La minute de silence proposée par Mel lui donna l'occasion de retrouver son calme. Il n'était pas question qu'elle pleure devant un si large public, d'autant qu'ils étaient réunis ici pour discuter et partager, pas pour se lamenter sur la cruauté de la vie.
Quelques uns lui adressèrent ensuite des condoléances qu'elle sentit plus ou moins sincères. Les deux premières jeune filles, la Gryffondor et Celia, avec qui elle partageait le même dortoir, furent celles dont les mots semblaient emprunts d'une réelle compassion. Pour les autres, elle ne savait pas, mais elle leur était reconnaissante des quelques mots qu'ils prononcèrent à son adresse, même lorsque cela ne semblait les concerner que de très loin. La réaction de Mel l'avait profondément secouée mais elle ne pouvait que lui donner raison, d'ailleurs, le discours qu'Alice lui adressa ensuite semblait entrer dans la même logique.

Que penserait son père s'il la voyait fuir le combat ? Lui qui avait donné sa vie sans hésitation pour faire entendre ce qu'il avait à dire ? Pour apporter un grain de justice dans la balance des forces ?
Panthéa n'était pas courageuse. Jamais elle n'aurait osé entrer en résistance. Jamais elle ne se serait placée en porte-à-faux avec l'autorité.

Mais son père était mort et cela changeait tout.
Alice avait inscrit au tableau les propositions de chacun et la fillette fut étonnée de la rapidité avec laquelle les idées émergeaient. Ils avaient tous de bonnes initiatives. Ils étaient prêts à faire ce qu'ils pouvaient pour contre-carrer les plans du nouveau Conseil des Sorciers, ou au moins, tenter de leur mettre des bâtons dans les roues. A leur échelle, c'était énorme.

Place au débat ensuite pour décider des plans que l'on retiendrait et de ceux que l'on abandonnerait, faute de moyens. La perspective d'apprendre à se battre la fit déglutir d'abord, mais l'idée n'était pas déplaisante, et puis elle adorait les cours de DCFM. Elle savait aussi pertinemment que les cours dispensés par des élèves plus âgés seraient forcément différents, mais qu'ils auraient aussi plus de chance d'apprendre des sortilèges que les professeurs n'auraient jamais envisagé de leur enseigner à leurs âges. C'était clairement une opportunité à saisir, mais ils pourraient en convenir plus tard si les autres n'étaient pas d'accord. La radio, quant à elle, ne semblait pas idéale, pourtant Panthéa sentait que la mise en place d'un réseau de communication fiable entre eux serait la clé de voute de toute leur organisation. La proposition d'Irene sur l'utilisation des Elfes de maison passa complètement au-dessus d'elle parce qu'elle n'en avait jamais réellement rencontrés.

Il leur fallait un nom.
Un code.
Panthéa se leva soudainement :

"Ce qui nous distingue, c'est nos âges.", dit-elle suite à Irene, tandis qu'un instant de silence semblait s'être de nouveau installé, le temps que chacun réfléchisse. "On est des enfants. On n'a pas l'air menaçant, et puis, tout le monde pense qu'on peut nous faire faire et dire ce qu'on veut parce qu'on n'est pas assez matures pour comprendre."

Elle se dirigea vers le tableau, saisit la craie et inscrivit, en se tenant sur la pointe des pieds :



"Mouvement des Enfants Résistants, Libres et INdépendants.", expliqua-t-elle ensuite. "Si nous n'avons pas l'air menaçant, autant se référer à quelqu'un qui l'était, lui."

"Pour les noms de codes, afin qu'on ne se perde pas, les résistants en France avaient choisi les leur en fonction de leur rôle au sein du mouvement : ceux qui étaient à la radio, ceux qui s'occupaient des affiches, ceux qui étaient sur le terrain ... Si on se répartit aussi les tâches comme ça, on pourrait par exemple donner des noms d'instruments de musique à ceux qui sont à la radio. Ça permettra tout de suite de s'identifier entre nous."

Elle poussa un soupire. Son visage fatigué semblait plus pâle que jamais. Le manque de sommeil commençait à la faire vaciller sur ses jambes.
"Et puis on pourra toujours prétexter faire partie d'un club, si jamais les noms de codes nous échappent.", dit-elle avant de retourner s'asseoir à côté de Mel, contre le mur.

