Okay, sans mentir. Athéna avait presque eu peur, presque, parce depuis que son meilleur ami lui avait montré l’exorcisme le soir d’Halloween deux fois d’affilée, la petite était vaccinée à vie de toute histoire d’horreur. Honnêtement, très peu d’histoire arrivait à la faire frissonner et Thalea et Kevin, avec le ton de leurs voix et leurs manières de raconter. Avait presque réussi.

Il me semble que c’est mon tour dans ce cas

Prenant le sac de poudre, elle en prit une poignée qu’elle jeta dans les flammes, ces dernières devant alors rouge sanglante alors que la jeune fille prenait une voix légèrement plus grave et plus profonde.

Je vais vous raconter, la terrible histoire de la Comtesse Sanglante. Au début du 17ème perdue dans les recoins les plus reculée de la Hongrie vivait une comtesse, sorcière de surcroit, du nom d’Elisabeth. Un soir, alors que se servantes s’occupaient d’elle, elle frappa l’une d’elle, la faisant saigner. Elisabeth, fût prise d’admiration pour ce liquide rouge qui remplissait le corps de chaque humain. Ce petit liquide qui agissait comme une potion, revitalisant sa peau. La rendant jeune de nouveau. Sous divers prétextes, notamment celui de recevoir d’une bonne éducation leur permettant de devenir plus qu’une simple paysanne. Elisabeth attire d’innombrables jeunes filles dans son château et puis, petit à petit, les filles disparaissaient. La torture était son art et le sang, son moyen d’expression. A l’aide de sa baguette, la terrible sorcière faisait régner la terreur dans le Château, se baignant dans le sang de ses pauvres victimes afin de rester jeune à jamais. Durant plus de 20 ans, la contesse utilisa les sortilèges de découpe et de torture, le sortilège impardonnable de Doloris pour arriver à ses fins.

La petite, une fois sûre d’avoir captée toute l’attention de son publique se rapprocha un peu plus du feu.

Seulement voilà, lorsqu’elle tortura la fille du noble Rodolphe II, le destin d’Elisabeth et de ses complices furent scellés. Les complices mis à mort, Elisabeth fût enfermée dans une pièce de son propre château, sans pouvoir en sortir, ni avec la baguette, ni en transplanant. Et elle y resta jusqu’à sa mort en 1614 à l’âge de 54 ans.
Néanmoins, on dit que ce fantôme est encore présent et hante les murs du château, à le recherche de toute jeune femme s’aventurant par malheur dans les méandres de son château. Encore aujourd'hui, de mystérieuses disparitions sont recensés aux alentours du château.

Une fois sa conclusion achevée, armée d'un petit sourire, elle attrapa une poignet de bonbons et se réinstalla confortablement sur son siège. Il faudrait qu'elle pense à la ressortir celle-là