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18 sept. 2019, 22:45
 PV   +  Là où vivent les pitiponk
Les filles gemissaient, clapotaient et pleurnichaient. Les bruits de succion continu produits par le retirement des membres de la boue et leurs multiples mouvements dans la boue verte retentissaient continuellement dans le couloirs. Malgré tout cela, cette crasse environnante, les cheveux d'un beau blond de la Serpentard etakent toujours resplendissants. 

Alors que Rufus hésitait entre un sortilège pour faire pousser les poils de nez ou un maléfice de calvucie, Alice répondit à la question. L'éclair argenté fusa de sa baguette et coupa court la mèche de la fille qui tomba sur son bras. Rufus pensa que ces cours de défense en compagnie d'Arthur Grimms se faisaient attendre. Il se jura de préparer un sérieux programme pour la rentrée comprenant des puissants maléfices. Le sortilège de découpe était beaucoup trop faible pour convenir. Mais il estime une nouvelle fois que garder le silence serait beaucoup plus sage. Il manquerait sérieusement de tacte en la réprimendant devant d'autres personnes. 

Il n'avait pas envie de leur envoyer des chauves furies. Trop simple. Trop "clair, net et précis" Il pensa alors à la métamorphose. Elle était toujours utile. Pendant qu'il réfléchissait, les jeunes filles tempêtaient sur eux.

Sale petite garce !  Dé que je récupère ma baguette je vais te les faites bouffer tes sortilèges !  

Cette enfoirée m'a coupe la frange !

Tu finiras à l'infirmerie sale Gryffondor ! Sang-de-bourbe ! 

T'as de la chance que Parkinson n'ait pas encore autorisé la chasse aux moldus ! 

Rufus éclata d'un rire sans joie, ironique. 

J'ai envie de les embêter pas toi ? Dis moi un animal qu'elle appréciraient. 

Crabe. Rufus imagina les grosses pinces, ses petites pâtes pointues, la carapace, ses tout petits yeux qui sortent en antenne... Un éclaire vert et les badges se transformèrent en gros crabes pourvus d'énormes pinces. Un autre coup et ils volèrent droit sur leur propriétaires. Ils les pincèrent, s'accrocherent à leurs peau, leurs nez, leurs joues. Elles étaient rouges et ne pouvaient s'empêcher d'exprimer des rugissements rageurs et douloureux mais Rufus n'en avait que faire. Au moins il leur donnait une bonne raison de le détester. 

Rufus ne pouvait s'empêcher de lancer des regards avec sa tête invisibles à sa voisine bien qu'il savait que cela ne servait à rien. Il se demandait ce qu'il pensait de cela. En un sens, Rufus se sentait coupable. Il donnait raison à ses filles. Il était violent, même cruel et tout cela quasiment gratuitement. "Elles l'avaient cherché" songea t'il. Non. Il se montrait pire qu'elles. Un éclairé argentés et les crabes finirent en morceau de quoi faire un bon salami.

Mais, même après avoir réalisé cela, ça ne l'affectait pas beaucoup. Oui il avait bien compris qu'il se montrait idiot et immature, mais ça lui était égal. Il aimait être immature. 

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
20 sept. 2019, 01:21
 PV   +  Là où vivent les pitiponk
C’était étrange. Alice ne savait plus ce qu’elle devait ressentir ou penser. Elle regardait ces filles, les écoutait se lamenter, pleine de haine envers la petite Serpentard. Le sourire de la fillette avait disparu à présent. Cette puissance qu’elle avait ressentie quelques instants auparavant s’était mué en quelque chose de bien moins resplendissant. Il n’y avait plus ce plaisir, cette délectation de voir ces toutes nouvelles Sang-Pur maculées de boue. Ce n’était pas de la honte ou quelque de ses dérives… non, c’était quelque chose qu’Alice ne parvenait pas à deviner.

Sa baguette s’était abaissée. Alice ne voulait plus leur faire de mal. * Elles ont compris * pensa t-elle. * Elles savent à présent *. Mais que savaient-elles, au juste ? Qu’elles n’étaient pas les seules à faire du mal ? Que la violence avait de nombreux visage, dont celui de la justice ? * Que dirait Père ? * Sans doute rien, mais la déception se lirait dans chacun de ses traits qu’il ne chercherait pas à dompter. Il voudrait qu’Alice comprenne à quel point un tel acte n’est pas digne d’elle, n’est pas digne de ce sang qui coule dans ses veines, de cette éducation qui lui a été donnée.
Et il aurait milles fois raisons.

« - Je ne veux plus le faire, murmura Alice. Ce n’est pas ce que je veux qu’on pense de nous. Nous valons mieux qu’elles, mieux que tous ceux qui pensent que l’humiliation et la violence sont une punition appropriée.