Résumé :
- Panthéa adopte l'idée d'une Résistance
- Elle propose d'adopter le nom MERLIN (Mouvement des Enfants Résistants, Libres et INdépendants)
- Elle propose l'utilisation de noms de codes en lien avec les rôles de chacun au sein de cette résistance (notamment, des instruments de musique pour ceux qui seraient en charge des communications)

Après que chacun ai suggérer ses idées, Alice se dirigea vers le tableau pour y noter celles qui avaient été citer le plus de fois et dresser un premier bilan de la réflexion du petit groupe. Les contours de leur plan d'action commençait à se dessiner mais il restait encore pas mal de détails à éclaircir. Ce fut à nouveau l'heure d'un moment de réactions et d'échanges pour tous les protagonistes suite aux inscriptions d'Alice sur le tableau noir.
Un garçon de Poufsouffle se proposa pour la réalisation de la radio, Alexei l'un des Serpentard proposa l'utilisation de téléphone portable puis une Serdaigle suggéra d'utiliser les elfes pour communiquer. Enfin ce fut au tour de Panthéa de prendre la parole. Elle avait l'air d'avoir retrouver sa motivation après son coup de mou de toute à l'heure. Elle s'était levé pour aller inscrire un nom pour le groupe au tableau. "MERLIN" ce nom parlait à Andrew c'était une bonne idée. Elle en profita pour relancer l'idée des noms de codes et suggérer une astuce pour s'en rappeler plus facilement. Le jeune brun décida à son tour de prendre part au débat.
"Panthéa, je trouve que MERLIN est un nom parfait pour notre groupe !" Il adressa un sourire à la jeune fille.

"L'idée que tu as émise pour les noms de codes est aussi pas mal ça permettra de s'y retrouver un peu mieux. Je continue de penser en revanche qu'il nous faudrait une liste avec un enchantement lié au nom pour nous protéger des balances ou de ceux qui subiraient des pressions sur leurs familles par le gouvernement. Si vous avez peur de mettre les vrais noms, on peux y inscrire les noms de code. Et également protéger le parchemin pour qu'il ne se révèle qu'avec un mot de passe par exemple. Et afin d'être encore plus impartiale ou pourrait voter pour la personne qui le conservera. Néanmoins je me rangerait à la majorité si vous ne voulez vraiment pas de cette idée. Mais vu qu’apparemment certains ne font pas confiance aux Serpentards ça rassurerait tout le monde"
Le jeune garçon regarda Christopher qui avait émis des doutes un plus tôt sur l'intégrité des élèves de la maison verte et argent.

"Concernant le communication entre nous l'idée des téléphones portables est bonne. ça ne devrait pas trop éveiller les soupçons. Par contre je refuse d'utiliser les elfes. Si jamais ils ce font prendre ils risquent de payer pour nous avoir aider. Je sait que les sorciers ne les voient que comme des serviteurs, mais pour moi ils sont des êtres vivants au mêmes titre que les hiboux ou que nous même."
Andrew marqua une pause pour laisser le temps aux autres d'assimiler ses paroles puis il entreprit de terminer son monologue.

"Enfin pour ce qui est de la radio, mon père est scientifique et même si ce n'est pas son domaine d'activité il a certainement des connaissances sur le sujet ou des contacts qui s'y connaissent. Je n'aurais qu'à lui dire que je doit faire ça pour un TP à Poudlard. Du coup je veux bien m'en occuper avec Mael. Et pour ce qui est de se protéger des moldus il doit bien avoir un livre parmi tout ceux de la bibliothèque qui doit expliquer comment procéder. Les radios musicales par exemple doivent bien utiliser une fréquence particulière pour ne pas que les moldus écoutent les groupes de musiques sorciers."

- Andrew réagit aux différentes propositions qui ont été faites
- Il valide le nom du groupe donné par Panthéa, tout comme son idée des noms de code et l'idée d'Alexei pour l'utilisation des téléphones pour communiquer
- Il refuse en revanche d'utiliser les elfes
- Il lance une pique a Christopher qui doute de la fidélité des Serpentards
- Il propose son aide pour la réalisation de la radio

Quand Christopher prit la parole juste après elle, le petite Serpentard commence à paniquer, à voir chaud et à transpirer, comme si elle avait de la température. Elle n’allait tout de même pas se faire expulser de cette réunion sous prétexte que ses grands-parents partageaient les mêmes idéaux que le conseil des Sorcier ? Cette c’était un sujet épineux qui emmenait de nombreuses querelles dans sa famille, mais ses parents l’avaient toujours éduqué dans le respect des autres et de leurs différences, et cela incluait les moldus et les nés-moldus. Sa respiration se bloqua et elle regarda nerveusement ses mains, ne sachant pas trop si elle devait réagir ou non. Elle préféra rester muette et releva la tête, ce qui aurait pu paraître suspect. Elle en parlerait à Alice, au moins elle comprendrait et elle lui ferait confiance.

Elle écouta ensuite tranquillement les propositions des autres élèves, jusqu’à ce que Rufus prenne de nouveau la parole, et lui adresse un sourire un coin. Elle rougit et cacha son visage dans ses mains, en se disant qu’elle aurait préféré mille fois se retrouver dans un tunnel sous la terre plutôt que d’être ici. Malgré sa gêne Orphéa écouta attentivement ce qu’il proposait. Le sortilège protéiforme. Ce n’était pas de leur niveau mais c’était intéressant. La brune trouvait même que c’était une excellente idée.

Elle se reconcentra sur Alice proposa de trouver un nom pour leur association. Elle frotta ses mains pleines de craie, et retourna s’assoir au bureau en attendant que quelqu’un d’autre prenne la parole. Après quelques nouvelles idées, ce fut Panthéa qui proposa un nom. MERLIN. Mouvement des Enfants Résistants, Livres et Indépendants. Ça sonnait plutôt bien.

