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07 juin 2019, 17:21
 RPG+  Le contour des souvenirs  PV E. Threepipes 
« Pourquoi est-ce que ta grand-mère te fait ça? J'veux dire, pourquoi elle ne veut pas que tu sois toi-même? »

Amaryllis interrogea son camarade du regard. Elle fronça les sourcils d’incompréhension. Ce moquait-il d’elle ? Non. Il n’était pas agressif dans ses paroles. Il était même plutôt doux et semblait vraiment se poser des questions. Mais Amaryllis ne savait pas comment y répondre. Elle ne s’était jamais posée cette question. Elle savait que sa grand-mère agissait pour son bien. La vieille femme voulait qu’elle s’en sorte dans ce monde difficile. Ou peut-être avait-elle peur que sa petite-fille lui fasse honte. Il y a de quoi, avoir une Cracmol dans la famille était déjà trop pour elle. Si en plus de ça elle devait supporter une petite empotée, une incapable... Elle n’aurait jamais pu le supporter. A ces pensées, Amaryllis écarquilla les yeux. La fillette se rendait d’autant plus compte qu’elle était manipulée. Elle n’était qu’un outil, une décoration. Elle était le trophée entreposait sur la cheminée. Celui qu’on évoquait à chaque discussion pour vanter ses mérites. Oui. Sa grand-mère pouvait se vanter d’avoir façonné ce petit être. Elle lui avait volé son innocence. Amaryllis ne savait pas qui elle était. Rares étaient les moments où était libre. Libre de vivre comme elle l’entendait. Elle se rappela soudain du jour où elle dansa dans cette salle libre sous les rayons de la lune, un mois auparavant. Depuis son arrivée à Poudlard, c’était le seul moment où elle s’était vraiment évadée, où elle s’était envolée. Pleine de regret, Amaryllis baissa de nouveau les yeux. Elle qui s’était promis de toujours défier les autres du regard, elle n’y arrivait pas. Pas aujourd’hui. Tout remontait à la surface et des larmes dévalèrent ses joues à nouveau.

La fillette n’avait jamais autant pleuré qu’en ce jour. On le lui avait toujours empêché. Elle devait sourire. Elle ne pouvait pas avoir les yeux rougis. Cela donnerait une mauvaise image d’elle et de la famille. Et puis, pourquoi gâcher un si joli minois ? La perfection doit être partout. Pas seulement dans l’attitude et les paroles. Amaryllis le savait. On n’avait jamais cessé de le lui rabâcher. Mais à ce moment, elle n’en avait rien à faire de ces conseils. Et même si elle s’en préoccupait, elle n’aurait pu arrêter ce torrent de larmes. C’était trop pour elle. Elle n’était pas aussi forte qu’elle le prétendait et ce jeune garçon l’aidait à se rendre compte des effets néfastes de sa grand-mère. Mais était-ce suffisant pour aider la petite blonde ? Rien n’était moins sûr.

Les yeux toujours rivés vers le sol, elle avança ses mains vers son visage pour tenter d’effacer ses larmes, puis prit soudain la parole, la voix tremblante.


« J-Je... Je dois lui faire honte... Elle ne veut pas d’une petite-fille stupide et incapable... Je... »

Elle lâcha un sanglot avant de renifler peu élégamment. Son nez coulait, elle n’avait pas d’autre choix.

« J’en ai marre ! »

Elle laissa échapper cette dernière phrase dans un souffle, telle une supplique. Amaryllis se sentait faible. Et elle l'était.

Je suis d'accord avec la signature d'Oxy.
Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP

08 juin 2019, 23:28
 RPG+  Le contour des souvenirs  PV E. Threepipes 
Le visage d'Amaryllis se décomposa une nouvelle fois. Elle se remit également à sangloter. Ethan eut pitié de cette jeune fille qui était en train de craquer devant lui. Elle semblait profondément ébranlée. Des brèches avaient été créées dans ses défenses, et celles-ci semblaient maintenant s'écrouler complètement. Rien de très étonnant si elle avait accumulé onze années de rigueur à outrance et de remarques assassines d'une grand-mère outrageusement exigeante et qui semblait avoir troqué son coeur par un bloc de métal froid.