Que Rufus entende ou non, Alice s’en fichait : ces mots ne lui étaient pas forcément destinés.
Alice écarta un peu sa robe et rangea sa baguette dans le fourreau à ses hanches. Sans un regard supplémentaire, la fillette s’éloigna, ne voulant plus participer à cette humiliation. Ce n’était pas elle, ce n’était pas ce à quoi elle aspirait. Alice voulait être quelqu’un de juste et de bon, pas une stupide vengeresse se complaisant dans des actes aussi barbares que l’humiliation publique. Il fallait être plus intelligente, user de sa capacité de réflexion pour encourager les mauvaises personnes et les esprits faibles à se tourner vers les bonnes personnes : ceux qui se battaient pour un monde plus juste. Pour un monde sans Parkinson.

Au détour du couloir, Alice se tourna vers Rufus. Elle le regarda un moment qui lui paru une éternité, et disparu dans le croisement. D’un geste sec, elle retira le chapeau-sans-tête qui l’avait dissimulé et le conserva dans ses bras. Son regard était droit, sa marche rapide. A présent qu’elle n’était plus invisible, il fallait quitter cet étage au plus vite. Si un professeur ou un préfèt venait à tomber sur elle, les conséquences seraient terribles.
Il fallait regagner la salle commune.

Je pense qu’il s’agit là de mon dernier post, à moins que Rufus ne vienne à la rencontre d’Alice. A toi de voir ^^

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN
21 sept. 2019, 22:29
 PV   +  Là où vivent les pitiponk
En regardant les filles se morfondre, Rufus arrivait à se dégoûter lui même. Il avait fait souffrir ses filles pour rien ! Elle n'avaient fait que porter des badges avec "I hate Mudbloods". Ce n'était ni plus ni moins qu'une variante d'un badge haineux. Il punnissait ses filles pour un comportement qu'il aurait tout aussi bien pu avoir. Il se sentait sale. Comme une tâche de graisse sur un vêtement du dimanche. Une imperfection.

Il aurait dû arrêter plus tôt. Faire simple, sans toute cette mise en scène avec un marécage et des crabes. C'était débile ! Pourquoi ne s'était t'il pas contenté de lancer des sorts à tout va sans réfléchir ? Pourquoi quand il élaborait un plan même un minimum élaboré ça fonctionnait mais ça partait dans ce sens là ! Il n'en avait aucune idée. Il était condamné à posséder ce don funeste de prendre les choses simples et de les rendre compliqués. De prendre les choses belles et de les briser en plusieurs morceau coupant.

Il se leva et entendit Sangblanc parler. Leurs pensées se rejoignaient. Il fit disparaître les deux chaises et fixa avec tristesse le marécage. Faire disparaître tout ça donnera du travail aux professeurs... Ils n'ont pas que ça à faire.

Nouveau coup de baguette suivie d'un bruit de succion. L'arbre diminua de taille et l'étendue de boue maigrissait lentement. Il aurait été incapables d'articuler un "désolé" qui était déjà minusculement petit par rapport aux longues montagnes d'excuses qu'il aurait dû formule en bon et du forme. Après tout elles étaient justes idiotes mais l'idiotie n'était pas incurable. 

Il tourna les talons et regarda Alice qui le fixait d'un regard intense. Une seconde passe. Ça ne fait pas une heure ? Trois secondes. Ça fait une éternité que nos yeux se fixent ! Dix secondes. Que ça s'arrête ! Comment une première année pouvait aussi bien réussir son regard reprobateur ? Son visage même si il avait été visible serait resté impassible. Il retira son chapeau à son tour et fixa le sol. Il donna un coup de baguette et une étincelle rebondit sur les murs les escalier et on entendit au loin une petite détonation à l'étage de l'infirmerie. L'infirmier serait là d'une minute à l'autre. 

Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Il la réouvrit et dit quelque chose d'une voix presque riante. C'était des rires nerveux.

C'est toujours après avoir commi des erreurs qu'on se rend compte que ce n'étaient pas des bonnes idées. 

Il avança sans un regard en arrière et se mit sur la rambarde. 

L'infirmier arrive. Tu devrais partir. La salle sur demande est sûrement libre sinon va à la tapisserie du cinquième étage qui représente un champ de blé. Tu pourras t'y planquer. Chuchota t'il

Il sauta. À deux mètre du sol, il lança un sortilège de ramollissement et atterrit sur une substance gelatineuse semblable à un gros mattelat en duvet d'oie. Il s'en alla aux toilettes abandonnés et se changea dans une cabine en remettant les couleurs de Salazard.

dernier post pour ma part.

C'était une plaisir <3

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.