« J’aime bien ce nom moi aussi, répondit la Serpentard. Mais pour les noms de codes, ça serait plus cohérent d’utiliser les chevaliers de la table ronde, non ? Comme ça, il y a un lien entre nos noms et celui de notre organisation »

Ce n’était pas très original, mais elle préférait se nommer Perceval ou Lancelot plutôt que Crapaud ou Pigeon s’ils décidaient de prendre des noms d’animaux. Elle se remémora ce qui avait été dis avant et décida de rebondir sur certaines choses.

« Pour le sortilège Protéiforme ça peut marcher, dit-elle en regardant la lumière qui traversait la fenêtre. Mais un parchemin, c’est trop risqué, et Alice à raison, on n'est pas la pour se mettre en danger ! Si quelqu’un le voit on est tous foutus, il nous faut un autre objet, plus discret, qui n’attire pas trop les regards. Parce que j’émets des doutes vis-à-vis des téléphones, il me semble que notre magie brouille les ondes non ? »

Elle se creusa la tête quelques instants avoir d’avoir une idée. Ce n’était pas l’idée du siècle, mais c’était une proposition comme une autre.

« Est-ce qu’on ne pourrait pas se donner des rendez-vous, une fois par semaine, ou toutes les deux semaines ? demanda-t-elle. Dans un endroit Moldu où l’on n'attirera pas trop l’attention. En discuter de vive voix serait assez pratique »

J'écoute attentivement ce que chaque personne dit, estimant avoir déjà beaucoup parlé et regarde d'un œil vitreux ce qu'écrit Alice au tableau. Je réponds à son sourire poli avec un sourire en coin un peu plus de bonne fois. Elle vient à ma table. Peut-être. C'est drôle en sachant qu'il n'y a à peu près rien d'autre qui tienne la route.

Je regarde avec un regard blasé un Poufsouffle qui ironise puis mon regard se pose sur Arthur en quête de soutient.

Tu confonds la septième année avec les A.S.P.I.C. Le sortilège en lui-même est du niveau cinquième année mais est souvent demandé aux A.S.P.I.C.  C'est bien ça Arthur ?

Je lui lance un regard puis il aquièce. Je lui parle d'une voix confiante.

Je suis sûr que tu serais parfaitement capable de le réussir.

Je plonge la maindans mon sac. Grâce à la merveilleuse magie, il y a plein de place là dedans. C'en est même devenu un léger bordel. Je plonge mon bras dedans et en sors un livre qui couvre tout seul à une page bien précise: Chapitre 7: la résistance de Poudlard face au ministère, l'armée de Dumbledore.

On pourrait faire comme eux. Un morceau de parchemin c'est peu être facilement réparable mais un galion, c'est beaucoup discret. On pourrait en prendre des faux. Je sors un galion de ma poche. Vous voyez les chiffres, sur la tranche de la pièce ? Sur les Gallions, il correspond normalement du numéro de série qui désigne le gobelin qui a fabriqué la pièce. Sur nos fausses pièces, soumises au sortilège protéiforme, les chiffres changeront et indiqueront le jour et l'heure de la prochaine réunion. Si la date est modifiée, la pièce chauffera et vous la sentirez dans votre poche. 

Je regarde Orphéa. Elle n'a cessé de rougir à chaque fois que je la regardais ou que je lui souriais. MERLIN.J'aime bien ce nom. MERLIN. Si ça se trouve on recevra l'ordre de Merlin pour à avoir lutté contre le régime d'Ursula quand tout cela sera fini. 

Pour les noms de code je crains qu'il n'y a pas assez de chevalier de la table ronde pour nous tous. Au pire on fais l'idée de Panthéa, un nom selon ce qu'on fait dans le M.E.R.L.I.N. Ce serait plus simple non ?

Andrew persiste à vouloir utiliser le scellage de nom. Je suis entièrement d'accord et si on vote je lèverai la main en faveur de cette idée.

Sans vouloir parler plus sur le sujet, ce serait très simple de soumettre un morceau de parchemin à un mot de passe pour empecher les personnes mal intentionnée d'obtenir des informations. Et pour le cacher, pourquoi pas le laisser dans Poudlard ? Il y a un millier de cachettes ici. On ne va pas se le trimbaler. Mais comme Andrew, je me plie à la majorité. 

Je marque une pause pour vérifier que personne n'a décroché et que personne ne veuille parler puis continue. 

Les téléphones portables qu'on se mette d'accord, c'est juste dans Poudlard qu'il peinent à fonctionner. En dehors ce n'est pas parce qu'on place une baguette à cité qu'ils se détractent.

En me rendant compte d'un détail, je m'adresse à l'assemblé de façon plus générale.

Au cas où, un téléphone est une sorte de boîte dans laquelle on peut parler Avec une autre personne comme si elle était juste à côté de nous. Cette... boîte, peut également envoyer des messages à n'importe qui et cette personne reçois le message dans la seconde. 

Plusieurs regards s'illuminent. Finalement j'aurai du y penser plus tôt. Ça fait tellement parti de notre quotidiens qu'on ne fait plus attention au fait qu'ils en ont pour la plupart jamais sûrement vu. 

 En lieu de rendez vous moldus, je connais deux trois endroits à Londre et à Blackpool qui pourrait convenir. Et sinon, la salle d'étude des moldus est bien mais je doute que monsieur Charleston accepté de nous laisser utiliser sa salle quand mon nous semble. On pourrait aller dans la salle sur demande pour les prochaines "réunions". Ou alors dans la salle que garde le tableau de Merlin ? Les deux peuvent être spacieuse.

Je me tais en sentant avoir trop parlé. Je sens que j'en ai trop dit. 

Toujours dans ma position intiale, j'écoute attentivement les autres et regarde Alice écrire nos idées au tableau noir. Elle a une écriture très soignée, soit dit au passage.
Un des plus gros problèmes, c'est effectivement la communication. Le sortilège protéiforme, c'est bien, mais si nous avons tous des gallions dans nos poches, même ceux venant de familles modestes, cela peut paraitre étrange. Il faut autre chose. Et puis, comment allons nous nous réunir ? Supposons que l'on fixe un rendez vous à Londres, ceux qui vivent en Ecosse feront comment ? C'est problématique.
«Si les membres du MERLIN (Puisque ça a l'aur de convenir à une majorité) ont tous un gallion dans leur poche, cela pourrait être étrange : ce ne sont pas toutes les familles qui sont aisées au point de ne pas savoir où est un petut gallion. Supposons qu'un de nous est envoyé acheter du pain pour 2 gallions, par exemple. Il va à la boulangerie, et cherche son argent. En mettant sa main dans sa poche, il fait sortir ses pièces et prend le gallion et les Mornilles que son parent lui a remis, puis rentre son faux gallion. Un manteau noir qui passe par là et qui a sa famille dans le collimeur parcequ'elle est soupconnée de résister va se dire : tiens, un gallion. Pourquoi ne le donne-il pas pour faire plus simple ? Un menbre de sa famille se prend-il pour Hermoine Granger ? Je pense que vous voyez. Le gallion est trop connu.
Nous pourrions prendre autre chose. Une bille, par exemple. Beaucoup d'enfants jouent aux billes, il est tout à fait normal que des enfants en aient. Et puis, ce n'est pas associé dans le subconscient des grands à la résistance. »
Je me tais un instant avant de reprendre. J'en profite pour regarder l'assemblée, toujours assise dos au mur. Pour une fois, je n'ai pas fait de mouvements.
«Poir le parchemin, ne pourrions nous pas le déchirer en plusieurs parties ? Si par exemple j'en emporte une à Esh, et une autre part à Dublin avec, les méchants ne sauront pas que ce sont deux pièces d'un même parchemin. Ça marcherait ?
Ah, et aussi, il y a un problème. Nous pourrions bien nous réunir à des endroits comme un parc pour y jouer, par exemple, mais que se passe-il si le lieu du rendez vous est au Sud et qu'un de nous est au Nord-ouest ? Il ne peut pas forcément venir, nous ne savobs pas transplaner. Ce que je propose,
c'est de faire des groupes par régions. Par exemple, nous pourrions rescencer ceux qui vivent dans une même ville, et ils organiseront leur rassemblement, un d'être eux rend les comptes à Alice ou à un autre par un moyen ou un autre (téléphone, lettre codée,elfe qui porte un message, nous trouverons bien!), qui elle regroupe toutes les infos reçues des autres groupes, distribue l'infirmation, et ainsi de suite. Vous voyez ce que je veux dire ? Et aussi, personne ne doit être au courant de tout, pour notre sécurité, sauf deux trois personnes qui ne feront pas de missions sur le terrain. Par exemple, si mon nom de code, c'est... Je réfléchis un instant avant de reprendre patin à glace, ce ne sera pas tout le monde qui est dans cette salle qui saura. Ainsi, il y aura peut de chances de fuites pour x raison.
J'allais continuer en parlant de comment brouiller les pistes avec les noms de code et proposer de faire de petits ateliers pour ceux qui veulent apprendre des sorts ou la défense ou des choses comme ça, mais je me rend compte, un peu gênée, que je monopolise la parole. Je me tais donc, en me disant que j'en parlerais après. Il faut avouer que travailler sur les problènes techniques et surtout notre sécurité et l'organisation, cela m'inspire beaucoup !

Il y a de cela presque un mois, la directrice de Poudlard, Mme Loewy, avait fait rassembler tous les élèves et professeurs dans la Grande Salle. L'école avait été attaquée par des sorciers mal intentionnés encore non identifiés. La situation semblait grave, vraiment grave. Maggie ne comprenait pas trop ce qu'il se passait, ils parlaient de renversement et de nouveau pouvoir. Les adultes étaient terrifiés et c'était très inquiétant.

C'est plus tard en lisant l'édition du 3 mai 2044 de la Gazette du Sorcier que les choses étaient plus claires : un nouvelle Ministre s'était imposée par la force et mettait en place un régime de terreur. Celui ci ayant pour cible les moldus, et par conséquent les nés moldus, sang-mêlés et opposants au nouveau pouvoir inégalitaire.

Dans l'édition du 9 mai 2044, la chronique journalière d'Alaïs Colins ne faisait plus partie des pages.

C'est lors du cours d'astronomie qu'elle reçu le mot : Etude des moldus, 25 mai, 17h30.
Elle n'avait pas vu qui le lui avait fait passer.

25 mai, 17h. Elle y avait réfléchi toute la journée. Pourquoi y aller, qui serait là-bas ? Elle se disait que ces parents ne pouvaient pas être embêtés, sa mère avait du simplement prendre des congés, rien ne pouvait les atteindre : ça n'arrivait pas.

Sa curiosité la poussa devant la porte de la salle à l'heure indiquée. Elle resta un moment à l'entrée, interdite. Puis elle se décida à se glisser après qu'un élève ai laissé la porte ouverte, pris place dans un coin de la salle sur une table, et écouta.
Les élèves parlèrent des récents événements et beaucoup étaient animés par la colère ou abattus de tristesse. Beaucoup parlèrent de ce qui les amenaient ici, Maggie commença à se sentir mal à l'aise. Ce n'était pas possible. Ça n'arrivait pas.. pour de vrai, n'est-ce pas ?

Une fille finit par exploser : son père était ...
Maggie reçu comme un choc. Sous les mots de la Serdaigle, elle manqua une respiration et senti son ventre se tordre tandis que ses yeux lui brûlaient. Muette, elle ne put lâcher des yeux la jeune fille pendant la minute de silence. C'était vrai.

Toujours en silence, les ongles grattant nerveusement la table sur laquelle elle était assise, elle écouta attentivement les débats autour d'elle. Il était question d'agir, mais comment ? Elle entendit les différentes propositions, étudia les visages puis les mots au tableau.

L'assemblée s'appellerait donc M.E.R.L.I.N, Maggie trouvait l'idée parfaite. Au bout dun moment, elle sentit un élan de courage la pousser. Elle voulait participer à cela :

"On pourrait protéger les courriers."

Quand elle sentit qu'on écoutait sa proposition son visage chauffa. Elle n'était pourtant pas timide, mais aujourd'hui et pour la première fois, elle était réellement inquiète.
Elle se racla la gorge et dit d'une voix douce :

"Maggie Colins, première année à Poufsouffle. Ça fait trois semaines que je n'ai pas reçu de lettre de mes parents mais je sais qu'ils vont bien ! Je pense juste que cest important de protéger ce qui en ont besoin..

On sait que les hiboux reviennent souvent blessés depuis quelques temps. Dans ces moments là communication est essentielle. L'idée de la radio et des affiches est vraiment génial et j'aimerais beaucoup aider. On pourrait aussi faire en sorte de protéger les hiboux de l'école, les soigner et par exemple les équiper de protections..?

Je suis totalement pour les noms de codes en fonction de nos compétences, je sais que certains adultes utilisent ça, jai entendu ça en cours."

La petite sorcière lança des regards en quête d'éventuelles approbations. Puis se rassit sur sa table, un peu soulagée d'avoir exposé sa pensée. Elle savait que c'était dans ses cordes : protéger les créatures à notre service et utiliser sa créativité pour des affiches. Oui cela lui convenait. Elle ne savait pas trop si ses compétences en sortilèges (soit d'une première année moyenne) pouvait servir à quelque chose. Mais s'il fallait apprendre à se défendre, elle le ferait.

Arthur avait donné son idée sur le fait de partager les cours. Rufus lui avait répondu, et il acquiesça à tout ce qu'il disait. Puis les idées s'enchaînaient et il fallait dire que le jeune Grimms avait un peu du mal à suivre pour la simple et bonne raison qu'il n'était pas bien concentré. 

En fait, il n'en revenait pas de se trouver ici. Il n'en revenait pas de devoir s'organiser avec d'autres personnes pour devoir résister. Il n'en revenait pas de faire là ce qu'il lisait habituellement dans les livres d'histoire. Il pensait vivre toute sa vie dans une quiétude et un bonheur illimités, sans jamais voir les choses qu'il connaissait changer en quoi que ce soit. 

C'était raté. La résistance devait s'organiser, il le savait bien et c'était la raison de sa présence ici. Mais il lui fallait du temps pour digérer. 

Malgré cela, il s'efforçait de rester concentré, de ne pas se perdre dans les méandres émotives de son esprit et d'être fort. Il devait rester fort pour tout le monde, pour sa propre protection, pour sa sœur et son frère présents aussi à Poudlard et pour Ava. 
Donc il parvint à capter deux ou trois choses : un nom pour l'organisation qu'il aimait beaucoup, des idées de lieux de rendez-vous ou de noms de codes... Il eut envie de prendre la parole pour proposer de monter un club et de faire des choses pour Poudlard, ce qui serait un bon alibi pour se retrouver tous sans éveiller les soupçons ! Mais il se ravisa, se disant que ce n'était sans doute pas une très bonne idée. Il préféra, pour le moment, écouter les autres. 

