renesmée avec joie. Oh, mon fils n’aura de cesse de m’étonner. C’est une merveilleuse nouvelle. Ils seront alors très heureux de s’unir officiellement, j’en suis convaincue. Il nous faudra bien sûr régler de nombreux détails, comme le lieu où se déroulera la célébration… Dorian, qu’en dis-tu ?
- Nous aurons tout le loisir d’en discuter lors d’une prochaine rencontre.
- Dorian, il serait bon de décider au plus vite.
- Au plus vite, mais pas ce soir.

Alice n’osait plus relever ses yeux sur son père. Elle n’aimait pas ce calme froid, cassant, tranchant. Sa mère elle même avait décidé de ne pas continuer cette conversation, et Alice savait ô combien elle aurait aimer la poursuivre.
Cela ne présageait rien de bon. Pourquoi ne disait-il plus rien ? Il fallait qu’il parle, que l’animation à la table reprenne. Cette tension qui régnait, imposée par son père… elle ne pouvait pas le supporter. Pourquoi ne la retirait-il pas de table pour aller lui demander de fournir des explications ? Alice aurait préféré cela ! Cette attente, ce calme, c’était une torture.

Les plats défilèrent sans que jamais cette tension ne disparaisse. La nuque d’Alice lui faisait mal, mais elle refusait de relever la tête : croiser le regard de son père serait pire que tout.

Soudain, la lumière se baissa, jusqu’à les plonger momentanément dans le noir. Lorsqu’elle revint, elle était pointée sur la mezzanine qui surplombait toute la pièce. Une petite femme replète s’y tenait, un grand sourire à ses lèvres pulpeuse. Sa tête ronde était ornée d’une grande coiffure volumineuse qui rappelait à Alice la forme de certains cactus. C’était miss Sally.

- Mes chers amis ! Quelle joie de vous voir en si grand nombre pour fêter ensemble la fin d’année. J’espère que la soirée vous plait, et soyez en certains, elle n’est pas terminée !

Quelques rires s’élevèrent dans la salle, puis miss Sally reprit son discours. Alice n’écoutait plus. Tout ce qu’elle espérait, c’était que cette soirée prenne fin. Peut-être que ce discours l’annonçait ?

- … S’il vous plait, très chers : comptez avec moi ! 10…9…

Tout autour d’Alice, les invités se mettaient à compter. Son père et sa mère, eux, demeuraient silencieux. C’était ainsi que l’année allait se terminer ? Dans la plus terrible des attentes ?

- …8…7…6...


La fillette déglutit, ses doigts se serrèrent plus fort autour de son verre. Elle sentait la main de son père venir épouser sa petite épaule.

- ...5...4...3…

Il ne parlait pas, ne faisait aucun geste supplémentaire. Sa poigne était douce, mais ferme.

- … 2… 1… Bonne année !

Les invités unirent leur voix en une seule pour rejoindre celle de Miss Sally. L’année 2044 commençait à présent. Alice aurait dû embrasser son père en accueillant ses vœux, mais ce soir ce n’était pas le cas. Ce soir, les Sangblanc ne s’embrassèrent pas. Tout autour d’eux, on s’était levé pour applaudir, pour boire sa flûte de champagne. Il y avait de la joie.

- Je rentre avec Alice, lança enfin Dorian en se relevant.
- De suite ? Mais tu n’es pas sérieux, enfin ! lança Renesmée, ses yeux ronds.
- De suite, en effet.
- Ne peux-tu donc pas attendre un peu que la fête se termine ?
- La fête est terminée depuis que notre fille a dépassé les bornes. Alice.

Immédiatement, la fillette se releva. Rentrer était son souhait le plus cher en cette soirée… mais pas dans ces conditions.

- Miss Harrison, monsieur, Carry … Ma fille et moi même vous souhaitons une excellente année, et une très bonne fin de soirée. Je vous laisse parler du mariage avec ma femme, elle se fera une joie de parler en mon nom.

Dorian déposa une bise sur le crâne de Renesmée, outrée par ce revirement de situation, et s’écarta, emportant sa fille avec lui. Alice ne parvenait pas à relever les yeux, et se contentait de suivre la cadence imposée par son père.
Pour la deuxième fois de la soirée, Alice allait se faire disputer. Encore une fois à cause de Carry et de son immonde famille. A cause de Thomas qui était incapable de tomber amoureux des bonnes personnes. A cause de sa mère qui n’avait aucune honte à vendre son propre fils. A cause de miss Sally qui avait organisé cette maudite soirée.

Arrivé dans le hall blanc qui avait accueilli leur première dispute, Dorian s’arrêta. Il baissa ses yeux sur sa fille, et lança d’une voix calme :

- Nous rentrons au manoir de grand père, nous prenons nos affaires et nous repartons en Irlande.»

Les yeux exorbités par l’injustice, Alice avait relevé sa tête sur son père, prêté à le supplier. Mais l’air qu’il affichait n’invitait pas à la rébellion.
Avant qu’un mot ne soit prononcé, leur deux corps furent englouti dans le néant. C’était une horrible soirée.

Dernier post pour ma part. Merci pour cette si belle soirée, et pour tout ce qu’elle annonce de cauchemardesque :cute:

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN