Pourquoi il a un labyrinthe ? Parce qu'il voulait un labyrinthe. Ou juste pour pouvoir laisser Fripouille et Rita ainsi que les autres animaux se promener dans tout le domaine. Y a t'il des animaux potentiellement dangereux dans le labyrinthe ? Possible. Tout dépends de à partir de quoi considéré t'on un animal comme dangereux. Il y a Fripouille qui aime bien courir après les gnomes, les gnomes, Amstrong et Iris les Chartiers qu'on a mis pour se débarrasser des gnomes, quelques noueux, et les grenouilles qui sont dans l'étang... Et peut-être les poules. Depuis qu'on est entré j'ends à côté de nous, de l'autre côté de la haie un bruit de pas très atténué. Presque imperceptible. Je n'aime pas être suivi par les elfes de maison.

Tu pose trop de questions.

Arrivé à deux mètres des mokes, je sens qu'elle me tire le bras. Quoi encore ? 

Ho. C'est Marc. Dis-je en lui gratouillant en dessous du menton. Avec les gnomes, C'est ce qu'on retrouve le plus ici. Et pour cet endroit est sinistre ? 

Toujours le don pour critiquer. Je sors de ma cape (car oui Monty  a voulu que je m'habille en sorcier pour faire bonne mesure   ) mouchoir orange-rouge et le met en dessus des oeufs. Une chaleur se dégage du mouchoir. Ils vont éclore très bientôt. Il bougent déjà. Tandis que je m'intéresse aux oeufs, j'entends vaguement "mourir de faim" et "patacitrouille". Mon cerveau tilte. Je me retourne d'un coup et voit Carry tendre une patacitrouille vers l'animal qui ressemble à s'y méprendre à un hérisson. Je cours aussi vite que je peux sur les deux mètres qui nous séparent puis je prends l'animal par les piques. 

Marc ! On ne s'attaque pas aux inconnus sale bête ! Dis-je sur un ton de reproche. 

L'animal se calme doucement mais, estimant que laisser Carry en sa compagnie ne serait pas'très sympathique, je le jette du côté de la haie duquel j'entends des bruit de pas depuis tout à l'heure. Il y a un petit cris aigus. 

Ça va Ed' ? 

Très bien monsieur. Répond-l'efle qui nous suit depuis que nous sommes sortis. 

Sachez que je n'aime pas qu'on me suive et même si c'est Monty qui vous l'a demandé alors veuillez retournez à l'intérieur s'il vous plait. Dis-je sur un ton qui laisse paraitre une certaine autorité. 

L'elfe de maison s'excuse puis transplane.

Je me tourne vers une Carry effrayée au bord des larmes. En m'abessant je lui tends un mouchoir en tissus propre jamais utilisé. 

Le garçons aux cheveux étouffés un peu bête aurait aimé être prévenu que tu allais nourrir un noueux, seule chose au passage qu'on ne doit pas faire avec cet animal. Il a crut que tu voulais l'empoisonner. 

Je la relève doucement. 

Ça ira ? Tu sais, même si ton geste étais plein de gentillesse, les créatures les plus mignonnes peuvent être très agressive et insupportable. Tu en es le parfait exemple. Finis-je en ricanant. 

Je marque une petite pose puis je reprends. 

Et, si tu veux sortir d'ici, soit tout arrive à te souvenir du chemin ce qui est inutile étant donné que les haies ont changées de place, ou soi fais preuve d'un peu de patience et tu regardes avec moi l'eclosion de ces œufs de mokes. Je te promet que dans dix minutes on sera de retour au salon de thé.  

Je me rapproche des moke, je prends le papa dans la main (légèrement plus petit que la femelle) pou pr que Carry puisse le voir. Crac. Une coquille s'est fendue. 

-Bah je ne me souviens pas du chemin ! En plus tu as dit que le labyrinthe changeait tout le temps alors comment tu sais sortir de ce maudit endroit ?! Bougonna la petite fille honteuse de s’être salit de la sorte.

Mais elle n’en dit pas plus, le jeune homme lui avait donnée plusieurs choix dont un qui était d’attendre l’éclosion d’œufs de mokes. *Pff quel ennuie*. Carry pesta encore et encore en marchant en rond pour faire passer le temps. Elle n’avait plus envie d’être dans ce labyrinthe, rentrer était ce qu’elle voulait. Passer du temps avec sa famille comme il était prévu et non avec lui. Un soupir s’échappa de sa bouche accompagnée d’un grondement venant des tréfonds de la terre. Le labyrinthe était encore en train de changer et plus il changea et plus Carry ressentait l’envie de crier à l’aide. *Qu’est ce qui me dit qu’il ne va pas me faire une blague encore lui aussi ? *. Les minutes semblaient être des heures pour Harrison. Marcher en rond était un moyen pour se distraire, mais a chaque tour qu’elle faisait, sa patience baissait grandement et la colère commençait à prendre le pas sur la peur.