Chacun expliqua la manière dont il voyait les choses et ses motivations, puis la deuxième année proposa à chacun de donner des idées de choses possibles à réaliser, puis de réfléchir à ses compétences. Pour cela, je savais qu'il était nécessaire d'avoir une connaissance approfondie de son esprit.

"Je pense que ce qu'il est important de faire, c'est déjà que tout le monde se rende compte de la situation. Des groupes de sang-purs, ou en tout cas de personnes n'aimant pas trop les Moldus, vont apparaître dans le château. Il faut donc que toute les personnes ne validant pas ce mode de pensée se mobilise afin d'aider tous ceux qui vont avoir des problèmes pour être nés Moldus ou pour avoir de la famille Moldue. Je pense donc qu'il faudrait qu'on trouve un protocole à réaliser lorsque l'on voit une personne en difficulté entourée par plusieurs personnes. "

Je ne pus m'empêcher de tiquer en entendant un Serdaigle dire que c'était probablement à Serpentard qu'il y avait le plus de traîtres. Il ne devait pas avoir beaucoup de capacité de réflexion lui, parce que rien qu'en regardant dans la salle il était possible de se rendre compte que beaucoup de Serpentard était prêt à se battre et on pouvait pas en dire autant de toutes les autres maisons. Mais je ne dis rien, je savais que ce n'était pas le moment de se diviser. Je triturais la plume désormais couleur lavande, après un mauvais sort en cours de sortilèges, présente dans mes cheveux afin de me calmer et je continuais d'écouter ce qui se disait. 

Une autre Serdaigle, visiblement plus intelligente, donna un nom de code assez intéressant. On allait enfin pouvoir avancer vers quelque chose. 

" Utiliser la salle d'étude des Moldus n'est pas forcément le plus intelligent, on va vite se faire repérer. On est vraiment beaucoup et je pense qu'il faudrait qu'on se sépare pour les prochaines réunions. Faire des réunions par petits groupes serait beaucoup mieux. Par exemple tous ceux qui vont faire de la radio se retrouvent, par compétences en fait. Et quelques personnes pourraient faire le relais entre les différents groupes, des personnes plutôt sociables qu'il ne serait pas louche de voir discuter avec de nombreuses personnes. "

Il fallait aussi que je réfléchisse à ce que je voulais et pouvais faire. Il était clair que je n'étais pas la personne qu'il fallait pour faire le relais, mais je pourrais peut-être réussir à glaner des informations, c'était ce que je faisais depuis ma première année. 

" Je ne suis clairement pas faite pour faire le relais entre différents groupes, mais je pense être assez discrète et observatrice pour pouvoir glaner des informations un peu partout. "

  Assise sur sa table, Daisy avait écouté avec attention tout ce qu'il s'était dit. En venant ici, elle était pleine de doute et totalement désarmée. Mais peu à peu, des idées émergeaient lui redonnant un faible espoir de victoire face à cette grande peste de Parkinson. Tout avait commencé avec l'évocation des résistants français par Alice. Pour en avoir lu quelques pages dans les cahiers de sa grande soeur, la brune n'avait pas trop de mal à s'imaginer la situation. Il fallait dire que les moldus en parlent chaque année. Mais l'exemple de l'Allemagne, pays d'où cette terreur s'est grandement propagée, aurait été plus approprié. Car chaque Allemand n'était pas un gros méchant, beaucoup semblait l'oublier. Puis une fille s'est mise à parler de son père, mort, et s'est mise à sangloter. La gorge serrée, Daisy l'observait avec difficulté. Elle n'osait imaginer la douleur de cette fille et respecta la minute de silence, en pensant très fort à son papa à elle. Rapidement, les affiches, radios, moyens de réunions, ont été abordés, ce qui a su plonger la jeune Serpentard dans une cogitation sans fin. Une phrase la heurta particulièrement. "Certains d'entre nous sont déjà en danger." Elle était lourde, sinistre. Et horriblement vraie. Que ce soit des enfants pour leur naissance, des familles pour ce qu'elles ne sont pas, des animaux pour leur fidélité, .. le danger était là et guettait tout le monde.
- Alice, tu parlais avant des résistants français. Je crois me souvenir des "Malgré-nous", quelque part en France. Des personnes engagées de force par les allemands. Ou un truc comme ça. Je m'en souviens pas trop en fait. On parle tous des espions, du fait qu'on a l'avantage d'être des enfants, des possibles traîtres et j'en passe. Mais j'en viens à me demander, parmi nous, dans tout Poudlard je parle, les malgré-nous sorciers, ceux qui ont une pression familiale de dingue derrière, vous croyez vraiment qu'ils ne vont jamais rien dire si leurs parents venaient à les questionner ? Et les autres, ceux qui sont profondément convaincus par cette Parkinson, des affiches dans l'école vont les faire changer d'avis à eux ? Sérieusement, il y a combien de fils et fille à papa et maman ici qui ne sont que des copies de leurs parents ? Pardonnez-moi, mais j'ai beaucoup de mal à imaginer que des simples affiches pourraient les empêcher de tout cafter à leurs parents.