Il ne savait pas très bien comment réagir. Il ne la connaissait pas du tout et avait peur de faire plus de mal que de bien. Mais il ne pouvait pas la laisser pleurer ainsi dans le couloir sans tenter quelque chose. Il allait tenter ce qui lui paraissait naturel avec certaines personnes mais complètement fou avec cette fille: lui partager un peu de chaleur humaine. Après tout, sa maman mais aussi son papa lui faisaient toujours un gros câlin quand il n'était pas bien, et sentir cette chaleur bienveillante lui avait toujours fait du bien. Il se dit que cela ne pouvait pas non plus de faire du mal à cette fille, surtout dans l'état dans lequel elle se trouvait. Il décida donc de franchir la distance qui les séparaient d'un pas léger et non-menaçant et l'enserrera dans ses bras avec douceur. Il lui diffusa toutes les ondes positives dont il était capable. Ne sachant pas trop comment elle acceptait son geste, il préféra ne pas éterniser le moment et recula à nouveau quand il estima que le câlin avait pu lui faire du bien. Il reprit la parole avec douceur pour continuer de lui exposer son point de vue.

- Ta grand-mère a fait un moule d'elle même. Elle essaie maintenant de t'y faire rentrer. Mais tu n'as pas la même forme, tu vois? Alors ta grand-mère t'écrase de tout son poids pour qu'il y ait le plus possible de toi qui y rentre. Tu penses que ça va bien se terminer?

Ethan contemplait tristement sa camarade. Une lueur de combativité apparu dans ses yeux.

- Je suis sûr que la vraie jeune fille que j'ai en face de moi peut être très brillante en étant elle-même! Je suis certain que si tu t'épanouis, tu seras d'autant meilleure et même certainement plus forte!

Le jeune garçon en était convaincu. Il l'avait vu chez ses potes. Ceux qui étaient brimés étaient moins bien dans leur peau et étaient plus fragiles. Alors que ceux qui pouvaient être eux-mêmes, même si leur éducation restait bien encadrée, semblaient plus épanouis et accomplissaient de plus belles choses.

- Maintenant que tu es ici, elle ne peut plus t'embêter continuellement. C'est ta chance, tu dois la saisir! ponctua Ethan, en espérant que la jeune fille avait saisi son message.

Deuxième année RP
Recruteur au MERLIN
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily

28 juin 2019, 17:07
 RPG+  Le contour des souvenirs  PV E. Threepipes 
Amaryllis savait que c’était une erreur de s’être confiée. Sa grand-mère lui répétait sans cesse qu’il ne fallait pas montrer ses faiblesses, car elles pouvaient être utilisées contre elle. Elle se mettait en danger. Elle le savait. Elle ne connaissait pas ce jeune garçon. Peut-être souhaitait-il tirer parti d’elle ? La rabaisser dés que l’occasion se présenterait ? Ces interrogations remontaient à la surface, bien qu’elle sache, au fond d’elle, que ce garçon n’était pas de ce genre. Du moins, pas volontairement. Peut-être voudrait-il simplement se confier à un ami ? Peut-être que cela sortirait tout seul ? La seule chose sure, c’est qu’elle risquait de perdre sa réputation. Son air de petite fille forte était tombé. Elle essayait de retenir ses masques, mais chacun se brisaient petit à petit. Révélant ses faiblesses et ses peurs...

Soudain, Amaryllis fut sortie de ses pensées par une soudaine étreinte. Surprise, elle ouvrit grand les yeux et laissa ses bras bringuebaler vers le sol. Elle ne savait pas comme réagir. Elle ne savait pas si elle devait rendre cette étreinte. C’était si rare pour elle. Elle ne connaissait pas ce geste. Dans sa famille, rares étaient les gestes tendres. Amaryllis n’était pas habituée aux contacts physiques, et elle avait beau fouiller au plus profond de sa mémoire, elle ne se souvenait pas avoir déjà reçu un câlin. Quelle tristesse de voir que son premier câlin venait d’un garçon inconnu. D’un garçon dont elle ne connaissait même pas le nom. D’un garçon avec qui elle est censée être en tension. Elle n’y comprenait plus rien. Peut-être était-ce ainsi que fonctionnait le monde. Peut-être que l’on faisait des câlins aux personnes que l’on n’appréciait guère pour le leur faire croire. Il était vrai qu’Amaryllis voyait souvent sa grand-mère faire des étreintes à des femmes et des hommes qu’elle exécrait. Le monde était si bizarre. Amaryllis ne comprenait pas.

Au bout de quelques secondes, le camarade d’Amaryllis la relâcha. Elle ne savait pas si elle regrettait ou non. Elle appréciait cette chaleur, bien qu’elle n’était pas à l’aise. Elle avait une désagréable impression de froid désormais. Comme si elle avait enlevé une couche de vêtement.


« - Ta grand-mère a fait un moule d'elle même. Elle essaie maintenant de t'y faire rentrer. Mais tu n'as pas la même forme, tu vois? Alors ta grand-mère t'écrase de tout son poids pour qu'il y ait le plus possible de toi qui y rentre. Tu penses que ça va bien se terminer? Je suis sûr que la vraie jeune fille que j'ai en face de moi peut être très brillante en étant elle-même! Je suis certain que si tu t'épanouis, tu seras d'autant meilleure et même certainement plus forte! Maintenant que tu es ici, elle ne peut plus t'embêter continuellement. C'est ta chance, tu dois la saisir! »

Amaryllis avait le regard perdu dans les yeux de son camarade. Il semblait confiant, sûr de ses propos. Elle ressentait quelque chose d’étrange, quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti. Comme un regain d’énergie. Serait-ce de la confiance ? Elle n’en savait rien. Ce qu’elle savait, c’est que ces mots l’avaient aidé. Elle était toujours effrayée par sa grand-mère et elle savait qu’elle ne pourrait pas changer de comportement face à elle, mais peut-être allait-elle changer un tant soit peu dans son école. Cette rencontre inattendue et qui était pourtant mal partie l’avait aidé, ne serait-ce qu’un peu. Ce jeune garçon l’avait aidé, et pour une raison inconnue, elle voulait connaître son nom. Elle, qui ne prêtait que peu d’attention aux autres voulait connaître le prénom de celui qui avait déclenché un déclic chez elle. Ainsi, la blondinette prit son courage à deux mains et posa la question qui la démangeait.

« - Je me demandais... Comment t'appelles-tu ? Elle laissa quelques secondes avant de reprendre. Et... Merci... Merci pour tout ce que tu as dit. J-je... Je ne pense pas être prête à protester face à ma grand-mère. Non... Je ne suis pas prête... Je... J’ai peur de ce qu’elle pourrait me faire... Elle... »

Amaryllis ne savait pas si elle pouvait continuer. Elle ne savait pas si elle pouvait se confier. Mais, étonnement, elle se sentait en confiance. Elle avait besoin de se libérer. De dire tout ce qu’elle ressentait. Peut-être que cela l’aiderait. Sa sœur se confiait dans son journal intime, mais elle avait toujours trouvé ça ridicule. Désormais, elle comprenait. Parler était le meilleur des remèdes.

« - Elle a rejeté ma sœur car c’est une... Cracmol... Elle cracha ce mot qui l’insupportait. Il sonnait tellement péjoratif.
- Je ne veux pas qu’elle fasse pareil avec moi... Je ne veux pas me sentir aussi seule et misérable que ma grande-sœur... Je ne veux pas être toute seule... J-je... »

La Gryffonne ne pouvait pas continuer. Son élan de confiance était parti. Elle n’arrivait pas à finir ce qu’elle avait à dire. Elle n’arrivait pas à avouer qu’elle avait besoin de l’amour de sa famille. Elle n’y arrivait pas, car elle savait que sa famille n’avait aucun amour pour elle. Ils étaient de bon comédien. Elle pensait presque que son père et sa sœur l’aimait. Mais eux-mêmes ne savaient pas ce qu’était l’amour.

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Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP

05 juil. 2019, 09:59
 RPG+  Le contour des souvenirs  PV E. Threepipes 
La Gryffondor demanda à Ethan comment il s'appelait. Habituellement, il se présente spontanément en début de conversation mais celle-ci avait tellement mal débuté qu'il n'en avait pas eu l'opportunité. Les tensions entre les deux enfants étaient désormais redescendues de plusieurs crans. Il ne s'attendait tout de même pas à ce que ce soit elle qui le lui demande. Il répondit de bonne grâce.

- Je m'appelle Ethan Threepipes. Et toi? demanda-t-il curieux, en souriant.

Sa camarade le remercia pour ce qu'il avait dit. Il n'avait pas l'impression de n'avoir qu'énoncé le bon sens, du moins à ses yeux, mais il se rendait de plus en plus compte que celui-ci était à géométrie variable. Et il était parfois rendu inaccessible par des personnes toxiques comme la grand-mère de la jeune fille qui lui faisait face. Elle avoua ensuite qu'elle avait justement peur d'elle, et qu'elle la rejette comme sa sœur Cracmol. Ethan ne voyait pas trop où était le problème de se faire rejeter par une personne aussi détestable. Ce serait même un soulagement. Mais il n'était pas à la place de sa camarade, qui devait subir les manipulations et le harcèlement de la vieille harpie depuis sa naissance. La fillette devait s'accrocher à ... quoi au juste? Cette situation lui semblait bien compliquée.

- Ecoute, tu ne seras plus jamais seule maintenant que tu es à Poudlard. Tu vas te faire des amis, d'ailleurs tu en as peut-être déjà. Certains seront des amis pour la vie, dit-il avec autant de chaleur dans la voix que possible. Il se rendait compte que ses paroles étaient sans doute trop abstraites, trop floues pour la jeune fille. Il fallait ajouter du concret. Je serai là pour discuter si tu le souhaites. Que ta grand-mère te rejette ou pas, ça ne changera plus grand chose maintenant que tu es ici pour la plus grande partie de l'année...

Il fallait que la Gryffondor prenne du recul, qu'elle se rende compte que le monde ne tourne pas autour des caprices de la vieille peau qui lui pourrissait la vie. Ethan avait presque envie de la secouer pour faire ressortir les mauvaises ondes qui envahissaient sa camarade. Mais il savait que ce n'était pas aussi simple, sinon on verrait souvent des personnes se faire secouer. Il hésitait à lui faire un second câlin car elle n'avait pas été très réceptive au premier. Cela dit, elle n'avait rien fait non plus pour le repousser. Il sentait intuitivement que la Serdaigle manquait de chaleur humaine. Le fait d'avoir peur de se sentir rejetée par son horrible grand-mère était très parlant. Comme si ses parents n'existaient pas. Soit ils étaient encore plus détestables que sa grand-mère, soit elle était orpheline. Dans les deux cas la situation était triste. Cela le décida à lui faire ce second câlin. Au pire elle le repousserait, ce qui ne changerait rien pour lui. Il s'approcha donc de la jeune fille une nouvelle fois et l'entoura de ses bras, comme l'aurait fait un grand frère, à ceci près qu'il était plus jeune et plus petit.

- Allez, viens par ici, regarde, moi j't'aime bien! dit-il en la serrant dans ses bras pour lui transmettre autant de chaleur humaine qu'il le pouvait.

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Recruteur au MERLIN
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily

12 août 2019, 15:53
 RPG+  Le contour des souvenirs  PV E. Threepipes 
Amaryllis était étonnée de voir son camarade sourire à sa question. Elle pensait qu’il lui aurait rit au nez, ou qu’il aurait tout simplement refusé de dévoiler son identité à une fille avec qui le courant était si mal passé au début. Peut-être aurait-il jugé qu’elle n’en valait pas la peine. Mais non, ce jeune garçon lui avait sorti un sourire sincère. Ils étaient si rares dans sa vie, qu’elle savait reconnaître les vrais sourires.

Ethan.

La fillette sourit à son tour avant d’écouter la suite des paroles de ce fameux Ethan. Mais son sourire s’évanouit bien vite lorsqu’il parla de se faire des amis. Amaryllis n’en avait jamais vraiment eut. Qu’était un ami au juste ? Une personne sincère ? Une personne que l’on appréciait ? Une personne avec qui l’on aimait être ? Amaryllis n’avait ressenti toutes ces choses pour une personne. Tout du moins, elle ne s’en souvenait plus. Ses rencontres n’avaient jamais retenu son attention. Elle n’arrivait pas à les considérer comme des amis et n’y voyait pas grand intérêt. Elle qui espérait un renouveau à Poudlard, un nouveau commencement, une nouvelle vie loin de tous ces hypocrites... Elle se trouvait bien naïve désormais. Les hypocrites existaient, peu importait où elle se trouvait. Elle ne se sentait pas plus en sécurité ici, qu’ailleurs. Ainsi, elle avait pris l’habitude de rester dans son coin. De porter son attention sur ses camarades quand cela était nécessaire, par pure politesse. Elle aussi était hypocrite finalement. Mais elle ne s’en rendait pas compte. Trop aveuglée pour son dégoût envers ces personnes.