-Bon ils ont éclos tes fichus œufs ?! demanda Carry en soufflant du nez. Mes parents vont s’inquiéter si je ne suis pas à la maison, Rufus ! Et puis comment tu sais qu’ils vont éclore aujourd’hui de toute façon ?

Mais le silence était la seule réponse que le jeune homme lui offrit. Il était là, un genou a terre en train de regarder avec son air stupide les œufs qu’il voulait tant voir éclore. Ah ce petit air supérieur qu’il avait sur son visage avait le don pour mettre Carry hors d’elle-même. Et voila qu’il la faisait attendre maintenant pour son plus grand plaisir. La petite fille n’avait plus qu’une seule envie, écraser ces œufs de malheurs pour obliger cet imbécile de la ramener à la maison, mais elle se retenu de le faire en sachant que si elle mettait Williams en colère, alors il se pourrait qu’elle doive retrouver son chemin toute seul. Avançant a pas de loup, carry s’approcha de Rufus a qui elle s’adressa doucement.

-Qu’est ce qui t’intéresse tant de voir ces œufs naître ? C’est ennuyant et il ne se passe rien…Finit-elle par dire en poussant un long soupir d’agacement.

Crac. Crac. Crac. Un petit cris semblable à un dragon miniature retenti. Le cycle recommence. Avec satisfaction, je saisis un panier en osier et y fourre rapidement tout les œufs et les deux parents. Il faut que je rentre à la maison. Les mokes ne sont pas dangereux mais peut-etre que ces parents voudrons tout voir. 

Viens. Dis-je simplement. Fais comme si tu allais à la voie 9 ^3/4 .

J'avance droit devant moi comme si il n'y avait pas de mur à pas rapides d'une démarche déterminée. En quelques dizaines de seconde seulement j'arrive au seuil de la porte. Quand elle m'a enfin rejoins, je lui adresse ce qu'on pourrait appeler un semblant de sourire. Après lui avoir tenu la porte pendant quelques seconde, je suis retourné dans le petit salon pour voir un verre à ma place qui contenait une bonne bièraubeurre. Je lance un petit regard à Carry puis lui demande: 

Je vais aller les voir d'accord ? Tu n'as qu'à dire que tu es restée sagement ici pendant que j'allais chercher ces œufs. Tu veux venir ?  

Sans attendre sa réponse je me dirige vers le laboratoire. La jolie porte en chêne à la poignée d'argent me tend les bras,  attendant d'être ouverte. Je frappe trois fois. Toc toc toc. Après une ou deux seconde, le mot magique. 

Entrez. 

Harrison manqua de s’offusquer plus d’une fois face a ce Ne-moldu qui osa lui donna l’ordre de le suivre. Ou trouvait-il donc le courage de s’adresser ainsi à quelqu’un qui était largement plus haut placée que lui ? Carry était bloquée entre deux choix possibles, refuser de suivre Rufus et trouver son propre chemin ou bien ranger sa fierté et le suivre pour pouvoir rentrer. Elle resta la, plantée comme un arbre à regarder d’un mauvais œil Rufus qui s’éloignait peu à peu sans même faire attention si Carry était derrière lui. Clairement il n’en avait rien affaire d’elle et ça c’était quelque chose d’inacceptable pour la petite Sang-pur qui souhaitait voir des éclairs s’abattre sur Rufus pendant qu’il s’enfonçait dans le labyrinthe.

-RUFUS ATTEND MOI, JE NE PLAISANTE PAS! Cria Carry qui se mit à courir de toute jambe pour rejoindre son guide.

Même si Carry pouvait voir Rufus se déplacer, il était déjà loin et n’avait pas l’air d’attendre la jeune fille qui commençait doucement à paniquer en voyant son guide s’éloigner. Mais dans un ultime espoir, Rufus se retourna et ne bougea plus d’un pouce. Dans sa tête, Carry l’insultait de tous les noms qu’elle connaissait et souhaitait plus que tout qu’un éclair s’écrase sur la tête de cet imbécile qui n’avait pas eu la galanterie de l’attendre pour partir. Encore une fois, Rufus n’avait pas l’air de ne pas se préoccuper de la colère de Carry puisqu’il se fraya un chemin a travers les murs de feuilles du Labyrinthe comme si de rien était. Juste derrière lui, Harrison posa ses mains sur sa taille et regarda vers le ciel pour éviter autant que possible de réaliser ce qu’elle était en train de faire. Elle n’était pas encore habituée par ces contacts avec les garçons car les seuls garçons avec lesquelles il y’avait eu contacte physique étaient Brett, son père et maintenant Rufus. Elle se tenait du mieux qu’elle pouvait sur les habits du garçon qui n’avait pas l’air d’avoir envie de ralentir aux points que la jeune fille manque invraisemblablement de déchirer les habits du pauvre petit Ne-moldus.