D'autres idées suivirent. Il était alors question d’entraîner avec les hiboux et les elfes - chose que Daisy refusait catégoriquement et elle le précisa oralement. Ils avaient assez souffert et les elfes .. sont et restent fidèle à la famille qu'ils servent. Hors toutes les familles sorcières ne sont pas du même avis que les enfants présents dans cette salle.  Elle voulut dire quelque chose d'autre  mais un garçon s'était mis à observer tous les Serpentard ici, faisant plisser des yeux la née-moldue. Il mettait tous les serpents dans le même nid. Son argument n'était pas faux, mais c'était une erreur à ne pas faire. Daisy le savait très bien pour être elle-même une grosse tâche dans cet amas d'élèves aux illustres ancêtres sorciers. Puis le nom de "Harrison" fut prononcé. Décidément. Elle avait raison de ne rien lui laisser paraître, même si elle était - encore  - son amie. Une proie qui côtoie un prédateur confirmé. La phrase de la jeune fille dite plus tôt lui revint à l'esprit. "Certains d'entre nous sont déjà en danger." Il fallait qu'elle trouve un truc à faire avec cette fille au plus vite. Sinon, elle finirait peut-être en danger.

- MERLIN ... MERLIN .. J'aime bien ce nom ! dit-elle avec un sourire, en pensant au clin d'oeil fait à Serpentard, la maison des grands méchants sorciers. Le téléphone, pas sûre que ça marchera pour tout le monde Rufus. A Poudlard ca marchera jamais, mais dans des lieux sorciers ou entourés de sorciers .. j'suis pas très sûre. Mais l'idée du gallion, c'est top je trouve ! On peut le décliner dans des cartes de chocogrenouilles, des bronzes, que personne ne voudra jamais. Et puis franchement, y'a qu'un seul côté qui intéresse de toute façon. Si l'inscription est au dos, personne ne pensera à regarder là. C'est connu, populaire, basique, puéril même d'après certains adultes radins. On peut en avoir tout le temps sur nous, dans nos poches, écrasée dans une main ou par terre, parce qu'on sera vexé de pas avoir eu une plus rare, le tout, sans que ce soit louche. Et quand le rendez-vous est fini, bah .. bah on la déchire, la brûle, l'explose pour s'entraîner à un sort s'il le faut. Et pour se partager l'info .. Tout le monde veut s'échanger des cartes non ? Vous en pensez quoi ? demanda t-elle avant de reprendre en direction d'une fille. 
Perso, la meilleure protection que je peux offrir à mon Petit Prince c'est de ne pas lui donner de lettre. Une armure ne pourrait pas le protéger contre des monstres pareils. Qui sait ce sera quoi leur .. niveau supérieur d'interception de courrier. 

* Daisy écoute tout ce qu'il se dit.
* Elle s'oppose à l'idée d'utiliser les animaux et créatures.
* Elle partage son doute avec les affiches dans l'école. Elle connait trop bien des "sangs purs" et sait qu'à moins de leur ouvrir la tête, ce n'est pas possible de les faire accepter une autre réalité.
* M.E.R.L.I.N lui plaît beaucoup.
* Elle propose les cartes de chocogrenouilles à la place des gallions trop connus et précieux.

Les idées fusaient dans la salle de classe. La majorité étaient intéressantes, et aucune d'entre elles ne devait être négligée. Alice aimait cette coalition, ce lien qui se créait petit à petit, imperceptiblement, entre tous ces enfants qu'ils étaient. La peur les liaient, la colère les rassemblaient, la rage de se battre les unissaient.
A présent, ils étaient Merlin. Alice aimait ce nom, il sonnait bien, il était fort et n’annonçait pas ce qu’ils étaient en réalité. Lorsque Panthéa l’avait écrit au tableau, Alice avait de suite adhéré. Le fait que ce soit elle, la fille qui venait de perdre son épée, qui trouve ce nom, donnait une véritable puissance à cet acronyme. Merlin.

Alice écoutait, s'efforçait de retenir chaque proposition, son regard pénétrant chacun sans qu'elle ne prononce un mot. Elle se contentait de hocher la tête, ou de sourire légèrement lorsqu'une connaissance parlait. Elle essayait de mémoriser chacune des idées proposées. Elle les listait silencieusement, les rangeait de part et d'autres de son esprit, les analysait.... Petit à petit, tout se dessinait.
Finalement, lorsque le calme retomba, Alice reprit la parole.

« - Je pense que c’est entendu, nous serons Merlin. Ce nom a le mérite de ne rien évoquer d’autre que notre Histoire.... sauf pour nous, bien sûr. Si quelqu’un a un peu de chocolat pour Panthéa, ce serait très gentil à vous de lui en donner. Il nous faut encore ses bonnes idées pour la suite. Merci pour ce nom que tu as trouvé.