*Je serai là pour discuter si tu le souhaites* Ces mots résonnaient en Amaryllis. Elle n’avait jamais pris la peine de discuter avec quelqu’un. Elle n’allait pas vers les autres, seul l’inverse était envisageable pour la fillette. Non pas qu’elle était timide ou réservée, elle n’y voyait juste aucun intérêt. Mais avec Ethan, c’était différent. Il était le premier à qui elle s’était confiée, sincèrement et sans filtre. Après sa sœur bien entendu. Peut-être envisagerait-elle de lui parler quelques fois. Mais rien n’était moins sure. Elle avait juste était prise d’un élan de faiblesse.

Soudain, Amaryllis fut sortie de ses pensées par deux bras qui vinrent l’entourer. Elle ouvrit grand ses yeux et se crispa légèrement avant de se détendre, rassurée par les paroles de son nouveau camarade. Pouvait-elle le considérer comme un ami ? Elle n’en savait rien. Cependant, elle décida de lui rendre son étreinte. Celle-ci était rassurante. Amaryllis se sentait bien dans ses bras. Elle se sentait presque en sécurité, presque appréciée. Étrangement, elle aurait aimé que le temps s’arrête un instant pour qu’elle puisse en profiter davantage. Elle n’avait jamais ressenti cela. Elle n’avait eut que de brèves étreintes par sa famille. Des câlins sans sentiments. Des câlins de façade. Mais celui-ci se distinguait par sa sincérité.

Ainsi, sans même s’écarter des bras de son camarade, Amaryllis lui répondit avec franchise, un léger sourire aux lèvres et les joues rosies.


« - Je m’appelle Amaryllis Lidwine. »

Elle soupira avant de reprendre.

« - Tu sais... Je n’ai pas d’amis... Je n’en ai jamais eut d’ailleurs... Enfin, jamais de vrai. »

Amaryllis avait l’impression de faire pitié. Peut-être était-ce la seule raison de l’attention qu’il lui portait. Cependant, elle tenta d’effacer ces pensées de son esprit. Peut-être existait-il des personnes bonnes dans ce monde. Et peut-être en faisant-il parti.

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Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP

03 sept. 2019, 15:21
 RPG+  Le contour des souvenirs  PV E. Threepipes 
La jeune Gryffondor se détendit cette fois dans ses bras. Ethan était pratiquement certain qu'elle n'avait pas souvent droit à ce genre de contact. Quelle triste vie cela devait être. Cela dit, s'il elle n'avait jamais connu ça auparavant, cela ne lui manquait peut-être pas. C'est comme pour les chocogrenouilles: tant qu'on n'en a pas goûté, on ne peut pas en être accro. Du coup Ethan n'était plus certain que ces deux câlins réconfortateurs étaient une si bonne idée. Si elle y prenait goût et qu'après plus personne ne pourrait lui en donner, elle aurait désormais un manque. Mince, quel idiot il était!

Il fut sorti de ses pensées quand elle se présenta à son tour. Ce prénom lui disait quelque chose. Il se creusa la tête et cela lui revint.

- Amaryllis, comme le papillon? C'est très joli en tout cas! lui répondit-il en souriant.

Elle lui fit d'emblée d'autres confidences. Etait-ce dû à leur promiscuité? Est-ce que des barrages cédaient dans l'esprit de la jeune fille? Toujours est-il qu'elle lui annonça qu'elle n'avait jamais eu d'ami. Ethan ouvrit des grands yeux ronds d'étonnement. Il comprenait aisément qu'on ait du mal à se faire ce nouveaux amis à Poudlard après seulement quelques mois de présence, mais dans sa petite jeunesse? Quoique, après réflexion, la grand-mère d'Amaryllis lui enfonçait dans sa tête des principes tellement abjectes qu'il n'aurait même pas dû être surpris.

Ethan était tellement triste pour la jeune fille qu'il oublia qu'ils étaient toujours occupés de faire leur câlin. Si quelqu'un les avait observé depuis le début, il aurait eu droit de lancer une rumeur, mais il n'y avait personne à la ronde. Au contraire, le jeune garçon resserra son étreinte, pour donner à sa camarade encore plus de chaleur humaine. Il fallait faire fondre cette glace que sa grand-mère s'évertuait à façonner autour de son cœur. Il se doutait bien que c'était utopique, mais cela valait le coup d'essayer.

- Eh bien, peut-être le deviendrons nous un jour, qui sait? lui dit-il avec douceur.