Mais après un tel parcourt du combattant, Rufus et Carry se retrouvèrent de nouveaux au seuil de la porte du laboratoire de l’oncle de Williams. Elle n’écoutait plus, elle ne disait plus rien et n’écoutait plus. Pendant tout le trajet, elle avait fait la moue et n’avait pas quittée une seule seconde du regard le dos de Rufus. Il y’avait tellement de chose qu’elle aurait voulu lui faire mais s’en prendre à lui revenait à devenir un poids pour le travail de ses parents. Après une grande inspiration, Carry suivit la troisième année jusqu’à la porte du laboratoire qui s’ouvrit juste après que le garçon toqua trois fois à celle-ci laissant apparaitre les parents d’Harrison avec l’oncle de Rufus en train de parler.

Le père de Carry n’avait pas l’air du tout heureux de la situation tandis que la mère continuait de regarder autour d’elle pour s’assurer qu’elle avait bien inspecter les lieux. Carry avala difficilement sa salive. Voir ses parents comme ça n’annonçait rien de bons et elle-même savait que voir cet air sinistre de son père ne pouvait annoncer qu’une mauvaise nouvelle. La jeune fille poussa Rufus de l’épaule et vint se réfugier derrière son père qui lui fit une petite tape sur la tête et l’enlaça comme pour la rassurer.

-Comment vas-tu ma puce ? Rufus s’est bien occupé de toi ?  Carry releva la tête pour regarder son père dans les yeux. Il souriait, comme d’habitude il souriait avec ses yeux remplit de fierté quand il les plongea dans ceux de sa fille. Carry hésita un instant avant de répondre à la question de son père et jeta un regard douteux en direction de Rufus avant d’hocher la tête avec affirmation. Apres tout, elle etait revenue vivante grace a lui. J’espère que tout va bien pour toi parce qu’on va devoir rester ici un peu plus longtemps…Nous n’avons pas encore finit notre inspection et on doit s’assurer que tout soit en règle ici, et nous sommes obligees on va passer la nuit ici.

Carry réouvrit ses yeux de stupeurs et figea tout son visage. Le cauchemar allait commencer.

Alors qu'il discutait avec Mr et Mrs Harrison, Monty envoyait parfait des petits morceaux de steak de dragon sanguignolant aux Runespoor dont les têtes les attrapaient au vol. La viande dragon est la préférée de ces reptiles avec le mouton. 

Pour l'occasion de cette visite inattendue par des examinateurs qui ne sont même pas formés pour le travails qu'ils exécutent, il avait fait apparaître des cages de verre épais pour entourer chaque créatures classée à plus de XXX rangés par espèces. Ça lui fend le cœur de les voir derrière des cages mais à l'entrée d'inconnus certains serpents comme Jack (un des serpents cornus) se sont mis à siffler de façon hostile et dans une démarche pour éviter un incident, il a voulu mettre une barrière entre ces invités indésirables et ses reptiles. 

Alors qu'il songeait qu'il devrait peut-être déloger la vipère du deuxième tiroire de la comode de Rufus, trois coups secs retentirent en provenance de la porte. Se doutant qu'il ne pouvait s'agir que d'une seule personne, il demanda à Rufus d'entrer. Lui et la petite Harrison entrèrent et il posa un panier d'osier tremblotant sur un meuble pendant que le fillette se refugiait derrière ses parents. Quand, comme ils l'avaient décidé ensemble, Mr Harrison annonça à sa fille qu'ils allaient rester jusqu'à demain, Rufus sembla se pétrifier. Pendant quelque instants, on aurait dit qu'on lui avait jeté un maléfice du saucisson. Puis, tout à coup, il redevint normal et s'approcha du vivarium du mamba du mal en lui donnant du mouton avec une perche. 

Le reste de la journée se passa sans encombre mais Rufus n'ouvrit mas une seule fois la bouche. Il avait du mal à croire que sa journée était gâché par la présence des Harrison qui n'étaient même pas qualifiés pour les emmerder correctement. Le dîné qui fut un moment assez agaçant en revanche pour Rufus.

Assis en face de Carry et à la gauche de Mr Harrison, il aurait tout donné pour pouvoir partir dans sa chambre avec des sandwichs mais la politesse l'obligeait à rester assis jusqu'à la fin du repas.