Alice souriait en regardant cette pauvre Panthéa qui lutait pour tenir debout. Il fallait qu’elle ingurgite quelque chose de sucré, ne serait-ce que pour lui donner un coup de fouet.
Le regard d’Alice passa de Mael à Andrew.

⁃ Tous les deux, vous vous occuperez donc de la radio ? Merci beaucoup à vous. Je ne sais pas du tout comment cela fonctionne alors... vous vous organiserez seuls, à moins que quelqu’un d’autre ici ne puisse vous aider. Mettez vous en relation, trouvez un endroit pour vous occuper de la radio. C’est essentiel.

Alice se forçait à adopter une voix légère pour que cela ne ressemble pas à un ordre. Andrew et elle n’étaient pas en bon terme, il ne fallait pas qu’il pense qu’Alice le voit inférieur à elle.

⁃ Vous êtes plusieurs à avoir parler de ... téléphone portable, ajouta Alice en s’avançant vers ses camarades. Merci Rufus pour la description, je ne savais pas du tout ce que c’est... Si ça peut fonctionner avec nous, sorciers, nous devons en utiliser. Que tout ceux qui sont en mesure d’obtenir un téléphone le fassent.

Alice pourrait toujours demander à Oncle Kenneth de lui en trouver un. Après tout, il était marié à une Moldue, cela ne devait pas être bien compliqué pour lui...

⁃ Les elfes de maison, continua Alice en posant ses yeux d’argent sur Irene. C’est brillant, Irene. J’en ai deux, et une m’est très fidèle. Elle pourrait passer de foyer en foyer, transmettre des messages entre nous.... Certains d’entre vous ne sont pas d’accord avec cela. N’oubliez jamais que les elfes de maison sont puissants. Ce ne sont pas des êtres faibles. Et ce monde leur appartient à eux aussi. Ils ont le droit de se battre pour le protéger, nous ne sommes personnes pour leur interdire de le faire. Réfléchissez y, et proposez leur..

Alice retourna jusqu'au bureau du professeur Charleston. Elle s'empara d'une sorte de brosse dure et effaça le tableau du bout du bras. Parfaitement nettoyé, elle récupéra la craie et se mit à écrire avec soin :

Alice s'écarta un instant pour lire ce qu'elle avait écrit, et se tourna vers l'assemblée, la craie pincée entre ses doigts.

- Voilà, dit-elle simplement. Voilà ce que nous pouvons retenir actuellement de tout ce qui a été dit depuis que notre rassemblement à commencer. A présent, j'aimerai revenir sur quelque chose qu'à dit Daisy, sur les "malgré-nous".

Son regard se posa un instant sur Daisy, avant de regarder à nouveau ses camarades.

- Nous devons être prudents, et ne pas parler de notre rassemblement avec les élèves extérieurs à nous. Personne ne doit pouvoir mettre un visage, ou un prénom sur ce que nous sommes aujourd'hui. N'en parlez pas non plus à vos parents. Protégez vous, protégez nous.

Alice n'ajouta rien de plus à ce sujet, et glissa son regard sur chacun.

-Je vais vous faire passer un parchemin. Dessus, vous écrirez ce que vous voulez et pouvez faire pour Merlin, ainsi que vos compétences particulières ? Comme Celia-Awena et l'escrime par exemple. Soyez bref. Ensuite, notez votre ville de résidence, et où cela se trouve. Irlande du Nord, Pays de Galles.... Si c'est un village ou une petite ville, mettez la plus grosse qui se trouve à côté. Ensuite... Trouvez vous un nom de code, et notez le. Il doit avoir un lien avec votre rôle au sein de Merlin. Lorsque vous aurez tous fait cela... nous créerons les groupes d'intervention et, enfin, nous passerons aux choses sérieuses.

Chose dîtes, Alice attrapa son sac et en extirpa un rouleau de parchemin, sa longue plume blanche, et son encrier prune.

- Ne vous inquiétez pas, ajouta t-elle en trempant sa plume dans le liquide violacé. Cette liste sera ensuite déchirée, et dispersez entre nous tous. »

La fillette se mit alors à écrire la première, ne serait-ce que pour montrer la marche à suivre.

Alice vérifia une fois, et glissa le parchemin sur une table, attendant que les choses se fassent. Enfin, tout se mettait petit à petit en place.

Résumé :
• Alice écoute chacun sans un mot
• Elle accepte le nom "Merlin"
• Elle remercie Mael et Andrew pour la future radio
• Elle valide l'utilisation de téléphone portable
• Elle valide "l'utilisation" des Elfes de maison et rappellent que personne n'est en droit de leur interdire de se rendre utile si ils le souhaitent.
• Alice écrit au tableau un "plan d'attaque"
• Elle finit par demander à chacun d'écrire sur un parchemin prévu à cet effet ses compétences et ce qu'il veut faire, son lieu de résidence et son nom de code.