Il ne voulait pas lui mentir en lui disant qu'il était déjà son ami. L'amitié, ça se construit morceau par morceau. Cela n’apparaît pas sur commande, d'un coup de baguette magique. Ethan se rendit alors compte que le contact physique commençait à durer un peu trop longtemps. Il lâcha Amaryllis avec délicatesse et recula d'un pas. Il ne savait pas depuis combien de temps il avait passé avec sa nouvelle camarade mais il était certainement temps de se rendre au cours suivant.

- En tout cas je suis heureux d'avoir appris à mieux te connaître. La vraie Amaryllis que tu m'as laissé entrevoir est une très chouette fille! dit-il avec le sourire.

Ethan s'excusa ensuite car il devait se rendre à son prochain cours. Il s'en alla en courant car il lui fallait passer par le dortoir pour y récupérer ses affaires. Au détour d'un couloir, il se dit que c'était parfois bizarre comme la vie prenait des détours pour que deux personnes apprennent à se connaître. Il espérait en tout cas vraiment que sa nouvelle camarade puisse un jour se libérer du joug de sa fichue grand-mère.

Fin du RP pour moi, merci! ^^

Deuxième année RP
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11 nov. 2019, 10:55
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L’étreinte commençait à s’éterniser et Amaryllis devenait de plus en plus gênée par ce contact physique. Il fut peut-être libérateur au début, mais désormais, il devenait oppressant. Ainsi, elle fut soulagée lorsque le fameux Ethan se détacha d’elle. Elle n’avait pas remarqué que ses épaules avaient commencé à se tendre suite aux dernières paroles du jeune garçon sur l’amitié. Certes, elle n’avait jamais eu d’amis, mais elle ne se sentait pas prête à en avoir. Ce sentiment d’obligation envers eux l’étoufferait. Les écouter, passer du temps avec eux,... Elle n’était pas prête à sacrifier son précieux temps libre pour quelqu’un. Peut-être que ce dont elle avait besoin était juste une présence amicale. Juste savoir que cette personne était là pour elle. Une personne qui la comprenait sans avoir besoin de parler. Juste rester assis à faire chacun son activité dans son coin, mais en sachant que l’un était près de l’autre. Malheureusement, Amaryllis était encore à la recherche de cette personne qui semblait introuvable. Mais cette recherche était inconsciente. La petite fille sentirait juste ce besoin d’être avec cet ami, sans pour autant savoir donner un nom à cette relation.
Alors, peut-être deviendrait-elle copine avec Ethan, peut-être apprendrait-elle à le connaître. Mais elle sentait que ce n’était pas de cette amitié dont elle avait besoin. Tout du moins, pas pour le moment. Elle devait apprendre à apprécier autrui. Et cet apprentissage devrait se faire progressivement. En passant par des hauts et des bas. En expérimentant. En découvrant des nouveaux visages, des nouveaux caractères. Mais surtout en se découvrant elle-même.

Soudain, la blondinette fut sortie de ses pensées par Ethan qui la complimenta rapidement avant de partir en courant, probablement pour se rendre à son prochain cours. Amaryllis n’eut même pas le temps de lui répondre. Mais qu’aurait-elle pu lui dire ?
*J’ai été ravie de faire ta connaissance. Mais oublie ce que je t’ai dit.* Elle aurait aimé l’oublietter. Peut-être devrait-elle demander des cours particuliers de Sortilèges pour apprendre celui-ci. Malheureusement, il était parti, la laissant seule avec ses interrogations.
C’était la première fois qu’elle se confiait ainsi à un inconnu. Amaryllis se sentait bizarre. Comme si un poids s’était retiré en elle. Elle ne voulait pas se l’avouer par fierté, mais cette discussion lui avait fait du bien. Peut-être devrait-elle se mettre dès maintenant dans sa quête de l’amitié. Elle était déjà à la moitié de sa deuxième année à Poudlard, mais mit à part quelques brèves discussions, elle n’avait jamais fait réellement connaissance avec un de ses camarades.

Amaryllis inspira profondément pour se remettre de ses émotions. Cette discussion était probablement l’une des plus importantes qu’elle avait eu depuis qu’elle savait parler. Mais il était temps de rejoindre sa classe désormais. Ainsi, la petite blondinette reprit sa marche timidement essayant tant bien que mal de sortir ce jeune garçon de ses pensées, ou plutôt, ses paroles.

[FIN DU RPG]

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